Maud Tabachnik

Maud Tabachnik

Ciel de cendres

Portrait 3'22
Maud Tabachnik merci de nous recevoir pour votre nouveau roman « Ciel de cendres ». Comment êtes-vous « entrée » en littérature ?

C’est pas comme quand on rentre dans les ordres, ça a été moins douloureux, ça a été même un plaisir. J’avais un cabinet d’ostéopathie que j’ai mis en gérance, j’ai acheté une propriété en Touraine et j’ai commencé à écrire.
Quels sont les auteurs qui vous ont inspirée ?

Les auteurs étrangers, les américains, les anglo-saxons, essentiellement eux. Pour moi c’est le top du romancier, ils ont un souffle, ils ne jouent pas « petit bras », ils parlent du monde, pour moi c’est vraiment le top.

Vos romans ont un côté très sombre, très violent, c’est un univers qui vous fascine, vous ne sauriez écrire que dans cet univers-là ?

Je montre davantage le côté sombre des évènements que le côté gai, c’est plutôt les trains qui n’arrivent pas à l’heure mon univers.

Alors justement, lorsque vous entamez l’écriture d’un nouveau livre, d’un nouveau roman, quels sont les ingrédients, quelle est la recette pour écrire un bon livre ?

Il faut être authentique, il ne faut pas se censurer, il ne faut pas avoir peur de la réaction des lecteurs, des éditeurs. Je ne me suis jamais censurée, j’écris comme je parle, c’est comme ça, ça sort comme ça, je crois que c’est une recette.

Lorsqu’on découvre vos romans, on se dit que souvent, ça ferait de très bons films, et vous aimez le cinéma. Est-ce que vous aimeriez que l’un de vos romans soit adapté ?

Ça doit être une vraie angoisse de savoir à quelle sauce vous allez être mangé par le metteur en scène. On a fait un film pour la télé d’une de mes nouvelles que l’on m’a demandée d’écrire…Quand j’ai vu le résultat, je me suis dit, « il a lu le bouquin le metteur en scène, ou il a lu autre chose ? », et ça c’est dur. C’est rare que ça reflète l’esprit de ce qu’a voulu dire l’écrivain, l’auteur.

On a tendance à dire que le polar, que le thriller, le thriller politique, est un univers essentiellement masculin, alors d’accord, ou pas d’accord ?

Pas d’accord, parce que les femmes vivent aussi dans cet univers de violence, et cet univers noir, et elles ont des réactions, maintenant qu’on les laisse être davantage elles-mêmes, elles écrivent le monde tel qu’il est et c’est souvent largement aussi tordu que les hommes.

Lorsque vous terminez un roman, est-ce que vous avez déjà l’idée du prochain ?

Y’a une plage de vide, vraiment de vide, comme si vous aviez tout laissé de vous-même. Tout à coup, ça se remet tout doucement…là, par exemple j’en avais commencé un autre sur la Russie également, j’en étais déjà à 120 pages, puis je me suis dit non, je ne vais pas y arriver, donc j’ai arrêté, j’ai laissé reposer la pâte et j’en ai repris un autre. C’est un peu comme un sportif, si on ne s’entraîne pas, on n’est pas bien. Moi, je ne suis pas bien si je ne m’entraîne pas.

Maud Tabachnik merci. Vos lecteurs vont pouvoir se régaler avec votre nouveau roman « Ciel de cendres » c’est chez Albin Michel

Maud Tabachnik merci de nous recevoir pour votre nouveau roman « Ciel de cendres ». Comment êtes-vous « entrée » en littérature ?

C’est pas comme quand on rentre dans les ordres, ça a été moins douloureux, ça a été même un plaisir. J’avais un cabinet d’ostéopathie que j’ai mis en gérance, j’ai acheté une propriété en Touraine et j’ai commencé à écrire.
Quels sont les auteurs qui vous ont inspirée ?

Les auteurs étrangers, les américains, les anglo-saxons, essentiellement eux. Pour moi c’est le top du romancier, ils ont un souffle, ils ne jouent pas « petit bras », ils parlent du monde, pour moi c’est vraiment le top.

Vos romans ont un côté très sombre, très violent, c’est un univers qui vous fascine, vous ne sauriez écrire que dans cet univers-là ?

