Amoureux des lettres, Gonzague Saint Bris l'est aussi de sa région natale, la Touraine. Si de son enfance passée au château du Clos-Lucé à Amboise, il a gardé un souvenir très présent, consacrant d'ailleurs deux biographies à des personnages ayant vécu au Clos-Lucé, François Ier et Léonard de Vinci, Gonzague St Bris n'oublie pas non plus que la Touraine est une terre d'écrivains. Ce fut l'une de ses motivations lorsqu'il créa « La forêt des livres » rendez-vous littéraire estival qui attire chaque année près de...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Gonzague Saint-Bris, nous nous retrouvons ici à la maison Balzac puisque Balzac est le héros de votre nouveau livre, « Une vie de roman » aux éditions Télémaque. Balzac aujourd'hui mais il y avait eu La Fayette, François 1er, Henri IV, entre autres, pour ne citer que quelques exemples de votre bibliographie. Pourquoi vous intéressez autant aux personnages historiques ? Est-ce que se référer au passé est une façon, pour vous, de se protéger du présent ?
Gonzague Saint Bris :
Au contraire, c'est une...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Gonzague Saint Bris, nous sommes ensemble à l'occasion de la sortie chez Télémaque de votre livre, une biographie. « Balzac, une vie de roman », aux éditions Télémaque.
Nous avons grand plaisir à être ici dans la maison Balzac, à Paris, qui nous accueille. Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de vous plonger dans cette vie passionnante qu'est celle de Balzac ?
Gonzague Saint –Bris :
J'ai toujours aimé Balzac depuis l'enfance. Je suis tombé dans Balzac depuis tout petit puisque je descends, par ma...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - Le livre - Suite
Gérard Collard
2, rue de la Varenne
94100 St Maur des Fossés
Tél : 01-48-83-67-47
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« Pourquoi j’ai apprécié ? J’apprécie de plus en plus Gonzague Saint-Bris. Je pense qu’il pêche par une image où l’on voit le côté facile, à paillettes, ce qu’il n’est pas du tout. Il se rapproche de la grande école américaine, c'est-à-dire faire des choses très précises et permettre de découvrir ou redécouvrir des auteurs à travers une façon d’écrire qui ressemble au roman. Donc, j’adore ce...
L'homme qui enchanta ses vies de Gonzague Saint Bris - L'avis du libraire - Suite
Gonzague Saint-Bris
Balzac, une vie de roman
Présentation 1'33La Touraine, terre d'écrivains et notamment terre de Balzac qui naquit à Tours en 1799. Descendant lui-même des frères Mame, éditeurs de Balzac, Gonzague St Bris ne pouvait rester insensible au parcours du génial Honoré, d'où son projet entamé depuis plusieurs années d'écrire sa biographie de l'auteur d' « Eugénie Grandet » ou du « Père Goriot »
Avec « Balzac, une vie de roman », publié chez Télémaque, Gonzague St Bris dévoile de nombreux pans de la personnalité de Balzac. Une biographie d'un genre nouveau, foisonnante et enthousiaste qui invite le lecteur à replonger avec délice et gourmandise au cœur des 142 romans de « La comédie humaine » et de ses 2500 personnages.
L'occasion de redécouvrir l'un des auteurs les plus fascinants et les plus romanesques de la littérature française.
« Balzac, une vie de roman », par Gonzague St Bris aux éditions Télémaque. Gonzague St Bris est sur WTC.
Gonzague Saint-Bris
Balzac, une vie de roman
Portrait 3'42Gonzague Saint-Bris, nous nous retrouvons ici à la maison Balzac puisque Balzac est le héros de votre nouveau livre, « Une vie de roman » aux éditions Télémaque. Balzac aujourd'hui mais il y avait eu La Fayette, François 1er, Henri IV, entre autres, pour ne citer que quelques exemples de votre bibliographie. Pourquoi vous intéressez autant aux personnages historiques ? Est-ce que se référer au passé est une façon, pour vous, de se protéger du présent ?
