Antoine Marcas est désormais un nom bien connu des libraires. Antoine Marcas, c'est ce flic franc-maçon imaginé par Eric Giacometti & Jacques Ravenne, que les lecteurs retrouvent depuis 2005. A chaque fois des aventures trépidantes, des secrets, des mystères et des sociétés secrètes susceptibles de mettre à mal notre monde moderne.Passionnés depuis leur enfance par les romans d'aventure et les intrigues de l'histoire, Giacometti et Ravenne étaient faits pour se rencontrer. Et leur travail commun fonctionne. Depuis « Le rituel...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Eric Giacommetti, Jacques Ravenne, nous sommes ravis de vous accueillir. J'ai l'impression que l'un ne va pas sans l'autre. Vous faites un binôme, un duo. C'est une histoire d'amitié, est-ce que vous pouvez vivre l'un sans l'autre ?Jacques Ravenne :Ca nous arrive parfois, mais c'est relativement difficile.Philippe Chauveau :C'est vrai c'est difficile ?Eric Giacommetti :Non, c'est très rare, on a besoin parfois d'être séparés, de pas se voir.Philippe Chauveau :mais racontez un petit peu cette histoire...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Nouvelle aventure donc pour Antoine Marcas. Antoine Marcas nous l'avons découvert en 2005, et depuis il a eu bien des complots à déjouer, ce flic qui est également franc maçon. Il était parti en Afrique dans la dernière aventure. Et le revoilà. Vous avez mis un peu plus de temps que d'habitude pour le faire revenir, Antoine Marcas. Pourquoi ? Vous l'avez laissé se reposer, reprendre ses forces, reprendre ses esprits ?Eric Giacommetti :Je pense que lui même en avait besoin, il avait eu quand même une vie...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - Le livre - Suite
Antoine Marcas, pour ceux qui ne le connaisse pas est un commissaire de police, franc maçon. Un commissaire un petit peu à la Harry ?? ?? vous savez ces commissaires qui ont des doutes, qui sont des éléments très indépendants de la police mais que toutes les femmes ont envie de consoler. C'est un commissaire très sympathique qui va devoir résoudre une enquête où les morts tombent à tour de bras, et surtout où sa confrérie de francs-maçons est attaquée. C'est un livre écrit à deux mains puisqu'il y a deux auteurs. Il y a...
Le règne des Illuminati d'Eric Giacometti - L'avis du libraire - Suite
Giacometti et Ravenne
Le règne des Illuminati
Présentation 1'17Antoine Marcas est désormais un nom bien connu des libraires. Antoine Marcas, c'est ce flic franc-maçon imaginé par Eric Giacometti & Jacques Ravenne, que les lecteurs retrouvent depuis 2005.
A chaque fois des aventures trépidantes, des secrets, des mystères et des sociétés secrètes susceptibles de mettre à mal notre monde moderne.
Passionnés depuis leur enfance par les romans d'aventure et les intrigues de l'histoire, Giacometti et Ravenne étaient faits pour se rencontrer. Et leur travail commun fonctionne. Depuis « Le rituel de l'ombre »,
ils sont devenus les spécialistes français du roman ésotérique et leurs livres sont à chaque fois des succès de librairie.
Dans cette nouvelle aventure, notre flic Antoine Marcas va être amené à enquêter sur cette société occulte, les Illuminati qui, depuis le XVIIIème siècle, alimente bien des fantasmes. Et de la Révolution française à notre époque contemporaine,
vous n'êtes pas au bout de vos surprises et surtout, votre vision de l'Histoire du monde risque d'en être chamboulée, à commencer par la mort de Kennedy à Dallas. Mais n'en disons pas plus, les Illuminati nous surveillent…
« Le règne des Illuminati » de Giacometti & Ravenne aux éditions Fleuve Noir
Giacometti & Ravenne sont sur WTC.
Antoine Marcas est désormais un nom bien connu des libraires. Antoine Marcas, c'est ce flic franc-maçon imaginé par Eric Giacometti & Jacques Ravenne, que les lecteurs retrouvent depuis 2005. A chaque fois des aventures trépidantes, des secrets, des mystères et des sociétés secrètes susceptibles de mettre à mal notre monde moderne.
Passionnés depuis leur enfance par les romans d'aventure et les intrigues de l'histoire, Giacometti et Ravenne étaient faits pour se rencontrer. Et leur travail commun fonctionne. Depuis « Le rituel de l'ombre », ils sont devenus les spécialistes français du roman ésotérique et leurs livres sont à chaque fois des succès de librairie.
