Henry-Jean Servat

Henry-Jean Servat

Les trois glorieuses

Portrait 3'05
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry - Jean Servat, merci d'être avec nous sur Web Tv Culture, pour votre livre « Les Trois Glorieuses « , aux éditions Pygmalion.
On vous connaît pour vos reportages, vos émissions, vos articles consacrés aux personnalités du cinéma, de la chanson , comment est né, cette fascination, cet attrait pour cet univers ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'avais des parents bourgeois, de province . pour eux, la culture – pour être chic et distinguée - ce devait être les conférences de « Connaissances du monde », les séances de matinée classique au théâtre, mais pas le cinéma qui est un art de foire et de saltimbanque. Donc pour moi, le cinéma était lié à l'interdit.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Parallèlement, vous avez fait khâgne, hypo khâgne, un doctorat de lettres, et le journalisme …Le journalisme, c'était une vocation ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Non, je n'ai fait du journalisme que pour rencontrer des célébrités.J'ai fait khâgne, hypo khâgne, des études de latin, du grec , ça ne marchait pas trop mal mais ça ne m'intéressait pas, moi je voulais interviewer Michèle Mercier, Robert Hossein, Bardot, Mylène Demongeot, Paul Newman. J'ai plus appris par le cinéma que par Maupassant, et pourtant j'adore Maupassant.
J'ai plus appris de Grégory Peck, Kirk Douglas, pour mener ma vie dans la droiture, dans l'honnêteté que des personnages de Gérard de Nerval.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Il y a deux auteurs pour lesquels vous avez une grande admiration : Julien Green et Frédéric Dard Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Frédéric Dard, j'ai adhéré tout de suite. Il y a un univers, une folie, un jeu sur l'écriture extraordinaire, et, dans la vie, c'était au-delà de la générosité, de la folie.
Et dans un autre genre, j'aime beaucoup Julien Green que j'ai rencontré par son fils. Pour recevoir Servat, il mettait des cols amidonnés, des gilets, des boutons de manchettes, et il se mettait comme ça pour écrire.Il écrivait à son bureau, habillé de façon extraordinaire. J'étais en empathie profonde avec ces deux personnages qui étaient des génies absolus.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Fasciné par le cinéma, vous auriez pu avoir envie de passer de l'autre côté de la caméra, on va a aperçu dans un film de Truffaut « L'homme qui aimait les femmes », vous avez joué aussi dans Ben Hur, le spectacle gigantesque de Robert Hossein, c'était plus par amitié ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Hossein m'avait dit, je vais vous prendre comme assistant, et plutôt que d'être assistant, faîtes Ponce Pilate, comme ça je l'ai vu travailler pendant deux mois. Mais je n'ai aucune envie de gloire rentrée, d'acteur...
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Le grand public vous connaît, vous apprécie pour vos chroniques, pour vos gilets provençaux , mais ce serait donc oublier que vous avez un doctorat de lettres, que l'écriture, le livre , font partie de votre vie.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'ai fait une trentaine de livres, ça me plaît d'écrire sur « La Traviata », sur Bardot, sur Garbo, c'est quelque chose qui m'enchante, ce sont des choses que je connais, je n'ai pas à me documenter, j'écris ce que j'ai vu.
J'ai fait deux bouquins sur Dalida qui était autre chose que le « bling-bling disco ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Un mot sur « le Fouquet's », un endroit mythique associé au cinéma et à la « Nuit des Césars », c'est pour ça que vous aimez venir ici ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Quand on aime le cinéma, et les acteurs, je vois mal comment on pourrait ne pas aimer cet endroit.Je suis venu dîner ici avec Robert Hossein, Candice Patou, Elsa Martinelli, Lollobrigida, il y a des acteurs partout : Mireille Darc, Aznavour, Barbara Schulz. C'est sur la terrasse qu'on a présenté une petite gamine de 17 ans, qui s'appelait Simone Roussel à Jean Gabin. Il l'a choisie comme partenaire pour « Quai des brumes », elle est devenue sa fiancée dans l'existence, et ils ont fait plusieurs films ensemble.Il s'est passé plein de choses formidables au « Fouquet's ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry – Jean Servat, merci. Je rappelle le titre de votre denier ouvrage, « Les trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry - Jean Servat, merci d'être avec nous sur Web Tv Culture, pour votre livre « Les Trois Glorieuses « , aux éditions Pygmalion.
On vous connaît pour vos reportages, vos émissions, vos articles consacrés aux personnalités du cinéma, de la chanson , comment est né, cette fascination, cet attrait pour cet univers ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'avais des parents bourgeois, de province . pour eux, la culture – pour être chic et distinguée - ce devait être les conférences de « Connaissances du monde », les séances de matinée classique au théâtre, mais pas le cinéma qui est un art de foire et de saltimbanque. Donc pour moi, le cinéma était lié à l'interdit.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Parallèlement, vous avez fait khâgne, hypo khâgne, un doctorat de lettres, et le journalisme …Le journalisme, c'était une vocation ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Non, je n'ai fait du journalisme que pour rencontrer des célébrités.J'ai fait khâgne, hypo khâgne, des études de latin, du grec , ça ne marchait pas trop mal mais ça ne m'intéressait pas, moi je voulais interviewer Michèle Mercier, Robert Hossein, Bardot, Mylène Demongeot, Paul Newman. J'ai plus appris par le cinéma que par Maupassant, et pourtant j'adore Maupassant.
