Si vous êtes amateur de sensations fortes, si vous aimez vous faire peur avec un bon suspense, vous connaissez sans aucun doute Christophe Ferré qui, depuis plusieurs années maintenant, a intégré le club très fermé des auteurs à succès de polars et autres thrillers à la française.
Pourtant, il y eut un autre Christophe Ferré qui évolua dans la littérature blanche. En 1995, avec « La chambre d’amour », il obtint le prix du 1er roman au très réputé festival de Chambery, conçût des textes pour des feuilletons...
Revivez les grands moments du salon de Christophe Ferré - Présentation - Suite
Philippe Chauveau
Bonjour Christophe. Bonjour, vous êtes dans l'actualité avec ce nouveau titre Les Amants du Mont Blanc. C'est aux éditions de l'Archipel, une maison d'édition à laquelle vous êtes fidèles et c'est bien précisé sur la couverture, c'est du suspense. On va parler justement de votre écriture puisque ça fait maintenant plusieurs années que vous évoluez dans ce que l'on appelle alors le suspense, le freezer.
Philippe Chauveau
Le polar, on l'appelle comme on veut, mais en tout cas, il y a une intrigue, il y a des...
Revivez les grands moments du salon de Christophe Ferré - Portrait - Suite
Philippe Chauveau
Les couvertures déjà très parlantes. Christophe Ferrer, c'est votre no verte, votre nouveau titre Les Amants du Mont Blanc. Alors, tout de suite, on sait que vous allez nous emmener dans ce coin de France, dans ces montagnes. Pourquoi ce choix ? Vous êtes vous même un grand connaisseur et un grand amateur de montagne.
Christophe Ferré
Je suis passionné par les randonnées d'altitudes. J'ai traversé plusieurs fois les Alpes et les Pyrénées à pied, donc les paysages que je décris dans mes livres, et pas...
Revivez les grands moments du salon de Christophe Ferré - Livre - Suite
Christophe Ferré
Les amants du Mont-Blanc
Présentation 00'03'00"Si vous êtes amateur de sensations fortes, si vous aimez vous faire peur avec un bon suspense, vous connaissez sans aucun doute Christophe Ferré qui, depuis plusieurs années maintenant, a intégré le club très fermé des auteurs à succès de polars et autres thrillers à la française.
Pourtant, il y eut un autre Christophe Ferré qui évolua dans la littérature blanche. En 1995, avec « La chambre d’amour », il obtint le prix du 1er roman au très réputé festival de Chambery, conçût des textes pour des feuilletons radiophoniques sur France Culture, écrivit des pièces de théâtre ou des nouvelles dont « La photographe », titre pour lequel il reçût le prix de l’académie française en 2010.
On ne s’étonnera pas de l’attachement de Christophe Ferré aux livres, lui qui a grandi à Illiers Combray, le village de Marcel Proust. Lui-même le dit, ce voisinage au-delà du temps a sûrement eu une influence sur son envie d’écriture. Mais donc, étant lui-même amateur de polar, c’est vers cette écriture qu’il a
choisi de se diriger. Et avec raison, « Mortelle tentation », « Soleils de sang » ou « La petite fille du phare » ont été des succès de librairie.
Voici le nouveau titre de Christophe Ferré, « Les amants du Mont-Blanc ». S’inspirant librement de ce que les media ont appelé la tuerie de Chevaline, l’auteur nous emmène dans les Alpes, face au pic du Mont-Blanc. Là, un après-midi, deux couples sont retrouvés assassinés dans leurs voitures sur un parking au départ d’un chemin de randonnée. Très vite, l’enquête va être enterrée, aucun suspect ne permettant d’établir une thèse à cette drôle d’affaire. Trois ans plus tard, Lea Grande, journaliste d’investigation, décide de relever le défi. Elle a déjà résolu plusieurs enquêtes que la police avait abandonnée. Elle veut résoudre celle-ci. Oui mais voilà, dans cette vallée à l’ombre du Mont-Blanc, chacun se tait, personne ne veut réveiller les fantômes, d’autant que depuis les quatre meurtres, une pandémie a chamboulé l’ordre des choses. Je ne vous en dis pas plus. Avec une écriture posée, factuelle, l’auteur laisse toute latitude au lecteur d’imaginer les personnages, de s’approprier les lieux. Avec habileté, il tisse sa toile, nous entrainant dans des chausse-trappes, de fausses pistes, ce qui fait le sel de ce type de littérature. Et le lecteur de se régaler face aux divers protagonistes qui au fil des pages, deviennent tous des coupables potentiels.