Dans cette nouvelle aventure, notre flic Antoine Marcas va être amené à enquêter sur cette société occulte, les Illuminati qui, depuis le XVIIIème siècle, alimente bien des fantasmes. Et de la Révolution française à notre époque contemporaine, vous n'êtes pas au bout de vos surprises et surtout, votre vision de l'Histoire du monde risque d'en être chamboulée, à commencer par la mort de Kennedy à Dallas. Mais n'en disons pas plus, les Illuminati nous surveillent…
« Le règne des Illuminati » de Giacometti & Ravenne aux éditions Fleuve Noir
Giacometti & Ravenne sont sur WTC.
Giacometti et Ravenne
Le règne des Illuminati
Portrait 5'31Eric Giacommetti, Jacques Ravenne, nous sommes ravis de vous accueillir. J'ai l'impression que l'un ne va pas sans l'autre. Vous faites un binôme, un duo. C'est une histoire d'amitié, est-ce que vous pouvez vivre l'un sans l'autre ?
Ca nous arrive parfois, mais c'est relativement difficile.
C'est vrai c'est difficile ?
Non, c'est très rare, on a besoin parfois d'être séparés, de pas se voir.
Mais racontez un petit peu cette histoire d'amitié, cette envie d'écrire, d'écrire ensemble. Comment est-elle née, qu'est ce qui vous a poussés à avoir comme ça une bibliographie commune ?
En fait on se connait depuis l'age de 16 ans. On s'est rencontrés sur les bancs du lycée, on avait une passion commune sur l'ésotérisme, les templiers, les cathares, les alchimistes. Bref tout cet univers merveilleux et en fait, très vite on est allés plus loin.
C'est à dire qu'on à passé l'étape supérieure, on est allés cherche le trésor de la Bessonière, le château, on a essayé de fouiller pour trouver le Graal. Vous savez quand on est jeunes on se l'a joue un petit peu à la Indiana Jones, en fait en quelques sorte dans le sud de la France.
Ca forge une amitié à défaut d'avoir trouvé un trésor.
Jacques, comment est elle née cette passion, pour tous ces mystères, pour cette société occulte. C'est une tradition familiale ou vous avez découvert ça tout seul dans la bibliothèque ?
Non je crois que c'est une tradition qui doit beaucoup au sud de la France quand vous vivez à Toulouse, que vous êtes au lycée à Toulouse, les cathares sont juste à coté. Le mystère de Rann le château est juste à coté donc on a baigné dans cet univers un petit peu étrange,
un petit peu fascinant et c'est vrai qu'au tournant de l'adolescence, alors qu'on doit décider de son existence à venir, pouvoir se projeter dans un autre monde de fantasmagorie et d'imaginaire je pense que ça nous a fait beaucoup de bien.
Mais je pense qu'il a fallut attendre ensuite pas mal d'années avant de pouvoir concrétiser cela sous la forme d'un roman.
Comment travaillez vous tous les deux, comment vous répartissez)vous le travail ?
Alors on prends un temps non négligeable, qui peut aller jusqu'à plusieurs mois à trouver la thématique, bâtir le plan et se mettre d'accord sur les deux lignes de narration.
Parce que tous nos livres sont basés sur deux lignes de narration, l'une contemporaine avec Marcas, que j'écris prioritairement et l'une historique écrite par Jacques. Mais en fait, une fois qu'on a bâti tout ça, effectivement comme le dit Jacques,
c'est une horlogerie, tout doit se répondre et se correspondre et bien on écrit chacun de son côté et on se renvoie les chapitres et parfois on les réécris parfois on les réécris pas. Pour arriver, vous savez c'est comme deux trains qui partent de gares différentes pour arriver à la destination finale.
Sans crash
On espère. Antoine Marcas, c'est un héros récurrent, c'est votre personnage que l'on retrouve depuis 2005 avec le rituel de l'ombre. Dès le départ vous saviez que vous aurez ce héros récurrent, ou vous vous êtes dit : « Tiens, on va continuer à le faire vivre ».
Pas du tout. Quand on a décider d'écrire, on avait une opposition sur la question de la franc maçonnerie. Eric avait mené une enquête et été plutôt remonté contre les frères et moi je venais d'être initié. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les perspectives n'étaient pas les mêmes.
