En 2004, Jérôme Camut publiait « Malhorne » aux éditions Bragelonne et donnait un sacré coup de jeune à la science-fiction. Fasciné pas cet univers littéraire, Nathalie Hug envoya un message à l'auteur pour lui faire part de son admiration. Ainsi naquit une belle histoire, à la fois sentimentale et professionnelle.Car très tôt, Jérôme Camut et Nathalie Hug décidèrent de travailler ensemble.Mais leur écriture ne ressemble en rien à un conte de fées puisque c'est dans l'univers du thriller qu'ils vont tracer leur...
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Philippe Chauveau : Bonjour Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre , votre nouveau thriller avec bien sur votre épouse Nathalie Hug. Ca s'appelle W3.Cette envie d' écriture remonte j'imagine à assez loin, votre première publication c'était 2002 chez Bragelonne c'était « Malhorne ». Quel souvenir gardez-vous de ce premier livre publié ? Est ce que c'était l'aboutissement, une concrétisation d'un rêve de gamin ? Jérôme Camut :Un rêve de gamin ? Non pas du tout. J'ai commencé à...
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Philippe Chauveau : Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre, ça s'appelle « W3 ». C'est un livre que vous avez écrit comme les précédents avec votre épouse Nathalie Hug.Là on va planter rapidement le décors, nous sommes en 2002, l'été 2002 un avocat parisien se fait assassiner avec son épouse et leurs deux fillettes sont enlevées, et puis 10 ans après on se retrouve là avec une jeune journaliste, une chroniqueuse sur une chaîne câblée qui se fait enlevée et séquestrer. Drôle de...
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Ce n'est pas le premier que je lis d'eux et ce qui est toujours étonnant c'est qu'ils écrivent à deux alors qu'on ne s'en rend absolument pas compte.C'est très fluide et très imagé. C'est très vivant comme style. Je trouve qu'ils ont un style très abordable et très coulant.C'est un livre original par l'axe qu'ils ont abordé l'enquête. Il y a plein de personnages très fouillés et ça évolue dans des milieux très différents donc on ne s'ennuie pas. Il y a vraiment beaucoup de choses différentes, ce qui fait qu'on ne...
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Jérôme Camut et Nathalie Hug
W3, le sourire des pendus
Présentation 1'27En 2004, Jérôme Camut publiait « Malhorne » aux éditions Bragelonne et donnait un sacré coup de jeune à la science-fiction. Fasciné pas cet univers littéraire, Nathalie Hug envoya un message à l'auteur pour lui faire part de son admiration.
Ainsi naquit une belle histoire, à la fois sentimentale et professionnelle. Car très tôt, Jérôme Camut et Nathalie Hug décidèrent de travailler ensemble.
Mais leur écriture ne ressemble en rien à un conte de fées puisque c'est dans l'univers du thriller qu'ils vont tracer leur sillon, et avec succès. « Prédations », « Instinct » ou « Les murs de sang » font partie de leur bibliographie.
Souvent regroupés en série, même s'ils peuvent se lire séparément, leurs romans sont ancrés dans notre époque contemporaine avec sa violence et ses angoisses et évoquent des sujets liés à l'actualité.
Dans ce nouvel opus « W3 », tout commence avec le meurtre d'un avocat et l'enlèvement de ses deux enfants, la séquestration d'une journaliste télé et une famille retrouvée pendue. Quel est le lien entre ces trois affaires.
Une écriture très maîtrisée, une intrigue implacable, un suspense allant crescendo et des thèmes qui ne laissent pas le lecteur indifférent sur les ramifications de la prostitution et de la pornographie, les réseaux sociaux, le monde politique et les media.
« W3 » de Jérôme Camut et Nathalie Hug aux éditions Télémaque. Jérôme Camut est avec nous sur Web TV Culture.
En 2004, Jérôme Camut publiait « Malhorne » aux éditions Bragelonne et donnait un sacré coup de jeune à la science-fiction. Fasciné pas cet univers littéraire, Nathalie Hug envoya un message à l'auteur pour lui faire part de son admiration. Ainsi naquit une belle histoire, à la fois sentimentale et professionnelle.
