Olivier Bleys

Olivier Bleys

Le maitre de café

Portrait 3'52

Bonjour Olivier Bleys. Merci de nous accorder un petit instant. Je sais que vous voyagez beaucoup entre Bordeaux, où vous vivez, et Paris où vous venez régulièrement.
Vous nous avez donné rendez-vous ici dans ce bel endroit qu'est le Café Verlet. Le café étant le thème de votre nouveau titre. Déjà une vingtaine de titres à votre actif, que ce soit des romans, de la science-fiction ou de la bande dessinée.
J'ai envie de dire que vous êtes un touche-à-tout de l'écriture. L'écriture et Olivier Bleys c'est une histoire d'amour qui remonte à longtemps ?
Histoire d'amour, le mot est peut-être un peu fort. C'est une histoire d'amour tumultueuse, c'est plutôt une passion...
… Donc c'est une histoire d'amour...
Voilà ! Avec des hauts et des bas avec son quotidien parfois orageux. Comme la plus part des adolescents, j'ai d'abord commis des petits poèmes, puis des manuscrits un peu plus long.
La chance que j'ai eu, c'est de trouver assez tôt, vers 17-18 ans, des soutiens dans le milieu de l'édition, des gens à qui je portais mon manuscrit, puisque dans un premier temps j'avais un sac de sport qui était rempli de manuscrits
et les maisons parisiennes ayant le bon goût d'être rassemblées dans le même quartier, je tapais à toutes les portes « j'ai écrit un roman »... J'ai fait ça pendant deux-trois ans au sortir de l'adolescence.
Et la chance a été de rencontrer un certain nombre de personnes. Gérard Bourgadier chez L'Arpenteur ou Jean Grosjean chez Gallimard qui m'ont dit « on ne peut pas le publier en état, mais il y a un talent, une écriture, continuez »
et c'était l'impulsion initiale qu'il me fallait pour persévérer.
Vous avez cette particularité, c'est un peu votre carte de visite, c'est « d'utiliser » l'Histoire pour nous créer des intrigues. Alors il y avait eu « Pastel » où on était dans l'univers des teinturiers, de la couleur, qui avait été primé par l'Académie française.
Avec « Semper Augustus », c'était la tulipe que vous aviez choisi, cette fleur emblématique hollandaise du 17e siècle. Aujourd'hui, avec « Le maître de café », vous nous racontez l'histoire du café.
Pourquoi choisir toujours comme ça une thématique et construire votre intrigue autour de cette intrigue historique ?
Effectivement, j'ai cette singularité. Certains de vos confrères ou consoeurs me décrivent comme un dénicheur de thèmes ou de sujets parce que je raconte mes histoires à travers une anecdote, une lecture,
parfois c'est simplement dans une brochure touristique. C'est ce qui est arrivé pour « Pastel » qui est cette plante qui servait à teindre en bleu au Moyen-Age. Et dans une brochure touristique j'apprends qu'en Midi-Pyrénées a été tracée une route du Pastel
qui relie les lieux de production de cette plante. Lieu à l'état de vestige... Et je me suis dit que ça ferait un fabuleux sujet de roman.
Si vous deviez vous définir en quelques mots Olivier Bleys, par rapport à votre écriture, vous diriez quoi ? Chercheur ? Romancier ?
Oui, je suis romancier, écrivain, mais je ne pense pas que ça soit constitutif de ma personnalité. Il y a des gens qui sont avant tout cérébraux, qui évoluent dans un monde d'idées.
Il se trouve que j'ai créé des livres, mais je pense que si j'avais le talent ou l'opportunité, je pourrai tourner des films ou faire autre chose. C'est avant tout une posture de curiosité je pense, par rapport au monde qui nous entoure, qui m'anime
et qui me conduit assez souvent à délaisser ma pièce de travail puisque entre autre aventures, je poursuis depuis deux ans un tour du monde à pied par étapes.
Je marche un mois chaque année et je reprends le chemin là où je l'ai laissé l'année précédente. Donc j'ai besoin de sortir de chez moi et je ne suis pas seulement un voyageur autour de sa chambre.
Je crois que vous n'avez pas fini de nous surprendre. En tout cas merci de nous faire voyager avec vos livres. Votre actualité c'est « Le maître de café » chez Albin Michel. Merci Olivier Bleys.

Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Bleys. Merci de nous accorder un petit instant. Je sais que vous voyagez beaucoup entre Bordeaux, où vous vivez, et Paris où vous venez régulièrement. Vous nous avez donné rendez-vous ici dans ce bel endroit qu'est le Café Verlet. Le café étant le thème de votre nouveau titre. Déjà une vingtaine de titres à votre actif, que ce soit des romans, de la science-fiction ou de la bande dessinée. J'ai envie de dire que vous êtes un touche-à-tout de l'écriture. L'écriture et Olivier Bleys c'est une histoire d'amour qui remonte à longtemps ?

Olivier Bleys :
Histoire d'amour, le mot est peut-être un peu fort. C'est une histoire d'amour tumultueuse, c'est plutôt une passion...

Philippe Chauveau :
… Donc c'est une histoire d'amour...