Et c'est en échangeant, on discutant parfois en s'opposant que l'on a créer ce personnage là. Mais il ne nous ait pas du tout venu à l'idée d'en faire un héros récurrent.
Il se trouve qu'on avait un bon personnage, une bonne intrigue qui était le retour des archives maçonniques en France et qu'à partir de là j'oserais que la sauce à pris. On a su nous rajouter, les ingrédients et les piments nécessaires pour qu'elle perdure.
Donc finalement je disais que vous faisiez un bon duo, un bon binôme, je me trompe, c'est un trio. Il y a Eric Giacommetti, Jacques Ravenne et il y a Antoine Marcas.
Tout à fait, il a même pris plus de place que nous. Parce que maintenant les lecteurs quand on les voit, quand on les dédicace... Là encore on revient d'une tournée de lancement, ils nous parlent tous d'Antoine Marcas.
Ils nous disent : « Ah il nous à manqué depuis deux ans. ». Nous à la rigueur, ils en ont un peu rien a faire.
Mais sommes toute, quand on écrit des thrillers maçonniques, est-ce qu'on est pas obligés de fonctionner en triangle ?
Ca aurait été une bonne conclusion, mais j'ai encore quand même une autre question. Eric, comment expliquez-vous ce succès d'Antoine Marcas et de succès de vos ouvrages qui sont toujours attendus par des lecteurs fidèles et de plus en plus nombreux ?
Je pense que le gens sont... je sais pas comment l'exprimer le réel ne leur suffit plus. Ca c'est quelque chose qui me frappe. Vous savez on dit : « y a la crise ». Regardez les actualités, tout est noir, il n'y a plus d'espoir. Vous connaissez la distopie ?
La distopie, c'est le contraire de l'utopie. Il n'y pas plus d'espoir, on ne croit plus en rien et les gens d'évadent dans la fiction. Et ils en ont besoin. Alors ils peuvent d'évader avec le cinéma, les séries télés. Regardez l'engouement sur les séries télé, c'est extraordinaire.
Mais sur notre littérature et notre type de littérature. Une littérature de l'imaginaire, c'est un progression. Le problème c'est que dans les milieux littéraires et ça il faut quand même le dire, on a tendance à mépriser ce genre de chose mais c'est une erreur fondamentale,
parce que quand on voit les chiffres de vente, il faut maintenant prendre le sujet à bras le corps. C'est un littérature tout aussi respectable. Certes ce n'est pas le même objet littéraire, on a pas l'intention d'être les nouveaux Camus ou les nouveaux Proust.
On ira pas chercher le Goncourt mais je pense que le monde littéraire devrait aussi se regarder un peu en face et reconsidérer cette production parce qu'il y a de la production de qualité. Parce que quand on écrit un Marcas je peux vous dire qu'il y a des mois d'enquête,
y a du travail. C'est pas si facile que ça que de faire du roman, du divertissement. C'est là où il y a de la bonne littérature de divertissement et de la moins bonne. On essaye d'être dans la première.
Le message est passé. Eric Giacommetti, Jacques Ravenne « Le règne des illuminatis » c'est votre dernier titre, c'est aux éditions Fleuve noir.
Philippe Chauveau :
Eric Giacommetti, Jacques Ravenne, nous sommes ravis de vous accueillir. J'ai l'impression que l'un ne va pas sans l'autre. Vous faites un binôme, un duo. C'est une histoire d'amitié, est-ce que vous pouvez vivre l'un sans l'autre ?
Jacques Ravenne :
Ca nous arrive parfois, mais c'est relativement difficile.
Philippe Chauveau :
C'est vrai c'est difficile ?
Eric Giacommetti :
Non, c'est très rare, on a besoin parfois d'être séparés, de pas se voir.
Philippe Chauveau :
mais racontez un petit peu cette histoire d'amitié, cette envie d'écrire, d'écrire ensemble. Comment est-elle née, qu'est ce qui vous a poussés à avoir comme ça une bibliographie commune ?
Eric Giacommetti :
en fait on se connait depuis l'age de 16 ans. On s'est rencontrés sur les bancs du lycée, on avait une passion commune sur l'ésotérisme, les templiers, les cathares, les alchimistes. Bref tout cet univers merveilleux et en fait, très vite on est allés plus loin. C'est à dire qu'on à passé l'étape supérieure, on est allés cherche le trésor de la Bessonière, le château, on a essayé de fouiller pour trouver le Graal. Vous savez quand on est jeunes on se l'a joue un petit peu à la Indiana Jones, en fait en quelques sorte dans le sud de la France. Ca forge une amitié à défaut d'avoir trouvé un trésor.
