Lorraine Fouchet

Lorraine Fouchet

J'ai rendez-vous avec toi

Portrait 4'49

Bonjour Lorraine Fouchet
Bonjour
Merci d'être avec nous pour la sortie de votre nouveau livre qui n'est pas un roman, c'est un récit, c'est un témoignage.
Vous racontez votre père dans « J'ai rendez-vous avec toi » aux éditions « Héloïse d'Ormesson ». Avant de parler de cette histoire de famille, l'écriture dans votre vie, est-ce un univers qui a toujours été très présent ? Est-ce qu'enfant, vous aviez tout un tas de livres autour de vous ?
J'avais des tas de livres et j'avais des tas d’écrivains, puisque mon père avait des amis écrivains à la maison et surtout j'étais fille unique.
Et quand je rentrais de l'école où je voyais mes vrais amis, je retrouvais mes amis de papier et de livre, je prenais les personnages de ces livres et j'écrivais la suite.
Donc la littérature, enfin, les livres pour enfant et l’écriture, ça faisait partie de ma vie au même titre que les malabars, les roudoudous et les vrais amis.
Vous étiez une petite fille rêveuse ?
D’abord, j'étais seule avec des adultes et c'est terrible. J'étais très aimée mais je m’embêtais.
Donc dans les livres, ont ne s'embête jamais, et maintenant quand je pars en voyage, je mets toujours trois ou quatre livres dans mon sac
parce que si l'avion tombe et que j'en réchappe, qu'est-ce que je vais faire si je n'ai pas de livre ?
On le sait puisque vous l'avez raconté, vous avez été médecin urgentiste. Vous avez fait médecine essentiellement pour plaire à votre père.
Ce sont deux univers diamétralement opposés, la médecine urgentiste et le monde de l’écriture où il faut être au calme, où il faut prendre le temps. Vous avez eu deux vies ?
J'ai deux casquettes. Je crois que, en effet l'urgence, évidement ça va très vite, c'est la vie, la mort, mais c'est le plus profond.
On rentre dans de nouveaux livres, dans de nouvelles aventures tout le temps. Parce que tous les gens sont des personnages de romans, on ne sait pas qui est qui, si c'est le père, le mari, le fils, on s'invente des histoires.
En sortant, une fois qu'on a rassuré, qu'on a soigné, qu'on a sauvé, on se dit, mais c'était qui ? Que fait cette personne ? C'est extraordinaire et on rentre dans la vie des gens.
Lorsque vous écrivez les sujets que vous abordez, correspondent-ils à des moments de votre vie ?
Ou bien êtes-vous très éloigné de votre propos ?
Il y a toujours une petite porte qui s'ouvre dans ma vie et qui me fait m'engouffrer dans un nouveau monde.
Là, c'était un livre, on en parlera après. « La mélodie des jours », en effet le cancer du sein d'une amie. Pour le prochain livre que je viens de commencer, ce sera l'île de Groix.
Voilà, il y a toujours un petit clin d'oeil du destin, de la vie. Et on y va, on plonge et c'est bien. Et après, on emmène les lecteurs.
Vous faites partie des auteurs, des romancières qui avez un lien très fort avec les lecteurs. Comment l'expliquez-vous ?
Autant les personnages sont des amis de papiers.
Autant grâce à toutes ces nouvelles technologies que sont facebook, que sont tweeter, et puis aussi grâce à la réalité, les dédicaces dans les salons du livre de province où je vais chaque année, à chaque fois que je sors un livre.
Il y a toute une tournée comme ça. Comme les acteurs de théâtre font des tournées théâtrales, nous, nous faisons des tournées dans les salons.
Et c'est délicieux de retrouver les gens, parce que de même que nous ne serions rien si il n'y avait pas les éditeurs pour publier nos livres et les libraires pour les proposer, si il n'y avait pas les lecteurs, cette histoire serait morte.
Elle devient vivante parce que les lecteurs la lisent. Et la chaleur humaine, le partage, les gens, tous ça, ça donne la vie, c'est important.
Si d'un mot vous deviez qualifier ce que l’écriture à apporté à votre vie, que diriez-vous ?
Alors, il y a tendresse et la surprise aussi certainement. Parce que quand on fait un gâteau en cuisine, on sait se que l'on va mettre dedans.
Quand on s’habille le matin, on sait les vêtements que l'on a dans sa penderie. Un livre, tout est possible. Et c'est ça qui est extraordinaire à chaque livre, c'est que l'aventure recommence.
Il y a une idée, il y a cette petite porte dont je vous parlais, et puis quelque chose va arriver, il va y avoir des vagues, il va pleuvoir un jour de soleil, ou bien, on va se mettre à pleurer ou à chercher profond,
alors que l'on pensait faire une scène comique, et c'est une surprise, c'est génial.
Tous les livres sont des thrillers, c'est un peu comme des films, mais qui sont en 2D.
Mais quand je m'assois devant mon écran, qui n'est pas celui de cinéma mais celui de mon ordinateur, je me fais des surprises à moi même.
Votre actualité Lorraine Fouchet, « J'ai rendez-vous avec toi ». Ce nouveau livre est publié aux éditions « Héloïse d'Ormesson ».

