Henry-Jean Servat
Les trois glorieuses
Célèbre pour ses gilets multicolores, Henry - Jean Servat a surtout acquis sa notoriété pour ses talents journalistiques. Radio, télévision, presse écrite, il est sur tous les fronts pour nous faire pénétrer dans l'intimité des plus grandes stars.
Les artistes sont ses amis car il sait parler d'eux, sans tomber dans le voyeurisme et la facilité.
D'Alain Delon à Barbara, des grandes heures de Cannes à celles de Saint-Tropez, Henry - Jean Servat a écrit une trentaine de livres dont la plupart sont disponibles dans la boutique Web TV Culture.
Avec « Les Trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion, ce sont trois grandes dames du cinéma français que nous découvrons, que nous redécouvrons, sous la plume d'Henry - Jean Servat : Danielle Darrieux, Michèle Morgan,Micheline Presle.
Trois femmes, trois destins, trois actrices... Une certaine image de la France.
Au Fouquet's, à Paris, sur les Champs-Élysées, haut lieu du cinéma, et rendez-vous incontournables des stars internationales, nous retrouvons Henry - Jean Servat .
Henry-Jean Servat
Les trois glorieuses
Présentation 0'53Les artistes sont ses amis car il sait parler d’eux, sans tomber dans le voyeurisme et la facilité. D’Alain Delon à Barbara, des grandes heures de Cannes à celles de Saint-Tropez, Henry - Jean Servat a écrit une trentaine de livres dont la plupart sont disponibles dans la boutique Web TV Culture.
Avec « Les Trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion, ce sont trois grandes dames du cinéma français que nous découvrons, que nous redécouvrons, sous la plume d’Henry - Jean Servat : Danielle Darrieux, Michèle Morgan,Micheline Presle.
Trois femmes, trois destins, trois actrices… Une certaine image de la France.
Au Fouquet’s, à Paris, sur les Champs-Élysées, haut lieu du cinéma, et rendez-vous incontournables des stars internationales, nous retrouvons Henry - Jean Servat .
Les artistes sont ses amis car il sait parler d’eux, sans tomber dans le voyeurisme et la facilité. D’Alain Delon à Barbara, des grandes heures de Cannes à celles de Saint-Tropez, Henry - Jean Servat a écrit une trentaine de livres dont la plupart sont disponibles dans la boutique Web TV Culture.
Avec « Les Trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion, ce sont trois grandes dames du cinéma français que nous découvrons, que nous redécouvrons, sous la plume d’Henry - Jean Servat : Danielle Darrieux, Michèle Morgan,Micheline Presle.
Trois femmes, trois destins, trois actrices… Une certaine image de la France.
Au Fouquet’s, à Paris, sur les Champs-Élysées, haut lieu du cinéma, et rendez-vous incontournables des stars internationales, nous retrouvons Henry - Jean Servat .
Henry-Jean Servat
Les trois glorieuses
Portrait 3'05On vous connaît pour vos reportages, vos émissions, vos articles consacrés aux personnalités du cinéma, de la chanson , comment est né, cette fascination, cet attrait pour cet univers ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'avais des parents bourgeois, de province . pour eux, la culture – pour être chic et distinguée - ce devait être les conférences de « Connaissances du monde », les séances de matinée classique au théâtre, mais pas le cinéma qui est un art de foire et de saltimbanque. Donc pour moi, le cinéma était lié à l'interdit.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Parallèlement, vous avez fait khâgne, hypo khâgne, un doctorat de lettres, et le journalisme …Le journalisme, c'était une vocation ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Non, je n'ai fait du journalisme que pour rencontrer des célébrités.J'ai fait khâgne, hypo khâgne, des études de latin, du grec , ça ne marchait pas trop mal mais ça ne m'intéressait pas, moi je voulais interviewer Michèle Mercier, Robert Hossein, Bardot, Mylène Demongeot, Paul Newman. J'ai plus appris par le cinéma que par Maupassant, et pourtant j'adore Maupassant.
J'ai plus appris de Grégory Peck, Kirk Douglas, pour mener ma vie dans la droiture, dans l'honnêteté que des personnages de Gérard de Nerval.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Il y a deux auteurs pour lesquels vous avez une grande admiration : Julien Green et Frédéric Dard Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Frédéric Dard, j'ai adhéré tout de suite. Il y a un univers, une folie, un jeu sur l'écriture extraordinaire, et, dans la vie, c'était au-delà de la générosité, de la folie.
