Jérôme Camut et Nathalie Hug

Jérôme Camut et Nathalie Hug

W3, le sourire des pendus

Le livre 3'27

Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre, ça s'appelle « W3 ». C'est un livre que vous avez écrit comme les précédents avec votre épouse Nathalie Hug.
Là on va planter rapidement le décors, nous sommes en 2002, l'été 2002 un avocat parisien se fait assassiner avec son épouse et leurs deux fillettes sont enlevées, et puis 10 ans après on se retrouve là avec une jeune journaliste,
une chroniqueuse sur une chaîne câblée qui se fait enlevée et séquestrer. Drôle de point de départ qui va nous emmener dans tout un tas de sujets, quelle a été votre envie de raconter cette histoire de « W3 »
Pour la thématique, les thématiques parce qu'il n'y en a pas qu'une dans « W3 » c'est assez foisonnant, c'est notre agacement ,
parfois de la colère par rapport à beaucoup de choses qui se passent autour des victimes et des familles de victimes de crimes, de viols... Le point de départ est là.
On évoque la pornographie, la prostitution, on évoque les enfants maltraités, le journalisme, la presse en prend aussi un sacré coup.
Vous parlez de toutes ces chaînes d'infos en continu et vous ne mâchez pas les mots, donc des coups de gueules de Jérôme Camut à Nathalie Hug derrière « W3 » ?
Des coups de gueules oui, je ne crois pas qu'il y ait de jugements par contre, on ne se permet pas de juger car nous ne sommes pas Dieu et en plus quand il est question du journalisme, il y a de bonnes choses,
il y a de bons journaliste dans « W3 », il y a des gens qui font bien leurs métiers, il y en a d'autres qui le font moins bien, mais comme dans la réalité et comme dans tous les métiers.
Vos deux personnages principaux sont des personnages féminins. Il y a notamment Lara Mendès cette jeune chroniqueuse ambitieuse qui va se retrouver dans une situation tout à fait étonnante, qui va un peu la faire changer
et puis il y a aussi cette flic, Sookie, qui est black et vit en Bretagne. Ces deux personnages féminins, comment les avez vous construit.
Est ce que là c'est plus Nathalie qui les a imaginés, qui les a façonnés ou est ce qu'il y a un peu de vous même aussi dans ces deux personnages féminins ?
Un peu des deux. Lara Mendès c'est vraiment Nathalie qui s'en ait emparée, en revanche Sookie, la fliquette c'est plutôt particulièrement moi, mais parce que c'est un personnage très particulier, c'est une femme comme je ne connais pas d'ailleurs.
Un peu malmenée par la vie on le découvrira au fil des pages.
Qui a une structure mentale qui n'est pas banale, ni banale ni normale.
Je reprends aussi une phrase que vous mettez dans la bouche de votre héroïne, Lara, vous lui faite dire à un moment, en parlant de la France : « C'est un pays de merde, habité par une nation de merde, qui a les politiques et les médias qu'elle mérite ». Vous êtes dur.
C'est Lara Mendès qui le dit ça, quand on s'attaque à une petite critique de la société dans laquelle on vit, il est évident qu'on a des personnages qui vont dire des choses que l'on pense, nous les auteurs et qui on des contradicteurs.
On essaie d'avoir toute la panoplie de réaction par rapport à un sujet, je ne dis pas que je pense ça.
Mais vous aimez être un auteur « poil à gratter » ?
Oui, on l'avait déjà fait avec le personnage de Kurtz dans « Les voies de l'ombre » et les réactions du public, des gens qu'on rencontrait dans les salons étaient très intéressantes. On a compris avec ça que l'on touchait quelque chose de sensible et d'important chez les autres.
Merci Jérôme Camut et puis merci aussi à Nathalie Hug avec qui vous avez écrit ce titre, le premier tome ça s'appelle : « Le sourire des pendus » et c'est publié aux éditions Télémaque.

Philippe Chauveau :
Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre, ça s'appelle « W3 ». C'est un livre que vous avez écrit comme les précédents avec votre épouse Nathalie Hug.
Là on va planter rapidement le décors, nous sommes en 2002, l'été 2002 un avocat parisien se fait assassiner avec son épouse et leurs deux fillettes sont enlevées, et puis 10 ans après on se retrouve là avec une jeune journaliste, une chroniqueuse sur une chaîne câblée qui se fait enlevée et séquestrer. Drôle de point de départ qui va nous emmener dans tout un tas de sujets, quelle a été votre envie de raconter cette histoire de « W3 »

Jérôme Camut :
Pour la thématique, les thématiques parce qu'il n'y en a pas qu'une dans « W3 » c'est assez foisonnant, c'est notre agacement , parfois de la colère par rapport à beaucoup de choses qui se passent autour des victimes et des familles de victimes de crimes, de viols... Le point de départ est là.

Philippe Chauveau :
On évoque la pornographie, la prostitution, on évoque les enfants maltraités, le journalisme, la presse en prend aussi un sacré coup. Vous parlez de toutes ces chaînes d'infos en continu et vous ne mâchez pas les mots, donc des coups de gueules de Jérôme Camut à Nathalie Hug derrière « W3 » ?