Philippe Chauveau :
Jacques, comment est elle née cette passion, pour tous ces mystères, pour cette société occulte. C'est une tradition familiale ou vous avez découvert ça tout seul dans la bibliothèque ?
Jacques Ravenne :
non je crois que c'est une tradition qui doit beaucoup au sud de la France quand vous vivez à Toulouse, que vous êtes au lycée à Toulouse, les cathares sont juste à coté. Le mystère de Rann le château est juste à coté donc on a baigné dans cet univers un petit peu étrange, un petit peu fascinant et c'est vrai qu'au tournant de l'adolescence, alors qu'on doit décider de son existence à venir, pouvoir se projeter dans un autre monde de fantasmagorie et d'imaginaire je pense que ça nous a fait beaucoup de bien. Mais je pense qu'il a fallut attendre ensuite pas mal d'années avant de pouvoir concrétiser cela sous la forme d'un roman.
Philippe Chauveau :
comment travaillez vous tous les deux, comment vous répartissez)vous le travail ?
Eric Giacommetti :
alors on prends un temps non négligeable, qui peut aller jusqu'à plusieurs mois à trouver la thématique, bâtir le plan et se mettre d'accord sur les deux lignes de narration. Parce que tous nos livres sont basés sur deux lignes de narration, l'une contemporaine avec Marcas, que j'écris prioritairement et l'une historique écrite par Jacques. Mais en fait, une fois qu'on a bâti tout ça, effectivement comme le dit Jacques, c'est une horlogerie, tout doit se répondre et se correspondre et bien on écrit chacun de son côté et on se renvoie les chapitres et parfois on les réecris parfois on les réecris pas. Pour arriver, vous savez c'est comme deux trains qui partent de gares différentes pour arriver à la destination finale.
Jacques Ravenne :
sans crash
Philippe Chauveau :
On espère. Antoine Marcas, c'est un héros récurrent, c'est votre personnage que l'on retrouve depuis 2005 avec le rituel de l'ombre. Dès le départ vous saviez que vous aurez ce héros récurrent, ou vous vous êtes dit : « Tiens, on va continuer à le faire vivre ».
Jacques Ravenne :
pas du tout. Quand on a décider d'écrire, on avait une opposition sur la question de la franc maçonnerie. Eric avait mené une enquête et été plutôt remonté contre les frères et moi je venais d'être initié. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les perspectives n'étaient pas les mêmes. Et c'est en échangeant, on discutant parfois en s'opposant que l'on a créer ce personnage là. Mais il ne nous ait pas du tout venu à l'idée d'en faire un héros récurrent. Il se trouve qu'on avait un bon personnage, une bonne intrigue qui était le retour des archives maçonniques en France et qu'à partir de là j'oserais que la sauce à pris. On a su nous rajouter, les ingrédients et les piments nécessaires pour qu'elle perdure.
Philippe Chauveau :
donc finalement je disais que vous faisiez un bon duo, un bon binôme, je me trompe, c'est un trio. Il y a Eric Giacommetti, Jacques Ravenne et il y a Antoine Marcas.
Eric Giacommetti :
tout à fait, il a même pris plus de place que nous. Parce que maintenant les lecteurs quand on les voit, quand on les dédicace... Là encore on revient d'une tournée de lancement, ils nous parlent tous d'Antoine Marcas. Ils nous disent : « Ah il nous à manqué depuis deux ans. ». Nous à la rigueur, ils en ont un peu rien a faire.
Jacques Ravenne :
mais sommes toute, quand on écrit des thrillers maçonniques, est-ce qu'on est pas obligés de fonctionner en triangle ?
Philippe Chauveau :
ca aurait été une bonne conclusion, mais j'ai encore quand même une autre question. Eric, comment expliquez-vous ce succès d'Antoine Marcas et de succès de vos ouvrages qui sont toujours attendus par des lecteurs fidèles et de plus en plus nombreux ?
