Valentine Goby

Valentine Goby

Un paquebot dans les arbres

Portrait 6'42"

Philippe Chauveau : Bonjour Valentine Goby. Votre actualié chez Actes Sud, « Un paquebot dan les arbres », c'est votre nouveau roman je vous rappelle que vous écrivez pour la jeunesse en parallèle, d'ailleurs est la même Valentine Goby, qui écrit en littérature générale et en littérature jeunesse ?

Valentine Goby : J'espère que c'est la même en exigence mais évidemment c'est pas le même regard, je peux pas regarder le monde avec les mêmes yeux quand j'écris pour les jeunes, tout simplement parce que mes expériences de vie ne sont pas les mêmes.

Philippe Chauveau : Le regard sur le monde, le regard sur les autres, c'est quelque chose qui vous a toujours fait avancer. Je vais évoquer votre parcours en Asie, parce que vous avez appartenu à des associations caritatives, etc... Quel était la motivation, c'était justement cette envie d'aller voir ailleurs, cette envie de se rendre utile, pourquoi partir à l'autre bout du monde ?

Valentine Goby : Moi j'ai pas grandis dans un environnement intellectuel, je me suis trouvée à Science Po, entouré de livres, de gens qui pensent. J'ai grandis dans un endroit où l'on apprend par l'expérience directe. Je suis arrivée à Paris dans l'optique d'apprendre plus de « culture ». Donc partir dans l'humanitaire, c'est essayé de me confronter à toutes ces choses, comme la sociologie, l'Histoire, la politique, l'économie. Ça c'était au milieu de mes études. Quand je suis revenue, je pense que j'étais une personne plus complète. Mais encore aujourd'hui, une implication concrète et physique, c'est que je continus à chercher très fort, dans le monde, dans la vie.

Philippe Chauveau : Comment avez-vous fait le premier pas, vers les auteurs, la littérature ?

Valentine Goby : Ce sont mes profs qui m'ont beaucoup aiguillé, et j'ai lu des livres sous les conseils de professeurs qui sont magnifiques.

Philippe Chauveau : Même si l'expression est un peu formel, avez-vous eu l'impression au fil des romans, de construire une œuvre ? Parmi tous les livres que vous avez écrit il y a un fil rouge, commun entre vos livres..

Valentine Goby : Ce qui m'intéresse dans ces histoires, c'est le caractère intemporel. On peut se projeter dans toutes ces histoires, en toute humanité car ce sont des gens qui ont résisté à la fatalité.
Est-ce que j'ai l'impression de construire une œuvre ? En ayant quand même quelques livres derrière moi, j'ai le sentiment qu'il y a un chemin cohérent qui s'est construit. C'était pas un projet conscient, mais c'est souvent après avoir écrit que je sais un petit peu ce que j'ai entrepris. Mais oui, ca commence à dessiner quelque chose, une forme qui a sa propre cohérence.

Philippe Chauveau : Vos actualités Valentine Goby, chez Actes Sud, « Un paquebot dans les arbres ».

Philippe Chauveau : Bonjour Valentine Goby. Votre actualié chez Actes Sud, « Un paquebot dan les arbres », c'est votre nouveau roman je vous rappelle que vous écrivez pour la jeunesse en parallèle, d'ailleurs est la même Valentine Goby, qui écrit en littérature générale et en littérature jeunesse ?

Valentine Goby : J'espère que c'est la même en exigence mais évidemment c'est pas le même regard, je peux pas regarder le monde avec les mêmes yeux quand j'écris pour les jeunes, tout simplement parce que mes expériences de vie ne sont pas les mêmes.

Philippe Chauveau : Le regard sur le monde, le regard sur les autres, c'est quelque chose qui vous a toujours fait avancer. Je vais évoquer votre parcours en Asie, parce que vous avez appartenu à des associations caritatives, etc... Quel était la motivation, c'était justement cette envie d'aller voir ailleurs, cette envie de se rendre utile, pourquoi partir à l'autre bout du monde ?

Valentine Goby : Moi j'ai pas grandis dans un environnement intellectuel, je me suis trouvée à Science Po, entouré de livres, de gens qui pensent. J'ai grandis dans un endroit où l'on apprend par l'expérience directe. Je suis arrivée à Paris dans l'optique d'apprendre plus de « culture ». Donc partir dans l'humanitaire, c'est essayé de me confronter à toutes ces choses, comme la sociologie, l'Histoire, la politique, l'économie. Ça c'était au milieu de mes études. Quand je suis revenue, je pense que j'étais une personne plus complète. Mais encore aujourd'hui, une implication concrète et physique, c'est que je continus à chercher très fort, dans le monde, dans la vie.

Philippe Chauveau : Comment avez-vous fait le premier pas, vers les auteurs, la littérature ?

Valentine Goby : Ce sont mes profs qui m'ont beaucoup aiguillé, et j'ai lu des livres sous les conseils de professeurs qui sont magnifiques.

Philippe Chauveau : Même si l'expression est un peu formel, avez-vous eu l'impression au fil des romans, de construire une œuvre ? Parmi tous les livres que vous avez écrit il y a un fil rouge, commun entre vos livres..

Valentine Goby : Ce qui m'intéresse dans ces histoires, c'est le caractère intemporel. On peut se projeter dans toutes ces histoires, en toute humanité car ce sont des gens qui ont résisté à la fatalité.
Est-ce que j'ai l'impression de construire une œuvre ? En ayant quand même quelques livres derrière moi, j'ai le sentiment qu'il y a un chemin cohérent qui s'est construit. C'était pas un projet conscient, mais c'est souvent après avoir écrit que je sais un petit peu ce que j'ai entrepris. Mais oui, ca commence à dessiner quelque chose, une forme qui a sa propre cohérence.

Philippe Chauveau : Vos actualités Valentine Goby, chez Actes Sud, « Un paquebot dans les arbres ».

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Des études à Sciences Po, quelques années passées en Asie dans des associations humanitaires, un premier job dans les ressources humaines, le chemin de Valentine Goby semblait tout tracé. Pourtant, c’est la littérature qui se révélera être le sésame de cette jeune femme, fille de parfumeur, née en Provence. Professeur de lettres et de théâtre, animant des ateliers, des conférences, des rencontres autour du livre, c’est en 2002 qu’elle se lance dans l’écriture avec « La note sensible ». Plusieurs fois primée...L'île haute de Valentine Goby - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Valentine Goby. Votre actualié chez Actes Sud, « Un paquebot dan les arbres », c'est votre nouveau roman je vous rappelle que vous écrivez pour la jeunesse en parallèle, d'ailleurs est la même Valentine Goby, qui écrit en littérature générale et en littérature jeunesse ? Valentine Goby : J'espère que c'est la même en exigence mais évidemment c'est pas le même regard, je peux pas regarder le monde avec les mêmes yeux quand j'écris pour les jeunes, tout simplement parce que mes expériences...L'île haute de Valentine Goby - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : « Un paquebot dans les arbres » très vite Valentine Goby vous nous expliquez ce qu'est ce paquebot. Mais je vais présenter les personnages, nous sommes dans un tout petit village, une petite commune. Tout le monde se retrouve autour du son de l'harmonica de Paul. Il a une famille avec trois enfants, il y a Annie, Mathilde et Jacques. Un bonheur sans histoire, qui un jour va éclater par la maladie de Paul, la tuberculose. Et là on va découvrir ce sanatorium qui ressemble à un paquebot. D'où vient-elle cette...L'île haute de Valentine Goby - Le livre - Suite