Jérôme Camut :
Des coups de gueules oui, je ne crois pas qu'il y ait de jugements par contre, on ne se permet pas de juger car nous ne sommes pas Dieu et en plus quand il est question du journalisme, il y a de bonnes choses, il y a de bons journaliste dans « W3 », il y a des gens qui font bien leurs métiers, il y en a d'autres qui le font moins bien, mais comme dans la réalité et comme dans tous les métiers.

Philippe Chauveau :
Vos deux personnages principaux sont des personnages féminins. Il y a notamment Lara Mendès cette jeune chroniqueuse ambitieuse qui va se retrouver dans une situation tout à fait étonnante, qui va un peu la faire changer et puis il y a aussi cette flic, ookie, qui est black et vit en Bretagne. Ces deux personnages féminins, comment les avez vous construit Est ce que là c'est plus Nathalie qui les a imaginés, qui les a façonnés ou est ce qu'il y a un peu de vous même aussi dans ces deux personnages féminins ?

Jérôme Camut :
Un peu des deux. Lara Mendès c'est vraiment Nathalie qui s'en ait emparée, en revanche Sookie, la fliquette c'est plutôt particulièrement moi, mais parce que c'est un personnage très particulier, c'est une femme comme je ne connais pas d'ailleurs.

Philippe Chauveau :
Un peu malmenée par la vie on le découvrira au fil des pages.

Jérôme Camut :
Qui a une structure mentale qui n'est pas banale, ni banale ni normale.

Philippe Chauveau :
Je reprends aussi une phrase que vous mettez dans la bouche de votre héroïne, Lara, vous lui faite dire à un moment, en parlant de la France : « C'est un pays de merde, habité par une nation de merde, qui a les politiques et les médias qu'elle mérite ». Vous êtes dur.

Jérôme Camut :
C'est Lara Mendès qui le dit ça, quand on s'attaque à une petite critique de la société dans laquelle on vit, il est évident qu'on a des personnages qui vont dire des choses que l'on pense, nous les auteurs et qui on des contradicteurs. On essaie d'avoir toute la panoplie de réaction par rapport à un sujet, je ne dis pas que je pense ça.

Philippe Chauveau :
Mais vous aimez être un auteur « poil à gratter » ?

Jérôme Camut :
Oui, on l'avait déjà fait avec le personnage de Kurtz dans « Les voies de l'ombre » et les réactions du public, des gens qu'on rencontrait dans les salons étaient très intéressantes. On a compris avec ça que l'on touchait quelque chose de sensible et d'important chez les autres.

Philippe Chauveau :
Merci Jérôme Camut et puis merci aussi à Nathalie Hug avec qui vous avez écrit ce titre, le premier tome ça s'appelle : « Le sourire des pendus » et c'est publié aux éditions Télémaque.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • En 2004, Jérôme Camut publiait « Malhorne » aux éditions Bragelonne et donnait un sacré coup de jeune à la science-fiction. Fasciné pas cet univers littéraire, Nathalie Hug envoya un message à l'auteur pour lui faire part de son admiration. Ainsi naquit une belle histoire, à la fois sentimentale et professionnelle.Car très tôt, Jérôme Camut et Nathalie Hug décidèrent de travailler ensemble.Mais leur écriture ne ressemble en rien à un conte de fées puisque c'est dans l'univers du thriller qu'ils vont tracer leur...Replay 2018 de Nathalie Hug - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :  Bonjour Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre , votre nouveau thriller avec bien sur votre épouse Nathalie Hug. Ca s'appelle W3.Cette envie d' écriture remonte j'imagine à assez loin, votre première publication c'était 2002 chez Bragelonne c'était « Malhorne ». Quel souvenir gardez-vous de ce premier livre publié ? Est ce que c'était l'aboutissement, une concrétisation d'un rêve de gamin ? Jérôme Camut :Un rêve de gamin ? Non pas du tout. J'ai commencé à...Replay 2018 de Nathalie Hug - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Jérôme Camut vous publiez aux éditions Télémaque votre nouveau titre, ça s'appelle « W3 ». C'est un livre que vous avez écrit comme les précédents avec votre épouse Nathalie Hug.Là on va planter rapidement le décors, nous sommes en 2002, l'été 2002 un avocat parisien se fait assassiner avec son épouse et leurs deux fillettes sont enlevées, et puis 10 ans après on se retrouve là avec une jeune journaliste, une chroniqueuse sur une chaîne câblée qui se fait enlevée et séquestrer. Drôle de...Replay 2018 de Nathalie Hug - Le livre - Suite
    Ce n'est pas le premier que je lis d'eux et ce qui est toujours étonnant c'est qu'ils écrivent à deux alors qu'on ne s'en rend absolument pas compte.C'est très fluide et très imagé. C'est très vivant comme style. Je trouve qu'ils ont un style très abordable et très coulant.C'est un livre original par l'axe qu'ils ont abordé l'enquête. Il y a plein de personnages très fouillés et ça évolue dans des milieux très différents donc on ne s'ennuie pas. Il y a vraiment beaucoup de choses différentes, ce qui fait qu'on ne...Replay 2018 de Nathalie Hug - L'avis du libraire - Suite