Eric Giacommetti :
je pense que le gens sont... je sais pas comment l'exprimer le réel ne leur suffit plus. Ca c'est quelque chose qui me frappe. Vous savez on dit : « y a la crise ». Regardez les actualités, tout est noir, il n'y a plus d'espoir. Vous connaissez la distopie ? La distopie, c'est le contraire de l'utopie. Il n'y pas plus d'espoir, on ne croit plus en rien et les gens d'évadent dans la fiction. Et ils en ont besoin. Alors ils peuvent d'évader avec le cinéma, les séries télés. Regardez l'engouement sur les séries télé, c'est extraordinaire. Mais sur notre littérature et notre type de littérature. Une littérature de l'imaginaire, c'est un progression. Le problème c'est que dans les milieux littéraires et ça il faut quand même le dire, on a tendance à mépriser ce genre de chose mais c'est une erreur fondamentale parce que quand on voit les chiffres de vente, il faut maintenant prendre le sujet à bras le corps. C'est un littérature tout aussi respectable. Certes ce n'est pas le même objet littéraire, on a pas l'intention d'être les nouveaux Camus ou les nouveaux Proust. On ira pas chercher le Goncourt mais je pense que le monde littéraire devrait aussi se regarder un peu en face et reconsidérer cette production parce qu'il y a de la production de qualité. Parce que quand on écrit un Marcas je peux vous dire qu'il y a des mois d'enquête, y a du travail. C'est pas si facile que ça que de faire du roman, du divertissement. C'est là où il y a de la bonne littérature de divertissement et de la moins bonne. On essaye d'être dans la première.
Philippe Chauveau :
Le message est passé. Eric Giacommetti, Jacques Ravenne « Le règne des illuminatis » c'est votre dernier titre, c'est aux éditions Fleuve noir.
Giacometti et Ravenne
Le règne des Illuminati
Le livre 5'14Nouvelle aventure donc pour Antoine Marcas. Antoine Marcas nous l'avons découvert en 2005, et depuis il a eu bien des complots à déjouer, ce flic qui est également franc maçon. Il était parti en Afrique dans la dernière aventure. Et le revoilà.
Vous avez mis un peu plus de temps que d'habitude pour le faire revenir, Antoine Marcas. Pourquoi ? Vous l'avez laissé se reposer, reprendre ses forces, reprendre ses esprits ?
Je pense que lui même en avait besoin, il avait eu quand même une vie assez mouvementée à tous les niveaux d'ailleurs, pendant 8 épisodes. Je pense que le passage par l'Afrique, la confrontation avec la misère, la confrontation avec une réalité qui n'est pas la réalité européenne,
à permis de le murir, peut être de le rendre plus sage et plus apte à de nouvelles aventures. Et pour ce qui nous concerne, Marcas c'est neuf mois de travail, de plus en plus de travail de documentation.
Donc il était bon aussi de prendre un petit peu de recul pour lui donner un petit peu de densité, nous donner nous un peu de respiration pour pouvoir écrire un bon livre.
Comment démarre cette nouvelle aventure de Marcas. On l'a dit, il rentre d'Afrique, et il se retrouve à nouveau projeté dans une enquête plus ou moins officielle, d'ailleurs. Comment tout démarre ?
Et bien ça démarre avec Kennedy en fait, curieusement. Ca démarre avec une entrevue particulière. Ca se passe en 1963, à Rome, le président Kennedy rencontre Paul VI.
Paul VI qui vient juste d'être intronisé Pape. Et là ils parlent et ils se disent quelque chose, et les deux en sortent bouleversés. Bond dans le temps, comme on sait le faire avec Jacques, on joue sur les époques, et on arrive de nos jours, en plein 2014.
Et là Marcas est mis sur la piste de l'assassinat d'une personnalité, qui pourrait ressembler à l'Abbé Pierre, un petit peu.
Oui, un prêtre charismatique qui est aidé par une fondation composée de multi-milliardaires.
Voilà. Et là progressivement son enquête va le mener de Paris à San Francisco et il va avoir à faire à une organisation qui se revendique, voire, qui serait les Illuminatis. Donc toute la question est de savoir tout le long du bouquin, est ce que les Illuminatis existent encore.
Est-ce que ces Illuminatis ont un plan secret ou pas. Mais vous savez que tout n'est que manipulation dans le thriller et je pourrais vous faire deux réponses sur les Illuminatis. Ils existent ou ils n'existent pas, ça sera à vous de juger.
Pourquoi ? Comment ? Par qui, ce prêtre charismatique a-t-il été assassiné devant les télévisions du monde. Mais alors pourquoi repartir ainsi à l'époque révolutionnaire, avec cet autre flic, cet autre personnage, Ferragus.
