Ne vous fiez pas au côté « gentils intello » de Nicolas d'Estienne d'Orves. Derrière ses petites lunettes, il cache une imagination débordante, un brin de provocation et il adore vous faire frissonner. Après des études littéraires, c'est vers le journalisme qu'il se tourne et il se spécialise dans l'univers musical et plus particulièrement classique. Collaborant à France Musique, à Classica, au Figaro, Nicolas d'Estienne d'Orves est un journaliste reconnu, dont la critique, parfois assassine, est attendue autant qu'elle...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves. Merci de nous recevoir ici dans votre bureau, votre univers...Nicolas d'Estienne d'Orves :Mon antre.Philippe Chauveau :Cette petite chambre de bonne que vous avez aménagé pour travailler. Et j'ai envie de dire « quel travail » parce qu'il y a l'écriture et votre actualité c'est un nouveau roman chez XO, un nouveau thriller « L'enfant du premier matin » et votre autre activité, c'est la musique. On sait que vous travaillez pour la presse magazine, pour Le Figaro, Le...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez XO, ça s'appelle « L'enfant du premier matin », c'est votre septième roman en tant que tel, mais il y a aussi des nouvelles, des essais. Et là, on va suivre Valentin. Valentin est né le 11 septembre 2001. Et puis on va suivre aussi un autre personnage, Yves de Saint-Alveydre qui est dans le Paris de la Belle époque et forcément ces deux personnages à un moment vont se croiser. D'où est-elle née cette histoire qui nous amène au plus profond de notre...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Le livre - Suite
Librairie « La Colomberie »7, rue de Condé75006 Paris
Tél : 01 43 26 36 47
www.lacolomberie.frJean-Denys Nicolas d'Estienne d'Orves est un auteur à succès. 200 000 exemplaires dans le monde pour « Derniers jours de Paris » son dernier roman. En voilà un nouveau, « L'enfant du premier matin » qui recèle les mêmes ficelles littéraires. On le recommande pour un lecteur qui a envie de se divertir. Je serai tenté de dire que c'est une bonne lecture de transport par exemple, parce qu'on va avoir envie de reprendre vite le...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - L'avis du libraire - Suite
Nicolas d'Estienne d'Orves
L'enfant du premier matin
Présentation 1'48Ne vous fiez pas au côté « gentils intello » de Nicolas d'Estienne d'Orves. Derrière ses petites lunettes, il cache une imagination débordante, un brin de provocation et il adore vous faire frissonner. Après des études littéraires, c'est vers le journalisme qu'il se tourne et il se spécialise dans l'univers musical et plus particulièrement classique. Collaborant à France Musique, à Classica, au Figaro, Nicolas d'Estienne d'Orves est un journaliste reconnu, dont la critique, parfois assassine, est attendue autant qu'elle fait peur. De son amour pour la musique, il a notamment écrit « Les aventures extraordinaires de l'opéra » en 2002 et plus récemment une belle biographie de Jacques Offenbach. Mais l'autre passion de Nicolas d'Estienne d'orves, c'est l'écriture et depuis plusieurs années maintenant, il s'est engouffré dans un style littéraire où on ne l'attendait pas : le thriller. Teinté d'ésotérisme, de références historiques, de malédictions et d'énigmes en tout genre... Et ça marche. Le rythme est là, l'écriture est brillante et on se laisse volontiers embarqué dans ces romans fleuves dont les héros ordinaires ont pour mission de sauver l'humanité, rien de moins. Au final, des livres vendus à plus de 100 000 exemplaires et traduits dans une douzaine de langues. Après « Les orphelins du mal », « Les derniers jours de Paris » ou encore « Othon ou l'aurore immobile » qui reçu le prix Roger-Nimier, Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte « L'enfant du premier matin », une histoire incroyable qui vous mènera du Paris de la Belle époque au New-York de 2013, en passant par l'Himalaya, le Groenland, Berlin ou l'île de Pâques. Des aventures sur fond de religions oubliées qui vont vous tenir en haleine pendant plus de six-cents pages. « L'enfant du premier matin », c'est le nouveau roman de Nicolas d'Estienne d'Orves, c'est aux éditions XO. Nicolas d'Estienne d'Orves qui nous reçoit dans son bureau aménagé dans une chambre de bonne sur Web TV Culture.
