Jean-François Parot

Jean-François Parot

L'enquête russe

Portrait 3'29

Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, bonjour. Vous nous avez donné rendez-vous, ici, à Paris, chez votre éditeur, Jean-Claude Lattès.
Mais votre coeur bat plutôt du côté de la Bretagne. Paris, c'est pour le travail, l'édition.

Jean-François Parot :
Ah, non. Moi je suis un parisien de naissance, et un vieil amoureux de Paris. J'ai deux amours, la Bretagne et Paris.
Breton de coeur, car ma famille y a vécu depuis 1880. Donc, si nous ne sommes pas des celtes de sang, nous sommes des celtes de coeur.

Philippe Chauveau :
Peut-on dire que vous avez déjà eu deux vies, celle d'écrivain que vous vivez aujourd'hui, et celle de diplomate. Est-ce que ce sont deux parcours qui se sont croisés à un moment?

Jean-François Parot :
Ce sont deux parcours qui se sont croisés, comme des ardoises qui se superposent.La vie de diplomate, celle que j'ai eue en tout cas, était tout de même une vie d'aventures assez complexe, dans des pays difficiles.Le fait de raconter d 'autres aventures est évidemment lié à cette vie précédente, d'autant que les deux choses ont été concomitantes pendant 10 ans .

Philippe Chauveau :
Est-ce que votre expérience de la diplomatie vous a servi pour créer ce personnage de Nicolas Le Floch?

Jean-François Parot :
C'est à dire que ce sont les évènements auxquels j'ai été confrontés, et en particulier tout ce qui est complots de cour, que l'on retrouve aujourd'hui dans beaucoup de pays sous d'autres formes.Les choses sont toujours semblables dans l'exercice du pouvoir, et dans les choses qui peuvent se développer autour de la lutte pour le pouvoir. Donc cela m'a sans doute servi pour mes romans.

Philippe Chauveau :
Le succès a été très vite au rendez-vous, comment expliquez-vous cette rencontre avec le public?

Jean-François Parot :
D'une part, j'ai bénéficié de la sollicitude attentive des libraires. Ils sont pour beaucoup dans le succès de la série parce qu'ils conseillent.C'est pour ça que la librairie c'est important, une librairie c'est important , là où le libraire a le contact avec sa clientèle. Et ensuite, ça a été du bouche à oreille. Chacun a dit « J'ai lu cela, c'est bien, essaie de le lire ». Je crois aussi que les gens se sont approprié le personnage, parce que c'est un personnage que l'on décrit tout au long d'un roman, tout au long aussi des dix romans qui ont été publiés, sans jamais le quitter. Par conséquent, le lecteur est toujours avec Nicolas le Floch, et finit par être inséparable ce héros. Je crois que c'est une des raisons du succès de la série.

Philippe Chauveau :
Nicolas Le Floch, qui vous accompagne depuis toutes ces années, vous le voyez comment ? Il fait partie de votre famille?

Jean-François Parot :
C'est quelqu'un qui vit en permanence avec moi; de ma famille non, mais c'est quelqu'un qui hante mes rêves et quelquefois mes cauchemars.C'est un personnage que je fais vivre dans une vie inconsciente. Si bien que lorsque j'écris, et ceux qui m'ont vu écrire, peuvent en témoigner, il n'y a pas, à proprement parler d'inspiration. Mais la plume se pose sur le papier et se met à courir comme si j'étais l'humble scribe d'une aventure que j'aurais vue dans un rêve encore.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Les enquêtes de Nicolas Le Floch, une nouvelle aventure, l'enquête russe, c'est aux Editions Lattès.

Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, bonjour. Vous nous avez donné rendez-vous, ici, à Paris, chez votre éditeur, Jean-Claude Lattès.
Mais votre coeur bat plutôt du côté de la Bretagne. Paris, c'est pour le travail, l'édition.

Jean-François Parot :
Ah, non. Moi je suis un parisien de naissance, et un vieil amoureux de Paris. J'ai deux amours, la Bretagne et Paris.
Breton de coeur, car ma famille y a vécu depuis 1880. Donc, si nous ne sommes pas des celtes de sang, nous sommes des celtes de coeur.

Philippe Chauveau :
Peut-on dire que vous avez déjà eu deux vies, celle d'écrivain que vous vivez aujourd'hui, et celle de diplomate. Est-ce que ce sont deux parcours qui se sont croisés à un moment?

