Zep

Zep

Une histoire d'hommes

Le livre 4'20

« Une histoire d'homme » Zep c'est votre actualité, la bande dessinée que vous publiez aux éditions Rue de Sèvres. Vous allez là ou l'on ne vous attendait pas, parce qu'on est radicalement à l'opposé de Titeuf.
Titeuf, plein d'humeur avec une blague par page et là, une bande dessinée assez douce amère, mélancolique, une histoire d'amitié, une histoire d'homme, comme le titre. Ce sont quatre amis qui se sont connus étant jeune, qui ont monté un groupe de rock.
La vie les a séparés et les retrouvailles sont un peu douloureuses. Pourquoi cette histoire ?
C'était l'envie de sortir de l'univers du gag, c'était ça le point de départ, et j'ai ce genre d'histoire depuis longtemps dans mes carnets, pas celle ci en particulier. J'avais envie d'écrire différemment et c'est aussi une question de maturité.
Dans Titeuf et mes autres histoires humoristiques, il y avait toujours l'idée de parler de toutes sortes de sujets, des sujets graves mais pas que, et toujours avec le bouclier de l'humour, ce qui me permettait de toujours mettre une distance avec ces sujets.
Et là, j'avais envie de parler de ces hommes qui ont 40/45 ans, qui ont mon âge et qui se retrouvent. Est-ce qu'ils ont réussi leur vie, est-ce qu'ils l'ont ratée ?
On sait qu'au delà du dessin, au delà de l'aquarelle, vous êtes un grand fan de musique, de rock. Zep, c'est votre admiration pour Led Zeppelin, et curieusement dans ce livre, il est question de quatre amis qui se sont rencontrés autour du rock.
Vous avez vous même crée des groupes de rock, jusqu'où êtes vous présent dans cette histoire ?
Il y a beaucoup d'anecdotes que j'ai tirées de mes années dans ce milieu là, mais dans le livre on voit très peu leur vie dans ce groupe de rock, l'histoire est vingt ans après, donc le groupe est mort et enterré depuis longtemps.
Un d'entre eux est devenu une star et vit dans un manoir en Angleterre, donc ils vont le rejoindre pour un week-end. Ils le rejoignent dans des circonstances douloureuses car il a perdu son fils mais ils vont forcément évoquer le passé.
Donc, il y a des flashbacks, mais il n'y a qu'une page ou on les voit jouer sur scène. Mais ils ont les caractéristiques d'un groupe de rock, et ce qui m'intéressait, c'était qu'est-ce qu'il reste de ça.
Ils ont eu cette ambition de devenir fameux, plus célèbre que le Christ pour reprendre la phrase de John Lennon. Mais le groupe a explosé en vol, et un seul à gardé le rêve, les autres ont du abandonner cette ambition.
Je le disais en préambule, on est diamétralement opposé à Titeuf, il y a quand même un très léger parallèle. C'est que dans Titeuf, ce sont les enfants et les relations avec les parents et dans « Une histoire d'homme » il est aussi beaucoup question de paternité, du temps qui passe.
C'est un thème qui vous est cher ou est-ce aussi un thème de la maturité ?
C'est forcément un thème qui me parle aujourd'hui, parce que je suis père, j'ai 45 ans et le temps passe. Mais je pense que Franck pourrait être Hugo, JB pourrait être Manu et Yvan et Sandro pourraient être Titeuf.
Potentiellement, ce pourrait être ces personnages qui vieillissent ; si on raconte l'histoire de Titeuf sans passer par le biais du gag, elle pourrait ressembler à ça dans quelques années.
Donc je reste toujours attaché à ces personnages, ce sont des personnages qui doivent porter une histoire.
Merci beaucoup Zep, et bravo pour cette histoire poignante entre humour, émotion et mélancolie, ça s'appelle « une histoire d'homme » et c'est aux éditions Rue de Sèvres.

Philippe Chauveau :
« Une histoire d'homme » Zep c'est votre actualité, la bande dessinée que vous publiez aux éditions Rue de Sèvres. Vous allez là ou l'on ne vous attendait pas, parce qu'on est radicalement à l'opposé de Titeuf.
Titeuf, plein d'humeur avec une blague par page et là, une bande dessinée assez douce amère, mélancolique, une histoire d'amitié, une histoire d'homme, comme le titre. Ce sont quatre amis qui se sont connus étant jeune, qui ont monté un groupe de rock. La vie les a séparés et les retrouvailles sont un peu douloureuses. Pourquoi cette histoire ?

Zep:
C'était l'envie de sortir de l'univers du gag, c'était ça le point de départ, et j'ai ce genre d'histoire depuis longtemps dans mes carnets, pas celle ci en particulier. J'avais envie d'écrire différemment et c'est aussi une question de maturité.
Dans Titeuf et mes autres histoires humoristiques, il y avait toujours l'idée de parler de toutes sortes de sujets, des sujets graves mais pas que, et toujours avec le bouclier de l'humour, ce qui me permettait de toujours mettre une distance avec ces sujets.
Et là, j'avais envie de parler de ces hommes qui ont 40/45 ans, qui ont mon âge et qui se retrouvent. Est-ce qu'ils ont réussi leur vie, est-ce qu'ils l'ont ratée ?