Et dans un autre genre, j'aime beaucoup Julien Green que j'ai rencontré par son fils. Pour recevoir Servat, il mettait des cols amidonnés, des gilets, des boutons de manchettes, et il se mettait comme ça pour écrire.Il écrivait à son bureau, habillé de façon extraordinaire. J'étais en empathie profonde avec ces deux personnages qui étaient des génies absolus.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Fasciné par le cinéma, vous auriez pu avoir envie de passer de l'autre côté de la caméra, on va a aperçu dans un film de Truffaut « L'homme qui aimait les femmes », vous avez joué aussi dans Ben Hur, le spectacle gigantesque de Robert Hossein, c'était plus par amitié ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Hossein m'avait dit, je vais vous prendre comme assistant, et plutôt que d'être assistant, faîtes Ponce Pilate, comme ça je l'ai vu travailler pendant deux mois. Mais je n'ai aucune envie de gloire rentrée, d'acteur...
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Le grand public vous connaît, vous apprécie pour vos chroniques, pour vos gilets provençaux , mais ce serait donc oublier que vous avez un doctorat de lettres, que l'écriture, le livre , font partie de votre vie.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'ai fait une trentaine de livres, ça me plaît d'écrire sur « La Traviata », sur Bardot, sur Garbo, c'est quelque chose qui m'enchante, ce sont des choses que je connais, je n'ai pas à me documenter, j'écris ce que j'ai vu.
J'ai fait deux bouquins sur Dalida qui était autre chose que le « bling-bling disco ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Un mot sur « le Fouquet's », un endroit mythique associé au cinéma et à la « Nuit des Césars », c'est pour ça que vous aimez venir ici ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Quand on aime le cinéma, et les acteurs, je vois mal comment on pourrait ne pas aimer cet endroit.Je suis venu dîner ici avec Robert Hossein, Candice Patou, Elsa Martinelli, Lollobrigida, il y a des acteurs partout : Mireille Darc, Aznavour, Barbara Schulz. C'est sur la terrasse qu'on a présenté une petite gamine de 17 ans, qui s'appelait Simone Roussel à Jean Gabin. Il l'a choisie comme partenaire pour « Quai des brumes », elle est devenue sa fiancée dans l'existence, et ils ont fait plusieurs films ensemble.Il s'est passé plein de choses formidables au « Fouquet's ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry – Jean Servat, merci. Je rappelle le titre de votre denier ouvrage, « Les trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion.
On vous connaît pour vos reportages, vos émissions, vos articles consacrés aux personnalités du cinéma, de la chanson , comment est né, cette fascination, cet attrait pour cet univers ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'avais des parents bourgeois, de province . pour eux, la culture – pour être chic et distinguée - ce devait être les conférences de « Connaissances du monde », les séances de matinée classique au théâtre, mais pas le cinéma qui est un art de foire et de saltimbanque. Donc pour moi, le cinéma était lié à l'interdit.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Parallèlement, vous avez fait khâgne, hypo khâgne, un doctorat de lettres, et le journalisme …Le journalisme, c'était une vocation ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Non, je n'ai fait du journalisme que pour rencontrer des célébrités.J'ai fait khâgne, hypo khâgne, des études de latin, du grec , ça ne marchait pas trop mal mais ça ne m'intéressait pas, moi je voulais interviewer Michèle Mercier, Robert Hossein, Bardot, Mylène Demongeot, Paul Newman. J'ai plus appris par le cinéma que par Maupassant, et pourtant j'adore Maupassant.
J'ai plus appris de Grégory Peck, Kirk Douglas, pour mener ma vie dans la droiture, dans l'honnêteté que des personnages de Gérard de Nerval.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Il y a deux auteurs pour lesquels vous avez une grande admiration : Julien Green et Frédéric Dard Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Frédéric Dard, j'ai adhéré tout de suite. Il y a un univers, une folie, un jeu sur l'écriture extraordinaire, et, dans la vie, c'était au-delà de la générosité, de la folie.