Olivier Bleys :
Voilà ! Avec des hauts et des bas avec son quotidien parfois orageux. Comme la plus part des adolescents, j'ai d'abord commis des petits poèmes, puis des manuscrits un peu plus long. La chance que j'ai eu, c'est de trouver assez tôt, vers 17-18 ans, des soutiens dans le milieu de l'édition, des gens à qui je portais mon manuscrit, puisque dans un premier temps j'avais un sac de sport qui était rempli de manuscrits et les maisons parisiennes ayant le bon goût d'être rassemblées dans le même quartier, je tapais à toutes les portes « j'ai écrit un roman »... J'ai fait ça pendant deux-trois ans au sortir de l'adolescence. Et la chance a été de rencontrer un certain nombre de personnes. Gérard Bourgadier chez L'Arpenteur ou Jean Grosjean chez Gallimard qui m'ont dit « on ne peut pas le publier en état, mais il y a un talent, une écriture, continuez » et c'était l'impulsion initiale qu'il me fallait pour persévérer.

Philippe Chauveau :
Vous avez cette particularité, c'est un peu votre carte de visite, c'est « d'utiliser » l'Histoire pour nous créer des intrigues. Alors il y avait eu « Pastel » où on était dans l'univers des teinturiers, de la couleur, qui avait été primé par l'Académie française. Avec « Semper Augustus », c'était la tulipe que vous aviez choisi, cette fleur emblématique hollandaise du 17e siècle. Aujourd'hui, avec « Le maître de café », vous nous racontez l'histoire du café. Pourquoi choisir toujours comme ça une thématique et construire votre intrigue autour de cette intrigue historique ?

Olivier Bleys :
Effectivement, j'ai cette singularité. Certains de vos confrères ou consoeurs me décrivent comme un dénicheur de thèmes ou de sujets parce que je raconte mes histoires à travers une anecdote, une lecture, parfois c'est simplement dans une brochure touristique. C'est ce qui est arrivé pour « Pastel » qui est cette plante qui servait à teindre en bleu au Moyen-Age. Et dans une brochure touristique j'apprends qu'en Midi-Pyrénées a été tracée une route du Pastel qui relie les lieux de production de cette plante. Lieu à l'état de vestige... Et je me suis dit que ça ferait un fabuleux sujet de roman.

Philippe Chauveau :
Si vous deviez vous définir en quelques mots Olivier Bleys, par rapport à votre écriture, vous diriez quoi ? Chercheur ? Romancier ?

Olivier Bleys :
Oui, je suis romancier, écrivain, mais je ne pense pas que ça soit constitutif de ma personnalité. Il y a des gens qui sont avant tout cérébraux, qui évoluent dans un monde d'idées. Il se trouve que j'ai créé des livres, mais je pense que si j'avais le talent ou l'opportunité, je pourrai tourner des films ou faire autre chose. C'est avant tout une posture de curiosité je pense, par rapport au monde qui nous entoure, qui m'anime et qui me conduit assez souvent à délaisser ma pièce de travail puisque entre autre aventures, je poursuis depuis deux ans un tour du monde à pied par étapes. Je marche un mois chaque année et je reprends le chemin là où je l'ai laissé l'année précédente. Donc j'ai besoin de sortir de chez moi et je ne suis pas seulement un voyageur autour de sa chambre.

Philippe Chauveau :
Je crois que vous n'avez pas fini de nous surprendre. En tout cas merci de nous faire voyager avec vos livres. Votre actualité c'est « Le maître de café » chez Albin Michel. Merci Olivier Bleys.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Discrètement, Olivier Bleys s'installe dans le paysage littéraire en créant un monde qui lui est propre. Auteur d'une vingtaine de livres, on le retrouve aussi bien dans l'univers romanesque que dans la BD, les essais, les récits de voyage ou d'anticipation.S'il aime parcourir le monde, Oliver Bleys aime aussi voyager dans le temps et ses romans ont cette particularité de nous offrir un focus sur une époque révolue à travers une thématique bien précise. C'est ainsi qu'avec « Pastel » en 2000, pour lequel il reçut le Prix...Du 28 au 29 Mai 2016 d'Olivier Bleys - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Olivier Bleys. Merci de nous accorder un petit instant. Je sais que vous voyagez beaucoup entre Bordeaux, où vous vivez, et Paris où vous venez régulièrement. Vous nous avez donné rendez-vous ici dans ce bel endroit qu'est le Café Verlet. Le café étant le thème de votre nouveau titre. Déjà une vingtaine de titres à votre actif, que ce soit des romans, de la science-fiction ou de la bande dessinée. J'ai envie de dire que vous êtes un touche-à-tout de l'écriture. L'écriture et Olivier Bleys c'est...Du 28 au 29 Mai 2016 d'Olivier Bleys - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Olivier Bleys, un nouveau titre chez Albin Michel « Le maître de café ». Nous sommes un beau matin de juillet 1954, le président de la République italienne est dans son palais. Il attend son café que lui fait chaque jour son maître torréfacteur Massimo Pietrangeli et ce matin là, le café n'arrive pas parce que le maître n'a pas pu venir travailler et c'est l'une des premières fois d'ailleurs. Comment cette histoire de ce fameux maître de café est-elle née ? Ce personnage de Massimo Pietrangeli ou...Du 28 au 29 Mai 2016 d'Olivier Bleys - Le livre - Suite