Si c’est près de Paris qu’elle a vu le jour, le destin d’Ariane Bois est néanmoins marqué par les Etats-Unis, où elle a passé plusieurs années de sa vie, y menant ses études de journalisme avant de travailler pour des radios de New-York et Boston.
De retour en France, on la retrouve grand reporter pendant 25 ans pour le groupe Marie-Claire avant qu’elle ne devienne critique littéraire pour les mensuels « Avantages » et « Psychologies ». La littérature est effectivement la passion d’Ariane Bois. Et c’est tout...
Après elle d'Ariane Bois - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Ariane Bois.
Ariane Bois :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Vous êtes dans l'actualité avec ce nouveau titre chez Belfond, « L'amour au temps des éléphants », 7ème roman et 8ème livre puisqu'il y a un autre titre précédemment. On va évoquer un peu ce parcours de romancière qui est déjà foisonnant. Mais vous avez eu plusieurs vies, en quelque sorte. Vous avez fait des études à Sciences Po, puis après, vous êtes parti aux Etats-Unis pour vous former au journalisme?
Ariane Bois :
Oui,...
Après elle d'Ariane Bois - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Quelle belle couverture que celle que vous avez choisi, Ariane Bois, pour votre nouveau roman, « L'amour au temps des éléphants ». C'est aux éditions Belfond. Lorsqu'on voit la couverture, on se dit qu'on va partir dans les années 20, dans les années 30. Et c'est bien le cas. Au départ, nous sommes aux Etats-Unis un peu avant la Première Guerre mondiale. Nous sommes dans une petite ville du Sud-Est de l'Amérique ségrégationniste. Et puis, ce jour là, il y a un fait divers particulièrement tragique...
Après elle d'Ariane Bois - Livre - Suite
Ariane Bois
L'amour au temps des éléphants
Présentation 00'02'44"Si c’est près de Paris qu’elle a vu le jour, le destin d’Ariane Bois est néanmoins marqué par les Etats-Unis, où elle a passé plusieurs années de sa vie, y menant ses études de journalisme avant de travailler pour des radios de New-York et Boston.
De retour en France, on la retrouve grand reporter pendant 25 ans pour le groupe Marie-Claire avant qu’elle ne devienne critique littéraire pour les mensuels « Avantages » et « Psychologies ». La littérature est effectivement la passion d’Ariane Bois. Et c’est tout naturellement qu’elle s’est décidée à prendre plume, publiant son premier livre en 2009, « Et le jour sera pour eux comme la nuit », un court mais bouleversant roman sur le suicide d’un jeune et les répercussions de ce drame sur son entourage. Fort de ce premier succès, elle entreprend l’écriture de plusieurs romans librement inspirés de son parcours familial, étant elle-même issue d’une famille juive d’origine turque installée en France dans les années 1920. « Le monde d’Hannah », « Sans oublier » et « Le gardien de nos frères » sont des livres dont la lecture marque durablement. La qualité d’écriture d’Ariane Bois se confirme dans ses titres suivants. « Dakota » est un clin d’œil à ses jeunes années américaines, elle y raconte l’histoire du mythique Dakota Building dans lequel vécurent plusieurs personnalités. Enfin, en 2019, avec « L’île aux enfants », c’est le destin de ses gamins déplacés de l’île de la Réunion pour être adoptés en France, dans les années 60, qu’elle évoque avec pudeur et sensibilité.
Le nouveau titre d’Ariane Bois est une formidable saga, pleine de panache, d’amour, de drame, de larmes et de joies. Tout démarre dans une petite ville du sud des Etats-Unis où l’éléphant d’un cirque, coupable d’avoir tué un homme lors d’une parade, est exécuté par pendaison. Sur place, trois personnages qui ne se connaissent pas, assistent à ce dramatique fait-divers, Anabelle, Kid et Jérémy. Dès lors, sans qu’ils le sachent, leur destin est scellé.
