Son visage et sa voix ne vous sont sans doute pas inconnues. Roland Perez est avocat et intervient régulièrement en télévision et en radio, sur Europe 1 notamment, pour aider le grand public à mieux comprendre les rouages de la justice.Mais s’il a choisi le droit, Roland Perez s’est spécialisé en tant que conseil auprès de nombreuses personnalités du show-biz. Ainsi donc, il est considéré comme l’avocat des stars, acteurs, comédiens, chanteurs et autres people.On ne s’étonnera pas de cette appétence pour la lumière...
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan de Roland Perez - Présentation - Suite
Philippe Chauveau
Bonjour Roland Perez
Roland Perez
Bonjour.
Philippe Chauveau
Vous êtes actuellement en librairie avec ce livre, votre premier livre, enfin non, pas tout à fait, mais on en reparlera. Ce livre, publié aux éditions Les Escales, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Quel drôle de titre ! Vous allez tout nous raconter. On va faire un peu plus connaissance. C'est effectivement la première fois qu'on vous voit vraiment en librairie.
Néanmoins, on vous connaît dans les médias puisque vous êtes en télévision, vous...
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan de Roland Perez - Portrait - Suite
Philippe Chauveau
Quel titre surprenant ! Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Tout un programme, c'est le livre que vous publiez aux éditions Les Escales, Roland Perez. C'est un roman, mais c'est aussi, allez, on peut le dire, une véritable autobiographie parce que c'est bel et bien votre histoire que vous racontez. C'est l'histoire d'un petit gamin qui s'appelle Roland et qui va naître avec une malformation au pied. Et puis la mère de Roland va lui dire « Mais si un jour, mon fils, tu vas marcher. » Effectivement, le miracle va...
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan de Roland Perez - Livre - Suite
Roland Perez
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
Présentation 00'02'54"Son visage et sa voix ne vous sont sans doute pas inconnues. Roland Perez est avocat et intervient régulièrement en télévision et en radio, sur Europe 1 notamment, pour aider le grand public à mieux comprendre les rouages de la justice.
Mais s’il a choisi le droit, Roland Perez s’est spécialisé en tant que conseil auprès de nombreuses personnalités du show-biz. Ainsi donc, il est considéré comme l’avocat des stars, acteurs, comédiens, chanteurs et autres people.
On ne s’étonnera pas de cette appétence pour la lumière et les paillettes quand on sait que Roland Perez fut inscrit à l’école des jeunes artistes, suivit l’enseignement d’art dramatique du cours Simon, intégra le chœur d’enfants de l’opéra de Paris ou encore, intervint comme figurants dans les émissions du samedi soir des Carpentier.
Cette vie pleine de fantaisie, il la raconte dans ce livre, « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » paru aux Escales. Et si le terme roman apparait sur la couverture, c’est bel et bien sa propre histoire que l’auteur évoque ici.
Un gamin avec cinq frères et sœurs dans une HLM parisienne. Un père, discret et taiseux, qui ne compte pas ses heures pour nourrir les siens, une famille juive séfarade où la mère régente son petit monde avec amour et exubérance. Et le petit Roland qui a 5 ans ne marche toujours pas, atteint d’une infirmité au pied. Dès lors, sa mère ne l’envoie pas à l’école, de peur qu’il soit la risée des gamins. C’est elle-même et les frères et sœurs qui se chargeront de lui donner les bases de l’enseignement. Mais la mère de famille y croit dur comme fer, grâce à Dieu, son enfant marchera. Et elle a eu raison puisqu’aujourd’hui, Roland Perez marche sur ses deux jambes. Mais que vient faire Sylvie Vartan dans cette histoire me demanderez-vous ? Je ne veux rien trahir puisque que tout est raconté dans le livre. Quelques indices cependant…
Nous voilà dans la France des années 65 à 70, et la jeune chanteuse bulgare enchaine les succès, devenant bien malgré elle la thérapie du jeune Roland, fasciné par la blondeur de la jolie Sylvie.
