Fils d'un consul panaméen et d'une mère d'origine picarde, René de Obaldia grandit à Paris où il fait ses études au lycée Condorcet avant d'être mobilisé en 1940. Prisonnier de guerre, il sait garder l'humour particulier qu'on lui connait encore aujourd'hui. A la fin du conflit, il commence sa carrière dramatique grâce à Jean Vilar, en 1960, qui donne au Théâtre National Populaire sa première grande pièce, Génousie. Suit Le Satyre de la Villette, au Théâtre de l'Atelier, qui place Obaldia aux côtés de ses aînés, Audiberti, Ionesco, Beckett. Du vent dans les branches de Sassafras le fait connaître du grand public, sans oublier ses romans et ses poésies enseignées dans les écoles. Il est, depuis plus de 50 ans, l'un des auteurs de théâtre français les plus joués sur la planète.
René de Obaldia a été élu à l'Académie française le 24 juin 1999, au fauteuil 22, succédant à Julien Green
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