Parisien de naissance, c'est vers des études de lettres que Jean-François Parot se dirige puis d'histoire et enfin d'ethnologie. Son service militaire l'entrainant au Sénégal, c'est un peu par hasard, et il le reconnaît lui-même, qu'il devient diplomate. Et sa carrière sera brillante. Au fil des années, on le retrouve en poste à Kinshasa, Khartoum, Djibouti, ou Sofia. Il sera aussi consul de France à Athènes et à Saïgon. Au cours de ses périples lointains, Jean-François Parot a toujours glissé des livres dans ses bagages,...
L'enquête russe de Jean-François Parot - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : Jean-François Parot, bonjour. Vous nous avez donné rendez-vous, ici, à Paris, chez votre éditeur, Jean-Claude Lattès.Mais votre coeur bat plutôt du côté de la Bretagne. Paris, c'est pour le travail, l'édition.Jean-François Parot :Ah, non. Moi je suis un parisien de naissance, et un vieil amoureux de Paris. J'ai deux amours, la Bretagne et Paris.Breton de coeur, car ma famille y a vécu depuis 1880. Donc, si nous ne sommes pas des celtes de sang, nous sommes des celtes de coeur.Philippe Chauveau :Peut-on dire...
L'enquête russe de Jean-François Parot - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Jean-François Parot, une nouvelle aventure ou l'on retrouve avec bonheur votre enquêteur Nicolas Le Floch. Nous plongeons à nouveau dans ce 18eme siècle que vous aimez tant nous faire partager et découvrir.Nous sommes en 1782 et la cour de Versailles s'agite parce qu'on annonce la venue du fils de la Grand Catherine, et Nicolas va suivre tout cela. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'intégrer ces personnages russes dans l'une des enquêtes de Nicolas Le Floch?Jean-François Parot :Mes livres se déroulant dans un...
L'enquête russe de Jean-François Parot - Le livre - Suite
Il a un style très particulier. Ce que j'aime beaucoup chez lui, c'est la retranscription de l'époque, jusqu'à en épouser le style. Il a une façon d'écrire qui est très XVIIIème siècle. Ce qui est génial dans ce qu'il fait, c'est le côté culinaire de la chose.Il y a des lignes, des pages entières de recettes d'autrefois qui sont absolument fabuleuses. Quand on est assis, et qu'on lit ça, c'est vraiment superbe, parce que vraiment on s'y croit. On a l'impression d'ouvrir un vieux livre de recettes d'époque.Ce qu'il y a de...
L'enquête russe de Jean-François Parot - L'avis du libraire - Suite
Jean-François Parot
L'enquête russe
Présentation 1'40Parisien de naissance, c'est vers des études de lettres que Jean-François Parot se dirige puis d'histoire et enfin d'ethnologie. Son service militaire l'entrainant au Sénégal, c'est un peu par hasard, et il le reconnaît lui-même, qu'il devient diplomate. Et sa carrière sera brillante.
Au fil des années, on le retrouve en poste à Kinshasa, Khartoum, Djibouti, ou Sofia. Il sera aussi consul de France à Athènes et à Saïgon.
Au cours de ses périples lointains, Jean-François Parot a toujours glissé des livres dans ses bagages, avec un goût prononcé pour les classiques français, normal pour lui qui se passionne pour le XVIIIème siècle.
C'est alors qu'il est en poste à l'ambassade de France à Sofia en Bulgarie que Jean-François Parot décide de créer le personnage de Nicolas Le Floch, ce jeune breton originaire de Guérande, qui deviendra commissaire au Châtelet sous les règnes de Louis XV puis du jeune Louis XVI.
Avec un sens du détail et de la précision historique, mais sans se départir d'un style rythmé et enlevé, Jean-François Parot fait évoluer son personnage dans cette société du XVIIIème en pleine mutation, à l'époque des Lumières, entre aristocratie et petit peuple. Aussi à l'aise à la Cour de Versailles que dans les tavernes sombres des bas-fonds de Paris, Nicolas Le Floch entraîne le lecteur dans des aventures où l'on croise des personnages historiques mêlés à des meurtres mystérieux.
Depuis « L'énigme des blancs manteaux » en 2000, le succès est au rendez-vous à chaque nouvelle publication, aussi bien en France qu'à l'étranger, et les enquêtes de Nicolas Le Floch font désormais les beaux soirs de France 2.