Car très tôt, Jérôme Camut et Nathalie Hug décidèrent de travailler ensemble.
Mais leur écriture ne ressemble en rien à un conte de fées puisque c'est dans l'univers du thriller qu'ils vont tracer leur sillon, et avec succès.
« Prédations », « Instinct » ou « Les murs de sang » font partie de leur succès. Souvent regroupés en série, même s'ils peuvent se lire séparément, leurs romans sont ancrés dans notre époque contemporaine avec sa violence et ses angoisses et évoquent des sujets liés à notre quotidien.
Dans ce nouvel opus « W3 », tout commence avec le meurtre d'un avocat et l'enlèvement de ses deux enfants, la séquestration d'une journaliste télé et une famille retrouvée pendue. Quel est le lien entre ces 3 affaires. Une écriture très maîtrisée, une intrigue implacable, un suspense allant crescendo et des thèmes qui ne laissent pas le lecteur indifférent sur les ramifications de la prostitution et de la pornographie, les réseaux sociaux, le monde politique et les media.
« W3 » de Jérôme Camut et Nathalie Hug aux éditions Télémaque.
Jérôme Camut est avec nous sur Web TV Culture.
Jérôme Camut et Nathalie Hug
W3, le sourire des pendus
Portrait 3'29Bonjour Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre , votre nouveau thriller avec bien sur votre épouse Nathalie Hug. Ca s'appelle W3.
Cette envie d' écriture remonte j'imagine à assez loin, votre première publication c'était 2002 chez Bragelonne c'était « Malhorne ». Quel souvenir gardez-vous de ce premier livre publié ? Est ce que c'était l'aboutissement, une concrétisation d'un rêve de gamin ?
Un rêve de gamin ? Non pas du tout. J'ai commencé à penser à écrire tardivement, quand j'était en train de l'écrire je pensais que je livrais dans le premier tome de « Malhorne » tout ce que j'avais à dire.
Quand j'ai fini ce tome je pensais qu'il n'y avait plus rien à raconter, que j'avais tout dit, de ce que j'avais la possibilité de raconter. Je me suis aperçu après que ce n'était pas le cas.
Nathalie Hug vous découvre par ce livre : « Malhorne ». Elle vous contacte, vous nous l'avez confié dans une précédente interview qu'elle vous a même écrit un poème et c'est un petit peu comme ça que vous l'avez découverte.
Vous vous êtes mariés et depuis vous travaillez ensemble. Est ce que c'est facile au quotidien d'écrire à deux ?
Nous c'est évident sinon on ne le ferais pas, très honnêtement aujourd'hui j'ai pas du tout envie d' écrire tout seul.
Qu'est ce que ça apporte ?
Tout, tout ce qu'il me manque, Nathalie m'apporte tout ce qu'il me manque et je lui apporte une partie de ce qui lui manque étant donné que c'est une femme donc elle est bien plus achevée que moi, donc il lui manque moins de choses.
Mais moi personnellement je suis un coureur de fond, c'est-à-dire j'aime écrire, écrire , écrire et elle elle retravaille tout ce que je fait.
Qu'est ce que vous apporte l'écriture Jérôme Camut ? Est ce que c'est une sorte de thérapie ? D'apaisement ? Comment le vivez vous lorsque vous écrivez ?
Ce que ça m'apporte c'est de ne pas avoir de personnes sur qui compter en dehors de Nathalie, ça m'apporte de pouvoir travailler dans mon coin.
J'aime travailler seul, travailler avec Nathalie c'est travailler seul, seul à deux, ce qui est un peu contradictoire mais pourtant c'est ce que l'on vit, c'est une totale liberté d'écriture.
