Nathalie Hug

Nathalie Hug

1, rue des Petits-pas

Portrait 3'51

Bonjour Nathalie Hug. Votre actualité chez Calmann-Lévy, c'est votre nouveau roman « 1, rue des petits-pas ». C'est le troisième roman que vous signez sous votre nom, toute seule, comme une grande.
Sinon, en librairie, les lecteurs vous connaissent bien lorsque votre nom est associé à celui de Jérôme Camut. Là on est dans l'univers du polar et du thriller. Vous aimez mélanger les genres comme ça ?
Parce que quand vous écrivez toute seule comme « 1, rue des petits-pas », on est dans un registre complètement différent. Vous aimez brouiller les pistes ?
J'aime brouiller les pistes. Ca correspond plus à un besoin d'être indépendante, d'écrire mes histoires. Les histoires que j'ai en tête ne correspondent pas au registre que nous usons avec Jérôme Camut.
C'est plus du roman un peu historique, mais pas vraiment. Un peu féministe, mais pas vraiment. Un peu personnel, mais pas vraiment non-plus. Ce sont des histoires qui n'ont rien à voir avec ce que l'on fait avec Jérôme.
En tant que lectrice, que ce soit aujourd'hui, ou lorsque vous étiez adolescente, vous aimiez déjà aller dans différents genres littéraires ? Que ce soit le roman, la science-fiction, le polar. Vous étiez déjà à butiner à droite, à gauche ?
Oui. Je butinais à droite, à gauche. Je piquais tous les romans de ma mère, même les Miller, quand même, faut le savoir ! J'ai lu de tout. Du Benzoni, du Dean Koontz.
Donc grand écart. En passant par tous les San Antonio, que j'adorais. Entre 13 et 15 ans, j'en ai lu 50, 60, 70. Béru et San Antonio étaient vraiment mes héros. Donc, oui, j'ai fait des grands écarts.
L'envie d'écriture est venue comment ?
Elle est venue avec l'adolescence, comme pour pleins de jeunes filles. Je m'épanchais dans des petites nouvelles, des romans, des poèmes. Et puis ça a perduré. Souvent quand j'étais très triste, j'écrivais.
Je faisais lire à mes copines qui me disaient « oh c'est bien », mais j'étais tellement trouillarde que jamais j'envisageais d'être éditée. C'est grâce à Jérôme, qui m'a poussé à me lancer toute seule, que je suis éditée aujourd'hui.
On avait déjà eu l'occasion d'en parler ensemble sur Web TV Culture. Vous avez envoyé un message à Jérôme Camut pour lui dire que vous aimiez beaucoup ce qu'il écrivait.
De fil en aiguille, vous vous êtes rencontrés et voilà comment vous avez été amené à travailler ensemble.
On a travaillé ensemble parce qu'on n'avait pas envie de se quitter. Comme j'avais un travail qui m'emmenait très loin, qui me conduisait un peu aux quatre coins de la France, Jérôme a dit « tu aimes écrire, écrivons ensemble ».
Comment pourriez-vous définir votre écriture ? Est-ce qu'il y a un style Nathalie Hug ? Qu'avez-vous envie de transmettre ?
J'aimerais ! Des émotions. Quand j'écris, je suis vraiment dans le village avec mes personnages et j'essaie avec des mots simples de transcrire ce que je ressens. Donc oui, des émotions.
Il y a trois titres sous votre nom. Trois jolis titres « L'enfant-rien », « La demoiselle des tic-tac », « 1, rue des petits-pas ». Ce sont des titres qui ne sont pas anodins, parce que ce sont des titres doux, tendres, derrière lesquels se cache aussi beaucoup de noirceur.
Oui, c'est vrai. Ce sont aussi des titres à trait d'union et ce n'est pas un hasard non plus. Chacun de mes livres va vers le lecteur pour lui parler et pour qu'il me réponde. Donc c'est aussi pour ça qu'il y a les traits d'union.
Il y a beaucoup de vous-même dans ce que vous écrivez ou vous êtes en recul ?
Comme chaque premier roman, il y a beaucoup de moi-même dans « L'enfant-rien ». Ce serait mentir que de le nier. Dans « La demoiselle des tic-tac » un peu moins. Et je pense que je me suis affranchie de ça dans « 1, rue des petits-pas ».
Merci Nathalie Hug. Votre actualité chez Calmann-Lévy « 1, rue des petits-pas », c'est votre nouveau titre.

Philippe Chauveau :
Bonjour Nathalie Hug. Votre actualité chez Calmann-Lévy, c'est votre nouveau roman « 1, rue des petits-pas ». C'est le troisième roman que vous signez sous votre nom, toute seule, comme une grande. Sinon, en librairie, les lecteurs vous connaissent bien lorsque votre nom est associé à celui de Jérôme Camut. Là on est dans l'univers du polar et du thriller. Vous aimez mélanger les genres comme ça ? Parce que quand vous écrivez toute seule comme « 1, rue des petits-pas », on est dans un registre complètement différent. Vous aimez brouiller les pistes ?

Nathalie Hug :
J'aime brouiller les pistes. Ca correspond plus à un besoin d'être indépendante, d'écrire mes histoires. Les histoires que j'ai en tête ne correspondent pas au registre que nous usons avec Jérôme Camut. C'est plus du roman un peu historique, mais pas vraiment. Un peu féministe, mais pas vraiment. Un peu personnel, mais pas vraiment non-plus. Ce sont des histoires qui n'ont rien à voir avec ce que l'on fait avec Jérôme.

