Bienvenue à Rouen où nous vous emmenons à la rencontre d'un auteur qui, au fil des années, a su s'imposer en librairie.C'est ici, en Seine maritime, que Michel Bussi a élu domicile. Professeur de géographie à l'université de Rouen, Michel Bussi a publié son 1er roman en 2006 « Code Lupin » suivi de « Mourir sur Seine », « Sang famille » et « Les nymphéas noirs » primé notamment à Cognac.D'années en années, de romans en romans, Michel Bussi a tracé sa route et aujourd'hui, lecteurs et libraires le...
On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Michel Bussi. Merci de nous accueillir chez vous. Nous sommes juste à côté de Rouen. Nous avons la chance d'être dans votre jardin pour parler de votre actualité littéraire « Un avion sans elle ». C'est votre nouveau roman, polar, aux Presse de la cité. Il y a Michel Bussi l'écrivain et aussi Michel Bussi le géographe, le politologue. Vous êtes professeur à l'université de Rouen. Qu'est ce qui vous a amené la-dedans ?Michel Bussi :J'ai longtemps hésité entre une fac de lettres et de...
On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Michel Bussi, « Un avion sans elle », c'est votre sixième roman, polar, publié au Presses de la cité, avec un point de départ qui est très simple. Nous sommes le 23 décembre 1980, un avion qui relie Istanbul à Paris, une tempête, l'avion s'écrase contre une montagne à la frontière franco-suisse. Un seul rescapé, un enfant, un bébé, une petite fille de trois mois, sauf qu'il y a deux familles qui viennent la réclamer. Et tout le monde va se déchirer autour de cette enfant que certains vont appeler...
On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi - Le livre - Suite
Annaïk Kerneuzet – Librairie Dialogues (Brest)Ce polar est bien écrit. L'intrigue est très bien ficelée. On a envie d'aller jusqu'au bout, de toujours en savoir plus, on veut tout savoir. Tous les personnages sont intéressants, on va jusqu'au bout très facilement. On le referme pas avant la fin. Il n'est pas question dans ce polar de tueur en série, on est plus dans un roman policier d'atmosphère, peut-être plus traditionnel. Il n'y a rien de morbide. On n'est pas non plus dans la mode du polar nordique, sociologique. Il a une...
On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi - L'avis du libraire - Suite
Michel Bussi
Un avion sans elle
Présentation 1'44Bienvenue à Rouen où nous vous emmenons à la rencontre d'un auteur qui, au fil des années, a su s'imposer en librairie.
C'est ici, en Seine maritime, que Michel Bussi a élu domicile. Professeur de géographie à l'université de Rouen, Michel Bussi a publié son 1er roman en 2006 « Code Lupin » suivi de « Mourir sur Seine », « Sang famille » et « Les nymphéas noirs » primé notamment à Cognac.
D'années en années, de romans en romans, Michel Bussi a tracé sa route et aujourd'hui, lecteurs et libraires le plébiscitent.
La preuve avec ce nouveau titre « Un avion sans elle », publié aux Presse de la cité, grâce auquel il a reçu le Prix des Maisons de la Presse.
23 décembre 1980. Un avion qui relie Istanbul à Paris, une tempête et l'avion qui s'écrase contre une montagne à la frontière franco-suisse. Parmi la centaine de passagers, une seule rescapée, une fillette de 3 mois, un seul bébé mais deux familles éplorées qui la réclament.
Voilà le point de départ de ce polar qui va vous tenir en haleine de la première à la dernière page.
De Dieppe au Jura, en passant par Paris, la Turquie, des personnages auxquels vous allez vous attacher et qui pourtant ne seront pas si blanc que ça: Voilà tous les ingrédients de ce polar signé Michel Bussi et une question : qui est cette enfant devenue femme, que certains appellent Lyse-Rose et d'autres Emilie mais que l'auteur lui-même appelle Libellule ? Et pourquoi autant de morts autour d'elle ?
Vous le saurez en découvrant ce polar de Michel Bussi. Ca s'appelle « Un avion sans elle », aux Presse de la Cité. Michel Bussi nous reçoit chez lui, à Rouen.
Bienvenue à Rouen où nous vous emmenons à la rencontre d'un auteur qui, au fil des années, a su s'imposer en librairie.