Ne vous fiez pas au côté « gentils intello » de Nicolas d'Estienne d'Orves. Derrière ses petites lunettes, il cache une imagination débordante, un brin de provocation et il adore vous faire frissonner. Après des études littéraires, c'est vers le journalisme qu'il se tourne et il se spécialise dans l'univers musical et plus particulièrement classique. Collaborant à France Musique, à Classica, au Figaro, Nicolas d'Estienne d'Orves est un journaliste reconnu, dont la critique, parfois assassine, est attendue autant qu'elle fait peur. De son amour pour la musique, il a notamment écrit « Les aventures extraordinaires de l'opéra » en 2002 et plus récemment une belle biographie de Jacques Offenbach. Mais l'autre passion de Nicolas d'Estienne d'orves, c'est l'écriture et depuis plusieurs années maintenant, il s'est engouffré dans un style littéraire où on ne l'attendait pas : le thriller. Teinté d'ésotérisme, de références historiques, de malédictions et d'énigmes en tout genre... Et ça marche. Le rythme est là, l'écriture est brillante et on se laisse volontiers embarqué dans ces romans fleuves dont les héros ordinaires ont pour mission de sauver l'humanité, rien de moins. Au final, des livres vendus à plus de 100 000 exemplaires et traduits dans une douzaine de langues. Après « Les orphelins du mal », « Les derniers jours de Paris » ou encore « Othon ou l'aurore immobile » qui reçu le prix Roger-Nimier, Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte « L'enfant du premier matin », une histoire incroyable qui vous mènera du Paris de la Belle époque au New-York de 2013, en passant par l'Himalaya, le Groenland, Berlin ou l'île de Pâques. Des aventures sur fond de religions oubliées qui vont vous tenir en haleine pendant plus de six-cents pages. « L'enfant du premier matin », c'est le nouveau roman de Nicolas d'Estienne d'Orves, c'est aux éditions XO. Nicolas d'Estienne d'Orves qui nous reçoit dans son bureau aménagé dans une chambre de bonne sur Web TV Culture.
Nicolas d'Estienne d'Orves
L'enfant du premier matin
Portrait 3'27Philippe Chauveau :
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves. Merci de nous recevoir ici dans votre bureau, votre univers...
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Mon antre.
Philippe Chauveau :
Cette petite chambre de bonne que vous avez aménagé pour travailler. Et j'ai envie de dire « quel travail » parce qu'il y a l'écriture et votre actualité c'est un nouveau roman chez XO, un nouveau thriller « L'enfant du premier matin » et votre autre activité, c'est la musique. On sait que vous travaillez pour la presse magazine, pour Le Figaro, Le Figaroscope entre autre, en tant que critique musical. Parlons de la musique justement. Ce goût pour la musique d'où vient-il ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
J'étais pensionnaire quand j'avais l'âge de 14 ans, jusqu'au Bac, et je m'ennuyais la nuit, je n'arrivais pas à dormir. Je ne savais pas quoi faire et j'ai récupéré un walkman à la maison, chez ma mère et je suis tombé par hasard sur « La vie parisienne » d'Offenbach en cassette et j'avais jamais vraiment écouté de musique avant. Je n'écoutais pas ce qu'écoutaient les gens de mon âge ou alors j'écoutais de la chanson d'avant-guerre ou du Fernandel, du Ray Ventura, ce genre de truc que mon père me faisait écouter quand j'étais gamin, mais le classique, je n'étais jamais tombé dedans et j'ai pris un peu par hasard « La vie parisienne » et ça a été une véritable révélation la nuit. J'ai acheté des guides de CD de façon très autodidacte et j'ai commencé à cocher et j'ai dis « je veux ça » et le week-end je revenais à Senlis, ma petite ville de l'Oise où j'habitais, je prenais le train pour aller à Paris et je filais directement au Virgin Mégastore, à la FNAC acheter les disques que mon argent de poches me permettais.
Philippe Chauveau :
Votre goût aujourd'hui en matière de musique et éclectique ou vous avez une époque, des compositeurs qui ont votre préférence ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Il est éclectique dans la mesure ou il reste classique. Les gens me disent que je suis sectaire, mais je leur dis « vous savez, j'ai quatre siècles de répertoire musical à ma portée et je n'en connais peut-être que 10% donc je n'ai pas le temps physique d'explorer d'autres domaines ». Il y a peut-être le jazz que j'aimerais bien un jour explorer, mais une période de prédilection je ne sais pas, je suis plus opéra que musique de chambre par exemple et je suis plus 19-20 que 17-18 pour parler des siècles.
