La découverte d’un nouveau roman de Lorraine Fouchet, c’est toujours l’assurance d’un agréable moment de lecture mais c’est bien plus que cela. Car Lorraine Fouchet, au fil de ses histoires, sait nous parler de nous, de nos joies et de nos peines, de ce qui fait la richesse de nos vies. Et la sympathie dont jouit l’auteur auprès de ses lecteurs est bien révélatrice de l’univers littéraire qu’elle a su créer. Fille de Christian Fouchet, ministre du général de Gaulle, Lorraine Fouchet fait médecine en hommage à...
L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - Présentation - Suite
Philippe Chauveau
Bonjour Lorraine Fouchet
Lorraine Fouchet
Bonjour.
Philippe Chauveau
Ravi de vous accueillir. C'est une sorte d'anniversaire puisque j'ai en main votre vingtième roman, votre vingtième bébé « tout ce que tu vas vivre ». Vous êtes fidèle à Héloïse d'Ormesson. Justement vingt romans, vingt titres, c'est vertigineux. Comment vivez vous cela ?
Lorraine Fouchet
Mais je ne les ais pas vu passer. Et puis ça veut dire que je suis majeure en livres. Ce qui veut dire que je vais peut-être...
L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - Portrait - Suite
Philippe Chauveau
Lorraine Fouchet, vous êtes dans l'actualité depuis quelques semaines maintenant avec ce nouveau roman qui incite à l'optimisme, avec cette belle couverture. « Tout ce que tu vas vivre », votre vingtième livre. Vous êtes publiée chez Héloïse d'Ormesson. L'optimisme, pourtant, ce n'est pas le début du livre. Voici Dom, Dom a une quinzaine d'années. C'est un ado d'aujourd'hui, il vit à Paris avec son père parce que sa mère a quitté le foyer il y a déjà pas mal de temps pour des raisons que nous...
L'écriture est une île de Lorraine Fouchet - Livre - Suite
Lorraine Fouchet
Tout ce que tu vas vivre
Présentation 02'02"La découverte d’un nouveau roman de Lorraine Fouchet, c’est toujours l’assurance d’un agréable moment de lecture mais c’est bien plus que cela. Car Lorraine Fouchet, au fil de ses histoires, sait nous parler de nous, de nos joies et de nos peines, de ce qui fait la richesse de nos vies. Et la sympathie dont jouit l’auteur auprès de ses lecteurs est bien révélatrice de l’univers littéraire qu’elle a su créer. Fille de Christian Fouchet, ministre du général de Gaulle, Lorraine Fouchet fait médecine en hommage à son père et devient médecin urgentiste. Si elle a quitté ce métier depuis plusieurs années, Lorraine Fouchet glisse toujours dans ses romans un personnage médecin. Mais surtout, elle pratique la littérature comme la médecine, à l’écoute de ses lecteurs et offrant ses histoires comme des remèdes qui apaisent les maux de la vie. Voici le 20ème titre de Lorraine Fouchet, « Tout ce que tu vas vivre » paru aux éditions Héloïse d’Ormesson. Dom a 15 ans, il vit seul avec son père à Paris. Bretons exilés, ils ont gardé leurs racines sur l’île de Groix où le jeune ado passe ses vacances. Mais lors d’une nuit d’amour, le père de Dom décède. Le voilà orphelin sans connaitre la mystérieuse maitresse de son père qui s’est enfuie juste après avoir appelé les secours. Autre coup de théâtre, lors des obsèques, Dom apprend qu’il a une sœur à l’autre bout du monde, en Patagonie. Dom n’aura de cesse de vouloir dénouer le fil des secrets familiaux. De Paris à la Bretagne en passant par l’Amérique du Sud, voilà un roman qui fait s’envoler les nuages de la vie. On y parle de la famille, de la difficulté de se construire, du deuil, du pardon. Le tout porté par une écriture vive, pleine de peps, souvent drôle pour cacher les larmes. « Tout ce que tu vas vivre » de Lorraine Fouchet. Un roman plein d’optimisme qui fait aimer la vie. Le livre est publié aux éditions Héloïse d’Ormesson.