Philippe Chauveau :
On sait qu'au delà du dessin, au delà de l'aquarelle, vous êtes un grand fan de musique, de rock. Zep, c'est votre admiration pour Led Zeppelin, et curieusement dans ce livre, il est question de quatre amis qui se sont rencontrés autour du rock. Vous avez vous même crée des groupes de rock, jusqu'ou êtes vous présent dans cette histoire ?

Zep :
Il y a beaucoup d'anecdotes que j'ai tirées de mes années dans ce milieu là, mais dans le livre on voit très peu leur vie dans ce groupe de rock, l'histoire est vingt ans après, donc le groupe est mort et enterré depuis longtemps.
Un d'entre eux est devenu une star et vit dans un manoir en Angleterre, donc ils vont le rejoindre pour un week-end. Ils le rejoignent dans des circonstances douloureuses car il a perdu son fils mais ils vont forcément évoquer le passé. Donc, il y a des flashbacks, mais il n'y a qu'une page ou on les voit jouer sur scène.
Mais ils ont les caractéristiques d'un groupe de rock, et ce qui m'intéressait, c'était qu'est-ce qu'il reste de ça. Ils ont eu cette ambition de devenir fameux, plus célèbre que le Christ pour reprendre la phrase de John Lennon.
Mais le groupe a explosé en vol, et un seul à gardé le rêve, les autres ont du abandonner cette ambition.

Philippe Chauveau :
Je le disais en préambule, on est diamétralement opposé à Titeuf, il y a quand même un très léger parallèle. C'est que dans Titeuf, ce sont les enfants et les relations avec les parents et dans « Une histoire d'homme » il est aussi beaucoup question de paternité, du temps qui passe.
C'est un thème qui vous est cher ou est-ce aussi un thème de la maturité ?

Zep :
C'est forcément un thème qui me parle aujourd'hui, parce que je suis père, j'ai 45 ans et le temps passe. Mais je pense que Franck pourrait être Hugo, JB pourrait être Manu et Yvan et Sandro pourraient être Titeuf. Potentiellement, ce pourrait être ces personnages qui vieillissent ; si on raconte l'histoire de Titeuf sans passer par le biais du gag, elle pourrait ressembler à ça dans quelques années.
Donc je reste toujours attaché à ces personnages, ce sont des personnages qui doivent porter une histoire.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Zep, et bravo pour cette histoire poignante entre humour, émotion et mélancolie, ça s'appelle « une histoire d'homme » et c'est aux éditions Rue de Sèvres.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Titeuf, vous connaissez forcément ce bonhomme rigolo, héros des cours de récréation, et qui par son impertinence et ses interrogations saugrenus  a aussi déjoué bien des conflits familiaux.Crée par Zep, Titeuf à vu le jour en 1992  avec « Dieu, le sexe et les bretelles » suivi rapidement de « L'amour c'est pô propre »,  « Lâchez moi le slip » ou encore « Le guide du zizi sexuel ».Titeuf se sont à ce jour plus de 16 millions d'albums vendus, traduit dans 25 pays dont la Chine. Pas toujours évident d'être associé à...Une histoire d'hommes de Zep - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Zep ! Merci de nous consacrer un petit peu de temps, vous êtes installé à Genève, vous êtes suisse, vous êtes donc de passage à Paris et vous nous recevez ce matin autour d'un petit déjeuner chez votre éditeur. L'actualité, c'est « Une histoire d'homme », votre nouvel album. Il y avait précédemment toute la série des Titeuf, il y avait aussi d'autres titres comme « les Carnets intimes » chez Gallimard, on sait que vous aimez aussi la musique.Mais cette passion du dessin, d'ou vient-elle ? Votre...Une histoire d'hommes de Zep - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :« Une histoire d'homme » Zep c'est votre actualité, la bande dessinée que vous publiez aux éditions Rue de Sèvres. Vous allez là ou l'on ne vous attendait pas, parce qu'on est radicalement à l'opposé de Titeuf.Titeuf, plein d'humeur avec une blague par page et là, une bande dessinée assez douce amère, mélancolique, une histoire d'amitié, une histoire d'homme, comme le titre. Ce sont quatre amis qui se sont connus étant jeune, qui ont monté un groupe de rock. La vie les a séparés et les retrouvailles...Une histoire d'hommes de Zep - Le livre - Suite
    Stéphane Quéro BHV52, rue de Rivoli75004 Paris www.bhv.fr J'ai beaucoup aimé l'album de Zep « Une histoire d'Homme » car vous avez une histoire d'amitié, ou quatre personnages se retrouvent 20 ans après s'être quitté de manière impromptue à la veille d'un concert qui aurait du les propulser.Vous avez vraiment un dessin ou le graphisme est presque traditionnel, presque anatomique. Avec une palette graphique qui a complètement changé qui contraste vraiment avec les dessins de Zep que ce soit avec Titeuf ou avec ses récits...Une histoire d'hommes de Zep - L'avis du libraire - Suite