Un suspense bien ficelé, un vrai bon moment de lecture dans lequel le Mont-Blanc joue son rôle et où les paysages montagneux apportent une tension supplémentaire.
« Les amants du Mont-Blanc » de Christophe Ferré aux éditions de l’Archipel.
Christophe Ferré
Les amants du Mont-Blanc
Portrait 00'07'08"Philippe Chauveau
Bonjour Christophe. Bonjour, vous êtes dans l'actualité avec ce nouveau titre Les Amants du Mont Blanc. C'est aux éditions de l'Archipel, une maison d'édition à laquelle vous êtes fidèles et c'est bien précisé sur la couverture, c'est du suspense. On va parler justement de votre écriture puisque ça fait maintenant plusieurs années que vous évoluez dans ce que l'on appelle alors le suspense, le freezer.
Philippe Chauveau
Le polar, on l'appelle comme on veut, mais en tout cas, il y a une intrigue, il y a des morts, il y a des enquêtes à mener. C'est aujourd'hui votre référence littéraire. Mais il y a eu une sorte d'autres ? Christophe Féret Peut être avant puisque tout avait commencé en 95 avec la Chambre d'amour. Pourquoi une première période ? Vous êtes plus en littérature blanche, ce qu'on appelle la littérature blanche aujourd'hui, plus que la littérature noire.
Christophe Ferré
Alors, comme certains, comme certains peintres. J'ai traversé effectivement plusieurs périodes. J'ai commencé par des livres qu'on appelle collection blanche. Effectivement, parce qu'à l'époque, j'étais passionné par ça. J'étais un grand lecteur de Duras, de Michel Tournier, de Milan Kundera. Je suis toujours un grand lecteur de ces auteurs magnifiques. Et puis, un jour, un peu par hasard, je me suis dit pourquoi j'écrirai pas des polars ?
Christophe Ferré
Je vais essayer de le faire. J'ai présenté un manuscrit à un éditeur qu'il a pris très rapidement et pendant longtemps, je me suis dit on n'écrit pas de polars parce que c'est un sous genre. Je n'écris pas de BD parce que c'est un sous genre littéraire. C'est un peu ce qu'on disait en France dans certains journaux pendant des années et les choses ont changé.
Christophe Ferré
Moi, j'estime qu'un polar, ça peut être. Je ne parle pas pour moi, évidemment, ça peut être aussi de la bonne littérature. Il n'y a pas que la littérature blanche pour éprouver du plaisir à lire.
Philippe Chauveau
Et maintenant, c'est un genre dans lequel vous vous êtes, vous êtes à l'aise et dans lequel vous voilà.
Christophe Ferré
C'est un genre que j'ai essayé, on va dire, qui m'a plu et avec succès. Avec succès. Mes lecteurs sont au rendez vous et surtout surtout mes lectrices d'ailleurs. Et j'ai donc continué. Serait pas marché, j'aurais peut être. J'aurais peut être arrêter. Et ce qui est bien en ce moment en France, c'est qu'il y a une explosion du polar aussi bien à la télévision que dans les librairies.
Christophe Ferré
Ça passionne de plus en plus les gens et je m'en réjouis et c'est quelque chose auquel je suis maintenant très attaché.
Philippe Chauveau
Alors, on le disait avec succès. Que ce soit La Petite fille du phare ou Soleil de sang, pour ne citer que quelques uns de vos titres les plus récents, je reviens néanmoins dans cette dans la première période dont on a parlé de la littérature blanche. Aujourd'hui, vous écrivez des romans. Vous avez aussi travaillé sur la nouvelle. Vous avez eu le prix de la nouvelle de l'Académie française.
Philippe Chauveau
Et puis vous avez aussi, et ça, c'est plus inattendu, travaillé pour la fiction radiophonique. Là ou quand vous avez, vous avez été primé. C'est un. C'est un genre qui n'existe quasiment plus, la fiction radiophonique.
Christophe Ferré
Alors j'ai été diffusée sur Radio-France, France Inter et France Culture. Et à l'époque, il y avait des fictions radiophoniques relativement longues, 1 h qui ont, à ma connaissance, disparu, et moi. Ce qui m'intéresse dans ce cas là, c'est plutôt les formats longs et pas le format très court ou l'auteur n'a pas le temps de s'exprimer. Donc j'ai laissé tomber pour ça, mais j'ai eu de belles expériences avec plusieurs réalisateurs réalisatrices, comme Christine Bernard par exemple, très grande réalisatrice et qui a eu plusieurs fois mes mises en monde, comme on dit.