Philippe Chauveau :
Bonjour Lorraine Fouchet

Lorraine Fouchet :
Bonjour

Philippe Chauveau :
Merci d'être avec nous pour la sortie de votre nouveau livre qui n'est pas un roman, c'est un récit, c'est un témoignage. Vous racontez votre père dans « J'ai rendez-vous avec toi » aux éditions « Héloïse d'Ormesson ». Avant de parler de cette histoire de famille, l'écriture dans votre vie, est-ce un univers qui a toujours été très présent ? Est-ce qu'enfant, vous aviez tout un tas de livres autour de vous ?

Lorraine Fouchet :
J'avais des tas de livres et j'avais des tas d’écrivains, puisque mon père avait des amis écrivains à la maison et surtout j'étais fille unique. Et quand je rentrais de l'école où je voyais mes vrais amis, je retrouvais mes amis de papier et de livre, je prenais les personnages de ces livres et j'écrivais la suite. Donc la littérature, enfin, les livres pour enfant et l’écriture, ça faisait partie de ma vie au même titre que les malabars, les roudoudous et les vrais amis.

Philippe Chauveau :
Vous étiez une petite fille rêveuse ?

Lorraine Fouchet :
D’abord, j'étais seule avec des adultes et c'est terrible. J'étais très aimée mais je m’embêtais. Donc dans les livres, ont ne s'embête jamais, et maintenant quand je pars en voyage, je mets toujours trois ou quatre livres dans mon sac parce que si l'avion tombe et que j'en réchappe, qu'est-ce que je vais faire si je n'ai pas de livre ?

Philippe Chauveau :
On le sait puisque vous l'avez raconté, vous avez été médecin urgentiste. Vous avez fait médecine essentiellement pour plaire à votre père. Ce sont deux univers diamétralement opposés, la médecine urgentiste et le monde de l’écriture où il faut être au calme, où il faut prendre le temps. Vous avez eu deux vies ?

Lorraine Fouchet :
J'ai deux casquettes. Je crois que, en effet l'urgence, évidement ça va très vite, c'est la vie, la mort, mais c'est le plus profond. On rentre dans de nouveaux livres, dans de nouvelles aventures tout le temps. Parce que tous les gens sont des personnages de romans, on ne sait pas qui est qui, si c'est le père, le mari, le fils, on s'invente des histoires. En sortant, une fois qu'on a rassuré, qu'on a soigné, qu'on a sauvé, on se dit, mais c'était qui ? Que fait cette personne ? C'est extraordinaire et on rentre dans la vie des gens.

Philippe Chauveau :
Lorsque vous écrivez les sujets que vous abordez, correspondent-ils à des moments de votre vie ?
Ou bien êtes-vous très éloigné de votre propos ?

Lorraine Fouchet :
Il y a toujours une petite porte qui s'ouvre dans ma vie et qui me fait m'engouffrer dans un nouveau monde. Là, c'était un livre, on en parlera après. « La mélodie des jours », en effet le cancer du sein d'une amie. Pour le prochain livre que je viens de commencer, ce sera l'île de Groix. Voilà, il y a toujours un petit clin d'oeil du destin, de la vie. Et on y va, on plonge et c'est bien. Et après, on emmène les lecteurs.

Philippe Chauveau :
Vous faites partie des auteurs, des romancières qui avez un lien très fort avec les lecteurs. Comment l'expliquez-vous ?