Pour son 10ème roman, « L'enquête russe », Jean-François Parot situe son action en 1782 alors que le fils de Catherine de Russie vient en France incognito. Alors que la Cour s'interroge sur la façon de recevoir cet hôte encombrant sans froisser les autres puissances étrangères, des meurtres suspects ont lieu dans plusieurs quartiers de Paris. Nicolas Le Floch mène l'enquête et le lecteur se régale.
« L'enquête russe » de Jean-François Parot aux éditions JC Lattès. C'est justement chez son éditeur que nous retrouvons Jean-François Parot pour WTC.
Parisien de naissance, c'est vers des études de lettres que Jean-François Parot se dirige puis d'histoire et enfin d'ethnologie. Son service militaire l'entrainant au Sénégal, c'est un peu par hasard, et il le reconnaît lui-même, qu'il devient diplomate. Et sa carrière sera brillante.
Au fil des années, on le retrouve en poste à Kinshasa, Khartoum, Djibouti, ou Sofia. Il sera aussi consul de France à Athènes et à Saïgon.
Au cours de ses périples lointains, Jean-François Parot a toujours glissé des livres dans ses bagages, avec un goût prononcé pour les classiques français, normal pour lui qui se passionne pour le XVIIIème siècle.
C'est alors qu'il est en poste à l'ambassade de France à Sofia en Bulgarie que Jean-François Parot décide de créer le personnage de Nicolas Le Floch, ce jeune breton originaire de Guérande, qui deviendra commissaire au Châtelet sous les règnes de Louis XV puis du jeune Louis XVI.
Avec un sens du détail et de la précision historique, mais sans se départir d'un style rythmé et enlevé, Jean-François Parot fait évoluer son personnage dans cette société du XVIIIème en pleine mutation, à l'époque des Lumières, entre aristocratie et petit peuple. Aussi à l'aise à la Cour de Versailles que dans les tavernes sombres des bas-fonds de Paris, Nicolas Le Floch entraîne le lecteur dans des aventures où l'on croise des personnages historiques mêlés à des meurtres mystérieux.
Depuis « L'énigme des blancs manteaux » en 2000, le succès est au rendez-vous à chaque nouvelle publication, aussi bien en France qu'à l'étranger, et les enquêtes de Nicolas Le Floch font désormais les beaux soirs de France 2.
Pour son 10ème roman, « L'enquête russe », Jean-François Parot situe son action en 1782 alors que le fils de Catherine de Russie vient en France incognito. Alors que la Cour s'interroge sur la façon de recevoir cet hôte encombrant sans froisser les autres puissances étrangères, des meurtres suspects ont lieu dans plusieurs quartiers de Paris. Nicolas Le Floch mène l'enquête et le lecteur se régale.
« L'enquête russe » de Jean-François Parot aux éditions JC Lattès. C'est justement chez son éditeur que nous retrouvons Jean-François Parot pour WTC.
Jean-François Parot
L'enquête russe
Portrait 3'29Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, bonjour. Vous nous avez donné rendez-vous, ici, à Paris, chez votre éditeur, Jean-Claude Lattès.
Mais votre coeur bat plutôt du côté de la Bretagne. Paris, c'est pour le travail, l'édition.
Jean-François Parot :
Ah, non. Moi je suis un parisien de naissance, et un vieil amoureux de Paris. J'ai deux amours, la Bretagne et Paris.
Breton de coeur, car ma famille y a vécu depuis 1880. Donc, si nous ne sommes pas des celtes de sang, nous sommes des celtes de coeur.
Philippe Chauveau :
Peut-on dire que vous avez déjà eu deux vies, celle d'écrivain que vous vivez aujourd'hui, et celle de diplomate. Est-ce que ce sont deux parcours qui se sont croisés à un moment?
Jean-François Parot :
Ce sont deux parcours qui se sont croisés, comme des ardoises qui se superposent.La vie de diplomate, celle que j'ai eue en tout cas, était tout de même une vie d'aventures assez complexe, dans des pays difficiles.Le fait de raconter d 'autres aventures est évidemment lié à cette vie précédente, d'autant que les deux choses ont été concomitantes pendant 10 ans .
Philippe Chauveau :
Est-ce que votre expérience de la diplomatie vous a servi pour créer ce personnage de Nicolas Le Floch?
Jean-François Parot :
C'est à dire que ce sont les évènements auxquels j'ai été confrontés, et en particulier tout ce qui est complots de cour, que l'on retrouve aujourd'hui dans beaucoup de pays sous d'autres formes.Les choses sont toujours semblables dans l'exercice du pouvoir, et dans les choses qui peuvent se développer autour de la lutte pour le pouvoir. Donc cela m'a sans doute servi pour mes romans.