Philippe Chauveau :
Vos études et vos envies vous ont conduits au journalisme et plus précisément le journalisme musical, Radio France, Classica, aujourd'hui Le Figaro, vous êtes un critique reconnu, avec parfois la dent dure comme tout bon critique. Alors lorsqu'on est soi-même écrivain, a-t-on peur de la critique ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Evidemment qu'on a peur de la critique, mais c'est le principe. Surtout quand on voit Internet maintenant, la liberté des blogs ou la liberté de ton, quand on va sur des sites de la FNAC et quand on voit les commentaires de certains lecteurs, c'est d'une violence ! Donc moi je trouve ça saint, moi je prône le droit à l'injure ou en tout cas le droit à la descente ferme et violente. On est dans un tel monde d'auto-censure ou on ne s'autorise pas d'écrire telle chose parce que ça pourrait déplaire à untel ou untel. Ouvrons les vannes et disons vraiment ce qu'on pense, quitte à ce que ce soit totalement délirant, mais j'aime bien la démesure quelle qu'elle soit, même dans le domaine de la critique.
Philippe Chauveau :
Vous vous amusez en écrivant ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Beaucoup. Je m'amuse en inventant les histoires, en bâtissant le plan, en bâtissant la structure narrative. L'écriture pure, oui, la réécriture beaucoup plus et tout-à-coup, il y a un moment ou je ne supporte plus le bouquin, ou je déteste mes personnages, je n'en peux plus, il fut que ça sorte. Vous savez, c'est comme au neuvième mois de l'accouchement, la maman a envie d'expulser la bestiole, parce que ce n'est plus possible. Et puis après on le regarde et on le trouve pas mal ! Je veux que ça coule, je veux que ça roule, je veux qu'on soit pris par l'histoire et qu'effectivement le lecteur ne puisse pas le lâcher. Quand j'ai de amis qui me disent « ah, mais tu m'as bousillé mon week-end, je pensais faire autre chose et je n'ai pas pu lâcher ton livre », c'est la plus belle des critiques qui soit.
Philippe Chauveau :
Merci Nicolas d'Estienne d'Orves. On vous retrouve à la fois en tant que critique musical et puis en tant qu'écrivain avec cette actualité, vote nouveau thriller chez XO. Ca s'appelle « L'enfant du premier matin ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves. Merci de nous recevoir ici dans votre bureau, votre univers...
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Mon antre.
Philippe Chauveau :
Cette petite chambre de bonne que vous avez aménagé pour travailler. Et j'ai envie de dire « quel travail » parce qu'il y a l'écriture et votre actualité c'est un nouveau roman chez XO, un nouveau thriller « L'enfant du premier matin » et votre autre activité, c'est la musique. On sait que vous travaillez pour la presse magazine, pour Le Figaro, Le Figaroscope entre autre, en tant que critique musical. Parlons de la musique justement. Ce goût pour la musique d'où vient-il ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
J'étais pensionnaire quand j'avais l'âge de 14 ans, jusqu'au Bac, et je m'ennuyais la nuit, je n'arrivais pas à dormir. Je ne savais pas quoi faire et j'ai récupéré un walkman à la maison, chez ma mère et je suis tombé par hasard sur « La vie parisienne » d'Offenbach en cassette et j'avais jamais vraiment écouté de musique avant. Je n'écoutais pas ce qu'écoutaient les gens de mon âge ou alors j'écoutais de la chanson d'avant-guerre ou du Fernandel, du Ray Ventura, ce genre de truc que mon père me faisait écouter quand j'étais gamin, mais le classique, je n'étais jamais tombé dedans et j'ai pris un peu par hasard « La vie parisienne » et ça a été une véritable révélation la nuit. J'ai acheté des guides de CD de façon très autodidacte et j'ai commencé à cocher et j'ai dis « je veux ça » et le week-end je revenais à Senlis, ma petite ville de l'Oise où j'habitais, je prenais le train pour aller à Paris et je filais directement au Virgin Mégastore, à la FNAC acheter les disques que mon argent de poches me permettais.