Lorraine Fouchet
Tout ce que tu vas vivre
Portrait 06'38"Philippe Chauveau
Bonjour Lorraine Fouchet
Lorraine Fouchet
Bonjour.
Philippe Chauveau
Ravi de vous accueillir. C'est une sorte d'anniversaire puisque j'ai en main votre vingtième roman, votre vingtième bébé « tout ce que tu vas vivre ». Vous êtes fidèle à Héloïse d'Ormesson. Justement vingt romans, vingt titres, c'est vertigineux. Comment vivez vous cela ?
Lorraine Fouchet
Mais je ne les ais pas vu passer. Et puis ça veut dire que je suis majeure en livres. Ce qui veut dire que je vais peut-être pouvoir faire des tas de choses que je n'avais pas le droit de faire avant.
Philippe Chauveau
Si on résume rapidement, votre papa a été ministre du Général de Gaulle. Un peu par hommage après son décès, vous décidez de faire médecine. Vous êtes médecin urgentiste. Et puis l'écriture vous titille. Un jour, vous décidez après avoir signé l'acte de décès de Marguerite Duras, vous décidez de laisser tomber la médecine, même si on ne la laisse jamais vraiment tomber, pour devenir romancière à part entière. Est-ce que c'est un bon résumé de votre parcours ? Ai-je oublié des épisodes ? Est-ce une bonne façon de définir votre chemin de vie ?
Lorraine Fouchet
Ecoutez, je crois que c'est exactement ça. Non non, il y a quelques petites échappées belles pour arriver à l'écriture, et la médecine était un moyen de soigner les âmes et les corps. En écriture, on ne soigne que les âmes, mais ça continue et ça procède de la même chose.
Philippe Chauveau
Lorsque vous dites que l'écriture procède un petit peu de la même chose. C'est un bon mot ou vous le pensez vraiment ? Lorsque vous écrivez vous pensez à ça, vous pensez aux bienfaits que ça peut apporter au lecteur ?
Lorraine Fouchet
Alors lorsque j'écris, donc les vingt livres... c'est vrai que les livres qui finissent mal, si vous regardez, sont généralement en littérature de plus grands livres. Les livres qui nous ont frappés sont des livres qui finissent mal, alors que le feel good book, le Livre qui finit bien, qui donne la pêche, c'est sympathique mais ce n'est pas sur la même marche du podium. Et chaque fois, je me dis je vais écrire un très beau livre très littéraire, qui va mal finir et je n'arrive pas. Oui, oui, oui je crois que je préfère que les personnes, que les lecteurs en sortent plus légers avec des ailes, qu'ils aient l'impression que la vie peut être belle.
Et celui ci se termine avec une chanson qui est « Gracias a la vida », donc là c'est la totale.
Philippe Chauveau
Votre regard sur la vie a-t-il changé en prenant la plume par rapport au regard que vous aviez lorsque vous étiez aux urgences ?
Lorraine Fouchet
Sûrement, parce que je suis beaucoup plus heureuse, et que plus on est heureux...
Philippe Chauveau
Plus heureuse ou plus sereine ?
Lorraine Fouchet
Plus heureuse. Je crois que le bonheur, c'est contagieux. Être médecin, c'est merveilleux, mais une fois qu'on a sauvé les gens, on ne les revoit plus, surtout en urgence. Tandis que les livres, on les voit dans les mains des gens, on voit dans un square, sur un banc ou dans un train, quelqu'un qui sourit ou qui a l'air tout angoissé. En lisant votre livre, on donne des émotions aux gens, et on peut les regarder.
Philippe Chauveau
Au fil du temps, avez-vous acquis des rituels d'écriture ? Comment travaillez-vous ?
Lorraine Fouchet
J'ai une tradition qui est que je commence à écrire le prochain livre le 1er juin, donc pendant pendant trois mois, j'imagine l'histoire. Là j'ai l'impression que mon prochain livre est déjà fini. Alors que pas du tout, il n'est même pas commencé .