Gonzague Saint Bris :
Au contraire, c'est une façon de se préparer à l'avenir, et je peux dire que moi, je suis un pionnier puisque j'ai été le pionnier des radios libres à Paris. J'ai été le pionnier des clips culturels où j'ai présenté les grandes valeurs de la culture en « computer graphic », images de synthèse. Et j'ai été le premier à ouvrir un site qui s'appelle libreedition.com, gratuit, où j'ai publié tous les français qui écrivent. Au fond, ce que les grands hommes, qui m'intéressent, nous apportent, c'est qu'ils nous donnent de très bons conseils dans la vie.
Philippe Chauveau :
Aujourd'hui dans votre livre vous évoquez Balzac, mais les auteurs contemporains ont aussi votre affection. C'est d'ailleurs un petit peu pour ça que vous avez créé il y a plusieurs années « La Forêt des livres », en Touraine.
Quel regard portez-vous sur la Littérature française d'aujourd'hui ?
Gonzague Saint Bris :
Je suis l'ami des écrivains, de mes contemporains, je suis curieux de leur oeuvres. Je les questionne sans cesse sur la façon dont ils travaillent. Je suis un des rares écrivains qui aime ses pairs. Car, vous savez qu'entre les écrivains c'est la bagarre continuelle. Comme à dit Gustave Flaubert: " Réunissez vos amis, quelle belle bagarre !".
Philippe Chauveau :
Et lorsque l'on s'appelle Gonzague Saint Bris, qu'on s'intéresse aux auteurs du passé, est-ce qu'on pense aussi à la postérité, aux livres que l'on va laisser ?
Se dit-on : "On parlera de moi comme ça"? Est-ce que vous avez aussi envie que votre vie reste secrète, ou est-ce que vous vous dites: " Si un jour on fait un livre que moi, qu'est-ce qu'on écrira " ?
Gonzague Saint Bris :
J'ai pris le parti de faire moi-même des livres sur moi, pour être plus sûr de l'exactitude. J'ai écrit deux livres personnels, l'un qui s'appelle « Les vieillard de Brighton », où je racontais comment j'ai été placé dans un asile de vieux à l'âge de cinq ans, en Angleterre, par mon père alors diplomate à Londres, Prix Interallié. Et j'en ai fait un second, plutôt un deuxième, parce que j'en ferai un troisième, qui s'appelle « L'enfant de Vinc »i, où j'ai raconté la période très heureuse de ma vie, où j'ai été élevé dans la maison du maître toscan, Léonard de Vinci, qui est mort là, à Ambroise. Et comment mon père m'a dit, à treize ans: " Va dormir dans le lit de Léonard, ça te donnera des idées ". Et je continuerai peut-être à raconter ma vie.
Mais je ne pense pas du tout, atteindre la postérité...
J'assiste et je participe à quelque chose d'immense dans la culture. Je pense qu'Internet à aujourd'hui un rôle favorable à la culture, qui est égal à celui de l'imprimerie sur la Renaissance. D'ailleurs le Romantisme ressemble à la Renaissance. Ce sont des périodes qui font semblants de s'intéresser au passé, mais qui, en fait, devance l'avenir. Et c'est pourquoi, certaines personnes me voient dans le passé, alors que je suis pas du tout dans le présent, mais déjà un petit peu dans l'avenir. Et la chance que j'ai eu, c'est d'apparaître dans une époque qui était la rencontre de la culture et de la communication. Parce que, la culture sans communication, malheureusement, on peut l'oublier. Et la communication, sans culture, attention, c'est la sauvagerie !
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gonzague Saint Bris, votre nouveau titre, cette biographie de Balzac, « Balzac, Une vie de roman », c'est aux éditions Télémaque.
Gonzague Saint-Bris
Balzac, une vie de roman
Le livre 4'32Gonzague Saint Bris, nous sommes ensemble à l'occasion de la sortie chez Télémaque de votre livre, une biographie. « Balzac, une vie de roman », aux éditions Télémaque.