Et dans un autre genre, j'aime beaucoup Julien Green que j'ai rencontré par son fils. Pour recevoir Servat, il mettait des cols amidonnés, des gilets, des boutons de manchettes, et il se mettait comme ça pour écrire.Il écrivait à son bureau, habillé de façon extraordinaire. J'étais en empathie profonde avec ces deux personnages qui étaient des génies absolus.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Fasciné par le cinéma, vous auriez pu avoir envie de passer de l'autre côté de la caméra, on va a aperçu dans un film de Truffaut « L'homme qui aimait les femmes », vous avez joué aussi dans Ben Hur, le spectacle gigantesque de Robert Hossein, c'était plus par amitié ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Hossein m'avait dit, je vais vous prendre comme assistant, et plutôt que d'être assistant, faîtes Ponce Pilate, comme ça je l'ai vu travailler pendant deux mois. Mais je n'ai aucune envie de gloire rentrée, d'acteur...
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Le grand public vous connaît, vous apprécie pour vos chroniques, pour vos gilets provençaux , mais ce serait donc oublier que vous avez un doctorat de lettres, que l'écriture, le livre , font partie de votre vie.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : J'ai fait une trentaine de livres, ça me plaît d'écrire sur « La Traviata », sur Bardot, sur Garbo, c'est quelque chose qui m'enchante, ce sont des choses que je connais, je n'ai pas à me documenter, j'écris ce que j'ai vu.
J'ai fait deux bouquins sur Dalida qui était autre chose que le « bling-bling disco ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Un mot sur « le Fouquet's », un endroit mythique associé au cinéma et à la « Nuit des Césars », c'est pour ça que vous aimez venir ici ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Quand on aime le cinéma, et les acteurs, je vois mal comment on pourrait ne pas aimer cet endroit.Je suis venu dîner ici avec Robert Hossein, Candice Patou, Elsa Martinelli, Lollobrigida, il y a des acteurs partout : Mireille Darc, Aznavour, Barbara Schulz. C'est sur la terrasse qu'on a présenté une petite gamine de 17 ans, qui s'appelait Simone Roussel à Jean Gabin. Il l'a choisie comme partenaire pour « Quai des brumes », elle est devenue sa fiancée dans l'existence, et ils ont fait plusieurs films ensemble.Il s'est passé plein de choses formidables au « Fouquet's ».
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Henry – Jean Servat, merci. Je rappelle le titre de votre denier ouvrage, « Les trois Glorieuses » aux éditions Pygmalion.
Henry-Jean Servat
Les trois glorieuses
Le livre 4'33Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Elles ont plein de points communs, elles ont commencé leur carrière à quatorze ans pour Darrieux, à quinze et seize ans pour Michèle et Micheline . C'était une époque troublée, juste avant-guerre. Elles sont devenues les trois plus grandes stars du cinéma français dans l'avant-guerre, pendant la guerre et après-guerre. Ce que je trouve formidable, c'est que l'entrelacs de leurs destins ne cesse de se croiser, de s'entremêler, elles ont eu affaire aux mêmes scénaristes, aux mêmes réalisateurs, aux mêmes producteurs, aux mêmes partenaires, aux mêmes fiancés souvent , et aux mêmes maris parfois, tout ça en gardant une amitié phénoménale.
Le bouquin veut raconter comment leur parcours n'arrête pas de se croiser, elles ont écrit des pages glorieuses du cinéma français.
Chacune dans un registre différent : Danielle Darrieux, c'était l'élégante, sophistiquée, fantaisiste, qui chantonnait dans tous les films au début de sa carrière.
Michèle Morgan, c'était l'émotion totale, la classe, la distinction. Micheline Presle, sophistiquée elle aussi, chic, décalée.
Elles avaient toutes les trois une classe, une distinction, quelque chose qui fait qu'elles n'ont jamais joué les secrétaires, les bonnes, les prostituées.
C'est trois images de la femme française chic, sophistiquée, allurale, sculpturale.
Celles, sur lesquelles on construisait les films, on faisait des affaires, on inventait des personnages, on bâtissait des scénarios, c'était elles trois.
À part Gabin, qui était un partenaire formidable et qui a joué avec les trois, elles étaient toujours citées en premier aux génériques.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Vous nous présentez ces trois actrices comme des héroïnes de roman, mais il n'y a pas de nostalgie, pas de mélancolie ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Je n'ai pas de nostalgie. Ce sont des femmes qui ont incarné la fraîcheur. Quand on les voit sur un écran, quand on voit « La Symphonie Pastorale » ; quand on voit Michèle qui meurt dans un torrent verglacé, les yeux grands ouverts, c'est une image d'infini, d'éternité. À l'époque , c'était jeune, c'était dynamique, c'était révolutionnaire, il ne faut pas les enfermer là-dedans.Elles ont marqué une époque. Quand je les rencontre, quand je leur parle de leurs films,elles m'envoient balader.Elles ne vivent pas cramponnées, arc-boutées sur leur passé. C'est moi qui dis que ce sont des légendes vivantes, et ça les agace profondément, ça les flatte aussi un peu.