Philippe Chauveau :
Votre goût aujourd'hui en matière de musique et éclectique ou vous avez une époque, des compositeurs qui ont votre préférence ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Il est éclectique dans la mesure ou il reste classique. Les gens me disent que je suis sectaire, mais je leur dis « vous savez, j'ai quatre siècles de répertoire musical à ma portée et je n'en connais peut-être que 10% donc je n'ai pas le temps physique d'explorer d'autres domaines ». Il y a peut-être le jazz que j'aimerais bien un jour explorer, mais une période de prédilection je ne sais pas, je suis plus opéra que musique de chambre par exemple et je suis plus 19-20 que 17-18 pour parler des siècles.
Philippe Chauveau :
Vos études et vos envies vous ont conduits au journalisme et plus précisément le journalisme musical, Radio France, Classica, aujourd'hui Le Figaro, vous êtes un critique reconnu, avec parfois la dent dure comme tout bon critique. Alors lorsqu'on est soi-même écrivain, a-t-on peur de la critique ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Evidemment qu'on a peur de la critique, mais c'est le principe. Surtout quand on voit Internet maintenant, la liberté des blogs ou la liberté de ton, quand on va sur des sites de la FNAC et quand on voit les commentaires de certains lecteurs, c'est d'une violence ! Donc moi je trouve ça saint, moi je prône le droit à l'injure ou en tout cas le droit à la descente ferme et violente. On est dans un tel monde d'auto-censure ou on ne s'autorise pas d'écrire telle chose parce que ça pourrait déplaire à untel ou untel. Ouvrons les vannes et disons vraiment ce qu'on pense, quitte à ce que ce soit totalement délirant, mais j'aime bien la démesure quelle qu'elle soit, même dans le domaine de la critique.
Philippe Chauveau :
Vous vous amusez en écrivant ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Beaucoup. Je m'amuse en inventant les histoires, en bâtissant le plan, en bâtissant la structure narrative. L'écriture pure, oui, la réécriture beaucoup plus et tout-à-coup, il y a un moment ou je ne supporte plus le bouquin, ou je déteste mes personnages, je n'en peux plus, il fut que ça sorte. Vous savez, c'est comme au neuvième mois de l'accouchement, la maman a envie d'expulser la bestiole, parce que ce n'est plus possible. Et puis après on le regarde et on le trouve pas mal ! Je veux que ça coule, je veux que ça roule, je veux qu'on soit pris par l'histoire et qu'effectivement le lecteur ne puisse pas le lâcher. Quand j'ai de amis qui me disent « ah, mais tu m'as bousillé mon week-end, je pensais faire autre chose et je n'ai pas pu lâcher ton livre », c'est la plus belle des critiques qui soit.
Philippe Chauveau :
Merci Nicolas d'Estienne d'Orves. On vous retrouve à la fois en tant que critique musical et puis en tant qu'écrivain avec cette actualité, vote nouveau thriller chez XO. Ca s'appelle « L'enfant du premier matin ».
Nicolas d'Estienne d'Orves
L'enfant du premier matin
Le livre 3'29Philippe Chauveau :
Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez XO, ça s'appelle « L'enfant du premier matin », c'est votre septième roman en tant que tel, mais il y a aussi des nouvelles, des essais. Et là, on va suivre Valentin. Valentin est né le 11 septembre 2001. Et puis on va suivre aussi un autre personnage, Yves de Saint-Alveydre qui est dans le Paris de la Belle époque et forcément ces deux personnages à un moment vont se croiser. D'où est-elle née cette histoire qui nous amène au plus profond de notre humanité ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Justement, j'aime inventer des histoires qui remontent très très loin, qui commencent de façon extrêmement simple. Il y a l'histoire en 2013, Valentin, un pré-adolescent de douze ans qui vit seul avec sa mère et qui tombe malade d'une maladie étrange qu'on ne peut soigner que dans une clinique au fin fond des Etats-Unis, une maladie qui ne touche qu'une cinquantaine d'enfants sur la planète et puis l'histoire à la fin du 19e d'un journaliste qui fait juste une enquête un peu banale sur le milieu du satanisme parisien. Prendre des choses assez concrètes et petit à petit faire grossir la mayonnaise pour qu'on commence à avoir une vision d'une espèce de doublure du réel...
Philippe Chauveau :
Et au fil des pages, on passe d'une époque à une autre, de chapitres en chapitres...
Nicolas d'Estienne d'Orves :
C'est un principe tout simple de feuilletoniste ou on arrive à la fin d'une histoire, on veut savoir ce qui se passe et bien «non », on arrive dans une autre histoire et ça, c'est pour faire monter le désir.
