Olivier Bleys

Olivier Bleys

Le maitre de café

Le livre 4'29

Olivier Bleys, un nouveau titre chez Albin Michel « Le maître de café ». Nous sommes un beau matin de juillet 1954, le président de la République italienne est dans son palais.
Il attend son café que lui fait chaque jour son maître torréfacteur Massimo Pietrangeli et ce matin là, le café n'arrive pas parce que le maître n'a pas pu venir travailler et c'est l'une des premières fois d'ailleurs.
Comment cette histoire de ce fameux maître de café est-elle née ? Ce personnage de Massimo Pietrangeli ou êtes-vous allé le chercher ?
Je suis allé le chercher nulle part ou uniquement le replis de ma matière grise parce qu'il est totalement fictif. Massimo Pietrangeli est un homme de 71 ans qui est à la tête d'un empire de café.
Il a un infarctus que certains attribuent au café et dont d'autres disent au contraire que le café l'a sauvé puisqu'après quelques jours où il paraît aux affres dernières, il se réveille entouré de sa famille qui a couru à son chevet de toute l'Italie.
Et il leur dit cette chose étrange « je pense que je suis prêt de la fin. Accomplissez avec moi un dernier voyage vers une destination que je ne peux pas vous révéler;
mais vous allez me suivre comme une sorte de long cortège mortuaire mais qui s'allongerai jusqu'au bout de la terre.
On ne va pas dévoiler quelle est cette destination. Le roman démarre à Rome en Italie, mais l'esprit italien est bien là pendant tout le roman. Il y a un côté très fellinien dans votre histoire avec des personnages qui ont une gouaille
et puis c'est aussi une grande saga familiale avec des secrets de famille avec des personnages qui s'aiment et se détestent à la fois.
Comment avez-vous fait pour emmener votre lecteur dans cette intrigue tout en nous apprenant énormément de chose sur l'histoire du café ?
Je me réjoui que votre référence soit cinématographique parce que ça a été mon principal moyen d'immersion dans l'Italie des années 50.
Là on a la chance, les années 50, c'est une grande période pour le cinéma italien, donc il y a multitude de films qui ont été tournés dans cet esprit de comédie qui est un peu celui du livre.
Et puis rechercher un peu l'histoire du café... C'est un roman aussi l'histoire du café.
L'histoire du café est romanesque et comme tous les romans elle a une base quasi légendaire. C'est-à-dire qu'on est incapable aujourd'hui de déterrer les racines du café.
C'est une sorte de conte philosophique ce « Maitre de café » avec ce personnage emblématique de Massimo qui réunit toute sa famille autour de cette boisson qu'on va dire magique.
Vous aviez envie aussi de délivrer cette sorte de message, de nous dire « voilà, essayons de nous retrouver autour d'une passion commune ». Là en l'occurrence c'est le café. C'est important d'avoir quelque chose de fédérateur comme ça ?
D'une part, j'avais envie d'écrire une histoire familiale – la plupart de mes romans sont familiaux – ce qui est assez étrange car je suis fils unique
et je ne sais pas ce que c'est un frère, une soeur, ni même un intérieur bruyant et animé. Donc ce sont des projections d'imagination....
C'est réussi !
Mais j'aime ces atmosphères là et je voulais dépeindre une famille italienne, volubile, toutes fenêtres ouvertes avec le soleil, et même si quelque part il y a une goûte d'amertume dans le café avec cette mort qui approche, en même temps on la prépare
et on l'accueil dans la joie. Donc effectivement, la notion de famille était importante et j'ai voulu qu'il y ait un rapprochement, un assortiment très étroit entre le café et cette famille là et d'ailleurs l'un des personnages emploie cette image qui paraît très parlante
et peut-être même une synthèse du livre. Elle dit que eux, membre de la famille Pietrangeli sont comme des grains de café qui voisinent dans le sachet sans vraiment se connaître et qui finalement ne se mêlent qu'aux jours de douleur,
lorsque les grains sont broyés ensemble pour faire un café. Dans une tasse de café il y a 57 grains qui sont broyés donc on ne sait pas d'où vient tel ou tel arôme et c'est un peu la façon dont j'ai voulu dépeindre cette famille là.
Merci beaucoup Olivier Bleys. Merci pour ce roman, cette histoire flamboyante qui séduira aussi bien les amateurs de café que ceux qui ne boivent pas de café, parce que le roman est tout à fait palpitant. Ca s'appelle « le maître de café » et c'est chez Albin Michel.

Philippe Chauveau :
Olivier Bleys, un nouveau titre chez Albin Michel « Le maître de café ». Nous sommes un beau matin de juillet 1954, le président de la République italienne est dans son palais. Il attend son café que lui fait chaque jour son maître torréfacteur Massimo Pietrangeli et ce matin là, le café n'arrive pas parce que le maître n'a pas pu venir travailler et c'est l'une des premières fois d'ailleurs. Comment cette histoire de ce fameux maître de café est-elle née ? Ce personnage de Massimo Pietrangeli ou êtes-vous allé le chercher ?

Olivier Bleys :
Je suis allé le chercher nulle part ou uniquement le replis de ma matière grise parce qu'il est totalement fictif. Massimo Pietrangeli est un homme de 71 ans qui est à la tête d'un empire de café. Il a un infarctus que certains attribuent au café et dont d'autres disent au contraire que le café l'a sauvé puisque après quelques jours où il paraît aux affres dernières, il se réveille entouré de sa famille qui a couru à son chevet de toute l'Italie. Et il leur dit cette chose étrange « je pense que je suis prêt de la fin. Accomplissez avec moi un dernier voyage vers une destination que je ne peux pas vous révéler; mais vous allez me suivre comme une sorte de long cortège mortuaire mais qui s'allongerai jusqu'au bout de la terre.