C'est apprendre comment les actrices d'hier ont travaillé, ont aimé, ont vécu, pour nous faire mieux apprendre, et à aimer le cinéma et les actrices d'aujourd'hui.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Trois femmes, trois parcours différents, et pourtant une amitié qui dure encore aujourd'hui. Quels sont leurs relations, leurs rapports ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Il y a eu un moment divin, chez Harcourt Studios Cinéma, un studio photo légendaire .
Elles sont venues chez Harcourt, et lors de cette réunion, elles se sont vraiment retrouvées toutes les trois, elles se tutoient, elles étaient comme des gamines qui se retrouvent.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : C'étaient des vraies vedettes ; authentiques, sur lesquelles on a construit des films et sur lesquelles le cinéma français a gagné beaucoup d'argent, sur lesquelles sont façonnés quantité de rêves.
L'imaginaire a beaucoup fonctionné, on a beaucoup fantasmé sur ces trois créatures de rêve.Et quand je dis créatures, c'est admiratif et affectueux.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Merci de nous faire prolonger ce rêve.Henry - Jean Servat, « Les trois Glorieuses », aux éditions Pygmalion, un très bel ouvrage consacré à Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Micheline Presle.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Elles ont plein de points communs, elles ont commencé leur carrière à quatorze ans pour Darrieux, à quinze et seize ans pour Michèle et Micheline . C'était une époque troublée, juste avant-guerre. Elles sont devenues les trois plus grandes stars du cinéma français dans l'avant-guerre, pendant la guerre et après-guerre. Ce que je trouve formidable, c'est que l'entrelacs de leurs destins ne cesse de se croiser, de s'entremêler, elles ont eu affaire aux mêmes scénaristes, aux mêmes réalisateurs, aux mêmes producteurs, aux mêmes partenaires, aux mêmes fiancés souvent , et aux mêmes maris parfois, tout ça en gardant une amitié phénoménale.
Le bouquin veut raconter comment leur parcours n'arrête pas de se croiser, elles ont écrit des pages glorieuses du cinéma français.
Chacune dans un registre différent : Danielle Darrieux, c'était l'élégante, sophistiquée, fantaisiste, qui chantonnait dans tous les films au début de sa carrière.
Michèle Morgan, c'était l'émotion totale, la classe, la distinction. Micheline Presle, sophistiquée elle aussi, chic, décalée.
Elles avaient toutes les trois une classe, une distinction, quelque chose qui fait qu'elles n'ont jamais joué les secrétaires, les bonnes, les prostituées.
C'est trois images de la femme française chic, sophistiquée, allurale, sculpturale.
Celles, sur lesquelles on construisait les films, on faisait des affaires, on inventait des personnages, on bâtissait des scénarios, c'était elles trois.
À part Gabin, qui était un partenaire formidable et qui a joué avec les trois, elles étaient toujours citées en premier aux génériques.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Vous nous présentez ces trois actrices comme des héroïnes de roman, mais il n'y a pas de nostalgie, pas de mélancolie ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Je n'ai pas de nostalgie. Ce sont des femmes qui ont incarné la fraîcheur. Quand on les voit sur un écran, quand on voit « La Symphonie Pastorale » ; quand on voit Michèle qui meurt dans un torrent verglacé, les yeux grands ouverts, c'est une image d'infini, d'éternité. À l'époque , c'était jeune, c'était dynamique, c'était révolutionnaire, il ne faut pas les enfermer là-dedans.Elles ont marqué une époque. Quand je les rencontre, quand je leur parle de leurs films,elles m'envoient balader.Elles ne vivent pas cramponnées, arc-boutées sur leur passé. C'est moi qui dis que ce sont des légendes vivantes, et ça les agace profondément, ça les flatte aussi un peu.
C'est apprendre comment les actrices d'hier ont travaillé, ont aimé, ont vécu, pour nous faire mieux apprendre, et à aimer le cinéma et les actrices d'aujourd'hui.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Trois femmes, trois parcours différents, et pourtant une amitié qui dure encore aujourd'hui. Quels sont leurs relations, leurs rapports ?
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : Il y a eu un moment divin, chez Harcourt Studios Cinéma, un studio photo légendaire .