Au delà du suspense que vous nous proposez dans chacun de vos livres il y a quand même une constante c'est le regard à la fois violent, triste, désabusé que vous portez souvent sur notre époque contemporaine, sur la vie, le quotidien qui nous entoure,
est ce que ce sont vos personnages qui s'expriment ou est-ce que c'est le couple Jérôme Camut - Nathalie Hug qui livre sa propre vision de la société ?
C'est un peu des deux, on aime vivre. Attention, Nathalie et moi on a envie de finir centenaires je ne sais pas si on y arrivera mais que la destiné nous prête longue vie.
Mais vous êtes quand même sévère dans vos livres sur le monde qui nous entoure ?
Parce que la vie est sévère, la vie est très cruelle.
Mais est aussi le rôle que vous vous êtes assigné tous les deux en tant qu'auteurs, c'est-à-dire au delà de l'histoire au delà du thriller, du suspense, vous avez envie que votre lecteur se pose des questions ? Réagisse ?
Le premier but de nos romans c'est de divertir. On essaie d'écrire le mieux possible, ça ne veut pas dire beau ni bien mais le mieux possible, divertir c'est dejà énorme, si en plus on permet à nos lecteurs de se poser des questions,
les même questions qu'on s'est posées en écrivant cette histoire et notamment les thèmes qui nous ont fait aborder cette histoire... le paris est gagné.
Jérôme Camut merci beaucoup. Ce livre que vous avez donc écrit avec votre épouse Nathalie Hug, les fameux CamHug ça s'appelle W3, c'est aux éditions Télémaque.
Philippe Chauveau :
Bonjour Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre , votre nouveau thriller avec bien sur votre épouse Nathalie Hug. Ca s'appelle W3.
Cette envie d' écriture remonte j'imagine à assez loin, votre première publication c'était 2002 chez Bragelonne c'était « Malhorne ». Quel souvenir gardez-vous de ce premier livre publié ? Est ce que c'était l'aboutissement, une concrétisation d'un rêve de gamin ?
Jérôme Camut :
Un rêve de gamin ? Non pas du tout. J'ai commencé à penser à écrire tardivement, quand j'était en train de l'écrire je pensais que je livrais dans le premier tome de « Malhorne » tout ce que j'avais à dire. Quand j'ai fini ce tome je pensais qu'il n'y avait plus rien à raconter, que j'avais tout dit, de ce que j'avais la possibilité de raconter. Je me suis aperçu après que ce n'était pas le cas.
Philippe Chauveau :
Nathalie Hug vous découvre par ce livre : « Malhorne ». Elle vous contacte, vous nous l'avez confié dans une précédente interview qu'elle vous a même écrit un poème et c'est un petit peu comme ça que vous l'avez découverte.
Vous vous êtes mariés et depuis vous travaillez ensemble. Est ce que c'est facile au quotidien d'écrire à deux ?
Jérôme Camut :
Nous c'est évident sinon on ne le ferais pas, très honnêtement aujourd'hui j'ai pas du tout envie d' écrire tout seul.
Philippe Chauveau :
Qu'est ce que ça apporte ?
Jérôme Camut :
Tout, tout ce qu'il me manque, Nathalie m'apporte tout ce qu'il me manque et je lui apporte une partie de ce qui lui manque étant donné que c'est une femme donc elle est bien plus achevée que moi, donc il lui manque moins de choses.
Mais moi personnellement je suis un coureur de fond, c'est-à-dire j'aime écrire, écrire , écrire et elle elle retravaille tout ce que je fait.
Philippe Chauveau :
Qu'est ce que vous apporte l'écriture Jérôme Camut ? Est ce que c'est une sorte de thérapie ? D'apaisement ? Comment le vivez vous lorsque vous écrivez ?
Jérôme Camut :
Ce que ça m'apporte c'est de ne pas avoir de personnes sur qui compter en dehors de Nathalie, ça m'apporte de pouvoir travailler dans mon coin. J'aime travailler seul, travailler avec Nathalie c'est travailler seul, seul à deux, ce qui est un peu contradictoire mais pourtant c'est ce que l'on vit, c'est une totale liberté d'écriture.