Philippe Chauveau
Ca veut dire que celui-ci est déjà loin ?
Lorraine Fouchet
Mais très bizarrement, oui. Il n'est pas loin. C'est un ami papier, je vais cheminer avec lui pendant quelques mois, mais je ne peux plus rien faire pour lui d'autre qu'essayer de dire aux lecteurs : aimez-le.
Philippe Chauveau
Vous avez fait le choix de partager votre vie entre la région parisienne et la Bretagne, et notamment l'île de Groix. Vous êtes en train de construire des racines, de mettre des racines en terre là-bas dans l'île de Groix. Que vous apporte l'île de Groix ?
Lorraine Fouchet
L'impression profonde d'avoir trouvé l'endroit qu'il me fallait. Je ne suis pas bretonne, j'adorerais mais pas du tout. Je suis champenoise par ma grand-mère. Et sinon, je suis née à Neuilly sur Seine qui n'est pas du tout la Bretagne.
Philippe Chauveau
Personne n'est parfait !
Lorraine Fouchet
Si j'étais née à Montparnasse encore, je pourrais dire que je suis bretonne, mais j'ai trouvé cette île de huit kilomètres sur quatre. Cette espèce de petit caillou comme ça au milieu de la mer devant Lorient, et chaque fois que je prends le bateau, que le bateau sort de la rade de Lorient, que je vois au loin l'île de Groix, mon chien a déjà commencé à aboyer. Voilà ça me met dans l'atmosphère mais j'ai l'impression de rentrer chez moi.
Philippe Chauveau
Là où vous devez être, là où vous aimez être, c'est aussi dans les librairies, dans les médiathèques, dans les salons du livre. Vous faites partie de ces auteurs qui aimez le contact. Vous êtes aussi très présente sur les réseaux sociaux. Pourquoi est-ce important pour vous d'aller au contact de vos lecteurs et lectrices ?
Lorraine Fouchet
D'abord, j'aime les rencontrer les gens. C'est pour ça en effet que j'aimais la médecine. J'aimais plus, je crois, rassurer les gens, rassurer les patients, les soulager, plus que les gestes techniques. Mais l'écriture... Je n'écris pas pour moi. J'écris non pas pour les gens, mais pour que ça soit lu, et que chaque personne prenne ce qui lui plaît. Mon livre vient de sortir, pendant quatre mois, tous les week end, je suis en Salon du livre et je vais voir des gens qui vont me dire qu'ils aiment mes livres, soit qui vont me dire « mais je ne vous connais pas » et je vais dire moi non plus mais maintenant, je vous connais.
Philippe Chauveau
Si je reprends les grands marqueurs de votre vie, pour revenir sur la première question que je vous ai posée, je l'ai dit, votre père était ministre du Général de Gaulle. Vous lui avez consacré un livre, il y a quelques années « J'ai rendez-vous avec toi » qui était une parenthèse dans votre parcours de romancière puisque là vous racontiez la relation qui vous lit à votre père. Une relation d'affection, d'amour mais aussi un peu une statue du commandeur. Il y avait une certaine admiration de votre père. Vous faites médecine un peu par hommage pour lui.
Lorraine Fouchet
Uniquement parce que la dernière fois que je l'ai eu au téléphone, il m'a dit : « j'ai fait un infarctus. Je suis à l'hôpital. C'est le plus beau métier du monde. » Et moi je pensais que c'était écrire le plus beau métier du monde.
Philippe Chauveau
Aujourd'hui vous êtes romancière. Vous pensez qu'il serait fier de vous et de ses vingts petits enfants que vous lui avez offert ?
Lorraine Fouchet
Alors la chose la grande chance qu'ont les orphelins, c'est qu'on fait les demandes et les réponses. ça veut dire que moi, je suis persuadé qu'il serait fier, et s'il ne l'est pas, de toute manière, il ne peut pas me le dire.