Philippe Chauveau :
En tant que lectrice, que ce soit aujourd'hui, ou lorsque vous étiez adolescente, vous aimiez déjà aller dans différents genres littéraires ? Que ce soit le roman, la science-fiction, le polar. Vous étiez déjà à butiner à droite, à gauche ?

Nathalie Hug :
Oui. Je butinais à droite, à gauche. Je piquais tous les romans de ma mère, même les Miller, quand même, faut le savoir ! J'ai lu de tout. Du Benzoni, du Dean Koontz. Donc grand écart. En passant par tous les San Antonio, que j'adorais. Entre 13 et 15 ans, j'en ai lu 50, 60, 70. Béru et San Antonio étaient vraiment mes héros. Donc, oui, j'ai fait des grands écarts.

Philippe Chauveau :
L'envie d'écriture est venue comment ?

Nathalie Hug :
Elle est venue avec l'adolescence, comme pour pleins de jeunes filles. Je m'épanchais dans des petites nouvelles, des romans, des poèmes. Et puis ça a perduré. Souvent quand j'étais très triste, j'écrivais. Je faisais lire à mes copines qui me disaient « oh c'est bien », mais j'étais tellement trouillarde que jamais j'envisageais d'être éditée. C'est grâce à Jérôme, qui m'a poussé à me lancer toute seule, que je suis éditée aujourd'hui.

Philippe Chauveau :
On avait déjà eu l'occasion d'en parler ensemble sur Web TV Culture. Vous avez envoyé un message à Jérôme Camut pour lui dire que vous aimiez beaucoup ce qu'il écrivait. De fil en aiguille, vous vous êtes rencontrés et voilà comment vous avez été amené à travailler ensemble.

Nathalie Hug :
On a travaillé ensemble parce qu'on n'avait pas envie de se quitter. Comme j'avais un travail qui m'emmenait très loin, qui me conduisait un peu aux quatre coins de la France, Jérôme a dit « tu aimes écrire, écrivons ensemble ».

Philippe Chauveau :
Comment pourriez-vous définir votre écriture ? Est-ce qu'il y a un style Nathalie Hug ? Qu'avez-vous envie de transmettre ?

Nathalie Hug :
J'aimerais ! Des émotions. Quand j'écris, je suis vraiment dans le village avec mes personnages et j'essaie avec des mots simples de transcrire ce que je ressens. Donc oui, des émotions.

Philippe Chauveau :
Il y a trois titres sous votre nom. Trois jolis titres « L'enfant-rien », « La demoiselle des tic-tac », « 1, rue des petits-pas ». Ce sont des titres qui ne sont pas anodins, parce que ce sont des titres doux, tendres, derrière lesquels se cache aussi beaucoup de noirceur.

Nathalie Hug :
Oui, c'est vrai. Ce sont aussi des titres à trait d'union et ce n'est pas un hasard non plus. Chacun de mes livres va vers le lecteur pour lui parler et pour qu'il me réponde. Donc c'est aussi pour ça qu'il y a les traits d'union.

Philippe Chauveau :
Il y a beaucoup de vous-même dans ce que vous écrivez ou vous êtes en recul ?

Nathalie Hug :
Comme chaque premier roman, il y a beaucoup de moi-même dans « L'enfant-rien ». Ce serait mentir que de le nier. Dans « La demoiselle des tic-tac » un peu moins. Et je pense que je me suis affranchie de ça dans « 1, rue des petits-pas ».

Philippe Chauveau :
Merci Nathalie Hug. Votre actualité chez Calmann-Lévy « 1, rue des petits-pas », c'est votre nouveau titre.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Nathalie Hug est bien connue des amateurs de sensations fortes. Avec Jérôme Camut, ils forment un couple à la ville comme à l'écrit et font partie des chefs de file du thriller français. Mais depuis 2011, tout en continuant à écrire avec son compagnon, Nathalie Hug s'est aussi fait un nom avec ses romans solos, comme elle les appelle. Après « L'enfant-rien » et « La demoiselle des tic-tac », voici « 1, rue des petits-pas ». Et à travers ses romans, où l'émotion côtoie la violence humaine, Nathalie Hug dévoile une...Replay 2018 de Nathalie Hug - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Nathalie Hug. Votre actualité chez Calmann-Lévy, c'est votre nouveau roman « 1, rue des petits-pas ». C'est le troisième roman que vous signez sous votre nom, toute seule, comme une grande. Sinon, en librairie, les lecteurs vous connaissent bien lorsque votre nom est associé à celui de Jérôme Camut. Là on est dans l'univers du polar et du thriller. Vous aimez mélanger les genres comme ça ? Parce que quand vous écrivez toute seule comme « 1, rue des petits-pas », on est dans un registre...Replay 2018 de Nathalie Hug - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Nathalie Hug, dans ce nouveau titre « 1, rue des petits-pas », nous allons faire connaissance avec Louise. Plantons le décors. Nous somme en Lorraine. La première guerre mondiale s'est terminée il y a quelques mois. Nous sommes dans ce qui a été un village, dans ce qui n'est plus un village. Ce sont des ruines dans lesquelles se regroupe une communauté de gens un peu exilés qui arrivent de partout. Louise est une jeune femme qui va être amenée à découvrir les horreurs de la guerre, mais les horreurs de la...Replay 2018 de Nathalie Hug - Le livre - Suite