Il y avait vraiment la volonté cette fois-ci de mettre les deux parties, non plus en parallèle mais en miroir, donc on a choisi une époque de crise extreme dans la société française, où un pays ne sachant plus comme résoudre son problème, ce qu'on appellerais sa fracture sociale à l'époque,
le résoud dans le sang. Et ça nous a paru avoir un certain écho dans la situation actuelle. Et ça nous a permis aussi de montrer qu'au moment, à l'époque comment le complot est vécu. Ben en fait il est vécu de la même manière. On est toujours convaincu, à la révolution française,
qu'il y a un complot aristocratique qui fait qu'on entraine la France dans le bain de sang. Aujourd'hui ça va être un complot Illuminati, demain ça sera autre chose.
Cette récurrence, est un petit peu inquiétante et angoissante, mais pour des écrivains de thrillers, je dirais, sans vouloir faire de jeux de mots, que c'est quasiment du pain béni.
Lorsque vous faites vos recherches pour écrire les aventures, d'Antoine Marcas, vous arrive-t-il d'avoir peur de ce que vous découvrez ?
Lorsque vous parlez justement de ce groupe, lorsque vous découvrez les agissements de sociétés secrètes, est-ce que vous vous dites : « On est dans un monde de fous. » ?
Peur, non, mais en revanche la crainte de voir sur-interpréter ces images, ces idées, oui. C'est quelque chose qui est un peu méprisé par les médias traditionnels. Si aujourd'hui vous parlez du bohemian club, la première réaction ça sera de dire que ça n'existe pas.
Ça a été le cas pour le ??? où les journalistes français ont mis du temps à accepter cette existence qui pourtant était sur internet depuis un certain temps. Moi la crainte que j'ai, c'est le hiatus, pour ne pas dire le fossé qui va se développer de plus en plus entre l'information
plus ou moins vérifiée qu'on peut trouver sur le net, l'opinion que les gens vont s'en faire et s'en construire. Et puis de l'autre coté une classe médiatique, j'emploie ce terme, il est peut être un petit peu fort,
qui est encore une petit peu dans le déni de cette culture qui est en train de se mettre en place et qui à mon avis va faire beaucoup d'émules dans les années à venir.
Vos romans sont aussi peut être une façon de présenter différemment la franc-maçonnerie ?
Tout à fait, parce que j'ai l'impression que par rapport au premier Marcas que nous avions fait. On a plus peur aujourd'hui, depuis un an, deux ans, que on en avait peur avant. Je le répète encore, société en crise,
il y a une nécessité de bouc émissaire. Les francs-maçons malheureusement en feront partie.
En tout cas le plaisir de lecture est bien là. Avec « Le règne des illuminatis », vous aurez envie de tourner les pages frénétiquement. Giacommetti et Ravenne, c'est leur nouveau titre, et vous en saurez un peu plus, sur l'assassinat ou sur la mort en tous les cas de JFK,
c'est aux éditions Fleuve Noir.
Philippe Chauveau :
Nouvelle aventure donc pour Antoine Marcas. Antoine Marcas nous l'avons découvert en 2005, et depuis il a eu bien des complots à déjouer, ce flic qui est également franc maçon. Il était parti en Afrique dans la dernière aventure. Et le revoilà. Vous avez mis un peu plus de temps que d'habitude pour le faire revenir, Antoine Marcas. Pourquoi ? Vous l'avez laissé se reposer, reprendre ses forces, reprendre ses esprits ?
Eric Giacommetti :
Je pense que lui même en avait besoin, il avait eu quand même une vie assez mouvementée à tous les niveaux d'ailleurs, pendant 8 épisodes. Je pense que le passage par l'Afrique, la confrontation avec la misère, la confrontation avec une réalité qui n'est pas la réalité européenne, à permis de le murir, peut être de le rendre plus sage et plus apte à de nouvelles aventures. Et pour ce qui nous concerne, Marcas c'est neuf mois de travail, de plus en plus de travail de documentation. Donc il était bon aussi de prendre un petit peu de recul pour lui donner un petit peu de densité, nous donner nous un peu de respiration pour pouvoir écrire un bon livre.
Philippe Chauveau :
comment démarre cette nouvelle aventure de Marcas. On l'a dit, il rentre d'Afrique, et il se retrouve à nouveau projeté dans une enquête plus ou moins officielle, d'ailleurs. Comment tout démarre ?