Quel plaisir de lecture. Il y a dans ce livre beaucoup d’humour, de soleil, de bonheur et cette histoire rocambolesque se lit avec une vraie jubilation. Mais l’émotion n’est jamais loin quand l’auteur convoque celui qu’il est devenu, l’homme adulte qui s’est construit malgré les épreuves et les coups durs de la vie.
Livre hommage à la famille, témoignage d’amour d’un fils à sa mère, plongée nostalgique dans les souvenirs d’une époque enfuie, cette histoire nous touche surtout par la sincérité du propos dans lequel chacun pourra se retrouver.
« Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » de Roland Perez est publié aux éditions Les Escales
Roland Perez
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
Portrait 00'07'09"Philippe Chauveau
Bonjour Roland Perez
Roland Perez
Bonjour.
Philippe Chauveau
Vous êtes actuellement en librairie avec ce livre, votre premier livre, enfin non, pas tout à fait, mais on en reparlera. Ce livre, publié aux éditions Les Escales, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Quel drôle de titre ! Vous allez tout nous raconter. On va faire un peu plus connaissance. C'est effectivement la première fois qu'on vous voit vraiment en librairie.
Néanmoins, on vous connaît dans les médias puisque vous êtes en télévision, vous êtes en radio, vous êtes le monsieur droit, le monsieur juridique. Vous êtes avocat avant d'être auteur aujourd'hui. Quel a été votre parcours pour arriver justement dans le milieu du droit, en tant qu'avocat ? Pourquoi ce métier ?
Roland Perez
J'ai un parcours très atypique puisque, toute ma scolarité je l'ai faite à l'école des enfants du spectacle. Ma maman, dont je parle beaucoup dans le livre, était persuadée que tous ses enfants seraient artistes. Je me suis retrouvé donc à l'école des enfants du spectacle à l'âge de sept ans où j'ai pendant plus de dix ans à la fois été comédien. J'ai suivi l'enseignement du cours Simon. J'ai été également à la chorale ses Enfants de l'Opéra. J'ai joué dans un certain nombre de pièces de théâtre et de films. Donc j'avais cette appétence pour la lumière. Avant de décider finalement que ce n'était peut-être pas pour moi. Et donc je me suis dirigé vers des études beaucoup plus classiques où je pensais que le droit et le métier d'avocat étaient peut-être un ersatz du métier d'artiste.
Philippe Chauveau
Alors justement, avant d'expliquer ce que vous faites aujourd'hui, sans entrer dans les détails, mais pourquoi allez-vous spontanément vers le droit ?
Roland Perez
Parce que je voyais évidemment à la télé tous ces avocats qui avaient un don réel, un don oratoire réel. Il y avait pas mal de scénographie, de comédie, il y avait pour moi une frontière très ténue entre le métier de comédien et le métier d'avocat.
Philippe Chauveau
Il y avait le lien avec ce que vous aviez fait lorsque vous étiez enfant.
Roland Perez
Exactement. Et je me suis dit finalement, est-ce que je ne peux pas utiliser mes études théâtrales pour le métier d'avocat. Mes parents et ma mère voyaient d'un bon œil effectivement le fait que je puisse faire des études plus poussées. Mes frères et sœurs n'en avaient pas fait. Dans les familles juives, vous savez, on a coutume de dire T »u seras mon fils, avocat ou médecin ». Je n'ai pas échappé à cette règle. Moi, j'avais un temps même imaginé être coiffeur.
Philippe Chauveau
Mais finalement, vous êtes devenu avocat.
Roland Perez
Ma mère a douché tous mes espoirs sur ce point et je suis devenu avocat.
Philippe Chauveau
Néanmoins, vous avez quand même de la suite dans les idées parce que lorsque vous êtes enfant, vous êtes à l'école du spectacle, après, vous êtes avocat parce qu'effectivement il y a un côté un peu théâtral. Et puis vous enfilez la robe comme on enfile un costume de scène. Et puis, en devenant avocat, vous vous spécialisez, et puis aujourd'hui vous accompagnez notamment des artistes ou des personnalités en tant qu'avocat, ce qui vous rapproche encore un peu de vos amours premières. Et puis vous ne vous arrêtez pas là, puisque vous êtes régulièrement sollicité en radio et en télévision aussi pourparler du droit. Finalement, la boucle est bouclée.