Philippe Chauveau
Lorraine Fouchet, votre actualité chez Héloïse d'Ormesson, votre vingtième titre : « Tout ce que tu vas vivre ».
Lorraine Fouchet
Tout ce que tu vas vivre
Livre 07'00"Philippe Chauveau
Lorraine Fouchet, vous êtes dans l'actualité depuis quelques semaines maintenant avec ce nouveau roman qui incite à l'optimisme, avec cette belle couverture. « Tout ce que tu vas vivre », votre vingtième livre. Vous êtes publiée chez Héloïse d'Ormesson. L'optimisme, pourtant, ce n'est pas le début du livre. Voici Dom, Dom a une quinzaine d'années. C'est un ado d'aujourd'hui, il vit à Paris avec son père parce que sa mère a quitté le foyer il y a déjà pas mal de temps pour des raisons que nous découvrirons. Et puis le père de Dom va mourir une nuit d'amour. Qui est-il ce gamin ? Et pourquoi cette brutalité, dès le démarrage du livre, avec cette disparition tragique du père un soir d'amour ?
Lorraine Fouchet
Parce que comme les livres finissent bien, il faut bien qu'il commence mal. S'ils sont bien tout le temps, il n'y a pas d'histoire, et j'ai été très frappée quand j'étais médecin, je suis allée un jour dans un appartement avec l'équipe du Samu où nous avons essayé de réanimer un monsieur qui était mort en faisant l'amour avec sa femme, et à un moment, leur fils qui était ado est rentré dans la pièce et je me souviens de son regard. Il a vu son père qui était nu, mort d'aimer, sur son lit, sa mère qui avait enfilé un peignoir, le Samu, et je me suis dit : « mais comment est-ce que ce jeune homme va aimer puisque aimer aimer physiquement c'est mourir. Quelle va être sa vie ? Et je l'ai gardé comme ça dans ma tête pendant des années, et il est ressorti là. Il s'appelle Domenin mon héros, mais on l'appelle Dom. Il va vivre cela c'est-à-dire être une nuit, et assister à la mort de son père. Sauf qu'une dame blonde a appelé le Samu, leur a ouvert la porte, a disparu. Dom pensait qu'il était seul dans l'appartement avec son père. Puisque vous l'avez dit sa mère est partie, il y a cinq ans, il a espéré en entendant du bruit que c'était elle qui revenait, et du coup il va partir en quête de l'amoureuse de son père.
Philippe Chauveau
Alors Dom n'a pas entendu tout ce qui s'était passé dans l'appartement cette nuit là, parce comme tous les ados d'aujourd'hui, il avait un casque vissé sur les oreilles. Dans son malheur, il a cette chance qu'il a une partie de sa famille qui vit dans le même immeuble. Cette famille qui est d'origine bretonne.
Lorraine Fouchet
Ce sont des Bretons et les Bretons sont solidaires.
Philippe Chauveau
Ce sont des Bretons de Groix, des groisillons, et Dom va régulièrement sur cette île où il a non seulement des amis comme Mathilde, et puis aussi quelques quelques membres de sa famille. Il y a beaucoup de choses dans ce roman, on est d'accord, c'est un roman qui se finit bien. On est d'accord, c'est bourré d'optimisme, mais c'est aussi un roman qui nous pose des questions sur la filiation, sur les rapports parents-enfants, sur le temps qui passe, sur le deuil et sur la perte de ce qu'on aime. Vous aimez que vos lecteurs, au-delà du plaisir de lecture, s'interrogent aussi sur leur propre parcours vous semble-t-il.