Eric Giacommetti :
Et bien ça démarre avec Kennedy en fait, curieusement. Ca démarre avec une entrevue particulière. Ca se passe en 1963, à Rome, le président Kennedy rencontre Paul VI. Paul VI qui vient juste d'être intronisé Pape. Et là ils parlent et ils se disent quelque chose, et les deux en sortent bouleversés. Bond dans le temps, comme on sait le faire avec Jacques, on joue sur les époques, et on arrive de nos jours, en plein 2014. Et là Marcas est mis sur la piste de l'assassinat d'une personnalité, qui pourrait ressembler à l'Abbé Pierre, un petit peu.
Philippe Chauveau :
Oui, un prêtre charismatique qui est aidé par une fondation composée de multi-milliardaires.
Eric Giacommetti :
Voilà. Et là progressivement son enquête va le mener de Paris à San Francisco et il va avoir à faire à une organisation qui se revendique, voire, qui serait les Illuminatis. Donc toute la question est de savoir tout le long du bouquin, est ce que les Illuminatis existent encore. Est-ce que ces Illuminatis ont un plan secret ou pas. Mais vous savez que tout n'est que manipulation dans le thriller et je pourrais vous faire deux réponses sur les Illuminatis. Ils existent ou ils n'existent pas, ça sera à vous de juger.
Philippe Chauveau :
Pourquoi ? Comment ? Par qui, ce prêtre charismatique a-t-il été assassiné devant les télévisions du monde. Mais alors pourquoi repartir ainsi à l'époque révolutionnaire, avec cet autre flic, cet autre personnage, Ferragus.
Jacques Ravenne :
Il y avait vraiment la volonté cette fois-ci de mettre les deux parties, non plus en parallèle mais en miroir, donc on a choisi une époque de crise extreme dans la société française, où un pays ne sachant plus comme résoudre son problème, ce qu'on appellerais sa fracture sociale à l'époque, le résous dans le sang. Et ça nous a paru avoir un certain écho dans la situation actuelle. Et ça nous a permis aussi de montrer qu'au moment, à l'époque comment le complot est vécu. Ben en fait il est vécu de la même manière. On est toujours convaincu, à la révolution française, qu'il y a un complot aristocratique qui fait qu'on entraine la France dans le bain de sang. Aujourd'hui ça va être un complot Illuminati, demain ça sera autre chose. Cette récurrence, est un petit peu inquiétante et angoissante, mais pour des écrivains de thrillers, je dirais, sans vouloir faire de jeux de mots, que c'est quasiment du pain béni.
Philippe Chauveau :
Lorsque vous faites vos recherches pour écrire les aventures, d'Antoine Marcas, vous arrive-t-il d'avoir peur de ce que vous découvrez ? Lorsque vous parlez justement de ce groupe, lorsque vous découvrez les agissements de sociétés secrètes, est-ce que vous vous dites : « On est dans un monde de fous. » ?
Jacques Ravenne :
Peur, non, mais en revanche la crainte de voir sur-interpréter ces images, ces idées, oui. C'est quelque chose qui est un peu méprisé par les médias traditionnels. Si aujourd'hui vous parlez du bohemian club, la première réaction ça sera de dire que ça n'existe pas. Ça a été le cas pour le ??? où les journalistes français ont mis du temps à accepter cette existence qui pourtant était sur internet depuis un certain temps. Moi la crainte que j'ai, c'est le hiatus, pour ne pas dire le fossé qui va se développer de plus en plus entre l'information plus ou moins vérifiée qu'on peut trouver sur le net, l'opinion que les gens vont s'en faire et s'en construire. Et puis de l'autre coté une classe médiatique, j'emploie ce terme, il est peut être un petit peu fort, qui est encore une petit peu dans le déni de cette culture qui est en train de se mettre en place et qui à mon avis va faire beaucoup d'émules dans les années à venir.
Philippe Chauveau :
Vos romans sont aussi peut être une façon de présenter différemment la franc-maçonnerie ?
Jacques Ravenne :
Tout à fait, parce que j'ai l'impression que par rapport au premier Marcas que nous avions fait. On a plus peur aujourd'hui, depuis un an, deux ans, que on en avait peur avant. Je le répète encore, société en crise, il y a une nécessité de bouc émissaire. Les francs-maçons malheureusement en feront partie.