Ariane Bois n’a pas son pareil pour nous embarquer dans cette histoire, de l’Amérique ségrégationniste aux tranchées de Verdun, du Paris des années folles au Kenya, alors colonie anglaise. Donnant vie à des personnages à la psychologie fouillée, embarqués par le vent de l’Histoire, les faisant évoluer dans des décors et des ambiances savamment imagés, créant une intrigue allant crescendo, ce roman est une véritable réussite qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière page. Une Ode à la liberté, celle des hommes, celle des animaux, portée par une belle écriture exigeante et romanesque.
« L’amour au temps des éléphants » d’Ariane Bois est publié aux éditions Belfond.
Ariane Bois
L'amour au temps des éléphants
Portrait 00'06'55"Philippe Chauveau :
Bonjour Ariane Bois.
Ariane Bois :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Vous êtes dans l'actualité avec ce nouveau titre chez Belfond, « L'amour au temps des éléphants », 7ème roman et 8ème livre puisqu'il y a un autre titre précédemment. On va évoquer un peu ce parcours de romancière qui est déjà foisonnant. Mais vous avez eu plusieurs vies, en quelque sorte. Vous avez fait des études à Sciences Po, puis après, vous êtes parti aux Etats-Unis pour vous former au journalisme?
Ariane Bois :
Oui, tout a fait. J'avais envie d'ailleurs. Peut être un peu comme mon héroïne. J'avais un rêve d'Amérique et de journalisme.
Philippe Chauveau :
Et puis vous y travaillez. Vous avez œuvré dans des radios à Boston, à New York.
Ariane Bois :
J'ai commencé par des études à New-York. Et puis ensuite, je suis parti à Boston. C'était cinq années extrêmement constructrice et très formatrices.
Philippe Chauveau :
Vous aviez des attaches où c'était la découverte complète?
Ariane Bois :
Non, c'était la découverte complète. J'étais allé une fois à New York, mais c'était tout. Donc j'ai fait mon baluchon. Et puis je suis partie avec ce rêve des grands journalistes américains.
Philippe Chauveau :
Néanmoins, vous faites quand même le choix de revenir en France et pendant plusieurs années vous allez travailler pour le groupe de presse Marie-Claire, en tant que grand reporter. Ce qui veut dire que vous allez encore être un peu toucher à tout dans le domaine du journalisme. Vous allez être sollicité sur mille et un sujets.
Ariane Bois :
Oui, vraiment tous les sujets qui intéressent les femmes, que ce soit des sujets qu'on peut traiter en province ou ailleurs à l'étranger, des sujets de société qui parlent des problèmes des femmes, des envies des femmes. J'ai donc pu visiter toute l'Europe et découvrir vraiment différentes communautés différentes, différentes problématiques. Ça a été des années qui m'ont vraiment nourri.
Philippe Chauveau :
Alors je résume aujourd'hui votre plume en tant que journaliste, on vous lit dans Psychologies Magazine, Avantages, mais plus en tant que critique littéraire, cette fois ci.
Ariane Bois :
Tout a fait. Maintenant, je m'occupe vraiment de romans et d'essais. Je m'occupe des livres à Psychologies Magazine avec toute une équipe. Et puis, je travaille aussi sur différents sites, sur différents journaux parce que j'aime écrire, mais j'aime aussi beaucoup lire.
Philippe Chauveau :
Vous aimez écrire et en parlant de la romancière que vous êtes, parce que maintenant, on vous connaît bien depuis plusieurs années en librairie. Et le jour sera pour eux comme la nuit, c'est votre premier titre?
Ariane Bois :
Exactement en 2009. Un premier titre qui a été remarqué et récompensé. Donc je me suis dit que j'avais peut être une petite légitimité.
Philippe Chauveau :
A quel moment vous êtes vous dit « Allez, je me lance » ?.