Lorraine Fouchet
J'ai tendance à utiliser, surtout pour le vingtième roman, les émotions de l'année, et au moment où j'ai commencé à écrire ce livre, ma mère venait de partir là où on va après, c'est-à-dire de rejoindre mon père là-haut. Et évidemment, j'ai utilisé, ce n'est pas joli à dire utilisé, mais j'ai revécu et j'ai raconté tout, tout ce travail de deuil et toutes ces choses par lesquelles on passe quand par exemple, le monsieur des pompes funèbres vous envoie un questionnaire avec « recommanderiez-vous nos pompes funèbres à vos proches ? ». Et j'aimais avoir deux voix : une femme qui vient de perdre l'homme qu'elle aime mais qui veut aider son fils parce qu'elle considère qu'il est son héritage, même s'il ne le sait pas. Et puis un petit garçon qui a toute la vie devant lui et qui doit remonter, et qui doit être de nouveau heureux.
Philippe Chauveau
Dom, on va le suivre à l'autre bout du monde, vous le disiez, puisqu'il est à Paris. Mais il va nous emmener à Groix. Et puis il va donc aussi nous emmener sur des terres plus lointaines en Patagonie parce qu'il y a ce fameux secret de famille. Au cours des obsèques de son père, il va apprendre qu'il aurait une soeur à l'autre bout du monde. Vous aimez les secrets de famille. Pour une romancière, c'est forcément du pain bénit. Mais pourquoi est-ce si important pour vous de jouer avec ce ressort là, la famille ?
Lorraine Fouchet
Peut-être... Je suis fille unique et j'ai toujours regretté, comme tous les enfants uniques, de ne pas avoir de frères ou sœurs, et dans les livres, je m'en invente ou j'en invente pour mes héros, et donc, en effet dans les lettres de condoléances, il reçoit une lettre d'un monsieur qui lui dit avoir connu ses parents en Patagonie, au moment de la naissance de sa sœur, il y a 18 ans. Sauf qu'il est fils unique et il a 15 ans donc comme il n'a plus ni de père, ni de mère, ou en tous, cas il ne sait pas où est sa mère au début du livre, il va aller chercher ce petit bout d'ADN, cette personne qui peut-être, à l'autre bout du monde, a un lien avec lui.
Philippe Chauveau
La médecine est toujours présente dans vos romans, et il y a toujours un personnage qui est médecin. Là, c'est la mère de Dom, cette femme que l'on va essayer de retrouver. Et puis, il y a aussi un point important, il y a toujours l'adolescence. Ca a été pour vous un moment important d'adolescence ?
Lorraine Fouchet
Ah quelle question... Je n'ai pas l'impression d'être tellement plus vieille que ça. Non, nous continuons tous je crois, ou au moins moi je continue à raisonner comme je raisonnais en terminale, quand je passais mon bac. Et puis dans ce livre, je me suis rendu compte à la fin, que j'ai écrit pour Dom la lettre que j'aurais voulu peut-être que mon père m'écrive, que la vie de mon père m'a écrite ou DOM au moment où il se met en danger parce qu'il est vraiment très perdu reçoit cette lettre où on lui dit : il faut avoir du goût pour la vie, surtout du goût pour la vie, sinon elles se fâchent et ne tue pas le temps. Il ne meurt jamais le bougre. Le temps ne peut pas mourir. Au contraire, remplis-le, fonce et tout ce que tu vas vivre sera magnifique et ne manque pas de savoir-vivre.
Philippe Chauveau
Gracias la vida, c'est ce que vous vous dites tous les matins lorsque vous vous réveillez ?
Lorraine Fouchet
Absolument, et il y a aussi une jolie chose. C'est un ami auteur qui est Baptiste Beaulieu qui me l'a dite un jour. C'est lui qui m'a dit : chaque soir quand je me couche, je pense aux trois meilleurs moments que j'ai vécus dans la journée, et là, dans la lettre, on dit à Dom : « quand tu te couches, pense au meilleur moment de ta journée ». Ca, c'est un bon message.
Philippe Chauveau
Le meilleur moment de la journée, c'est peut-être celui où l'on a un un livre de Lorraine Fouchet entre les mains. Allez savoir. C'est votre actualité, votre vingtième titre Lorraine Fouchet chez Héloïse d'Ormesson : « tout ce que tu vas vivre ». Merci beaucoup.
Lorraine Fouchet
Merci.