Philippe Chauveau :
Le succès a été très vite au rendez-vous, comment expliquez-vous cette rencontre avec le public?
Jean-François Parot :
D'une part, j'ai bénéficié de la sollicitude attentive des libraires. Ils sont pour beaucoup dans le succès de la série parce qu'ils conseillent.C'est pour ça que la librairie c'est important, une librairie c'est important , là où le libraire a le contact avec sa clientèle. Et ensuite, ça a été du bouche à oreille. Chacun a dit « J'ai lu cela, c'est bien, essaie de le lire ». Je crois aussi que les gens se sont approprié le personnage, parce que c'est un personnage que l'on décrit tout au long d'un roman, tout au long aussi des dix romans qui ont été publiés, sans jamais le quitter. Par conséquent, le lecteur est toujours avec Nicolas le Floch, et finit par être inséparable ce héros. Je crois que c'est une des raisons du succès de la série.
Philippe Chauveau :
Nicolas Le Floch, qui vous accompagne depuis toutes ces années, vous le voyez comment ? Il fait partie de votre famille?
Jean-François Parot :
C'est quelqu'un qui vit en permanence avec moi; de ma famille non, mais c'est quelqu'un qui hante mes rêves et quelquefois mes cauchemars.C'est un personnage que je fais vivre dans une vie inconsciente. Si bien que lorsque j'écris, et ceux qui m'ont vu écrire, peuvent en témoigner, il n'y a pas, à proprement parler d'inspiration. Mais la plume se pose sur le papier et se met à courir comme si j'étais l'humble scribe d'une aventure que j'aurais vue dans un rêve encore.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Les enquêtes de Nicolas Le Floch, une nouvelle aventure, l'enquête russe, c'est aux Editions Lattès.
Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, bonjour. Vous nous avez donné rendez-vous, ici, à Paris, chez votre éditeur, Jean-Claude Lattès.
Mais votre coeur bat plutôt du côté de la Bretagne. Paris, c'est pour le travail, l'édition.
Jean-François Parot :
Ah, non. Moi je suis un parisien de naissance, et un vieil amoureux de Paris. J'ai deux amours, la Bretagne et Paris.
Breton de coeur, car ma famille y a vécu depuis 1880. Donc, si nous ne sommes pas des celtes de sang, nous sommes des celtes de coeur.
Philippe Chauveau :
Peut-on dire que vous avez déjà eu deux vies, celle d'écrivain que vous vivez aujourd'hui, et celle de diplomate. Est-ce que ce sont deux parcours qui se sont croisés à un moment?
Jean-François Parot :
Ce sont deux parcours qui se sont croisés, comme des ardoises qui se superposent.La vie de diplomate, celle que j'ai eue en tout cas, était tout de même une vie d'aventures assez complexe, dans des pays difficiles.Le fait de raconter d 'autres aventures est évidemment lié à cette vie précédente, d'autant que les deux choses ont été concomitantes pendant 10 ans .
Philippe Chauveau :
Est-ce que votre expérience de la diplomatie vous a servi pour créer ce personnage de Nicolas Le Floch?
Jean-François Parot :
C'est à dire que ce sont les évènements auxquels j'ai été confrontés, et en particulier tout ce qui est complots de cour, que l'on retrouve aujourd'hui dans beaucoup de pays sous d'autres formes.Les choses sont toujours semblables dans l'exercice du pouvoir, et dans les choses qui peuvent se développer autour de la lutte pour le pouvoir. Donc cela m'a sans doute servi pour mes romans.
Philippe Chauveau :
Le succès a été très vite au rendez-vous, comment expliquez-vous cette rencontre avec le public?
Jean-François Parot :
D'une part, j'ai bénéficié de la sollicitude attentive des libraires. Ils sont pour beaucoup dans le succès de la série parce qu'ils conseillent.C'est pour ça que la librairie c'est important, une librairie c'est important , là où le libraire a le contact avec sa clientèle. Et ensuite, ça a été du bouche à oreille. Chacun a dit « J'ai lu cela, c'est bien, essaie de le lire ». Je crois aussi que les gens se sont approprié le personnage, parce que c'est un personnage que l'on décrit tout au long d'un roman, tout au long aussi des dix romans qui ont été publiés, sans jamais le quitter. Par conséquent, le lecteur est toujours avec Nicolas le Floch, et finit par être inséparable ce héros. Je crois que c'est une des raisons du succès de la série.