Nous avons grand plaisir à être ici dans la maison Balzac, à Paris, qui nous accueille. Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de vous plonger dans cette vie passionnante qu'est celle de Balzac ?
Gonzague Saint –Bris :
J'ai toujours aimé Balzac depuis l'enfance. Je suis tombé dans Balzac depuis tout petit puisque je descends, par ma mère, de l'éditeur de Balzac, Louis Mame, une famille d'éditeurs qui a commencé à Paris et qui a continué en Touraine. A 13 ans, j'ai été foudroyé par l'oeuvre de Balzac. Et, à 21 ans, j'écrivais ma première chronique, en première page, à la une du Figaro, sur le thème de Rastignac en Province.
Philippe Chauveau :
Il y a un évènement douloureux dans votre vie aussi qui vous a rapproché de Balzac et qui vous a peut-être donné l'envie d'écrire cette biographie ?
Gonzague Saint-Bris :
Pendant que j'écrivais cette biographie, un travail de 30 ans commencé en 1981, il m'est arrivé la pire des choses car ma bibliothèque a brulé. J'ai eu un incendie dans ma maison, et tous les rayons ont été pulvérisés par le feu. Ma collection de livres Mame a été carbonisée et les autographes de Balzac que je possédais étaient en cendres. Et, voyez-vous, le ciel est attentif aux auteurs, puisqu'un jour le directeur du Musée des lettres et des manuscrits, Gerard Lhéritier qui est un ami, m'a dit : "Je crois que j'ai de quoi vous consoler !". Et donc, il me reçoit dans son bureau et me dit : "Voilà ce qui peut vous consoler, je vous le confie pendant quelques jours". Et il me montre un carnet qui était celui d'Honoré de Balzac ; un carnet de notes, pendant plus de 20 ans de l'écriture de la Comédie humaine. Ce carnet de notes est exceptionnel. Véritablement, j'étais bouleversé de tout ce que Balzac avait encore à faire, lui qui est mort à 51 ans, tout ce qu'il voulait encore faire. Et cela m'a donné énormément de courage pour terminer mon livre. Je me suis dit que j'étais sauvé et que l'accident que m'était arrivé, finalement, pouvait être dépassé.
Et surtout, ça m'a donné une idée, qu'aucun biographe n'a fait sur Balzac, je me suis dit : « Puisqu'il y a tant d'avenir, et tant de futur dans ces notes, mon livre va se terminer par un chapitre: " Et si Balzac n'était pas mort à 51 ans ? "
Philippe Chauveau :
Vous nous rappelez mille et unes anecdotes, mille et uns petits détails de la vie de Balzac, et on découvre un homme tout à fait extraordinaire, qui a 100 vies en une, en quelque sorte, toujours avec le café pour l'accompagner et pour lui permettre à tenir le coup...
Gonzague Saint-Bris :
Oui, j'ai voulu renouveler le genre de la biographie. Et j'ai voulu vraiment faire une biographie qui lui ressemble, c'est à dire une vraie biographie.
A la fin de chaque chapitre, je fais un focus, un encadré ; je vais à fond dans une question qui l'a concerné, en accumulant des détails et des révélations, qui n'avaient pas été montrés jusqu'alors. Je pense que c'est ce qui enrichit considérablement mes biographies.
Philippe Chauveau :
Balzac a t'il aujourd'hui la place qu'il mérite dans l'univers Littéraire ?
Est-ce qu'on connait Balzac suffisamment, ou bien cette biographie a-t-elle aussi ce but ?
Gonzague Saint-Bris :
Je vous répondrai en vous parlant en russe: « Velichi Balzac ! ». En Russe, ça veut dire, « Balzac est grand ». En Russie, tout le monde connait Balzac ! Et il m'est arrivé quelque chose de très amusant l'autre jour. J'étais dans la ville de Tour, en train de chercher la maison où est né Balzac. C'est une pharmacie aujourd'hui, et il y a une petite plaque devant la pharmacie. J'étais là, je rentre dans la pharmacie, je parle au pharmacien, et après je sors. Devant la plaque, qu'est-ce que je vois ? Des asiatiques. Ils étaient autour de cette plaque, époustouflés. Vous n'imaginez pas combien Balzac est adoré en Asie. Donc, je crois que pour ce petit tourangeau, dont le père venait du Vaucluse, quel défi gagné, quel défi dépassé, que d'être connu dans le monde entier !