Philippe Chauveau :
Plus de six-cents pages que l'on dévore parce qu'on a qu'une seule envie, c'et de savoir comment ça va se terminer. On voyage beaucoup puisqu'on passe de 2013 aux années 1900. Puis on voyage aussi géographiquement, Paris, New-York, Berlin, l'Himalaya, le Groenland, l'île de Pâques, on va un peu partout, vous vous êtes amusé à voyager ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Je me suis dis que là j'allais faire un feu d'artifice, on va s'amuser, on va aller partout. Et c'est là la supériorité du livre sur le film, c'est qu'il n'y a pas de restriction budgétaire, on s'amuse, tout est possible, si j'ai envie qu'on plonge deux kilomètres sous la croûte de l'antarctique et bien on y va. Il suffit de quelques mots, de quelques métaphores et le lecteur y croit.
Philippe Chauveau :
Précisons-le, il s'agit d'un roman d'aventure, donc la précision historique n'est peut-être pas forcément au rendez-vous, ce n'est pas votre propos.
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Non, ce n'est pas mon propos. Le Paris de 1894 est globalement vrai. Je travaille toujours avec des chronologies très précises...
Philippe Chauveau :
La vie dissolue de Gustave Eiffel aussi ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Non, ça c'est totalement inventé, je m'amuse, c'est plein de clins d'oeil. Je suis là pour amuser mon lecteur et non pour lui donner des cours d'histoire. J'ai fait des livres plus précis, comme celui sur Offenbach ou j'espère qu'il n'y a pas trop d'erreur historiques. Mais j'aime pas les livres qui sont trop didactiques. On est là pour s'amuser. Si on apprend des trucs, on peut en apprendre...
Philippe Chauveau :
Mais l'ésotérisme c'est quelque chose qui vous intéresse ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
C'est une passion depuis très longtemps, que j'ai découvert avant la musique. Quand j'avais douze-treize ans, j'achetais des reproductions de grimoires médiévaux, je m'amusais à faire des invocations sataniques. Sans y croire, mais j'aimais bien l'idée, parce que j'aime le décorum, j'aime cette espèce d'ambiance ou on ne sait pas si on y croit ou on n'y croit pas, mais on a envie que quelque chose se passe et donc on créé le désir, on créé les apparitions. C'est juste cet attrait pour le mystère, pour les parties sombres des individus, des lieux et des spiritualités et c'est quelque chose qui m'a toujours émoustillé.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup de nous avoir accueilli, ici, dans ce petit bureau. Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez XO. Ca s'appelle « L'enfant du premier matin ».
Philippe Chauveau :
Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez XO, ça s'appelle « L'enfant du premier matin », c'est votre septième roman en tant que tel, mais il y a aussi des nouvelles, des essais. Et là, on va suivre Valentin. Valentin est né le 11 septembre 2001. Et puis on va suivre aussi un autre personnage, Yves de Saint-Alveydre qui est dans le Paris de la Belle époque et forcément ces deux personnages à un moment vont se croiser. D'où est-elle née cette histoire qui nous amène au plus profond de notre humanité ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Justement, j'aime inventer des histoires qui remontent très très loin, qui commencent de façon extrêmement simple. Il y a l'histoire en 2013, Valentin, un pré-adolescent de douze ans qui vit seul avec sa mère et qui tombe malade d'une maladie étrange qu'on ne peut soigner que dans une clinique au fin fond des Etats-Unis, une maladie qui ne touche qu'une cinquantaine d'enfants sur la planète et puis l'histoire à la fin du 19e d'un journaliste qui fait juste une enquête un peu banale sur le milieu du satanisme parisien. Prendre des choses assez concrètes et petit à petit faire grossir la mayonnaise pour qu'on commence à avoir une vision d'une espèce de doublure du réel...
Philippe Chauveau :
Et au fil des pages, on passe d'une époque à une autre, de chapitres en chapitres...
Nicolas d'Estienne d'Orves :
C'est un principe tout simple de feuilletoniste ou on arrive à la fin d'une histoire, on veut savoir ce qui se passe et bien «non », on arrive dans une autre histoire et ça, c'est pour faire monter le désir.
