Né en 1945 à Ankara, Metin Arditi a quitté la Turquie à l’âge de sept ans. Après onze années passées dans un internat suisse, il étudie à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme en physique et un diplôme de troisième cycle en génie atomique, puis à l’université Stanford. Après avoir été physicien, c’est dans le monde des affaires internationales qu’il évolue pendant plusieurs années, développant un large carnet d’adresses. Enfin, c’est par la littérature que le grand public le découvre avec un premier roman « Victoria Hall » qui avait été précédé d’essais et de récits. Depuis, il publie régulièrement avec succès. Grand amateur d’art et mélomane, il a été président de l'Orchestre de la Suisse romande. Après avoir sillonné le monde, il habite désormais Genève où il est très engagé dans la vie culturelle et artistique. Membre du Conseil stratégique de l’École polytechnique de Lausanne où au fil des ans, il a enseigné la physique, l'économie et la gestion et l'écriture romanesque. En 1988, il crée la fondation Arditi qui attribue une quinzaine de prix annuels aux diplômés de l'Université de Genève et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. Il est également le fondateur en 2009 et le coprésident de la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève », qui favorise l’éducation musicale des enfants de Palestine et d'Israël. Il est ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco depuis 2012. Dans son écriture se retrouvent des thèmes récurrents comme la filiation, l’exil et la solitude. En 2018, il publie « Carnaval noir » chez Grasset puis, en 2019, « Le dictionnaire amoureux de l’esprit français » chez Plon.
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