Philippe Chauveau :
Au delà du suspense que vous nous proposez dans chacun de vos livres il y a quand même une constante c'est le regard à la fois violent, triste, désabusé que vous portez souvent sur notre époque contemporaine, sur la vie, le quotidien qui nous entoure, est ce que ce sont vos personnages qui s'expriment ou est-ce que c'est le couple Jérôme Camut - Nathalie Hug qui livre sa propre vision de la société ?
Jérôme Camut :
C'est un peu des deux, on aime vivre. Attention, Nathalie et moi on a envie de finir centenaires je ne sais pas si on y arrivera mais que la destiné nous prête longue vie.
Philippe Chauveau :
Mais vous êtes quand même sévère dans vos livres sur le monde qui nous entoure ?
Jérôme Camut :
Parce que la vie est sévère, la vie est très cruelle.
Philippe Chauveau :
Mais est aussi le rôle que vous vous êtes assigné tous les deux en tant qu'auteurs, c'est-à-dire au delà de l'histoire au delà du thriller, du suspense, vous avez envie que votre lecteur se pose des questions ? Réagisse ?
Jérôme Camut :
Le premier but de nos romans c'est de divertir. On essaie d'écrire le mieux possible, ça ne veut pas dire beau ni bien mais le mieux possible, divertir c'est dejà énorme, si en plus on permet à nos lecteurs de se poser des questions, les même questions qu'on s'est posées en écrivant cette histoire et notamment les thèmes qui nous ont fait aborder cette histoire... le paris est gagné.
Philippe Chauveau :
Jérôme Camut merci beaucoup. Ce livre que vous avez donc écrit avec votre épouse Nathalie Hug, les fameux CamHug ça s'appelle W3, c'est aux éditions Télémaque.
Jérôme Camut et Nathalie Hug
W3, le sourire des pendus
Le livre 3'27Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre, ça s'appelle « W3 ». C'est un livre que vous avez écrit comme les précédents avec votre épouse Nathalie Hug.
Là on va planter rapidement le décors, nous sommes en 2002, l'été 2002 un avocat parisien se fait assassiner avec son épouse et leurs deux fillettes sont enlevées, et puis 10 ans après on se retrouve là avec une jeune journaliste,
une chroniqueuse sur une chaîne câblée qui se fait enlevée et séquestrer. Drôle de point de départ qui va nous emmener dans tout un tas de sujets, quelle a été votre envie de raconter cette histoire de « W3 »
Pour la thématique, les thématiques parce qu'il n'y en a pas qu'une dans « W3 » c'est assez foisonnant, c'est notre agacement ,
parfois de la colère par rapport à beaucoup de choses qui se passent autour des victimes et des familles de victimes de crimes, de viols... Le point de départ est là.
On évoque la pornographie, la prostitution, on évoque les enfants maltraités, le journalisme, la presse en prend aussi un sacré coup.
Vous parlez de toutes ces chaînes d'infos en continu et vous ne mâchez pas les mots, donc des coups de gueules de Jérôme Camut à Nathalie Hug derrière « W3 » ?
Des coups de gueules oui, je ne crois pas qu'il y ait de jugements par contre, on ne se permet pas de juger car nous ne sommes pas Dieu et en plus quand il est question du journalisme, il y a de bonnes choses,
il y a de bons journaliste dans « W3 », il y a des gens qui font bien leurs métiers, il y en a d'autres qui le font moins bien, mais comme dans la réalité et comme dans tous les métiers.
Vos deux personnages principaux sont des personnages féminins. Il y a notamment Lara Mendès cette jeune chroniqueuse ambitieuse qui va se retrouver dans une situation tout à fait étonnante, qui va un peu la faire changer
et puis il y a aussi cette flic, Sookie, qui est black et vit en Bretagne. Ces deux personnages féminins, comment les avez vous construit.
Est ce que là c'est plus Nathalie qui les a imaginés, qui les a façonnés ou est ce qu'il y a un peu de vous même aussi dans ces deux personnages féminins ?
