Christine Avel

Christine Avel

Autoportrait à la valise

Portrait 6'09

Philippe Chauveau : Bonjour Christine Avel. Vous êtes dans l'actualité aux éditions du Seuil, pour ce nouveau roman « Autoportrait d'une valise », c'est votre troisième titre en littérature générale, il y a eu aussi des ouvrages pour la jeunesse, on va faire un petit peu plus connaissance. Finalement devenir auteur ce n'était pas vraiment une vocation.

Christine Avel : Plus exactement j'ai toujours aimé écrire et lire mais en vérité je connaissais personne qui écrivais, je pensais pas que ça pouvait être un métier envisageable. Donc je n'ai pas d'études de lettre, j'ai choisit une voie un petit peu par défaut. Je voulais pas faire vraiment des sciences, pas vraiment de lettre. J'avais envie de faire autre chose qu'un cursus lambda.

Philippe Chauveau : Vous avez aussi des envies d'ailleurs. Vous avez parcouru le monde, puisque vous avez travaillé pour une ONG. Qu'est ce qui vous a donné envie d'aller voir ailleurs ?

Christine Avel : J'ai eu la chance grâce aux études de pouvoir voyager. Dans le cadre de l'ONG j'ai visité beaucoup et surtout l'Asie du Sud-Est et l'Afrique.

Philippe Chauveau : Quel souvenir gardez-vous de cette période, de ces contacts ? Comment l'avez-vous vécu ?

Christine Avel : D'abord je faisais enfin un métier qui me plaisait, je pouvais écrire en parallèle mais surtout je pouvais quand même … J'avais la curiosité de tous ces pays là, de rencontrer ces gens, c'est vraiment un métier de rencontre avant tout.

Philippe Chauveau : Alors l'écriture ? Pourquoi ? Comment ? Pourquoi cette envie quand même qui vous hante, et vous arrivez à concrétiser cette envie d'écriture...

Christine Avel : On ne sait pas très bien pourquoi on écrit en général. Moi je crois que j'ai surtout eu envie d'écrire parce que j'adorais lire, je rêvais d'écrire des livres qui me plaisaient. J'ai commencé assez jeune mais j'ai mis beaucoup de temps à écrire un livre qui me convienne. Un moment je me suis rendue compte qu j'écrivais toujours un peu le même livre, et qu'il était temps que je ressorte, j'ai envoyé le livre à un éditeur.

Philippe Chauveau : Ily a eu « Double Foyer », « L'apocalypse sans peine » mais en parallèle vous êtes aussi auteur pour jeunesse. Il y a un titre que je trouve formidable, c'est « Brigitte fait peur aux frites ». Comment être auteur de littérature jeunesse et de littérature générale ?

Christine Avel : Je pense qu'on aime la littérature. Je considère que la littérature jeunesse c'est de la littérature avant tout. Moi j'ai eu envie d'écrire pour la jeunesse, j'ai découvert qu'aujourd'hui qu'il y avait bien autre chose que quand j'étais petite.
C'est venu très facilement. Y compris à partir du projet que j'avais initialement eu pour de la littérature générale.

Philippe Chauveau : Ecrivez-vous en parallèle pour la littérature jeunesse et la littérature générale ou bien est-ce des travailles que vous faites les uns après les autres ?

Christine Avel : Un petit peu des deux. Quand on a un livre en cour de travail, moi en tout cas, j'ai du mal à me concentrer sur plusieurs chose en même temps. Je vais être à fond sur le livre un moment donné.
Philippe Chauveau : Votre actualité Christine Avel, c'est votre nouveau roman aux éditions du Seuil, ça s'appelle « Autoportrait à la valise ».

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  • Rien ne prédestinait Christine Avel à être présente dans les rayons des librairies. Des études de commerce, un emploi dans le domaine bancaire, la collaboration avec une ONG pour du micro-financement dans des pays en voie de développement. On est loin de l’écriture. Et pourtant,  la littérature faisait déjà partie de la vie de Christine Avel, depuis qu’enfant elle dévorait les livres qui s’offraient à elle. Aujourd’hui, l’écriture représente l’essentiel de son quotidien et Christine Avel a la particularité de...Autoportrait à la valise de Christine Avel - Présentation - Suite
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    Philippe Chauveau : Votre troisième roman, autoportrait à la valise. Le titre on le comprend lorsque l'on est dans l'ouvrage, nous allons faire connaissance d'une jeune femme, d'une narratrice. Elle a toujours le besoin de partir, elle a toujours besoin d'être ailleurs, elle ne tient pas en place, c'était le cas, quand elle était petite fille, c'est le cas lorsqu'elle devient une jeune adulte, une femme en ménage, d'où vient-elle cette femme ?Christine Avel : La genèse du livre, j'étais en Asie et je lisais des nouvelles...Autoportrait à la valise de Christine Avel - Livre - Suite