Ariane Bois :
J'ai commencé à 5 ans. Je crois que j'ai commencé à rédiger des petites historiettes je devais avoir cinq ans. J'avais toujours des écrits dans mes tiroirs, dans mes placards. Et puis, je ne sais pas, un samedi, je me suis dit je m'en moque, ça y est, il faut que j'y aille, premier chapitre. Tous mes enfants tournaient autour de moi. J'en ai 5, mais ce n’était vraiment pas le jour, ce samedi après-midi. Et ce chapitre, il est arrivé. J'ai eu envie de suivre mes personnages. J'ai eu envie de voir jusqu'où ils pouvaient aller. Alors, c'est un petit texte, un petit livre court, mais très dense. Et quand il a été bien reçu, je me suis dit « J'ai envie de continuer », j'ai envie d'un deuxième.
Philippe Chauveau :
Ça a été le point de départ aussi d'un évènement personnel. Et puis, c'est vrai que vous avez également utilisé très librement vos origines juives dans plusieurs livres que vous avez publiés par la suite.
Ariane Bois :
Oui, le premier raconte une histoire très triste. Qui est donc la manière dont la mort d'un jeune homme modifie, change, bouleverse une famille. C'est ce qui nous est arrivé et donc c'est un drame dont on se remet mal. La rédaction de ce livre m'a beaucoup aidé parce que j'ai pu aller dans des lycées, dans des collèges et en parler avec des parents. Ça a été quelque chose qui m'a marqué. Et puis, après mes origines juives, j'ai écrit une trilogie sur les enfants de la Shoah. J'y raconte des aspects de ma vie familiale et de mes racines.
Philippe Chauveau :
C'était important pour vous avant de passer à d'autres sujets, comme par exemple l'Île aux enfants ou Dakota, où là, il y avait encore peut être quelques souvenirs de vos années new-yorkaise. C'était important que dans vos premiers livres, vous fassiez peut être la paix avec certains pans de votre de votre histoire et que vous mettiez votre histoire personnelle dans vos livres.
Ariane Bois :
Oui, parce qu'elle est quand même très étonnante. Ma famille vient de Turquie. Les Juifs turcs ont été protégés pendant la guerre et sont rentrés à Istanbul, pour certains par train. Et c'est l'aventure qu’ont vécu mes grands parents et ma mère. Donc, j'avais vraiment envie de parler de ça, de cet exil en 44.
Philippe Chauveau :
Je continue votre bibliographie. Il y a eu ce très beau livre Dakota Song sur le Dakota Building, qui est un bâtiment incroyable de New York où l'ont vécue de nombreuses personnalités, de nombreuses stars.
Ariane Bois :
Oui, Lauren McHale, Rudolf Noureev, Leonard Bernstein, le père de West Side Story.
Philippe Chauveau :
Là, vous vous êtes fait plaisir en souvenir de vos années new-yorkaise.
Ariane Bois :
Parce que je passais devant le Dakota et je voyais cet immeuble. J'essayais de gagner un peu de sous en étant guide pour des hommes d'affaires français. Donc, j'y suis allée et j'ai dormi là bas. J'ai eu cette chance de pouvoir y séjourner une semaine et j'ai découvert l'âme du Dakota et je me suis vraiment fait plaisir. Vous avez raison, c'était un beau souvenir.
Philippe Chauveau :
Un mot parce que c'est aussi un livre important, au delà de la qualité de l'écriture. Le sujet abordé dans l'Île aux enfants, où vous évoquez ces enfants, ces jeunes à qui ont a fait quitter de force la réunion pour venir être adopté en France.
Ariane Bois :
Oui, c'est quelque chose qui m'avait vraiment bouleversée. Comment peut-on enlever à leurs parents, à leurs grands parents, à leur oncle, des garçons et des filles? Certains n'avaient pas 5 ans. Il y en a eu 2500. Ça a continué entre 1967 et 1984 et je ne comprenais pas comment la France, pays des droits de l'homme, si généreuse, si grande, avait pu se comporter ainsi. Et donc, j'avais envie de comprendre ce qui s'était passé d'abord à ce moment-là, mais surtout pour la seconde génération. Mais j'ai eu l'impression que cette histoire, il fallait la raconter pour un plus grand public, pour des jeunes. À la Réunion, les jeunes ne connaissent pas cette histoire encore. Donc, c'était très important de mettre une pierre sur cet édifice.