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gonzague Saint-Bris. « Balzac, une vie de roman », c'est votre nouvel ouvrage aux éditions Télémaque. Merci beaucoup aussi à la Maison Balzac qui nous a accueillis pour cette interview. A bientôt.
Gonzague Saint Bris, nous sommes ensemble à l'occasion de la sortie chez Télémaque de votre livre, une biographie. « Balzac, une vie de roman », aux éditions Télémaque.
Nous avons grand plaisir à être ici dans la maison Balzac, à Paris, qui nous accueille. Qu'est-ce qui vous a donné l'envie de vous plonger dans cette vie passionnante qu'est celle de Balzac ?
Gonzague Saint –Bris :
J'ai toujours aimé Balzac depuis l'enfance. Je suis tombé dans Balzac depuis tout petit puisque je descends, par ma mère, de l'éditeur de Balzac, Louis Mame, une famille d'éditeurs qui a commencé à Paris et qui a continué en Touraine. A 13 ans, j'ai été foudroyé par l'oeuvre de Balzac. Et, à 21 ans, j'écrivais ma première chronique, en première page, à la une du Figaro, sur le thème de Rastignac en Province.
Philippe Chauveau :
Il y a un évènement douloureux dans votre vie aussi qui vous a rapproché de Balzac et qui vous a peut-être donné l'envie d'écrire cette biographie ?
Gonzague Saint-Bris :
Pendant que j'écrivais cette biographie, un travail de 30 ans commencé en 1981, il m'est arrivé la pire des choses car ma bibliothèque a brulé. J'ai eu un incendie dans ma maison, et tous les rayons ont été pulvérisés par le feu. Ma collection de livres Mame a été carbonisée et les autographes de Balzac que je possédais étaient en cendres. Et, voyez-vous, le ciel est attentif aux auteurs, puisqu'un jour le directeur du Musée des lettres et des manuscrits, Gerard Lhéritier qui est un ami, m'a dit : "Je crois que j'ai de quoi vous consoler !". Et donc, il me reçoit dans son bureau et me dit : "Voilà ce qui peut vous consoler, je vous le confie pendant quelques jours". Et il me montre un carnet qui était celui d'Honoré de Balzac ; un carnet de notes, pendant plus de 20 ans de l'écriture de la Comédie humaine. Ce carnet de notes est exceptionnel. Véritablement, j'étais bouleversé de tout ce que Balzac avait encore à faire, lui qui est mort à 51 ans, tout ce qu'il voulait encore faire. Et cela m'a donné énormément de courage pour terminer mon livre. Je me suis dit que j'étais sauvé et que l'accident que m'était arrivé, finalement, pouvait être dépassé.
Et surtout, ça m'a donné une idée, qu'aucun biographe n'a fait sur Balzac, je me suis dit : « Puisqu'il y a tant d'avenir, et tant de futur dans ces notes, mon livre va se terminer par un chapitre: " Et si Balzac n'était pas mort à 51 ans ? "
Philippe Chauveau :
Vous nous rappelez mille et unes anecdotes, mille et uns petits détails de la vie de Balzac, et on découvre un homme tout à fait extraordinaire, qui a 100 vies en une, en quelque sorte, toujours avec le café pour l'accompagner et pour lui permettre à tenir le coup...
Gonzague Saint-Bris :
Oui, j'ai voulu renouveler le genre de la biographie. Et j'ai voulu vraiment faire une biographie qui lui ressemble, c'est à dire une vraie biographie.
A la fin de chaque chapitre, je fais un focus, un encadré ; je vais à fond dans une question qui l'a concerné, en accumulant des détails et des révélations, qui n'avaient pas été montrés jusqu'alors. Je pense que c'est ce qui enrichit considérablement mes biographies.