Philippe Chauveau :
On ne va pas dévoiler quelle est cette destination. Le roman démarre à Rome en Italie, mais l'esprit italien est bien là pendant tout le roman. Il y a un côté très fellinien dans votre histoire avec des personnages qui ont une gouaille et puis c'est aussi une grande saga familiale avec des secrets de famille avec des personnages qui s'aiment et se détestent à la fois. Comment avez-vous fait pour emmener votre lecteur dans cette intrigue tout en nous apprenant énormément de chose sur l'histoire du café ?

Olivier Bleys :
Je me réjoui que votre référence soit cinématographique parce que ça a été mon principal moyen d'immersion dans l'Italie des années 50. Là on a la chance, les années 50, c'est une grande période pour le cinéma italien, donc il y a multitude de films qui ont été tournés dans cet esprit de comédie qui est un peu celui du livre.

Philippe Chauveau :
Et puis rechercher un peu l'histoire du café... C'est un roman aussi l'histoire du café.

Olivier Bleys :
L'histoire du café est romanesque et comme tous les romans elle a une base quasi légendaire. C'est-à-dire qu'on est incapable aujourd'hui de déterrer les racines du café.

Philippe Chauveau :
C'est une sorte de conte philosophique ce « Maitre de café » avec ce personnage emblématique de Massimo qui réunit toute sa famille autour de cette boisson qu'on va dire magique. Vous aviez envie aussi de délivrer cette sorte de message, de nous dire « voilà;, essayons de nous retrouver autour d'une passion commune ». Là en l'occurrence c'est le café. C'est important d'avoir quelque chose de fédérateur comme ça ?

Olivier Bleys :
D'une part, j'avais envie d'écrire une histoire familiale – la plupart de mes romans sont familiaux – ce qui est assez étrange car je suis fils unique et je ne sais pas ce que c'est un frère, une soeur, ni même un intérieur bruyant et animé. Donc ce sont des projections d'imagination....

Philippe Chauveau :
C'est réussi !

Olivier Bleys :
Mais j'aime ces atmosphères là et je voulais dépeindre une famille italienne, volubile, toutes fenêtres ouvertes avec le soleil, et même si quelque part il y a une goûte d'amertume dans le café avec cette mort qui approche, en même temps on la prépare et on l'accueil dans la joie. Donc effectivement, la notion de famille était importante et j'ai voulu qu'il y ait un rapprochement, un assortiment très étroit entre le café et cette famille là et d'ailleurs l'un des personnages emploie cette image qui paraît très parlante et peut-être même une synthèse du livre. Elle dit que eux, membre de la famille Pietrangeli sont comme des grains de café qui voisinent dans le sachet sans vraiment se connaître et qui finalement ne se mêlent qu'aux jours de douleur, lorsque les grains sont broyés ensemble pour faire un café. Dans une tasse de café il y a 57 grains qui sont broyés donc on ne sait pas d'où vient tel ou tel arôme et c'est un peu la façon dont j'ai voulu dépeindre cette famille là.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Olivier Bleys. Merci pour ce roman, cette histoire flamboyante qui séduira aussi bien les amateurs de café que ceux qui ne boivent pas de café, parce que le roman est tout à fait palpitant. Ca s'appelle « le maître de café » et c'est chez Albin Michel.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Discrètement, Olivier Bleys s'installe dans le paysage littéraire en créant un monde qui lui est propre. Auteur d'une vingtaine de livres, on le retrouve aussi bien dans l'univers romanesque que dans la BD, les essais, les récits de voyage ou d'anticipation.S'il aime parcourir le monde, Oliver Bleys aime aussi voyager dans le temps et ses romans ont cette particularité de nous offrir un focus sur une époque révolue à travers une thématique bien précise. C'est ainsi qu'avec « Pastel » en 2000, pour lequel il reçut le Prix...Du 28 au 29 Mai 2016 d'Olivier Bleys - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Olivier Bleys. Merci de nous accorder un petit instant. Je sais que vous voyagez beaucoup entre Bordeaux, où vous vivez, et Paris où vous venez régulièrement. Vous nous avez donné rendez-vous ici dans ce bel endroit qu'est le Café Verlet. Le café étant le thème de votre nouveau titre. Déjà une vingtaine de titres à votre actif, que ce soit des romans, de la science-fiction ou de la bande dessinée. J'ai envie de dire que vous êtes un touche-à-tout de l'écriture. L'écriture et Olivier Bleys c'est...Du 28 au 29 Mai 2016 d'Olivier Bleys - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Olivier Bleys, un nouveau titre chez Albin Michel « Le maître de café ». Nous sommes un beau matin de juillet 1954, le président de la République italienne est dans son palais. Il attend son café que lui fait chaque jour son maître torréfacteur Massimo Pietrangeli et ce matin là, le café n'arrive pas parce que le maître n'a pas pu venir travailler et c'est l'une des premières fois d'ailleurs. Comment cette histoire de ce fameux maître de café est-elle née ? Ce personnage de Massimo Pietrangeli ou...Du 28 au 29 Mai 2016 d'Olivier Bleys - Le livre - Suite