Philippe Chauveau :
On vient de passer en revue quelques uns de vos titres. S'il y avait un fil rouge, lequel serait-il? Comment définiriez-vous justement cette bibliographie qui est déjà conséquente?
Ariane Bois :
C'est la transmission. Je parlerais de transmission, de liens familiaux. Je parlerais d'injustice et de nécessité de comprendre l'autre.
Philippe Chauveau :
Votre actualité Ariane Bois, c'est votre nouveau titre aux éditions Belfond. Ça s'appelle L'amour au temps des éléphants.
Ariane Bois
L'amour au temps des éléphants
Livre 00'06'35"Philippe Chauveau :
Quelle belle couverture que celle que vous avez choisi, Ariane Bois, pour votre nouveau roman, « L'amour au temps des éléphants ». C'est aux éditions Belfond. Lorsqu'on voit la couverture, on se dit qu'on va partir dans les années 20, dans les années 30. Et c'est bien le cas. Au départ, nous sommes aux Etats-Unis un peu avant la Première Guerre mondiale. Nous sommes dans une petite ville du Sud-Est de l'Amérique ségrégationniste. Et puis, ce jour là, il y a un fait divers particulièrement tragique auquel assiste la population de cette petite ville. C'est un éléphant qu'on va exécuter parce que c'est bien le terme. Il est pendu pour avoir tué un homme lors d'une parade de cirque qui a mal tourné. Je plante le décor, mais c'est bien ça. Et puis surtout, on va faire connaissance avec trois personnages qui, chacun de leur côté, vont vivre cet évènement. Il y Arabella, il y a Kid et il y a Jérémie. C'est un fait divers authentique. Comment l'avez-vous découvert?
Ariane Bois :
En fait, je travaillais sur un de mes précédents romans qui s'appelle Dakota Song et qui racontait l'histoire de l'immeuble du Dakota vue à travers un portier noir aux origines du Sud. Et moi, j'ai une imagination très visuelle, donc j'aime beaucoup regarder les photos, les documentaires, les reportages et j'avais besoin de savoir quelle avait été son enfance. Et en regardant des photos, je suis tombée sur cette photo d'éléphant pendue dans une petite ville du Tennessee. Cette photo ne m'a pas lâché et je l'ai imprimée. Je l'ai mis sur mon mur. Et puis, l'histoire a fait le reste. Je me suis dit " Mais qui est venu dans cette foule? 5 000 personnes sont venues assister à ce spectacle. C'est un spectacle quand même assez épouvantable. Comment fait pour pendre un éléphant? Je ne sais même pas. Il faut une grue, mais c'est très, très lourd, deux tonnes. Et puis, on peut imaginer que finalement, ce spectacle là va changer la vie des gens qui le regardent. Et à partir de là, tout est parti.
Philippe Chauveau :
Il y a ces trois personnages que nous allons suivre pendant plusieurs décennies. Trois personnages qui vont, au fil du temps être obligés de mener l'aventure, de quitter cette petite ville du Sud-Est pour x raisons, qu'elle soit personnelle ou parce qu'ils sont chassés, ou parce qu'ils ont une soif d'aventure. Qui sont-ils? Arabella, Kid et Jérémie?