C'est ici, en Seine maritime, que Michel Bussi a élu domicile. Professeur de géographie à l'université de Rouen, Michel Bussi a publié son 1er roman en 2006 « Code Lupin » suivi de « Mourir sur Seine », « Sang famille » et « Les nymphéas noirs » primé notamment à Cognac.
D'années en années, de romans en romans, Michel Bussi a tracé sa route et aujourd'hui, lecteurs et libraires le plébiscitent.
La preuve avec ce nouveau titre « Un avion sans elle », publié aux Presse de la cité, grâce auquel il a reçu le Prix des Maisons de la Presse.
23 décembre 1980. Un avion qui relie Istanbul à Paris, une tempête et l'avion qui s'écrase contre une montagne à la frontière franco-suisse. Parmi la centaine de passagers, une seule rescapée, une fillette de 3 mois, un seul bébé mais deux familles éplorées qui la réclament.
Voilà le point de départ de ce polar qui va vous tenir en haleine de la première à la dernière page.
De Dieppe au Jura, en passant par Paris, la Turquie, des personnages auxquels vous allez vous attacher et qui pourtant ne seront pas si blanc que ça: Voilà tous les ingrédients de ce polar signé Michel Bussi et une question : qui est cette enfant devenue femme, que certains appellent Lyse-Rose et d'autres Emilie mais que l'auteur lui-même appelle Libellule ? Et pourquoi autant de morts autour d'elle ?
Vous le saurez en découvrant ce polar de Michel Bussi. Ca s'appelle « Un avion sans elle », aux Presse de la Cité. Michel Bussi nous reçoit chez lui, à Rouen.
Michel Bussi
Un avion sans elle
Portrait 3'27Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Bussi. Merci de nous accueillir chez vous. Nous sommes juste à côté de Rouen. Nous avons la chance d'être dans votre jardin pour parler de votre actualité littéraire « Un avion sans elle ». C'est votre nouveau roman, polar, aux Presse de la cité. Il y a Michel Bussi l'écrivain et aussi Michel Bussi le géographe, le politologue. Vous êtes professeur à l'université de Rouen. Qu'est ce qui vous a amené la-dedans ?
Michel Bussi :
J'ai longtemps hésité entre une fac de lettres et de géographie. Les lettres m'attiraient peut-être plus, mais j'avais cette hantise à enseigner la grammaire pendant plusieurs années, donc finalement, la géographie me semblait un bon compromis. Il y avait le voyage, l'actualité, l'idée d'être citoyen du monde autour de la géographie. Et enseigner la géographie me plaisait bien donc j'ai choisi la géographie tout en m disant que je pourrai continuer à écrire ou a rédiger mes histoires dans ma tête.
Philippe Chauveau :
Savez-vous d'où vous vient cette envie d'écriture ? C'est un souvenir familial, il y avait une bibliothèque chez vous ? Y-avait-il des auteurs qui vous ont marqués et qui vous ont donnés envie ?
Michel Bussi :
Je ne crois pas. Je crois que c'est vraiment l'idée d'inventer des histoires. Tout petit je lisais, mais je regardais aussi des séries télévisées etc... Et tout ça m'inspirait. Quand je voyais un épisode, une série quelconque à la télé, j'avais vraiment envie d'inventer la suite dans ma tête ou de noter sur des bouts de papier ce qui pourrait arriver à d'autres héros etc... Tout petit, j'ai toujours eu envie d'inventer mes propres histoires à partir des histoires que je lisais et que je découvrais.
Philippe Chauveau :
2006, c'est votre premier polar « Code Lupin » et premier succès. Belle rencontre avec les libraires et les lecteurs. Pourquoi avoir choisi le polar en particulier ?
Michel Bussi :
Le polar, c'est lié à mes goûts. C'est ce que j'aimais lire notamment enfant ou ado. Après il y a presque qu'une solution de facilité, de construire... On part souvent d'histoires qui ne sont pas des polars et je rajoute ensuite la dimension polar, des meurtres etc... C'est une façon de mieux attirer le lecteur, de démultiplier l'intérêt du lecteur.
Philippe Chauveau :
Vous aimez bien tisser des liens un peu ambigus entre les personnages, dénouer des intrigues, des incompréhensions entre des êtres, c'est ça qui vous intéresse ?
Michel Bussi :
Oui. Ce sont les histoires de vengeance, de faux-semblant, de jalousie. Un polar, ce n'est jamais qu'une tragédie. C'est souvent une histoire ordinaire, mais qu'on tourne en tragédie parce que ça touche au crime, mais l'histoire elle-même pourrait être beaucoup plus simple.
