Nicolas d'Estienne d'Orves

Nicolas d'Estienne d'Orves

Marthe ou les beaux mensonges

Présentation 02'03"

Nicolas d’Estienne d’Orves est une sorte de zébulon dans le milieu littéraire, un touche à tout qui sait vous entrainer dans ses enthousiasmes. Ses passions sont nombreuses. Au premier chef, il y a la musique, la grande musique et spécialement l’opéra. Il est d’ailleurs chroniqueur et critique pour France Musique, Le Figaro ou le magazine Classica. De l’opéra à l’opérette, il n’y a qu’un pas et on ne s’étonnera pas donc pas qu’en 2010, Nicolas d’Estienne d’Orves publie une passionnante biographie de Jacques Offebanch qui fait depuis référence.

Parisien jusqu’au bour des ongles, il n’aime rien tant que flâner dans les rues de la capitala à qui il a dédié un dictionnaire amoureux et un savoureux petit livre « Petits plaisirs que seul Paris procure ».

Enfin, l’autre passion de Nicolas d’Estienne d’Orves, c’est le roman et l’écriture, une aventure entamée en 2002 avec « Othon ou l’aurore immobile », roman d’anticipation, un genre qu’il retrouve à plusieurs reprises. Mais il y aussi des romans contemporains dans lesquels il fait preuve d’une vraie plume littéraire comme dans « La dévoration ». Quant à l’Histoire, avec un H majuscule, elle sert aussi de décor à certains de ses ouvrages comme dans « Les fidélités successives » ou « La gloire des maudits ».

C’est un personnage de l’Histoire contemporaine que Nicolas d’Estienne d’Orves met en lumière dans son nouveau titre avec « Marthe ou les beaux mensonges ». Ecrit à la première personne, ce récit nous raconte Marthe Richard. Celle qui fit fermer les maisons closes en 1946 eut une vie digne d’un roman. Prostituée, espionne, aviatrice, résistante, collabo, volontiers affabulatrice, qui fut vraiment Marthe Richard. Sans prendre position pour ou contre son personnage, Nicolas d’Estienne d’Orves entre avec jubilation dans les oripeaux de son héroïne et nous raconte ce drôle de destin. Plus largement, quelle que fut la réalité de Marthe Richard, il lui rend sa dignité de femme et gomme quelques zones d’ombre.

« Marthe ou les beaux mensonges » de Nicolas d’Estienne d’Orves est publié chez Calmann Lévy.

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  • Nicolas d’Estienne d’Orves est une sorte de zébulon dans le milieu littéraire, un touche à tout qui sait vous entrainer dans ses enthousiasmes. Ses passions sont nombreuses. Au premier chef, il y a la musique, la grande musique et spécialement l’opéra. Il est d’ailleurs chroniqueur et critique pour France Musique, Le Figaro ou le magazine Classica. De l’opéra à l’opérette, il n’y a qu’un pas et on ne s’étonnera pas donc pas qu’en 2010, Nicolas d’Estienne d’Orves publie une passionnante biographie de...Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves. Nicolas d'Estienne d'Orves : Bonjour. Philippe Chauveau : Votre actualité chez Calmann Levy, « Marrhe ou les beaux mensonges », voilà un livre qui prend place dans une bibliographie déjà assez conséquente. J'ai l'impression que vous êtes un touche-à-tout. Il y a des récits, il y a des romans, il y a des romans d'anticipation, il y a des biographies, on se rappelle de celle consacrée à Jacques Offenbach. Si vous deviez définir votre travail d'auteur, que...Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Voici votre nouveau titre Nicolas d'Estienne d'Orves, « Marthe ou les beaux mensonges » avec ce visage de Marthe Richard. Cette femme, on la connait, elle fait partie de notre histoire française, c’est la loi de 1946, la fermeture des maisons closes. Marthe Richard c'est un nom et c'est aussi, peut-être, une image faussée, on ne sait pas vraiment qui est Marthe Richard. C'est à ce destin que vous avez eu envie de vous attaquer sous une forme un peu surprenante puisque vous écrivez à la première personne....Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Livre - Suite