Christophe Ferré
Mes textes.
Philippe Chauveau
Précisons le aujourd'hui, on me l'a dit vous êtes vraiment référencé comme auteur de polars et de romans à suspense. Néanmoins, vous l'avait laissé entendre. Vos influences sont très variées l'envie de l'écriture, comment est elle ? Comment vient elle ? Parce qu'on peut être un grand lecteur, mais il faut passer le cap de l'écriture. Pourquoi ce choix ?
Christophe Ferré
C'est une question que je me pose souvent. Je n'ai pas de réponse totalement certaine. Je suis originaire Didier Combray, le village de Proust. Évidemment, Proust est un auteur immense. Je n'y arrive pas à la cheville, mais j'ai été bercé par Proust dans toute mon enfance. Et, très jeune, j'ai lu Proust. J'étais passionné par ses livres. Je suis toujours passionné par tout ce qu'il a écrit.
Christophe Ferré
C'est pour Malle, l'écrivain absolu, et je pense que c'est en partie grâce à lui que j'ai voulu à mon tour écrire. Mais personne ne peut, ne peut atteindre. Personne ne peut atteindre le génie de Proust. Donc c'est une imitation, une petite imitation.
Philippe Chauveau
Le fait d'avoir respiré le même air que lui.
Christophe Ferré
Se sentir bercé par ça. Pendant toute mon enfance, mes grands parents avaient une maison en face de la maison. Tante Léonie, à Combray, qu'on appelait à l'époque il y est. Voilà, c'est le berceau de ma famille.
Philippe Chauveau
Si mes sources ne sont pas de, vous avez aussi été enseignant.
Christophe Ferré
Alors j'étais enseignante jeune à 21 ans, prof de français, prof de français pendant une dizaine d'années. Et puis après, j'ai voulu écrire, je voulais publier, c'est très difficile d'être professeur et d'écrire à côté. En tout cas, pour moi.
Philippe Chauveau
Voilà, on l'entend. Plusieurs vies, plusieurs vies en une. Finalement, aujourd'hui, puisque vous êtes auteur de polars, lorsque vous êtes à votre table de travail, quelle est votre motivation ? Comment travaillez vous ? Et je veux bien vous nous expliquer parce que je sais que vous avez aussi des relations avec, notamment l'univers de la police. Vous essayez d'être au plus près dans les enquêtes que vous inventez.
Philippe Chauveau
Et puis les lieux aussi sont un centre important. On le verra.
Christophe Ferré
Effectivement.
Philippe Chauveau
Quelle est votre méthode de travail ?
Christophe Ferré
Premièrement, je suis passionné par les faits divers, ce qui se passe dans la réalité. Et là, je ne parle pas de littérature. Je suis passionné par les faits divers, je suis hanté par les crimes non résolus. Et comme j'ai toujours aimé écrire, je m'accroche à ces faits divers pour avancer vers la vérité. Une vérité qui est parfois difficile à comprendre.
Philippe Chauveau
Bref, vous aimez vous faire peur ?
Christophe Ferré
J'aime me faire, j'aime me faire peur. Ce que j'ai pas dit, c'est que j'ai été un grand lecteur de Proust. Je le suis toujours, mais je suis aussi un grand lecteur de romans policiers. J'adore les romans policiers, pas cités, tous les auteurs que j'admire. Mais quand j'étais enfant, je lisais Agatha Christie, je lisais quasiment un livre Tous les jours d'Agatha Christie.
Christophe Ferré
Plus tard, Stephen King, qui est plutôt le maître de l'horreur plus que du policier, c'est un peu ça, un peu mes modèles dans ce genre.
Philippe Chauveau
Vous aimez avoir peur ? Vous aimez les livres à suspense, les frileux et les polars ? Le nouveau Christophe Féret est en librairie. Ça s'appelle Les Amants du Mont-Blanc. C'est aux éditions de l'Archipel.
Christophe Ferré
Les amants du Mont-Blanc
Livre 00'07'48"Philippe Chauveau
Les couvertures déjà très parlantes. Christophe Ferrer, c'est votre no verte, votre nouveau titre Les Amants du Mont Blanc. Alors, tout de suite, on sait que vous allez nous emmener dans ce coin de France, dans ces montagnes. Pourquoi ce choix ? Vous êtes vous même un grand connaisseur et un grand amateur de montagne.