Je montre davantage le côté sombre des évènements que le côté gai, c’est plutôt les trains qui n’arrivent pas à l’heure mon univers.

Alors justement, lorsque vous entamez l’écriture d’un nouveau livre, d’un nouveau roman, quels sont les ingrédients, quelle est la recette pour écrire un bon livre ?

Il faut être authentique, il ne faut pas se censurer, il ne faut pas avoir peur de la réaction des lecteurs, des éditeurs. Je ne me suis jamais censurée, j’écris comme je parle, c’est comme ça, ça sort comme ça, je crois que c’est une recette.

Lorsqu’on découvre vos romans, on se dit que souvent, ça ferait de très bons films, et vous aimez le cinéma. Est-ce que vous aimeriez que l’un de vos romans soit adapté ?

Ça doit être une vraie angoisse de savoir à quelle sauce vous allez être mangé par le metteur en scène. On a fait un film pour la télé d’une de mes nouvelles que l’on m’a demandée d’écrire…Quand j’ai vu le résultat, je me suis dit, « il a lu le bouquin le metteur en scène, ou il a lu autre chose ? », et ça c’est dur. C’est rare que ça reflète l’esprit de ce qu’a voulu dire l’écrivain, l’auteur.

On a tendance à dire que le polar, que le thriller, le thriller politique, est un univers essentiellement masculin, alors d’accord, ou pas d’accord ?

Pas d’accord, parce que les femmes vivent aussi dans cet univers de violence, et cet univers noir, et elles ont des réactions, maintenant qu’on les laisse être davantage elles-mêmes, elles écrivent le monde tel qu’il est et c’est souvent largement aussi tordu que les hommes.

Lorsque vous terminez un roman, est-ce que vous avez déjà l’idée du prochain ?

Y’a une plage de vide, vraiment de vide, comme si vous aviez tout laissé de vous-même. Tout à coup, ça se remet tout doucement…là, par exemple j’en avais commencé un autre sur la Russie également, j’en étais déjà à 120 pages, puis je me suis dit non, je ne vais pas y arriver, donc j’ai arrêté, j’ai laissé reposer la pâte et j’en ai repris un autre. C’est un peu comme un sportif, si on ne s’entraîne pas, on n’est pas bien. Moi, je ne suis pas bien si je ne m’entraîne pas.

Maud Tabachnik merci. Vos lecteurs vont pouvoir se régaler avec votre nouveau roman « Ciel de cendres » c’est chez Albin Michel

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Depuis 1991, Maud Tabachnik est bien connue des amateurs de polars et de thrillers politiques. On se souvient de ses héros récurrents le lieutenant de police Sam Goodman et la journaliste Sandra Khan dans le « Festin de l’araignée », « Gémeaux », « un été pourri » ou encore « le tango des assassins » . Les livres de Maud Tabachnik sont de véritables coups de poing qui entraînent le lecteur dans les aventures les plus sombres qui soient . Si les États-Unis servent souvent de cadre aux romans de Maud Tabachnik,dans son...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Présentation - Suite
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    Maud Tabachnik, « Ciel de cendres » chez Albin Michel, c’est votre nouveau roman. Comment est née cette histoire ? En 2006, il y a eu la commémoration à Paris du 80ème anniversaire de Simon Petlioura, en héros nationaliste ukrainien, ça m’a énervée, et je me suis dit, il faut que j’indique ce qu’est ce Simon Petlioura, ce qu’il a fait, les dizaines de milliers de gens qu’il a tués, c’était un héros nationaliste ukrainien mais c’était aussi un assassin. C’est parti de là. Et puis les personnages, comme...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Le livre - Suite
    Gérard COLLARD Librairie LA GRIFFE NOIRE 2 rue de la Varenne 94100 SAINT MAUR DES FOSSÉS 01 48 83 67 47 Site Internet : La griffe noire Aux polars, c’est un peu l’inspecteur Harry aux films. Son premier roman, ça été vraiment…un grand punch, d’ailleurs la grande révélation, c’est qu’on aurait pu penser qu’elle était une américaine, elle écrit un peu à l’anglo-saxonne. Il y a Fred Vargas, tasse de thé, dentelle, 18ième, très psychologique. Et puis il y a Maud Tabachnik, qui rentre là-dedans, elle écrit...Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - L'avis du libraire - Suite