Un peu des deux. Lara Mendès c'est vraiment Nathalie qui s'en ait emparée, en revanche Sookie, la fliquette c'est plutôt particulièrement moi, mais parce que c'est un personnage très particulier, c'est une femme comme je ne connais pas d'ailleurs.
Un peu malmenée par la vie on le découvrira au fil des pages.
Qui a une structure mentale qui n'est pas banale, ni banale ni normale.
Je reprends aussi une phrase que vous mettez dans la bouche de votre héroïne, Lara, vous lui faite dire à un moment, en parlant de la France : « C'est un pays de merde, habité par une nation de merde, qui a les politiques et les médias qu'elle mérite ». Vous êtes dur.
C'est Lara Mendès qui le dit ça, quand on s'attaque à une petite critique de la société dans laquelle on vit, il est évident qu'on a des personnages qui vont dire des choses que l'on pense, nous les auteurs et qui on des contradicteurs.
On essaie d'avoir toute la panoplie de réaction par rapport à un sujet, je ne dis pas que je pense ça.
Mais vous aimez être un auteur « poil à gratter » ?
Oui, on l'avait déjà fait avec le personnage de Kurtz dans « Les voies de l'ombre » et les réactions du public, des gens qu'on rencontrait dans les salons étaient très intéressantes. On a compris avec ça que l'on touchait quelque chose de sensible et d'important chez les autres.
Merci Jérôme Camut et puis merci aussi à Nathalie Hug avec qui vous avez écrit ce titre, le premier tome ça s'appelle : « Le sourire des pendus » et c'est publié aux éditions Télémaque.
Philippe Chauveau :
Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre, ça s'appelle « W3 ». C'est un livre que vous avez écrit comme les précédents avec votre épouse Nathalie Hug.
Là on va planter rapidement le décors, nous sommes en 2002, l'été 2002 un avocat parisien se fait assassiner avec son épouse et leurs deux fillettes sont enlevées, et puis 10 ans après on se retrouve là avec une jeune journaliste, une chroniqueuse sur une chaîne câblée qui se fait enlevée et séquestrer. Drôle de point de départ qui va nous emmener dans tout un tas de sujets, quelle a été votre envie de raconter cette histoire de « W3 »
Jérôme Camut :
Pour la thématique, les thématiques parce qu'il n'y en a pas qu'une dans « W3 » c'est assez foisonnant, c'est notre agacement , parfois de la colère par rapport à beaucoup de choses qui se passent autour des victimes et des familles de victimes de crimes, de viols... Le point de départ est là.
Philippe Chauveau :
On évoque la pornographie, la prostitution, on évoque les enfants maltraités, le journalisme, la presse en prend aussi un sacré coup. Vous parlez de toutes ces chaînes d'infos en continu et vous ne mâchez pas les mots, donc des coups de gueules de Jérôme Camut à Nathalie Hug derrière « W3 » ?
Jérôme Camut :
Des coups de gueules oui, je ne crois pas qu'il y ait de jugements par contre, on ne se permet pas de juger car nous ne sommes pas Dieu et en plus quand il est question du journalisme, il y a de bonnes choses, il y a de bons journaliste dans « W3 », il y a des gens qui font bien leurs métiers, il y en a d'autres qui le font moins bien, mais comme dans la réalité et comme dans tous les métiers.
Philippe Chauveau :
Vos deux personnages principaux sont des personnages féminins. Il y a notamment Lara Mendès cette jeune chroniqueuse ambitieuse qui va se retrouver dans une situation tout à fait étonnante, qui va un peu la faire changer et puis il y a aussi cette flic, ookie, qui est black et vit en Bretagne. Ces deux personnages féminins, comment les avez vous construit Est ce que là c'est plus Nathalie qui les a imaginés, qui les a façonnés ou est ce qu'il y a un peu de vous même aussi dans ces deux personnages féminins ?