Christophe Ferré
Je suis passionné par les randonnées d'altitudes. J'ai traversé plusieurs fois les Alpes et les Pyrénées à pied, donc les paysages que je décris dans mes livres, et pas seulement dans celui ci, sont des paysages que je connais intimement.
Philippe Chauveau
Et les paysages sont importants parce qu'ils font partie de l'ambiance. Ce sont quasiment des personnages à part entière. C'est le cas en A notamment. Il y a des endroits très, très précis. J'imagine que si on connaît la région, on les retrouve. Et si on se balade sur une carte, on peut quasiment les identifier, l'importance du lieu. Et puis aussi cette envie d'inventer une intrigue qui soit, qui ait une résonance avec un fait divers authentique, celui de la tuerie de Chevaline en 2012.
Philippe Chauveau
On sait que vous êtes passionné de faits divers. Pourquoi avoir eu envie justement de reprendre cette histoire qui n'a jamais été résolue ?
Christophe Ferré
En Chevaline, je veux rappeler rapidement ce que c'est. Ça se passe quasiment au même endroit, en Haute-Savoie, près du lac d'Annecy. C'est une famille de Britanniques qui est assassinée sur un parking de montagne et un cycliste. Mais la famille de Britannique et le cycliste ne se connaissaient pas. Du moins, c'est la version officielle. Et donc la question que les gendarmes se posent, c'est qui était visé ?
Christophe Ferré
Est ce que c'est la famille britannique ou est ce que c'est le cycliste ?
Philippe Chauveau
Et aujourd'hui, on ne le sait toujours pas.
Christophe Ferré
Aujourd'hui, on ne le sait toujours pas. Donc il y a des dizaines de pistes qui partent dans tous les sens. Dix ans plus tard, on n'a pas la moindre piste sérieuse, du moins officiellement. Et je suis parti de là pour écrire Les amants du mont Blanc. Ce sont deux couples qui ne se connaissent pas qui sont assassinés.
Philippe Chauveau
Sur un banc de.
Christophe Ferré
Parking. Vous voyez, c'est un peu un peu la même histoire, même si ce n'est pas la même. Et la police ne sait pas pourquoi. Il y a une journaliste qui arrive là et qui, elle, finit par découvrir la vérité. Et cette vérité là, je pense qu'elle pourrait s'appliquer au collège de Chevaline. Là, c'est le point de Simon, c'est mon point de vue personnel.
Philippe Chauveau
C'est donc le point de départ, vous nous l'avait dit, de couples qui, à priori, ne se connaissent pas et qui se retrouvent tués simultanément sur un parking de montagne. Il y a un couple de jeunes voir et puis un couple de Lyonnais. Et puis
il y a cette jeune femme, Léa. Alors Léa, elle est journaliste. Mais elle a choisi effectivement un angle d'écriture bien précis puisqu'un peu comme vous, elle est passionnée par les cold case, par les affaires non résolues.
Philippe Chauveau
Et elle est une journaliste renommée puisque, effectivement, elle a aidé la police, en quelque sorte, à dénouer bien des bien des intrigues. Et effectivement, Léa, elle, se demande ce qui s'est passé, donc elle va venir. Pas forcément dans les jours qui suivent ce meurtre, mais bien plus tard. Et elle va essayer d'enquêter pour savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Philippe Chauveau
On va très vite sentir que Léa cache des failles et surtout que ce n'est pas forcément une femme très bien dans sa peau. Elle se pose des questions sur sa vie sentimentale. Qui est elle ?
Christophe Ferré
Léa alors ? Léa, c'est une femme qui a perdu ses parents très tôt dans un accident de voiture dans la Nièvre, qui a beaucoup souffert et son but en devenant journaliste spécialiste des collèges, c'est de réparer des injustices qui ont été faites. Elle veut découvrir la vérité au sujet des crimes que la police n'arrive pas à comprendre.
Philippe Chauveau
Elle est assoiffée de vérité, ce qui fait que parfois, elle a des méthodes un peu un peu brusques, ce qui ne l'avons pas toujours forcément sympathique, même pour le lecteur. Des fois, on se dit Oh là, elle va un peu loin. Et il y a des grands moments de solitude pour Léa pendant son enquête. Parce qu'elle prend des pistes qui n'aboutissent à rien.
