En 2011, le grand succès de librairie était signé Gilles Legardinier avec « Demain j’arrête », comédie désopilante qui donna le sourire à des milliers de lecteurs qui se ruèrent avec autant de bonheur sur les titres suivants, comme « Complètement cramé », « Ca peut pas rater » ou « Quelqu’un pour qui trembler ». Mais parce que Gilles Legardinier ne cherche pas à rester dans sa zone de confort, parce qu’il aime surprendre et parce que lui aussi cherche à diversifier ses projets, il offrit à ses lecteurs...
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Philippe Chauveau : Bonjour Gilles Legardinier. Votre actualité « Pour un instant d'éternité » chez Flammarion. C'est déjà le douzième titre en librairie ce qui veut dire que maintenant, vous êtes bien installé. C'est une belle aventure ! J'ai l'impression qu'à chaque fois, c'est un émerveillement. Lorsque vous sortez votre livre, que vous le présentez à la presse, aux libraires, à vos lecteurs, vous avez le sourire. C'est la banane ! C'est la jubilation lorsque vous sortez un livre ?
Gilles Legardinier : Ce n'est...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : « Pour un instant d'éternité », c'est votre actualité, Gilles le Gardiner. Nous voici en 1889. Paris est en effervescence. Il y a déjà eu les travaux d’Haussmann qui ont pas mal modifié le visage de la capitale. Surtout, 1889 c'est l'exposition universelle c'est la tour Eiffel qui est en train d'être érigée pour célébrer en quelque sorte le centenaire de la Révolution. Et puis, il y a ce fameux Vincent qui est le héros de votre nouveau roman.
Gilles Legardinier :Vincent est un créateur de passages...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Livre - Suite
Gilles Legardinier
Pour un instant d'éternité
Présentation 00'02'34"En 2011, le grand succès de librairie était signé Gilles Legardinier avec « Demain j’arrête », comédie désopilante qui donna le sourire à des milliers de lecteurs qui se ruèrent avec autant de bonheur sur les titres suivants, comme « Complètement cramé », « Ca peut pas rater » ou « Quelqu’un pour qui trembler ». Mais parce que Gilles Legardinier ne cherche pas à rester dans sa zone de confort, parce qu’il aime surprendre et parce que lui aussi cherche à diversifier ses projets, il offrit à ses lecteurs une autre facette de son talent avec « Le premier miracle » en 2016, roman d’aventures et d’anticipation qui le rapprochait de ses tous premiers titres moins connus du grand public comme « Nous étions les hommes » et « L’exil des anges ». Prouvant qu’il ne souhaitait pas s’installer dans le confort des feel good books, ces livres qui font du bien, Gilles Legardinier a ainsi séduit de nouveaux lecteurs et élargi la base de ses fidèles.
On se réjouit donc de le voir revenir cette année avec une nouvelle aventure titrée « Pour un instant d’éternité ». Paris 1889, l’exposition universelle va ouvrir ses portes. Voilà pour le décor. Et nous allons suivre le parcours de Vincent. Il est le spécialiste des passages secrets, on fait appel à lui pour dissimuler des trésors ou au contraire déceler ceux du passé. Vincent a réuni autour de lui une petite troupe qui travaille avec lui et qui forme sa seule famille. Mais bientôt, leur vie est menacée, la mort rôde autour d’eux. Qui peut en vouloir à Vincent et ses amis ? Pour gêne t’il ? Bientôt, le danger semble bien plus grand que tout ce chacun pourrait imaginer…
Sur plus de 500 pages qui se dévore, nous voilà entrainés dans une incroyable aventure, pleine de mystères, de rebondissements, de rencontres. Nous sommes au cœur même de l’expo universelle, dans les plus beaux salons de la capitale ou au contraire dans les bas-fonds d’un Paris en pleine transformation. Beaucoup de rythme et d’action, des dialogues ciselés, une rigueur historique dans la reconstitution de ce Paris d’avant la Belle époque, un vrai régal de lecture.