Roland Perez
La boucle est bouclée. De toute façon, il était hors de question pour moi que j'emprunte cette profession pour faire du droit rébarbatif, il fallait absolument que je sois près de ce que j'aimais et ce que j'aimais avant tout, c'était les artistes. Donc il fallait que je sois près des artistes. Et je me suis dit, à juste titre que les artistes aussi avaient besoin d'avocats. Ils étaient dans un monde tellement éloigné des préoccupations juridiques et administratives qu'il leur fallait quelqu'un pour décoder, les accompagner. Aujourd'hui, je suis même agent, avocat et agent. C'est vraiment ce dont je rêvais et je suis la nounou, l'avocat et l'agent des artistes que je pense bien comprendre, peut-être parce que je l'ai été un peu. Et puis aussi parce qu'encore une fois, dans ma prime jeunesse, compte tenu de ce que je raconte dans le livre, j'ai été amené à adorer le monde de la télévision, adorer ces gens qui faisaient de la télévision que ce soit les comédiens, les animateurs, ceux qui étaient derrière les émissions, qui les fabriquaient. C'est quelque chose aussi qui me fascinait et qui m'avait accompagné. Donc oui, j'avais l'impression de les comprendre, de parler leur langage, parce que je les avais aussi beaucoup observés et aimés.
Philippe Chauveau
On va revenir dans un instant sur ce livre parce que certes, c'est un roman, mais il est quand même énormément question de vous, de votre famille et de vos proches. Pourquoi l'envie de l'écriture. Je le disais en préambule certes, on vous voit aujourd'hui en librairie. Ce n'est pas tout à fait le premier livre. Il y avait eu un précédent titre, mais dans un registre complètement différent il y a quelque temps. Mais là, c'est votre premier roman. Pourquoi l'envie de vous mettre à l'écriture ? Au-delà de raconter votre histoire ? Pourquoi à un moment vous sentez-vous autorisé à prendre la plume ?
Roland Perez
Alors moi, j'ai toujours pensé que lorsqu'on aimait lire, j'aime lire, alors encore une fois probablement pas de grands auteurs, mais en tout cas pléthore d'auteurs. Quand on aime lire, on se surprend parfois à se dire que peut-être aussi on pourrait écrire. Et puis, un beau jour, cela va s'imposer à vous. Alors il y a la crise de la quarantaine, il y a la crise de la cinquantaine. Moi, ça a été plutôt la perte d'êtres chers, qui m'étaient très chers qui a fait que j'ai eu cette urgence d'écrire et surtout de rendre hommage. Je souhaitais véritablement rendre hommage à ceux qui étaient partis, et notamment mes parents et ma mère qui est l'héroïne de ce livre. Il fallait absolument que je disz merci.
Philippe Chauveau
Vous êtes-vous découvert différemment en prenant la plume puisque justement vous êtes en radio, en télévision, vous travaillez dans le monde du droit, vous êtes souvent sous les projecteurs. Là, être tout seul face à son écran ou à sa feuille blanche, avec son stylo, son clavier, c'est un autre exercice, différent pour vous aujourd'hui. Vous vous êtes découvert différemment ?
Roland Perez
Oui. J'ai essayé d'échapper à la maîtrise constante que j'avais de ce que j'étais, de ce que je voulais laisser paraître, transparaître. En tant qu'avocat, on a toujours une posture, une posture d'écoute, une posture de distance, on joue un rôle. On n'a jamais l'occasion d'être vraiment soi-même. Il y a peu de place au naturel et si bien que j'ai, avec ce livre, laissé place enfin peut-être, à ma vraie nature. Et j'ai dit oui. J'ai essayé de me défaire de cette pudeur naturelle que j'ai. Et donc ce livre,je me suis fait violence, je me suis fait vraiment violence pour parler de moi, mais à travers moi, j’en profitais pour vraiment dire merci à d'autres personnes.
Roland Perez, votre actualité. Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, c'est aux éditions Les Escales.