J'ai plus appris de Grégory Peck, Kirk Douglas, pour mener ma vie dans la droiture, dans l'honnêteté que des personnages de Gérard de Nerval.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Il y a deux auteurs pour lesquels vous avez une grande admiration : Julien Green et Frédéric Dard Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Frédéric Dard, j'ai adhéré tout de suite. Il y a un univers, une folie, un jeu sur l'écriture extraordinaire, et, dans la vie, c'était au-delà de la générosité, de la folie.
Et dans un autre genre, j'aime beaucoup Julien Green que j'ai rencontré par son fils. Pour recevoir Servat, il mettait des cols amidonnés, des gilets, des boutons de manchettes, et il se mettait comme ça pour écrire.Il écrivait à son bureau, habillé de façon extraordinaire. J'étais en empathie profonde avec ces deux personnages qui étaient des génies absolus.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Fasciné par le cinéma, vous auriez pu avoir envie de passer de l'autre côté de la caméra, on va a aperçu dans un film de Truffaut « L'homme qui aimait les femmes », vous avez joué aussi dans Ben Hur, le spectacle gigantesque de Robert Hossein, c'était plus par amitié ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Hossein m'avait dit, je vais vous prendre comme assistant, et plutôt que d'être assistant, faîtes Ponce Pilate, comme ça je l'ai vu travailler pendant deux mois. Mais je n'ai aucune envie de gloire rentrée, d'acteur...
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Le grand public vous connaît, vous apprécie pour vos chroniques, pour vos gilets provençaux , mais ce serait donc oublier que vous avez un doctorat de lettres, que l'écriture, le livre , font partie de votre vie.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'ai fait une trentaine de livres, ça me plaît d'écrire sur « La Traviata », sur Bardot, sur Garbo, c'est quelque chose qui m'enchante, ce sont des choses que je connais, je n'ai pas à me documenter, j'écris ce que j'ai vu.
J'ai fait deux bouquins sur Dalida qui était autre chose que le « bling-bling disco ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Un mot sur « le Fouquet's », un endroit mythique associé au cinéma et à la « Nuit des Césars », c'est pour ça que vous aimez venir ici ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Quand on aime le cinéma, et les acteurs, je vois mal comment on pourrait ne pas aimer cet endroit.Je suis venu dîner ici avec Robert Hossein, Candice Patou, Elsa Martinelli, Lollobrigida, il y a des acteurs partout : Mireille Darc, Aznavour, Barbara Schulz. C'est sur la terrasse qu'on a présenté une petite gamine de 17 ans, qui s'appelait Simone Roussel à Jean Gabin. Il l'a choisie comme partenaire pour « Quai des brumes », elle est devenue sa fiancée dans l'existence, et ils ont fait plusieurs films ensemble.Il s'est passé plein de choses formidables au « Fouquet's ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry – Jean Servat, merci. Je rappelle le titre de votre denier ouvrage, « Les trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Célèbre pour ses gilets multicolores, Henry - Jean Servat a surtout acquis sa notoriété pour ses talents journalistiques. Radio, télévision, presse écrite, il est sur tous les fronts pour nous faire pénétrer dans l’intimité des plus grandes stars. Les artistes sont ses amis car il sait parler d’eux, sans tomber dans le voyeurisme et la facilité. D’Alain Delon à Barbara, des grandes heures de Cannes à celles de Saint-Tropez, Henry - Jean Servat a écrit une trentaine de livres dont...Les trois glorieuses de Henry-Jean Servat - Présentation - Suite
    Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry - Jean Servat, merci d'être avec nous sur Web Tv Culture, pour votre livre « Les Trois Glorieuses « , aux éditions Pygmalion. On vous connaît pour vos reportages, vos émissions, vos articles consacrés aux personnalités du cinéma, de la chanson , comment est né, cette fascination, cet attrait pour cet univers ? Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'avais des parents bourgeois, de province . pour eux, la culture – pour être chic et distinguée - ce devait être les...Les trois glorieuses de Henry-Jean Servat - Portrait - Suite
    Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry - Jean Servat, nous sommes ensemble pour la sortie, chez Pygmalion, de votre nouveau livre « Les trois Glorieuses » ; trois grandes dames du cinéma français Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Micheline Presle, pourquoi avoir eu envie de faire un livre sur ces trois monstres sacrés ? Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Elles ont plein de points communs, elles ont commencé leur carrière à quatorze ans pour Darrieux, à quinze et seize ans pour Michèle et Micheline . C'était...Les trois glorieuses de Henry-Jean Servat - Le livre - Suite
    Librairie La Boite à livres 19 rue nationale 37000 Tours 02 47 05 70 39 M. Hafkine info@boitealivres.com Ce qu'on sait d'Henry - Jean Servat , c'est un amoureux du spectacle , des acteurs. C'est un journaliste, essentiellement de cinéma. On sent que c'est quelqu'un qui est habité par les acteurs, l'univers du cinéma. Il a une envie de faire partager. Dans ce livre « Les Trois Glorieuses », il a eu cette idée insolite de réunir ces trois grandes actrices, avec talent , car il nous donne envie d'aller plus loin dans leur...Les trois glorieuses de Henry-Jean Servat - L'avis du libraire - Suite