Derrière cette histoire, Gilles Legardinier nous invite surtout à vivre notre imagination, à trouver la clé de nos destins, à ne pas avoir peur de nos choix.
« Pour un instant d’éternité » de Gilles Legardinier est publié chez Flammarion.
Gilles Legardinier
Pour un instant d'éternité
Portrait 00'05'42"Philippe Chauveau : Bonjour Gilles Legardinier. Votre actualité « Pour un instant d'éternité » chez Flammarion. C'est déjà le douzième titre en librairie ce qui veut dire que maintenant, vous êtes bien installé. C'est une belle aventure ! J'ai l'impression qu'à chaque fois, c'est un émerveillement. Lorsque vous sortez votre livre, que vous le présentez à la presse, aux libraires, à vos lecteurs, vous avez le sourire. C'est la banane ! C'est la jubilation lorsque vous sortez un livre ?
Gilles Legardinier : Ce n'est pas la jubilation, c'est l'aboutissement général. Toutes mes histoires vieillissent sur plusieurs années. Par exemple, cette histoire là, je la porte depuis huit ans. Donc, il y a une espèce de joie à voir enfin se concrétiser ce que j'ai imaginé depuis des années. Et puis la deuxième chose, c'est que je ne m'y habitue pas parce que c'est toujours un miracle pour moi d'écrire ! Je me surprends encore à écrire des livres, à rencontrer les gens et à rencontrer du succès aussi. C'est quelque chose qui, pour moi, n'est ni acquis, ni inné. Donc, oui je savoure !
Philippe Chauveau : J'aimerais qu'on revienne sur cet échange bien particulier que vous avez su créer avec vos lecteurs. Vous êtes très généreux en librairie ou en rencontres littéraires. Vous aimez aller à la rencontre de vos lecteurs et ils vous le rendent bien. Comment pourriez-vous qualifier cette relation ?
Gilles Legardinier : Je suis leur symbiote. Grosso modo, j'ai besoin d'eux pour vivre. Il y a une espèce de rencontre à la base. Je ne conçois pas d'écrire juste pour écrire ou écrire pour moi-même. En fait, chaque fois que je fabrique une histoire, je la fabrique avec l'idée de faire passer un bon moment ou un vrai sentiment aux gens qui vont la lire. Donc, je sais pour qui je travaille et j'ai envie de ça. C’est comme une notion de service mais quotidienne. Oui, je sais pour qui je travaille et je suis heureux de les voir quand ils sont là.
Philippe Chauveau : Comment nait ce goût de raconter des histoires ? Pourquoi cette envie ?
Gilles Legardinier : C'est une vraie question mais elle est presque psychologique parce que la vie est dure. On a tous des difficultés, on traverse une période difficile, on le sait dès qu'on a un peu d'expérience, on se rend compte que la vie est dure et qu'elle ne correspond pas forcément aux espoirs qu’on a quand on est plus jeune. La littérature est l’un des secteurs intimes qui permet d'élever la réalité. Quelque chose de plus joli que ce qu'il est et de redonner de l'espoir. C'est dans ce sens-là que je travaille. Pour moi, ce n'est pas une échappatoire mais un ascenseur vers le haut.
Philippe Chauveau : Y-a-t’il aussi un peu de l'âme d'enfant que vous avez gardé dans ce que vous écrivez ?
Gilles Legardinier : Toujours ! Dans ce que je vis, dans ce que je suis… Je plains ceux qui perdent cette part d'eux-mêmes. C'est vital de pas se déconnecter de l'enfant qu'on a été, des rêves qu'on a eus, de cette capacité à se remettre en cause, à imaginer et à croire au possible. Bien sûr ! C'est vital !
Philippe Chauveau : Vous ne m'en voudrez pas si je vous pose une question qu'on vous a déjà posée cent fois. Il y a eu « Demain, j'arrête ! », puis « Complètement cramé », etc… toutes ces comédies que vous avez écrites précédemment. Et puis, vous êtes revenu à vos premières amours avec le roman d'aventures, d'espionnage. Ce fut « Le premier miracle » qui faisait résonance à vos premiers titres. Aujourd’hui, à nouveau un roman d'aventures. Ce qui veut dire que vous décidez d'abandonner la comédie, que vous vous autorisez à faire un pas de côté ? Pourquoi ce choix ? Aves vous peur parfois de perdre certains de vos lecteurs ?