Jérôme Camut :
Un peu des deux. Lara Mendès c'est vraiment Nathalie qui s'en ait emparée, en revanche Sookie, la fliquette c'est plutôt particulièrement moi, mais parce que c'est un personnage très particulier, c'est une femme comme je ne connais pas d'ailleurs.
Philippe Chauveau :
Un peu malmenée par la vie on le découvrira au fil des pages.
Jérôme Camut :
Qui a une structure mentale qui n'est pas banale, ni banale ni normale.
Philippe Chauveau :
Je reprends aussi une phrase que vous mettez dans la bouche de votre héroïne, Lara, vous lui faite dire à un moment, en parlant de la France : « C'est un pays de merde, habité par une nation de merde, qui a les politiques et les médias qu'elle mérite ». Vous êtes dur.
Jérôme Camut :
C'est Lara Mendès qui le dit ça, quand on s'attaque à une petite critique de la société dans laquelle on vit, il est évident qu'on a des personnages qui vont dire des choses que l'on pense, nous les auteurs et qui on des contradicteurs. On essaie d'avoir toute la panoplie de réaction par rapport à un sujet, je ne dis pas que je pense ça.
Philippe Chauveau :
Mais vous aimez être un auteur « poil à gratter » ?
Jérôme Camut :
Oui, on l'avait déjà fait avec le personnage de Kurtz dans « Les voies de l'ombre » et les réactions du public, des gens qu'on rencontrait dans les salons étaient très intéressantes. On a compris avec ça que l'on touchait quelque chose de sensible et d'important chez les autres.
Philippe Chauveau :
Merci Jérôme Camut et puis merci aussi à Nathalie Hug avec qui vous avez écrit ce titre, le premier tome ça s'appelle : « Le sourire des pendus » et c'est publié aux éditions Télémaque.
Jérôme Camut et Nathalie Hug
W3, le sourire des pendus
L'avis du libraire 1'27Ce n'est pas le premier que je lis d'eux et ce qui est toujours étonnant c'est qu'ils écrivent à deux alors qu'on ne s'en rend absolument pas compte.
C'est très fluide et très imagé. C'est très vivant comme style. Je trouve qu'ils ont un style très abordable et très coulant.
C'est un livre original par l'axe qu'ils ont abordé l'enquête. Il y a plein de personnages très fouillés et ça évolue dans des milieux très différents donc on ne s'ennuie pas.
Il y a vraiment beaucoup de choses différentes, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais et on ne se perd pas du tout dans l'histoire.
On les retrouve toujours très vite. Ca se passe sur cinq semaines le livre et on l'a fini et on se dit « ah, c'est déjà fini ». Non, c'est vraiment super. Super super.
C'est très addictif. J'y pensais la journée et j'avais envie de le retrouver dès que je sautais dans le métro. C'est très soutenu.
Il ne faut pas avoir peur de la grosseur du livre puisqu'il s'avale très vite et après on se dit « ah, maintenant ça va être long pour attendre la suite ». Et on a hâte.
Ce n'est pas le premier que je lis d'eux et ce qui est toujours étonnant c'est qu'ils écrivent à deux alors qu'on ne s'en rend absolument pas compte.
C'est très fluide et très imagé. C'est très vivant comme style. Je trouve qu'ils ont un style très abordable et très coulant.
C'est un livre original par l'axe qu'ils ont abordé l'enquête. Il y a plein de personnages très fouillés et ça évolue dans des milieux très différents donc on ne s'ennuie pas. Il y a vraiment beaucoup de choses différentes, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais et on ne se perd pas du tout dans l'histoire.
On les retrouve toujours très vite. Ca se passe sur cinq semaines le livre et on l'a fini et on se dit « ah, c'est déjà fini ». Non, c'est vraiment super. Super super.
C'est très addictif. J'y pensais la journée et j'avais envie de le retrouver dès que je sautais dans le métro. C'est très soutenu. Il ne faut pas avoir peur de la grosseur du livre puisqu'il s'avale très vite et après on se dit « ah, maintenant ça va être long pour attendre la suite ». Et on a hâte.