Lorraine Fouchet :
Autant les personnages sont des amis de papiers. Autant grâce à toutes ces nouvelles technologies que sont facebook, que sont tweeter, et puis aussi grâce à la réalité, les dédicaces dans les salons du livre de province où je vais chaque année, à chaque fois que je sors un livre. Il y a toute une tournée comme ça. Comme les acteurs de théâtre font des tournées théâtrales, nous, nous faisons des tournées dans les salons. Et c'est délicieux de retrouver les gens, parce que de même que nous ne serions rien si il n'y avait pas les éditeurs pour publier nos livres et les libraires pour les proposer, si il n'y avait pas les lecteurs, cette histoire serait morte. Elle devient vivante parce que les lecteurs la lisent. Et la chaleur humaine, le partage, les gens, tous ça, ça donne la vie, c'est important.

Philippe Chauveau :
Si d'un mot vous deviez qualifier ce que l’écriture à apporté à votre vie, que diriez-vous ?

Lorraine Fouchet :
Alors, il y a tendresse et la surprise aussi certainement. Parce que quand on fait un gâteau en cuisine, on sait se que l'on va mettre dedans. Quand on s’habille le matin, on sait les vêtements que l'on a dans sa penderie. Un livre, tout est possible. Et c'est ça qui est extraordinaire à chaque livre, c'est que l'aventure recommence. Il y a une idée, il y a cette petite porte dont je vous parlais, et puis quelque chose va arriver, il va y avoir des vagues, il va pleuvoir un jour de soleil, ou bien, on va se mettre à pleurer ou à chercher profond, alors que l'on pensait faire une scène comique, et c'est une surprise, c'est génial. Tous les livres sont des thrillers, c'est un peu comme des films, mais qui sont en 2D. Mais quand je m'assois devant mon écran, qui n'est pas celui de cinéma mais celui de mon ordinateur, je me fais des surprises à moi même.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Lorraine Fouchet, « J'ai rendez-vous avec toi ». Ce nouveau livre est publié aux éditions « Héloïse d'Ormesson ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Lorraine Fouchet est un auteur que nous aimons recevoir sur WebTvCulture. Pétillante, pertinente, débordante de vitalité et d'une joie de vivre communicative, on se demande parfois où elle va puiser toute cette énergie. Et il faut surement chercher dans son histoire personnelle. Entre un père que la mort fauche brutalement et son premier métier médecin urgentiste où la vie ne tiens parfois qu'à un fil, Lorraine Fouchet connaît la fragilité de l’existence et l'importance des liens et des sentiments.C'est d'ailleurs ce qu'elle...L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Lorraine FouchetLorraine Fouchet :BonjourPhilippe Chauveau :Merci d'être avec nous pour la sortie de votre nouveau livre qui n'est pas un roman, c'est un récit, c'est un témoignage. Vous racontez votre père dans « J'ai rendez-vous avec toi » aux éditions « Héloïse d'Ormesson ». Avant de parler de cette histoire de famille, l'écriture dans votre vie, est-ce un univers qui a toujours été très présent ? Est-ce qu'enfant, vous aviez tout un tas de livres autour de vous ?Lorraine...L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau livre Lorraine Fouchet, c'est un message très personnel que vous faites partager aux lecteurs. Vous parlez à votre père, vous donnez rendez-vous à votre père. Votre père qui était un grand monsieur, au propre comme au figuré. Alors je rappelle brièvement pour planter le décor, votre père a été résistant, il a été gaulliste, il a travaillé aux cotés du général, il a été ministre.Lorraine Fouchet :Il a été son ami surtout.Philippe Chauveau :Il a été son ami, et puis...L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - Le livre - Suite
    L'Avis du LibraireLibrairie Librairie Fontaine Haussmann50 rue Laborde - Paris 8è. Tél : 01 45 22 21 73 / 06 36 96 70 60Philippe Aubier : Lorraine Fouchet signe làun livre qui est pour la première fois l'évocation de son père. Une rencontre qui est touchante, notamment parce que Lorraine Fouchet a une très belle écriture, d'une grande sobriété. Donc voilà, c'est un livre, qui à la fois, plait je pense à tous ceux qui sont attachés à la lecture d'un récit, mais aussi qui pourra plaire à tous ceux qui ont connu cette...L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - L'avis du libraire - Suite