Philippe Chauveau
Les paysages sont là, qui parfois sont un peu un peu oppressants. Il y a néanmoins le jeune Mathis qui est le réceptionniste de l'hôtel ou elle va séjourner, qui va l'aider. Parce que dans la vallée, on sent que personne n'a envie de faire revenir les fantômes et personne n'a envie que cette journaliste fouille trop. Chacun a une un peu sa version de l'histoire, donc elle est un peu seule finalement à mener l'enquête.
Christophe Ferré
Léa Oui, parce que samedi, personne ne pu parler de ce drame, de ces quatre morts sur un parking. Pourquoi ? Parce que ça fait pas de publicité, évidemment. A la vallée, peut être la vallée la plus célèbre du monde. Et comme le tueur ou les tueurs n'ont pas été retrouvés, on se dit qui se balade peut être dans la nature et que c'est pas bon pour le tourisme.
Christophe Ferré
Donc on préfère mettre ça sous le boisseau. La police est complètement perdu. Le juge d'instruction ne sait pas sur quel chemin aller. Donc Léa se dit Moi je vais trouver, je vais comprendre. Moi je vais trouver la piste qui va permettre de remonter jusqu'à l'assassin.
Philippe Chauveau
Sauf que l'enquête est compliquée. Que parfois, Léa aura même des doutes. En tant qu'auteur, vous vous aimez balader votre lecteur parce que il y a des fausses pistes, il y a des choses. Trappes, c'est tout le plaisir des amateurs de de polar et de fraîcheur, bien évidemment. On le disait, les paysages sont authentiques. La base de votre intrigue est librement inspiré d'un fait divers authentique, celui de la tuerie de Chevaline.
Philippe Chauveau
Et puis, nous sommes aussi dans une période qui ressemble furieusement à la nôtre, mais sans être tout à fait la nôtre. Parce qu'effectivement, il y a une ce crime a été commis au tout début d'une pandémie, mais c'est juste une pandémie. Pourquoi ne pas avoir voulu mettre le mot Clovis dans votre roman et d'avoir un peu brouillé les pistes en
changeant les dates notamment ?
Christophe Ferré
Ce n'est effectivement pas le Coville, mais la pandémie que je décris s'inspire du Quid et d'autres pandémies d'ailleurs. Mais le Coville était forcément autour de moi, donc je ne pouvais pas ne pas en parler. Même si ce n'est pas un livre sur le Coville. Je le redis encore.
Philippe Chauveau
Mais c'est ce qui est intéressant dans ce.
Christophe Ferré
Décor. C'est un peu le décor, le décor du livre, le décor du livre et les gens revivront des choses qu'ils ont vécu.
Philippe Chauveau
J'avais bien gardé de dévoiler l'intrigue, en tout cas le dénouement de l'intrigue. Néanmoins, lorsque vous écrivez que ce soit celui ci ou les précédents, lorsque vous commencez le démarrage de votre de votre écriture, vous savez déjà la fin ou la fin peut elle évoluer en fonction de ce que vivent.
Christophe Ferré
Jacques connaît le début et la fin et ce qui est entre les deux, c'est une. C'est une promenade macabre peut être. On vous.
Philippe Chauveau
Montre.
Christophe Ferré
Et il y a des choses que je découvre en écrivant. Pour moi, écrire un roman, c'est comme monter au sommet d'une montagne. Vous savez que vous partez, vous savez ou vous arrivez. Mais entre les deux, vous ne savez pas ce qui va se passer. On peut changer en fonction de la météo, en fonction du terrain, en fonction de la fatigue, en fonction de ce qu'on aime ou de ce qu'on aime faire.
Christophe Ferré
Moi qui fais de la montagne, c'est toujours comme ça. Donc je sais que je pars du fond de la vallée. Je sais que je vais aller au sommet, mais entre les deux, ça peut changer.
Philippe Chauveau
Et c'est vraiment l'amoureux de la montagne qui parle. En tout cas, je vous le, je vous l'ai dit en préambule, moi, j'avais vraiment rien vu venir.
Christophe Ferré
Donc sur le coup de théâtre final est totalement inattendue.
Philippe Chauveau
Complètement.
Christophe Ferré
Je confirme la solution à la tuerie de Chevaline.
Philippe Chauveau
En tout cas, voilà un très bon roman. Si vous êtes amateur de polars, de Freeland, de suspense, vous appelez ça comme vous voulez. Mais en tout cas, le livre était une réussite. C'est le nouveau titre de Christophe Ferré. Ça s'appelle Les Amants du Mont Blanc. Vous êtes publié Christophe, aux éditions de l'Archipel. Merci beaucoup.
Christophe Ferré
Merci à vous et bonne lecture.