Gilles Legardinier : Je ne raisonne pas. Je ne suis pas clientéliste. J'ai un contrat de confiance avec les lecteurs. Je ne leur propose que des histoires auxquelles je crois à 100% et qui m'emballent. Ce métier enferme les gens dans une petite étiquette. Je serais celui qui écrit comme une femme je serais les couvertures avec les chats, je serai des comédies... Je ne vois pas ça comme ça. Hugo, c'est Hugo ! Je ne me compare pas à Victor Hugo ou à Dumas. Mais aujourd'hui, par exemple Stephen King ou d’autres auteurs qui ont su durer, le sont parce qu'ils sont restés fidèles à eux-mêmes. Ils n'ont pas toujours écrit la même chose. Ceux qui font toujours la même chose ou qui répondent à une recette font des produits. Je ne fais pas de produits. Moi, je ne travaille des produits frais, des produits de saison, de saison affective. Il est pour moi important de proposer des choses sincères. Maintenant, mes livres ont tous un point commun : on a qualifié de comédie l'histoire d'une adolescente qui meurt, d'une femme qui ne veut plus aimer, d'un vieux monsieur qui ne croit plus en la vie… Ce ne sont pas des sujets de comédie, c'est ce que j'en fais qui peut passer effectivement pour une comédie. Après, dans cette recherche de petites cases dans laquelle on essaie tous de nous faire rentrer, il y a des raccourcis intellectuels. Moi, la seule dynamique que je vois, commune à tous mes livres et qui est ma dynamique, c'est qu'à chaque fois, il est question de personnages, hommes ou femmes, qui sont à un moment de leur vie où tout peut casser, où il tombent. En fait, c'est la façon dont ils vont se relever qui va les définir. Tous mes personnages ! Pour moi, c'est cette histoire-là. Si je dois avoir une case, c'est celle-là : les gens qui se relèvent.
Philippe Chauveau : Nous évoquions les relations que vous aviez avec eux avec vos lecteurs. Quel est le compliment ou le message qui vous a le plus touché, qui vous a confirmé dans votre intention d’écrire ?
Gilles Legardinier : Le fait que les gens se sentent ailleurs en se rapprochant d'eux-mêmes, des histoires qui les emmènent loin, leur parlent de personnages qui ne sont pas et qui les ramènent à ce qu'ils sont vraiment ? Ce que j'aime vraiment entendre, c'est ce que les gens se disent en lisant votre livre : « Je me suis posé des questions sur moi » où bien « J’ai trouvé des réponses pour moi ». Je suis une fable ! Mes histoires promènent, inventent, amusent mais l'idée, c'est vraiment de passer quelque chose d'humain.
Philippe Chauveau : Trouver la clé de ce que l'on est, c'est ce que vous nous proposez dans votre roman et il y en a des clés dans votre nouveau roman, « Pour un instant d'éternité » c'est votre nouveau titre Gilles Gardiner, vous êtes publié chez Flammarion.
Gilles Legardinier
Pour un instant d'éternité
Livre 00'07'13"Philippe Chauveau :
« Pour un instant d'éternité », c'est votre actualité, Gilles le Gardiner. Nous voici en 1889. Paris est en effervescence. Il y a déjà eu les travaux d’Haussmann qui ont pas mal modifié le visage de la capitale. Surtout, 1889 c'est l'exposition universelle c'est la tour Eiffel qui est en train d'être érigée pour célébrer en quelque sorte le centenaire de la Révolution. Et puis, il y a ce fameux Vincent qui est le héros de votre nouveau roman.