Ariane Bois :
Arabella est une jeune femme rebelle qui vit dans une famille qui est adventiste du septième jour. Les adventistes du septième jour sont des protestants extrêmement rigoristes. On pourrait même dire que ça s'apparente par certains côtés à une secte et elle est complètement en opposition à son père qui règne en despote. Jérémie, lui, vient de la côte est. Il est journaliste à Boston. Boston est donc une ville que je connais bien et il fait partie de cette aristocratie bostonienne. Si on peut parler d'aristocratie aux États-Unis et lui aussi va chercher quelque chose d'autre. Son père voudrait qu'il reprenne la fortune familiale et l'entreprise familiale et lui a envie de scoop, de journalisme et il va tout de suite comprendre où est l'enjeu. Et puis nous avons Kid, qui est un jeune homme noir qui a travaillé dans les champs de coton, dont le père a été assassiné et qui travaille pour nourrir sa famille. Ces trois personnages n'ont pas grand chose en commun, sinon le fait qu'ils soient jeunes et qu'ils soient américains. Mais ils rêvent tous de quelque chose d'autre. Et le spectacle qu'ils ont devant les yeux, cet éléphant, va bouleverser complètement le reste de leur existence.
Philippe Chauveau :
Je ne veux pas déflorer l'intrigue du roman, mais c'est une saga historique. C'est une fresque. On est embarqué avec vos personnages, alors il y a la qualité de l'écriture, je le reconnais. Vous avez une écriture très addictive. On donne envie de vous suivre à travers les pages, mais c'est vrai que vous leur faites vivre mille et une aventures parce qu'ils vont traverser l'Atlantique. On va les retrouver en pleine Première Guerre mondiale, dans les tranchées. Et puis après, il va y avoir le Paris des années 20. Et puis après, on va aller même encore dans d'autres contrées, avec des paysages magnifiques. L'histoire la connaissiez vous dès le début de l'écriture? Saviez-vous où vous alliez emmener vos personnages où, finalement, est-ce que vous avez un petit peu voyagé avec eux ?
Ariane Bois :
J'ai un peu tâtonné, mais je savais que je voulais leur faire quitter le Tennessee,il y avait déjà un mouvement. La Première Guerre mondiale arrive pour les Etats-Unis, c'est quelque chose d'extraordinaire. Ils n'ont jamais combattu en dehors de leur territoire. J'ai appris que ces jeunes soldats noirs s'étaient embarqués avec beaucoup de courage et s'étaient battus contre les Allemands. Donc, je me suis dit voilà, ça peut continuer. Et puis, j'avais envie de terminer en Afrique parce que j'adore l'Afrique et j'ai la chance d'y être allé une dizaine de fois. Et j'avais vraiment envie de Kenya, de grands espaces et d'éléphants en liberté.
Philippe Chauveau :
C'est une grande saga romanesque, mais c'est aussi une belle histoire d'amour entre certains personnages. Et puis, c'est une ode à la liberté. La liberté de ces trois personnages qui ont soif d'aventure et qui ne se mettent aucune barrière. Et puis la liberté des animaux et en l'occurrence des éléphants. Et là, il y a un message qui est aussi très actuel, puisque l'on sait que cela fait partie des discussions actuellement sur le sort des animaux. Donc, là aussi, il y a une part d'une peut être une part de militantisme de l'autre.
Ariane Bois :
Pas vraiment, mais j'ai toujours aimé les animaux. J'ai toujours adoré les éléphants. C'est vraiment mon animal fétiche. Et puis, j'ai beaucoup lu Romain Gary, le prix Goncourt 56 pour « Les racines du ciel ». Donc, l'éléphant représente vraiment la liberté. Gary l'a dit : « Il n'y a pas d'homme libre, sans animaux libres ». Voilà, c'est un peu le sous titre du livre : comment la liberté des uns peut amener à la liberté des autres?
Philippe Chauveau :
Au cœur des quatre premières décennies du vingtième siècle, voilà une grande saga romanesque pleine de panache, avec une belle écriture, non dénuée de poésie, notamment dans la description de vos personnages. Il y a des ambiances qui sont qui sont magnifiques. Et puis, on s'attache à ces trois personnages que sont Arabella, Kid et Jérémie. C'est un vrai coup de cœur que je vous recommande particulièrement. Ça s'appelle « L'amour au temps des éléphants ». Ariane Bois, vous êtes publié chez Belfond.
Ariane Bois :
Merci à vous.