Philippe Chauveau :
Et puis les projets, que ce soit les traductions en langues étrangères, les adaptations cinématographiques, ce sont des choses auxquelles vous n'aviez peut-être pas pensé lorsque vous étiez en écriture. C'est aussi une satisfaction ça.
Michel Bussi :
Complètement. On n'y pense pas forcément, même si, au moins en terme d'adaptation, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui ne rêvent pas à un moment donné de voir leur roman adapté. « Un avion sans elle » est racheté pour faire un film, mais le précédent « Nymphéas noirs », je l'avais vraiment pensé comme un scénario de film au départ. Pour moi, c'est avant tout un scénario de film, plus qu'un roman. Mais comme je n'avais pas les moyens de faire un film, j'ai écris le roman, mais pour moi clairement c'est un film et j'espère qu'un réalisateur osera un jour se lancer. J'ai une écriture assez cinématographique et volontiers quand j'écris, je vois les images.
Philippe Chauveau :
Donc beaucoup de projets. Merci beaucoup Michel Bussi. « Un avion sans elle », c'est votre actualité. Prix des maisons de la presse et c'et aux Presses de la cité.
Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Bussi. Merci de nous accueillir chez vous. Nous sommes juste à côté de Rouen. Nous avons la chance d'être dans votre jardin pour parler de votre actualité littéraire « Un avion sans elle ». C'est votre nouveau roman, polar, aux Presse de la cité. Il y a Michel Bussi l'écrivain et aussi Michel Bussi le géographe, le politologue. Vous êtes professeur à l'université de Rouen. Qu'est ce qui vous a amené la-dedans ?
Michel Bussi :
J'ai longtemps hésité entre une fac de lettres et de géographie. Les lettres m'attiraient peut-être plus, mais j'avais cette hantise à enseigner la grammaire pendant plusieurs années, donc finalement, la géographie me semblait un bon compromis. Il y avait le voyage, l'actualité, l'idée d'être citoyen du monde autour de la géographie. Et enseigner la géographie me plaisait bien donc j'ai choisi la géographie tout en m disant que je pourrai continuer à écrire ou a rédiger mes histoires dans ma tête.
Philippe Chauveau :
Savez-vous d'où vous vient cette envie d'écriture ? C'est un souvenir familial, il y avait une bibliothèque chez vous ? Y-avait-il des auteurs qui vous ont marqués et qui vous ont donnés envie ?
Michel Bussi :
Je ne crois pas. Je crois que c'est vraiment l'idée d'inventer des histoires. Tout petit je lisais, mais je regardais aussi des séries télévisées etc... Et tout ça m'inspirait. Quand je voyais un épisode, une série quelconque à la télé, j'avais vraiment envie d'inventer la suite dans ma tête ou de noter sur des bouts de papier ce qui pourrait arriver à d'autres héros etc... Tout petit, j'ai toujours eu envie d'inventer mes propres histoires à partir des histoires que je lisais et que je découvrais.
Philippe Chauveau :
2006, c'est votre premier polar « Code Lupin » et premier succès. Belle rencontre avec les libraires et les lecteurs. Pourquoi avoir choisi le polar en particulier ?
Michel Bussi :
Le polar, c'est lié à mes goûts. C'est ce que j'aimais lire notamment enfant ou ado. Après il y a presque qu'une solution de facilité, de construire... On part souvent d'histoires qui ne sont pas des polars et je rajoute ensuite la dimension polar, des meurtres etc... C'est une façon de mieux attirer le lecteur, de démultiplier l'intérêt du lecteur.
Philippe Chauveau :
Vous aimez bien tisser des liens un peu ambigus entre les personnages, dénouer des intrigues, des incompréhensions entre des êtres, c'est ça qui vous intéresse ?
Michel Bussi :
Oui. Ce sont les histoires de vengeance, de faux-semblant, de jalousie. Un polar, ce n'est jamais qu'une tragédie. C'est souvent une histoire ordinaire, mais qu'on tourne en tragédie parce que ça touche au crime, mais l'histoire elle-même pourrait être beaucoup plus simple.
Philippe Chauveau :
Et puis les projets, que ce soit les traductions en langues étrangères, les adaptations cinématographiques, ce sont des choses auxquelles vous n'aviez peut-être pas pensé lorsque vous étiez en écriture. C'est aussi une satisfaction ça.