Philippe Chauveau :
En tout cas le plaisir de lecture est bien là. Avec « Le règne des illuminatis », vous aurez envie de tourner les pages frénétiquement. Giacommetti et Ravenne, c'est leur nouveau titre, et vous en saurez un peu plus, sur l'assassinat ou sur la mort en tous les cas de JFK, c'est aux éditions Fleuve Noir.
Giacometti et Ravenne
Le règne des Illuminati
L'avis du libraire 2'11Antoine Marcas, pour ceux qui ne le connaisse pas est un commissaire de police, franc maçon. Un commissaire un petit peu à la Harry ?? ?? vous savez ces commissaires qui ont des doutes, qui sont des éléments très indépendants de la police mais que toutes les femmes ont envie de consoler.
C'est un commissaire très sympathique qui va devoir résoudre une enquête où les morts tombent à tour de bras, et surtout où sa confrérie de francs-maçons est attaquée. C'est un livre écrit à deux mains puisqu'il y a deux auteurs.
Il y a Eric Giacommetti et il est écrit également par Jacques Ravenne. Ils s'entendent merveilleusement bien tous les deux. Ce ne sont pas des livres à destination de personnes initiées, c'est à dire que tout un chacun peut les connaître.
On apprends beaucoup de choses. Et surtout, ils savent donner un rythme et un style à leurs livres inégalables puisque nous allons avoir deux enquêtes parallèles. Une enquête par un commissaire franc-maçon pendant la terreur, vous savez cette période juste après la révolution.
On va croiser Annibal Ferragus, avec des grands noms, Robespierre, Saint-Just, Thallien etc... qui va lui aussi devoir se protéger. Prouver que les francs-maçons qui sont en train d'être éliminés ne sont pas en cause. A notre époque, notre commissaire Antoine Marcas, va lui aussi,
devoir résoudre cette enquête. A chaque fois, on attaque les francs-maçons, on essaye de leur faire porter le chapeau. Mais cette fois-ci nous allons beaucoup plus loin de nos jours puisque l'enquête va révéler ce qui se passe dans le domaine, vous savez de big data,
cette collection d'information. Donc nous allons parler, et c'est ça qui rend ce livre aussi intéressant de « l'eye tracking ». Cette technologie de pointe qui permet d'analyser votre cerveau et vos pensée rien qu'avec ce petit ordinateur qui regarde votre pupille.
Rien n'est compliqué mais vous allez être passionné et vous ne regarderez plus jamais votre téléphone portable de la même manière.
Antoine Marcas, pour ceux qui ne le connaisse pas est un commissaire de police, franc maçon. Un commissaire un petit peu à la Harry ?? ?? vous savez ces commissaires qui ont des doutes, qui sont des éléments très indépendants de la police mais que toutes les femmes ont envie de consoler.
C'est un commissaire très sympathique qui va devoir résoudre une enquête où les morts tombent à tour de bras, et surtout où sa confrérie de francs-maçons est attaquée. C'est un livre écrit à deux mains puisqu'il y a deux auteurs.
Il y a Eric Giacommetti et il est écrit également par Jacques Ravenne. Ils s'entendent merveilleusement bien tous les deux. Ce ne sont pas des livres à destination de personnes initiées, c'est à dire que tout un chacun peut les connaître.
On apprends beaucoup de choses. Et surtout, ils savent donner un rythme et un style à leurs livres inégalables puisque nous allons avoir deux enquêtes parallèles. Une enquête par un commissaire franc-maçon pendant la terreur, vous savez cette période juste après la révolution.
On va croiser Annibal Ferragus, avec des grands noms, Robespierre, Saint-Just, Thallien etc... qui va lui aussi devoir se protéger. Prouver que les francs-maçons qui sont en train d'être éliminés ne sont pas en cause. A notre époque, notre commissaire Antoine Marcas, va lui aussi,
devoir résoudre cette enquête. A chaque fois, on attaque les francs-maçons, on essaye de leur faire porter le chapeau. Mais cette fois-ci nous allons beaucoup plus loin de nos jours puisque l'enquête va révéler ce qui se passe dans le domaine, vous savez de big data,
cette collection d'information. Donc nous allons parler, et c'est ça qui rend ce livre aussi intéressant de « l'eye tracking ». Cette technologie de pointe qui permet d'analyser votre cerveau et vos pensée rien qu'avec ce petit ordinateur qui regarde votre pupille.
Rien n'est compliqué mais vous allez être passionné et vous ne regarderez plus jamais votre téléphone portable de la même manière.