Roland Perez
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan
Livre 00'07'08"Philippe Chauveau
Quel titre surprenant ! Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Tout un programme, c'est le livre que vous publiez aux éditions Les Escales, Roland Perez. C'est un roman, mais c'est aussi, allez, on peut le dire, une véritable autobiographie parce que c'est bel et bien votre histoire que vous racontez. C'est l'histoire d'un petit gamin qui s'appelle Roland et qui va naître avec une malformation au pied. Et puis la mère de Roland va lui dire « Mais si un jour, mon fils, tu vas marcher. » Effectivement, le miracle va se produire. Qui était-il, ce petit Roland ? Ou plus exactement, quel enfant étiez-vous ?
Roland Perez
J'ai été un petit garçon très heureux, très heureux parce que je ne me rendais absolument pas compte que j'avais un handicap. Le mot handicap n'a jamais été prononcé dans ma famille. Je vivais avec mes six frères et sœurs dans cette HLM du 13ᵉ arrondissement. J'étais totalement protégé, voire surprotégé. Déjà, dans les familles juives, on est protégé. Donc imaginez un enfant qui ne marche pas et qui a une malformation. Il est surprotégé. J’avais une mère irrésistible.
Philippe Chauveau
On va l’appeler Esther.
Roland Perez
Absolument, qui ne vivait pas dans la réalité. Ça, je l'ai découvert bien après. Je ne savais pas mettre des mots à ce que je peux aujourd'hui décrire. Mais elle ne vivait pas dans la réalité et elle m'a donc assuré très vite que je serai sur pied, comme mes frères et sœurs, mais que pour l'heure, je ne devais absolument pas m'inquiéter, que si je marchais à quatre pattes, je pouvais continuer comme ça, même si je sentais bien qu'il y avait quelque chose d'anormal. Surtout lorsque l'assistante sociale venait régulièrement voir ma mère et qu'à ce moment-là, nous étions, elle et moi, dans un jeu de rôle vis-à-vis de cette assistante sociale à qui l'on devait faire croire que ma situation n'était que provisoire.
Philippe Chauveau
Parce qu’il faut le préciser. Vous n'étiez pas scolarisée.
Roland Perez
Je n’étais pas scolarisé. Je n'étais pas appareillé, je marchais à quatre pattes, je n'avais pas la vie d’un enfant normal et ma mère, pour autant, gardait son sourire, son flegme, sa persévérance et sa conviction. La conviction selon laquelle elle savait que je marcherai.
Philippe Chauveau
Alors racontez-nous tout de suite. On a bien compris que votre mère y croyait dur comme fer, que c'était une maison où on débordait d'amour, de Dieu parce qu'effectivement, elle se référait sans cesse quand même à Dieu pour essayer de sauver ce petit gamin que vous étiez. Et puis voilà que Sylvie Vartan débarque aussi dans votre vie à travers les magazines et les 45 tours.Et puis aussi par le miracle de la télévision. Pourquoi Sylvie Vartan ? Nous sommes dans les années 60-70.
Roland Perez
Moi, je suis née en 63 et j'ai donc commencé à découvrir Sylvie Vartan. Je devais avoir trois ou quatre ans et je vous avoue que quand je marchais à quatre pattes, mon territoire était assez limité. Il y avait trois chambres à l'époque, quatre chambres chez moi et dans ces trois chambres, il avait la chambre de mes sœurs qui était au fond et donc j'allais à quatre pas dans la chambre de mes sœurs. Et là, je découvre la voix de Sylvie Vartan, les chansons de Sylvie Vartan, les magazines de Sylvie Vartan, donc elle fait irruption dans ma vie et je la trouve plutôt plaisante. Je la trouve plutôt jolie. Je ne savais pas encore qu'elle deviendrait cette fée bienveillante qui allait m'accompagner sur le chemin de la guérison. Mais en tout cas, oui, je jette un peu mon dévolu sur elle.
