Romain Puértolas

Romain Puértolas

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel

Portrait 5'19

Bonjour Romain Puértolas, merci d'avoir accepté notre invitation, c'était un défi ! C'est toujours difficile le deuxième roman surtout quand le premier est un véritable phénomène, combien de vente pour le « Fakir » ?
En France, trois cent mille et deux cent mille à l'étranger.
Une trentaine de traduction, le projet du film qui suit son cour, donc premier roman, succès vertigineux alors justement est-ce que ça été difficile de passer le cap de ce premier roman, comment avez vous vécu tous ça ?
Je savais pas qu'il y avait un cap, parce que j'ai jamais été dans le milieu de l'édition même si j'écris depuis très longtemps et en fait j'ai écris ce deuxième livre juste avant la sortie du « Fakir » en France et j'ai eu un an pour le peaufiner.
Donc non j'ai pas eu cette peur de la page blanche, moi c'est plutôt le contraire parce que je continu à être très prolifique, voir trop, donc c'est plutôt la peur de la page noire.
Si vous deviez ne garder qu'une seule image de cette année 2014, quel est pour vous le souvenir le plus marquant ?
Le souvenir le plus marquant c'est tous les jours, les rencontres avec mes lecteurs et puis mon incursion dans ce monde là et maintenant de vivre de mes histoires.
On l'avait vu avec le « Fakir » c'est le cas aussi avec « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel ». Ce sont des histoires qu'on a envie de raconter, de lire à haute voix comme des contes. Alors est-ce que ça vient de l'enfance, on vous lisait des histoires ?
Oui peut-être, mon père me racontait des histoires, le samedi matin , le dimanche matin, il me racontait une histoire quand je me levais, et pareil pour me coucher.
Quel lecteur êtes-vous, quels sont les auteurs classiques, contemporains que vous aimez retrouver et cherchez-vous des auteurs qui sont comme vous, des Zébulons de la littérature qui inventent des mondes.
Je suis très éclectique au niveau de la littérature, je peux lire des choses très contemporaines, des choses très classique, je lis beaucoup de littérature étrangère que ce soit japonaise, espagnole, allemande, anglophone
Et j'essaie de trouver des titres qui me font sortir de la normalité, je lis pas de livres dans lesquels il ne se passe rien, justement je mise plus sur le fond que sur la forme.
Avez-vous peur du quotidien, trouvez-vous que la vie est trop terne ? D'où peut-être le besoin de l'ensoleiller par vos romans ?
Peut-être … Oui, c'est vrai que dans la vie de tous les jours, il y a la routine, on vit pas des aventures fantastiques, j'en ai vécu une avec le « Fakir » mais c'est pour ça qu'on va au cinéma, c'est pour ça qu'on lit des livres
C'est parce qu'il y a le besoin de vivre des aventures extra-ordinaires. Et c'est pour ça que j'écris sans dire que ma vie est banal ou pas bien, au contraire je suis très heureux dans ma vie.
Continuez-vous à écrire sur vos vêtements ?
Je continu à écrire sur mon téléphone portable, et sur des post-it, des milliers de papiers, j'écris partout …
Et le fait d'avoir d'autres écritures en cours, c'est un moyen d'éviter la pression de la sortie du livre ? Parce que là ce sont les premiers jour de vie du livre, vous aller être sollicité, il y a une forte attente des lecteurs, ça peut mettre la pression
Je fais pas ça pour me préserver, je fais ça par nécessité d'écrire, j'ai envie de vivre cette autre vie, j'en ai besoin et donc je la vis et donc j'écris forcément.
Votre actualité Romain Puértolas, votre nouveau roman « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel » et vous êtes publié aux éditions Le Dilettante.

Philippe Chauveau :
Bonjour Romain Puértolas, merci d'avoir accepté notre invitation, c'était un défi ! C'est toujours difficile le deuxième roman surtout quand le premier est un véritable phénomène, combien de vente pour le « Fakir » ?

Romain Puértolas :
En France, trois cent mille et deux cent mille à l'étranger.

Philippe Chauveau :
Une trentaine de traduction, le projet du film qui suit son cour, donc premier roman, succès vertigineux alors justement est-ce que ça été difficile de passer le cap de ce premier roman, comment avez vous vécu tous ça ?

Romain Puértolas :
Je savais pas qu'il y avait un cap, parce que j'ai jamais été dans le milieu de l'édition même si j'écris depuis très longtemps et en fait j'ai écris ce deuxième livre juste avant la sortie du « Fakir » en France et j'ai eu un an pour le peaufiner.
Donc non j'ai pas eu cette peur de la page blanche, moi c'est plutôt le contraire parce que je continu à être très prolifique, voir trop, donc c'est plutôt la peur de la page noire.