Elles sont venues chez Harcourt, et lors de cette réunion, elles se sont vraiment retrouvées toutes les trois, elles se tutoient, elles étaient comme des gamines qui se retrouvent.
Henry–Jean Servat (Les trois Glorieuses) : C'étaient des vraies vedettes ; authentiques, sur lesquelles on a construit des films et sur lesquelles le cinéma français a gagné beaucoup d'argent, sur lesquelles sont façonnés quantité de rêves.
L'imaginaire a beaucoup fonctionné, on a beaucoup fantasmé sur ces trois créatures de rêve.Et quand je dis créatures, c'est admiratif et affectueux.
Philippe CHAUVEAU (Web Tv Culture) : Merci de nous faire prolonger ce rêve.Henry - Jean Servat, « Les trois Glorieuses », aux éditions Pygmalion, un très bel ouvrage consacré à Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Micheline Presle.
Henry-Jean Servat
Les trois glorieuses
L'avis du libraire 2'1619 rue nationale
37000 Tours
02 47 05 70 39
M. Hafkine
info@boitealivres.com
Ce qu'on sait d'Henry - Jean Servat , c'est un amoureux du spectacle , des acteurs. C'est un journaliste, essentiellement de cinéma.
On sent que c'est quelqu'un qui est habité par les acteurs, l'univers du cinéma.
Il a une envie de faire partager. Dans ce livre « Les Trois Glorieuses », il a eu cette idée insolite de réunir ces trois grandes actrices, avec talent , car il nous donne envie d'aller plus loin dans leur carrière.
Le livre parle beaucoup de leurs débuts, de la période de l'occupation, de leurs périodes aux Etats-unis. Elles commencent toutes les trois très jeunes, à quatorze, quinze ans.Danielle Darrieux joue dans « Le bal », Michèle Morgan, qui rêvait, depuis sa Normandie natale , de Greta Garbo, finalement elle va aller au pays de Greta Garbo à Hollywood. Micheline Presle, très fonceuse commence très jeunes, à quatorze ans.
C'est intéressant pour Danielle Darrieux, de revenir sur cette période de l'occupation, on a pu lui reprocher des choses, mais en fait, elle était prise dans un mouvement, embarquée dans un studio à Berlin.
Henry - Jean Servat a voulu donner un aperçu de ce chassé-croisé de carrières d'actrices pour donner envie d'aller plus loin . C'est un livre accessible à tout le monde, à tous ceux qui aiment le cinéma.
Il y a une photo magnifique des trois actrices, chez Harcourt, Danielle Darrieux est debout; Michèle Morgan et Micheline Presle sont assises, on a l'impression que Darrieux est la grande sœur; elle trône, c'est une très belle image...
19 rue nationale
37000 Tours
02 47 05 70 39
M. Hafkine
info@boitealivres.com
Ce qu'on sait d'Henry - Jean Servat , c'est un amoureux du spectacle , des acteurs. C'est un journaliste, essentiellement de cinéma.
On sent que c'est quelqu'un qui est habité par les acteurs, l'univers du cinéma.
Il a une envie de faire partager. Dans ce livre « Les Trois Glorieuses », il a eu cette idée insolite de réunir ces trois grandes actrices, avec talent , car il nous donne envie d'aller plus loin dans leur carrière.
Le livre parle beaucoup de leurs débuts, de la période de l'occupation, de leurs périodes aux Etats-unis. Elles commencent toutes les trois très jeunes, à quatorze, quinze ans.Danielle Darrieux joue dans « Le bal », Michèle Morgan, qui rêvait, depuis sa Normandie natale , de Greta Garbo, finalement elle va aller au pays de Greta Garbo à Hollywood. Micheline Presle, très fonceuse commence très jeunes, à quatorze ans.
C'est intéressant pour Danielle Darrieux, de revenir sur cette période de l'occupation, on a pu lui reprocher des choses, mais en fait, elle était prise dans un mouvement, embarquée dans un studio à Berlin.
Henry - Jean Servat a voulu donner un aperçu de ce chassé-croisé de carrières d'actrices pour donner envie d'aller plus loin . C'est un livre accessible à tout le monde, à tous ceux qui aiment le cinéma.
Il y a une photo magnifique des trois actrices, chez Harcourt, Danielle Darrieux est debout; Michèle Morgan et Micheline Presle sont assises, on a l'impression que Darrieux est la grande sœur; elle trône, c'est une très belle image...