Philippe Chauveau
Jusqu'au jour où, effectivement, vous allez quand même réussir avec votre maman à trouver une femme qui va vous accompagner et qui va vous emmener justement sur les voies de la guérison en vous disant « Puisque vous aimez Sylvie Vartan, allez-y jusqu'au bout. »
Roland Perez
Oui, en fait, aucun médecin ne pourra absolument rien pour nous. Et ce n'est pas faute d'avoir parcouru tout Paris pour rencontrer des médecins tantôt charlatans, tantôt plutôt bienveillants. Et puis, un beau jour, ma mère s'étant tournée vers la prière matin, midi et soir, un miracle va intervenir. Ce miracle va nous diriger tout droit chez un rebouteux qui, le temps qu'on arrive, sera décédé. Et la femme du rebouteux va décider de prendre mon destin en main en reproduisant le traitement que faisait son mari sur des enfants bien plus jeunes que moi, donc elle n'assurait absolument pas… Elle n'avait pas la certitude que ça marcherait. Mais elle l'a fait et m'obligeant ainsi à rester dix-huit mois harnaché à mon lit avec des attelles, avec des corsets, et dans le traitement, lorsqu'elle s'est intéressée de savoir ce qui faisait que j'étais intéressé dans la vie, elle des questions à ma maman, immédiatement, ma mère a eu en tête tout d'un coup, cette chanteuse, et elle a dit, ol s'intéresse à une jeune chanteuse qui s'appelle Sylvie Vartan. Et là, la rebouteuse, la femme du rebouteux, a levé les yeux au ciel en disant « Ecoutez madame, ce n'est pas du Mozart, mais nous allons quand même faire en sorte que Roland puisse s'intéresser à cette jeune chanteuse. Donc ça va être le traitement que je prescris. C'est un dérivatif à ce traitement assez lourd. Il va falloir que vous fassiez en sorte que tout ce qui est autour de Sylvie Vartan lui parvienne parce qu'il va falloir l'occuper.
Philippe Chauveau
Ce qui veut dire que pendant ces dix-huit mois, vous allez découper dans les magazines tous les articles consacrés à Sylvie Vartan, vous allez essayer de collecter toutes les infos à la radio, à la télévision. Alors c'est très romanesque ce que vous vous expliquez, c'est votre vie. Mais c'est vrai que c'est assez incroyable. Il y a tout ça dans le livre, mais il y a surtout l'histoire d'une famille où on s'aime beaucoup. On ne se le dit pas forcément, mais on sait le montrer. Il y a cette maman qui est très fantasque, très exubérante, un père qui est beaucoup plus discret. Les relations entre les frères et les sœurs. Il y a ce petit Roland que l'on va voir grandir avec les chansons de Sylvie. Et puis il y a aussi le Roland d'aujourd'hui qui va dans ses souvenirs, qui veut aussi essayer de transmettre à ses proches aujourd'hui ce qu'il a pu avoir, lui, lorsqu'il était enfant. C'était quoi la finalité, c'était rendre hommage, c'était dire merci ? Mais c'était aussi plonger vous-même dans vos souvenirs ?
Roland Perez
Oui, c'était aussi de montrer que la différence que l'on peut avoir à sa naissance peut être source d'une grande bénédiction, d'une grande richesse, d'une grande force. J'avais envie de montrer ce que l'on devient grâce à cela, ce que l'on devient grâce à la différence, ce que l'on devient grâce à ce qui peut au départ être un problème. Ça m'apportait, pour être celui que j'étais aujourd'hui et donc j'ai voulu montrer ce que j'étais devenu aujourd'hui.
Philippe Chauveau
Dans ce livre, il y a le petit Roland et puis il y a le Roland que vous êtes devenu aujourd'hui. Il y a à la fois beaucoup d’humour parce que vous êtes dans cet univers très fantasque donc on s'amuse beaucoup, on rit beaucoup dans ce livre. Et puis il y a aussi des moments qui sont d'une grande tendresse, une grande émotion. Chacun, chacune pourra sans doute aussi s'identifier parce qu'on y parle de la vie, avec ses hauts et ses bas, avec ses joies et ses bonheurs. On y parle de la famille et des amis. Une vraie réussite, donc. C'est votre actualité Roland Perez, Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan. Vous êtes publié aux éditions des Escales. Merci beaucoup.
Roland Perez
Merci beaucoup.