Jean-François Parot :
Ce sont deux parcours qui se sont croisés, comme des ardoises qui se superposent.La vie de diplomate, celle que j'ai eue en tout cas, était tout de même une vie d'aventures assez complexe, dans des pays difficiles.Le fait de raconter d 'autres aventures est évidemment lié à cette vie précédente, d'autant que les deux choses ont été concomitantes pendant 10 ans .

Philippe Chauveau :
Est-ce que votre expérience de la diplomatie vous a servi pour créer ce personnage de Nicolas Le Floch?

Jean-François Parot :
C'est à dire que ce sont les évènements auxquels j'ai été confrontés, et en particulier tout ce qui est complots de cour, que l'on retrouve aujourd'hui dans beaucoup de pays sous d'autres formes.Les choses sont toujours semblables dans l'exercice du pouvoir, et dans les choses qui peuvent se développer autour de la lutte pour le pouvoir. Donc cela m'a sans doute servi pour mes romans.

Philippe Chauveau :
Le succès a été très vite au rendez-vous, comment expliquez-vous cette rencontre avec le public?

Jean-François Parot :
D'une part, j'ai bénéficié de la sollicitude attentive des libraires. Ils sont pour beaucoup dans le succès de la série parce qu'ils conseillent.C'est pour ça que la librairie c'est important, une librairie c'est important , là où le libraire a le contact avec sa clientèle. Et ensuite, ça a été du bouche à oreille. Chacun a dit « J'ai lu cela, c'est bien, essaie de le lire ». Je crois aussi que les gens se sont approprié le personnage, parce que c'est un personnage que l'on décrit tout au long d'un roman, tout au long aussi des dix romans qui ont été publiés, sans jamais le quitter. Par conséquent, le lecteur est toujours avec Nicolas le Floch, et finit par être inséparable ce héros. Je crois que c'est une des raisons du succès de la série.

Philippe Chauveau :
Nicolas Le Floch, qui vous accompagne depuis toutes ces années, vous le voyez comment ? Il fait partie de votre famille?

Jean-François Parot :
C'est quelqu'un qui vit en permanence avec moi; de ma famille non, mais c'est quelqu'un qui hante mes rêves et quelquefois mes cauchemars.C'est un personnage que je fais vivre dans une vie inconsciente. Si bien que lorsque j'écris, et ceux qui m'ont vu écrire, peuvent en témoigner, il n'y a pas, à proprement parler d'inspiration. Mais la plume se pose sur le papier et se met à courir comme si j'étais l'humble scribe d'une aventure que j'aurais vue dans un rêve encore.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Les enquêtes de Nicolas Le Floch, une nouvelle aventure, l'enquête russe, c'est aux Editions Lattès.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Parisien de naissance, c'est vers des études de lettres que Jean-François Parot se dirige puis d'histoire et enfin d'ethnologie. Son service militaire l'entrainant au Sénégal, c'est un peu par hasard, et il le reconnaît lui-même, qu'il devient diplomate. Et sa carrière sera brillante. Au fil des années, on le retrouve en poste à Kinshasa, Khartoum, Djibouti, ou Sofia. Il sera aussi consul de France à Athènes et à Saïgon. Au cours de ses périples lointains, Jean-François Parot a toujours glissé des livres dans ses bagages,...L'enquête russe de Jean-François Parot - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau : Jean-François Parot, une nouvelle aventure ou l'on retrouve avec bonheur votre enquêteur Nicolas Le Floch. Nous plongeons à nouveau dans ce 18eme siècle que vous aimez tant nous faire partager et découvrir.Nous sommes en 1782 et la cour de Versailles s'agite parce qu'on annonce la venue du fils de la Grand Catherine, et Nicolas va suivre tout cela. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'intégrer ces personnages russes dans l'une des enquêtes de Nicolas Le Floch?Jean-François Parot :Mes livres se déroulant dans un...L'enquête russe de Jean-François Parot - Le livre - Suite
    Il a un style très particulier. Ce que j'aime beaucoup chez lui, c'est la retranscription de l'époque, jusqu'à en épouser le style. Il a une façon d'écrire qui est très XVIIIème siècle. Ce qui est génial dans ce qu'il fait, c'est le côté culinaire de la chose.Il y a des lignes, des pages entières de recettes d'autrefois qui sont absolument fabuleuses. Quand on est assis, et qu'on lit ça, c'est vraiment superbe, parce que vraiment on s'y croit. On a l'impression d'ouvrir un vieux livre de recettes d'époque.Ce qu'il y a de...L'enquête russe de Jean-François Parot - L'avis du libraire - Suite