Philippe Chauveau :
Si vous deviez ne garder qu'une seule image de cette année 2014, quel est pour vous le souvenir le plus marquant ?

Romain Puértolas :
Le souvenir le plus marquant c'est tous les jours, les rencontres avec mes lecteurs et puis mon incursion dans ce monde là et maintenant de vivre de mes histoires.

Philippe Chauveau :
On l'avait vu avec le « Fakir » c'est le cas aussi avec « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel ». Ce sont des histoires qu'on a envie de raconter, de lire à haute voix comme des contes. Alors est-ce que ça vient de l'enfance, on vous lisait des histoires ?

Romain Puértolas :
Oui peut-être, mon père me racontait des histoires, le samedi matin , le dimanche matin, il me racontait une histoire quand je me levais, et pareil pour me coucher.

Philippe Chauveau :
Quel lecteur êtes-vous, quels sont les auteurs classiques, contemporains que vous aimez retrouver et cherchez-vous des auteurs qui sont comme vous, des Zébulons de la littérature qui inventent des mondes.

Romain Puértolas :
Je suis très éclectique au niveau de la littérature, je peux lire des choses très contemporaines, des choses très classique, je lis beaucoup de littérature étrangère que ce soit japonaise, espagnole, allemande, anglophone
Et j'essais de trouver des titres qui me font sortir de la normalité, je lis pas de livres dans lesquels il ne se passe rien, justement je mise plus sur le fond que sur la forme.

Philippe Chauveau :
Avez-vous peur du quotidien, trouvez-vous que la vie est trop terne ? D'où peut-être le besoin de l'ensoleiller par vos romans ?

Romains Puértolas :
Peut-être … Oui, c'est vrai que dans la vie de tous les jours, il y a la routine, on vit pas des aventures fantastiques, j'en ai vécu une avec le « Fakir » mais c'est pour ça qu'on va au cinéma, c'est pour ça qu'on lit des livres
C'est parce qu'il y a le besoin de vivre des aventures extra-ordinaires. Et c'est pour ça que j'écris sans dire que ma vie est banal ou pas bien, au contraire je suis très heureux dans ma vie.

Philippe Chauveau :
Continuez-vous à écrire sur vos vêtements ?

Romain Puértolas :
Je continu à écrire sur mon téléphone portable, et sur des post-it, des milliers de papiers, j'écris partout …

Philippe Chauveau :
Et le fait d'avoir d'autres écritures en cours, c'est un moyen d'éviter la pression de la sortie du livre ? Parce que là ce sont les premiers jour de vie du livre, vous aller être sollicité, il y a une forte attente des lecteurs, ça peut mettre la pression

Romain Puértolas :
Je fais pas ça pour me préserver, je fais ça par nécessité d'écrire, j'ai envie de vivre cette autre vie, j'en ai besoin et donc je la vis et donc j'écris forcément.

Philippe Chauveau :
Votre actualité Romain Puértolas, votre nouveau roman « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel » et vous êtes publié aux éditions Le Dilettante.

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel Le Dilettante
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • En 2013, Romain Puértolas avait fait la joie des lecteurs et des libraires avec son premier roman « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA » vendu à plus de 500 000 exemplaires et traduit en 35 langues. Un « feel good book », un livre qui fait du bien comme le qualifient certains critiques, parfois avec un peu de mépris. Mais le sourire des lecteurs lors des rencontres en librairies ou sur les salons restent pour Romain Puértolas la plus belle des récompenses.Mais après un tel...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Romain Puértolas, merci d'avoir accepté notre invitation, c'était un défi ! C'est toujours difficile le deuxième roman surtout quand le premier est un véritable phénomène, combien de vente pour le « Fakir » ?Romain Puértolas :En France, trois cent mille et deux cent mille à l'étranger.Philippe Chauveau :Une trentaine de traduction, le projet du film qui suit son cour, donc premier roman, succès vertigineux alors justement est-ce que ça été difficile de passer le cap de ce premier roman,...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Alors Romain Puértolas, il y avait eu « L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » aujourd'hui voici « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel »Pourquoi des titres toujours aussi long, c'est simplement pour faire pester les journalistes ? Romain Puértolas :Oui c'est marrant, à la fin les gens disent même « Le fakir » là je sais pas ce qu'ils diront « La petite fille », non c'est toujours pour m'évader, pour partir dans ce monde...Souvenirs d'auteurs... de Romain Puértolas - Le livre - Suite