Gilles Legardinier :
Vincent est un créateur de passages secrets. c'est quelqu'un qui conçoit des passages ou des pièces secrètes pour des riches des puissants qui ont quelque chose à cacher ou à protéger. Je l'ai placé à la fin du 19ème siècle parce que c'est le moment où l'aristocratie avait encore les moyens et où l'industrie les avait désormais. C'est à dire qu'il avait un potentiel de clientèle qui était énorme avec quelques chefs d'oeuvre et une capacité à fabriquer des choses très complexes.
Philippe Chauveau :
Vincent a aussi construit sa famille. Notre ami Vincent est un enfant qui a été plus ou moins abandonné par la vie et qui s'est entouré de gens qu'il affectionnait. Il a construit sa famille ça c'est récurrent dans vos romans on peut tout à fait sa propre famille ?
Philippe Chauveau :
Tout à fait. Il a perdu ses parents très jeunes. Au dix-neuvième siècle, pas évident de s'en sortir à ce moment-là. Les orphelinats sont assez stricts, on devient vraiment une caste à part. En fait, Vincent s'est occupé de son jeune frère. Il a commencé à travailler et il a été pris en main par un horloger qui travaillait sur ce genre de passage. Du coup, il s'est construit une famille qui est d'abord professionnelle. Il s’appuie sur des gens avec qui il s'est associé pour des questions d'aptitude. Après, je pense que, comme je le suis, comme tous mes personnages, c'est quelqu'un d’affectif, qui s'est attaché et décide de travailler presque plus pour eux que pour lui-même en se mettant à son compte avec sa bande de sa bande d'amis en créant des passages secrets.
Philippe Chauveau :
C'est quand même une activité un peu parallèle, ils ne travaillent pas réellement au grand jour. Vincent et ses amis ont aménagé un espace de vie qui est un peu aussi leur repère, là où ils se retrouvent tous ensemble. Il va côtoyer les plus grands du Paris de l'époque. Et puis, on va quand même s'en prendre à Vincent et à son équipe. La mort va rôder autour d'eux. Il va y avoir des menaces d'assassinat et toute la question est de savoir qui en veut à Vincent et à ses compères.
C'est le point de départ de votre roman…
Gilles Legardinier :
C'est exactement le début du livre ! C'est à dire que toute la question pour survivre, c'est de comprendre ce qui les menace. Etant donnée la discrétion dont ils sont obligés de faire preuve puisqu'ils travaillent à des choses qui doivent par définition rester secrète. Effectivement, la première règle d’un passage secret, c'est de ne pas être découvert. Avec Vincent, ceux qui les fabriquent doivent se taire. Peut-être est-il face à quelqu'un qui, effectivement, est décidé à effacer toute trace de ceux qui ont fabriqué ce qui pourrait lui être utile.
Philippe Chauveau :
Le charme de votre de votre nouveau titre, ce sont ces personnages auxquels on s'attache très vite. C'est le rythme aussi, avec des dialogues très ciselés qui n'interdisent pas l'humour à certains moments. Et puis c'est aussi ce Paris de 1889 que vous avez reconstitué. Vous n'avez pas fait ça tout seul. Vous avez eu de l'aide pour être très précis ! Il y a une rigueur historique dans les éléments que vous décrivez. Pourquoi ce plaisir à nous raconter le Paris de 1889.
Gilles Legardinier :
Au départ, le choix de la période est uniquement venu de l'apogée des passages secrets. En fait on colle les images d'Epinal dessus mais la période est beaucoup plus dense que ce que l'on imagine. C'est une période de profonde révolution qui trouve pour moi une résonance frappante avec ce qu'on vit aujourd'hui. C'est un monde en pleine mutation, des technologies qui surgissent et qui révolutionnent la vie quotidienne, des gens qui se sentent laissés pour compte d'un futur qu'on prétend comme radieux. Il y a une espèce de clivage social humain mais moral, presque. C’est une espèce de dépression, à la fin du dix-neuvième siècle. Nous sommes alors face à des gens qui disent que le monde leur échappe, qu’ils ne comprennent plus rien et qu’ils n’y ont plus leur place ! Cela m'a beaucoup parlé. En me rendant compte de ça, concrètement, j'ai eu envie de me rapprocher de cette période-là.