Philippe Chauveau :
Plus de six-cents pages que l'on dévore parce qu'on a qu'une seule envie, c'et de savoir comment ça va se terminer. On voyage beaucoup puisqu'on passe de 2013 aux années 1900. Puis on voyage aussi géographiquement, Paris, New-York, Berlin, l'Himalaya, le Groenland, l'île de Pâques, on va un peu partout, vous vous êtes amusé à voyager ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Je me suis dis que là j'allais faire un feu d'artifice, on va s'amuser, on va aller partout. Et c'est là la supériorité du livre sur le film, c'est qu'il n'y a pas de restriction budgétaire, on s'amuse, tout est possible, si j'ai envie qu'on plonge deux kilomètres sous la croûte de l'antarctique et bien on y va. Il suffit de quelques mots, de quelques métaphores et le lecteur y croit.
Philippe Chauveau :
Précisons-le, il s'agit d'un roman d'aventure, donc la précision historique n'est peut-être pas forcément au rendez-vous, ce n'est pas votre propos.
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Non, ce n'est pas mon propos. Le Paris de 1894 est globalement vrai. Je travaille toujours avec des chronologies très précises...
Philippe Chauveau :
La vie dissolue de Gustave Eiffel aussi ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
Non, ça c'est totalement inventé, je m'amuse, c'est plein de clins d'oeil. Je suis là pour amuser mon lecteur et non pour lui donner des cours d'histoire. J'ai fait des livres plus précis, comme celui sur Offenbach ou j'espère qu'il n'y a pas trop d'erreur historiques. Mais j'aime pas les livres qui sont trop didactiques. On est là pour s'amuser. Si on apprend des trucs, on peut en apprendre...
Philippe Chauveau :
Mais l'ésotérisme c'est quelque chose qui vous intéresse ?
Nicolas d'Estienne d'Orves :
C'est une passion depuis très longtemps, que j'ai découvert avant la musique. Quand j'avais douze-treize ans, j'achetais des reproductions de grimoires médiévaux, je m'amusais à faire des invocations sataniques. Sans y croire, mais j'aimais bien l'idée, parce que j'aime le décorum, j'aime cette espèce d'ambiance ou on ne sait pas si on y croit ou on n'y croit pas, mais on a envie que quelque chose se passe et donc on créé le désir, on créé les apparitions. C'est juste cet attrait pour le mystère, pour les parties sombres des individus, des lieux et des spiritualités et c'est quelque chose qui m'a toujours émoustillé.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup de nous avoir accueilli, ici, dans ce petit bureau. Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez XO. Ca s'appelle « L'enfant du premier matin ».
Nicolas d'Estienne d'Orves
L'enfant du premier matin
L'avis du libraire 0'51Librairie « La Colomberie »
7, rue de Condé
75006 Paris
Tél : 01 43 26 36 47
www.lacolomberie.fr
Jean-Denys
Nicolas d'Estienne d'Orves est un auteur à succès. 200 000 exemplaires dans le monde pour « Derniers jours de Paris » son dernier roman. En voilà un nouveau, « L'enfant du premier matin » qui recèle les mêmes ficelles littéraires. On le recommande pour un lecteur qui a envie de se divertir. Je serai tenté de dire que c'est une bonne lecture de transport par exemple, parce qu'on va avoir envie de reprendre vite le métro pour reprendre la suite de sa lecture. Pour moi, c'est la même veine littéraire que les précédents, c'est quelque chose qui est bien écrit. XO a trouvé un bon auteur avec Nicolas d'Estienne d'Orves. On est captivé. Incontestablement, on est captivé.
Librairie « La Colomberie »
7, rue de Condé
75006 Paris
Tél : 01 43 26 36 47
www.lacolomberie.fr
Jean-Denys
Nicolas d'Estienne d'Orves est un auteur à succès. 200 000 exemplaires dans le monde pour « Derniers jours de Paris » son dernier roman. En voilà un nouveau, « L'enfant du premier matin » qui recèle les mêmes ficelles littéraires. On le recommande pour un lecteur qui a envie de se divertir. Je serai tenté de dire que c'est une bonne lecture de transport par exemple, parce qu'on va avoir envie de reprendre vite le métro pour reprendre la suite de sa lecture. Pour moi, c'est la même veine littéraire que les précédents, c'est quelque chose qui est bien écrit. XO a trouvé un bon auteur avec Nicolas d'Estienne d'Orves. On est captivé. Incontestablement, on est captivé.