Philippe Chauveau :
Nicolas Le Floch, qui vous accompagne depuis toutes ces années, vous le voyez comment ? Il fait partie de votre famille?
Jean-François Parot :
C'est quelqu'un qui vit en permanence avec moi; de ma famille non, mais c'est quelqu'un qui hante mes rêves et quelquefois mes cauchemars.C'est un personnage que je fais vivre dans une vie inconsciente. Si bien que lorsque j'écris, et ceux qui m'ont vu écrire, peuvent en témoigner, il n'y a pas, à proprement parler d'inspiration. Mais la plume se pose sur le papier et se met à courir comme si j'étais l'humble scribe d'une aventure que j'aurais vue dans un rêve encore.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Les enquêtes de Nicolas Le Floch, une nouvelle aventure, l'enquête russe, c'est aux Editions Lattès.
Jean-François Parot
L'enquête russe
Le livre 3'11Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, une nouvelle aventure ou l'on retrouve avec bonheur votre enquêteur Nicolas Le Floch. Nous plongeons à nouveau dans ce 18eme siècle que vous aimez tant nous faire partager et découvrir.Nous sommes en 1782 et la cour de Versailles s'agite parce qu'on annonce la venue du fils de la Grand Catherine, et Nicolas va suivre tout cela. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'intégrer ces personnages russes dans l'une des enquêtes de Nicolas Le Floch?
Jean-François Parot :
Mes livres se déroulant dans un rythme chronologique. L'année 1782 a été marquée par cette visite du tsarévitch Paul à Paris. Je me suis dit que ce serait intéressant de confronter les représentants de ce qui était encore considéré comme les barbares, même si Catherine II essayait de changer les choses, essayait de faire son plan com' comme on dirait aujourd'hui.Mais ce qui était intéressant, c'était de confronter cette arrivée des russes à Paris, surtout que Catherine II était très méfiante vis à vis de son fils, et lui-même haïssait sa mère.
Philippe Chauveau :
D'autant plus que c'était une visite privée, incognito, comme le répète Marie-Antoinette.
Jean-François Parot :
Il venait sous le nom de comte du Nord. C'était une visite qui n'avait rien d'incognito puisque l'organisation de la visite a été extrêmement officielle, a duré trois semaines, avec un voyage en France, des cérémonies, des réceptions à la cour. Cétait un grand évènement.
Philippe Chauveau :
Bien sûr, on retrouve tous les ingrédients qui font le succès des enquêtes de Nicolas Le FLoch. Il y a tous ces personnages, authentiques pour la plupart.
Vous êtes très précis, vous voulez vraiment que vos personnages évoluent dans une réalité historique. Comment travaillez-vous?
Jean-François Parot :
Alors, il faut faire très attention, parce que lorsque vous écrivez sur l'Histoire, vous avez toutes sortes de lecteurs qui sont souvent plus savants que vous.
Et donc, si vous faites la moindre erreur, ils ne manqueront pas de vous le dire, et de le remarquer. Donc, mon principe, c'est que tout ce qui est historique est vrai et tout ce qui est imaginaire est vraisemblable.
Philippe Chauveau :
On a l'impression, peut être encore plus que dans vos précédents romans, que la diplomatie joue un grand rôle, car il y a des personnages étrangers qui vont être amenés à intervenir au fil des pages. C'était le plaisir, pour vous - ancien diplomate- de mettre un peu de poudre de diplomatie dans la livre?
Jean-François Parot :
Tout à fait. Alors que je viens de prendre ma retraite, c'était l'occasion de me retrouver dans le "bouillon", et de montrer comment la diplomatie dans ces régimes pouvait s'agiter, et comment à un moment crucial, la fin de la guerre d'indépendance des Etats-Unis, les puissances européennes pouvaient se confronter par toutes sortes de moyens.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Votre actualité, votre nouveau roman, nouvelle enquête de Nicolas Le Floch, « L'enquête russe », aux Editions Lattes.
Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, une nouvelle aventure ou l'on retrouve avec bonheur votre enquêteur Nicolas Le Floch. Nous plongeons à nouveau dans ce 18eme siècle que vous aimez tant nous faire partager et découvrir.Nous sommes en 1782 et la cour de Versailles s'agite parce qu'on annonce la venue du fils de la Grand Catherine, et Nicolas va suivre tout cela. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'intégrer ces personnages russes dans l'une des enquêtes de Nicolas Le Floch?