Philippe Chauveau :
Balzac a t'il aujourd'hui la place qu'il mérite dans l'univers Littéraire ?
Est-ce qu'on connait Balzac suffisamment, ou bien cette biographie a-t-elle aussi ce but ?
Gonzague Saint-Bris :
Je vous répondrai en vous parlant en russe: « Velichi Balzac ! ». En Russe, ça veut dire, « Balzac est grand ». En Russie, tout le monde connait Balzac ! Et il m'est arrivé quelque chose de très amusant l'autre jour. J'étais dans la ville de Tour, en train de chercher la maison où est né Balzac. C'est une pharmacie aujourd'hui, et il y a une petite plaque devant la pharmacie. J'étais là, je rentre dans la pharmacie, je parle au pharmacien, et après je sors. Devant la plaque, qu'est-ce que je vois ? Des asiatiques. Ils étaient autour de cette plaque, époustouflés. Vous n'imaginez pas combien Balzac est adoré en Asie. Donc, je crois que pour ce petit tourangeau, dont le père venait du Vaucluse, quel défi gagné, quel défi dépassé, que d'être connu dans le monde entier !
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gonzague Saint-Bris. « Balzac, une vie de roman », c'est votre nouvel ouvrage aux éditions Télémaque. Merci beaucoup aussi à la Maison Balzac qui nous a accueillis pour cette interview. A bientôt.
Gonzague Saint-Bris
Balzac, une vie de roman
L'avis du libraire 1'152, rue de la Varenne
94100 St Maur des Fossés
Tél : 01-48-83-67-47
www.la-griffe-noire.com
« Pourquoi j’ai apprécié ? J’apprécie de plus en plus Gonzague Saint-Bris. Je pense qu’il pêche par une image où l’on voit le côté facile, à paillettes, ce qu’il n’est pas du tout. Il se rapproche de la grande école américaine, c'est-à-dire faire des choses très précises et permettre de découvrir ou redécouvrir des auteurs à travers une façon d’écrire qui ressemble au roman. Donc, j’adore ce bouquin, j’adore sa façon d’écrire ; il fait une œuvre de salubrité, il dépoussière des grands figures de la littérature française dont tout le monde parle mais que personne n’a lu. Il a cette façon extraordinaire de redonner envie de lire ces bouquins qui pour nous ont été tués par dix ans de profs d’école et de lycée. J’adore cette écriture dans la mesure où elle se met au service de son personnage ; souvent en France, on fait des études de style et on s’ennuie comme des rats morts parce qu’on oublie carrément l’histoire, parce que le gars se met en valeur. Lui, au contraire, il se cache derrière son personnage et il le met vraiment en lumière. Pour moi, quand on est biographe, c’est la meilleure façon d’agir ! »
2, rue de la Varenne
94100 St Maur des Fossés
Tél : 01-48-83-67-47
www.la-griffe-noire.com
« Pourquoi j’ai apprécié ? J’apprécie de plus en plus Gonzague Saint-Bris. Je pense qu’il pêche par une image où l’on voit le côté facile, à paillettes, ce qu’il n’est pas du tout. Il se rapproche de la grande école américaine, c'est-à-dire faire des choses très précises et permettre de découvrir ou redécouvrir des auteurs à travers une façon d’écrire qui ressemble au roman. Donc, j’adore ce bouquin, j’adore sa façon d’écrire ; il fait une œuvre de salubrité, il dépoussière des grands figures de la littérature française dont tout le monde parle mais que personne n’a lu. Il a cette façon extraordinaire de redonner envie de lire ces bouquins qui pour nous ont été tués par dix ans de profs d’école et de lycée. J’adore cette écriture dans la mesure où elle se met au service de son personnage ; souvent en France, on fait des études de style et on s’ennuie comme des rats morts parce qu’on oublie carrément l’histoire, parce que le gars se met en valeur. Lui, au contraire, il se cache derrière son personnage et il le met vraiment en lumière. Pour moi, quand on est biographe, c’est la meilleure façon d’agir ! »