Philippe Chauveau :
Je faisais un petit clin d'oeil sur les recherches historiques qui ont été nécessaires pour ce roman. On parlait tout à l'heure de la famille. Je ne vais trahir aucun secret mais je sais que la famille, c'est important pour vous ! Vous avez déjà publié des ouvrages avec votre épouse. Et puis là, il y a le nom de votre fille qui apparaît pour les recherches historiques. Pourquoi cette envie de travailler ensemble ?
Philippe Chauveau :
Il y a deux aspects. D'abord, j'étais débordé ! Quand j'ai commencé à travailler sur le livre, tout seul, il y a un peu plus de huit ans, je me suis rendu compte que la masse de documentation était colossale. Quelques années plus tard, Il y a quatre ans, ma fille Chloé a tout juste 18 ans. et elle a le goût de la documentation, le goût de l'apprentissage, elle a ce goût de la lecture. Par envie de travailler avec elle, et par envie de lui montrer ce que c'est vraiment d’effectuer des recherches, je lui ai proposé de gérer le fonds de communication et le fonds de documentation avec moi.
Philippe Chauveau :
Ce livre est aussi pour vous l'occasion de rendre hommage à un célèbre magicien que l'histoire a peut-être un peu oublié…
Gilles Legardinier :
Tout à fait, c'est Robert Houdin, un Français dont on a pris le nom. Tout le monde connaît Houdini, qui était un austro-hongrois émigré aux états-Unis. Il maîtrisait parfaitement les codes de la communication et du show de l'époque. Il était très en vogue aux Etats-Unis. Il a pillé non seulement le nom de Robert Houdin mais aussi ses tours et il en est mort puisqu'il n'a pas su maîtriser ce que l'autre maîtrisait. Donc, parlons plutôt du modèle original car j'aime moins les copies ! Robert Houdin était un type absolument fascinant. Il est l’une des nombreuses figures présentes dans le roman. J’avais envie de lui rendre hommage et je m'appuie sur lui parce que c'est vraiment quelqu'un d'extraordinaire. Il devrait être réhabilité. Les magiciens d’aujourd’hui lui doivent beaucoup et sa personnalité humaine était juste fascinante. Au-delà de son talent pour la magie, c'était vraiment un visionnaire. Il avait imaginé beaucoup de choses qui sont depuis devenus des normes, un peu comme Jules Verne ou Leonard de Vinci.
Philippe Chauveau :
C'est un grand roman d'aventures. Il y a du rythme, on est embarqué avec Vincent et ses amis et on passe formidablement de lecture. Il y a aussi les toutes dernières pages de remerciements auxquelles vous nous avez habituées et qui sont toujours pleines de sincérité et d'émotion aussi. Mais il y a aussi ces quelques lignes dans les toutes premières pages du livre. Vous écrivez ceci :
« Je veux vous dire : ne redoutez pas les temps qui s'annoncent mais n'acceptez rien sans juger ». Pourquoi avoir eu besoin d'écrire cela ?
Gilles Legardinier :
Cela n'a pas été un un besoin mais une envie. C'est vraiment ce que peut dire Vincent. C'est l’une des questions que pose ce livre : que faisons-nous de ce que nous savons aujourd'hui ? Nous sommes dans un dans un temps où malgré la soi-disant communication malgré la soi-disant ouverture, les choses n'ont jamais été aussi dures humainement. Les clivages n'ont jamais été aussi grands. Selon moi, on peut dépasser ça parce que chacun a d'abord à faire ce en quoi il croit. On ne devrait faire que ça et ne pas se disperser pas dans des choses qui, finalement, ne sont que du bruit et ne servent à rien.
Philippe Chauveau :
Voilà un formidable roman d'aventures. C’est aussi un livre qui nous donne des clés pour avancer dans la vie. « Pour un instant d'éternité ». Gilles Legardinier, vous êtes publié chez Flammarion. Merci beaucoup.