Jean-François Parot :
Mes livres se déroulant dans un rythme chronologique. L'année 1782 a été marquée par cette visite du tsarévitch Paul à Paris. Je me suis dit que ce serait intéressant de confronter les représentants de ce qui était encore considéré comme les barbares, même si Catherine II essayait de changer les choses, essayait de faire son plan com' comme on dirait aujourd'hui.Mais ce qui était intéressant, c'était de confronter cette arrivée des russes à Paris, surtout que Catherine II était très méfiante vis à vis de son fils, et lui-même haïssait sa mère.
Philippe Chauveau :
D'autant plus que c'était une visite privée, incognito, comme le répète Marie-Antoinette.
Jean-François Parot :
Il venait sous le nom de comte du Nord. C'était une visite qui n'avait rien d'incognito puisque l'organisation de la visite a été extrêmement officielle, a duré trois semaines, avec un voyage en France, des cérémonies, des réceptions à la cour. Cétait un grand évènement.
Philippe Chauveau :
Bien sûr, on retrouve tous les ingrédients qui font le succès des enquêtes de Nicolas Le FLoch. Il y a tous ces personnages, authentiques pour la plupart.
Vous êtes très précis, vous voulez vraiment que vos personnages évoluent dans une réalité historique. Comment travaillez-vous?
Jean-François Parot :
Alors, il faut faire très attention, parce que lorsque vous écrivez sur l'Histoire, vous avez toutes sortes de lecteurs qui sont souvent plus savants que vous.
Et donc, si vous faites la moindre erreur, ils ne manqueront pas de vous le dire, et de le remarquer. Donc, mon principe, c'est que tout ce qui est historique est vrai et tout ce qui est imaginaire est vraisemblable.
Philippe Chauveau :
On a l'impression, peut être encore plus que dans vos précédents romans, que la diplomatie joue un grand rôle, car il y a des personnages étrangers qui vont être amenés à intervenir au fil des pages. C'était le plaisir, pour vous - ancien diplomate- de mettre un peu de poudre de diplomatie dans la livre?
Jean-François Parot :
Tout à fait. Alors que je viens de prendre ma retraite, c'était l'occasion de me retrouver dans le "bouillon", et de montrer comment la diplomatie dans ces régimes pouvait s'agiter, et comment à un moment crucial, la fin de la guerre d'indépendance des Etats-Unis, les puissances européennes pouvaient se confronter par toutes sortes de moyens.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Votre actualité, votre nouveau roman, nouvelle enquête de Nicolas Le Floch, « L'enquête russe », aux Editions Lattes.
Jean-François Parot
L'enquête russe
L'avis du libraire 1'13Il a un style très particulier. Ce que j'aime beaucoup chez lui, c'est la retranscription de l'époque, jusqu'à en épouser le style. Il a une façon d'écrire qui est très XVIIIème siècle. Ce qui est génial dans ce qu'il fait, c'est le côté culinaire de la chose.
Il y a des lignes, des pages entières de recettes d'autrefois qui sont absolument fabuleuses. Quand on est assis, et qu'on lit ça, c'est vraiment superbe, parce que vraiment on s'y croit. On a l'impression d'ouvrir un vieux livre de recettes d'époque.
Ce qu'il y a de plus dans ce qu'il fait, et la collection 10-18, c'est mettre un personnage dans une époque donnée. On est toujours à la frontière de l'enquête policière et d'un petit côté surnaturel.
Même si c'est finalement très terre à terre. C'est quelqu'un que je recommande très régulièrement, très souvent, quand les gens ont envi de lire un policier ou un livre historique. On prend beaucoup de plaisir à lire Nicolas Le Floch.
Il a un style très particulier. Ce que j'aime beaucoup chez lui, c'est la retranscription de l'époque, jusqu'à en épouser le style. Il a une façon d'écrire qui est très XVIIIème siècle. Ce qui est génial dans ce qu'il fait, c'est le côté culinaire de la chose.
Il y a des lignes, des pages entières de recettes d'autrefois qui sont absolument fabuleuses. Quand on est assis, et qu'on lit ça, c'est vraiment superbe, parce que vraiment on s'y croit. On a l'impression d'ouvrir un vieux livre de recettes d'époque.
Ce qu'il y a de plus dans ce qu'il fait, et la collection 10-18, c'est mettre un personnage dans une époque donnée. On est toujours à la frontière de l'enquête policière et d'un petit côté surnaturel.
Même si c'est finalement très terre à terre. C'est quelqu'un que je recommande très régulièrement, très souvent, quand les gens ont envi de lire un policier ou un livre historique. On prend beaucoup de plaisir à lire Nicolas Le Floch.