Michel Bussi :
Complètement. On n'y pense pas forcément, même si, au moins en terme d'adaptation, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui ne rêvent pas à un moment donné de voir leur roman adapté. « Un avion sans elle » est racheté pour faire un film, mais le précédent « Nymphéas noirs », je l'avais vraiment pensé comme un scénario de film au départ. Pour moi, c'est avant tout un scénario de film, plus qu'un roman. Mais comme je n'avais pas les moyens de faire un film, j'ai écris le roman, mais pour moi clairement c'est un film et j'espère qu'un réalisateur osera un jour se lancer. J'ai une écriture assez cinématographique et volontiers quand j'écris, je vois les images.
Philippe Chauveau :
Donc beaucoup de projets. Merci beaucoup Michel Bussi. « Un avion sans elle », c'est votre actualité. Prix des maisons de la presse et c'et aux Presses de la cité.
Michel Bussi
Un avion sans elle
Le livre 3'19Philippe Chauveau :
Michel Bussi, « Un avion sans elle », c'est votre sixième roman, polar, publié au Presses de la cité, avec un point de départ qui est très simple. Nous sommes le 23 décembre 1980, un avion qui relie Istanbul à Paris, une tempête, l'avion s'écrase contre une montagne à la frontière franco-suisse. Un seul rescapé, un enfant, un bébé, une petite fille de trois mois, sauf qu'il y a deux familles qui viennent la réclamer. Et tout le monde va se déchirer autour de cette enfant que certains vont appeler Lyse-Marie et d'autres vont l'appeler Emilie. Nous, nous l'appellerons Libellule. Comment est née cette histoire étonnante ?
Michel Bussi :
Le prétexte, c'était clairement une quête d'identité. Un enfant dont on ne connait pas l'identité. L'ADN n'existe pas encore, mais on peut s'interroger sur la couleur des yeux, sur des photographies qu'on aurait pris de cette enfant avant ses trois mois, mais tous ces indices se contredisent eux-mêmes et on a aucunes certitudes. On va donc avoir une enquête un peu à la Colombo, très précis où chaque détail va compter et puis aussi quelque chose de beaucoup rapide dans l'enquête parce que ce petit enfant miraculé va devenir adulte et va se poser des questions.
Philippe Chauveau :
On suit cette enfant de 1980, la date du début de l'histoire avec ce crash aérien, jusqu'à ses 18 ans en 1998 et un détective privé, Grand-Duc, qui va nous raconter comment se sont passées toutes ces années, les recherches qu'il a fait pour trouver sa réelle identité. Il y a deux familles qui vont se déchirer...
Michel Bussi :
Deux familles que tout oppose. Une famille plutôt riche de la région parisienne et une famille plutôt pauvre ou modeste qui habite Dieppe et qui a un commerce ambulant. Donc je voulais partir, de ce qui peut être un peu caricatural, c'est-à-dire deux familles riches et pauvres, mais c'était pour que tout cela se télescope. C'était aussi la quête d'identité, c'est-à-dire une enfant qui est peut-être une petite fille d'une famille très riche, qui a des moyens colossaux, va finalement être placée dans une famille très pauvre. Et que va devenir cette petite fille qui pourrait avoir énormément de moyens. Cette petite fille, dans cette famille pauvre, il y a une part d'acquis et d'inée, est-ce qu'elle va être douée pour la peinture, est-ce qu'elle va avoir des goûts qui ne correspondent pas à celui de son milieu ? C'est tout ça qui m'intéressait et bien entendu, je rajoute derrière une couche de littérature policière puisqu'il y a du mystère, il y a quelques meurtres. Donc je voulais un mélange des genres, une enquête policière, une quête d'identité et aussi une histoire d'amour derrière.
Philippe Chauveau :
Pourquoi avoir choisi de démarrer le roman en 1980 et jusqu'en 1998 ? C'était par rapport aux évolutions scientifiques ? Il était important de situer dans ce curseur là ?
Michel Bussi :
Il y a deux raisons. D'abord, il fallait que l'ADN n'existe pas. Il fallait que l'ADN intervienne à la moitié de mon roman, sinon le point de départ aurait été différent. Et puis il y avait aussi cette envie de situer mon histoire dans les années 80, elle se situe sur un temps long, dix-huit ans. Voilà, c'est aussi un peu ma génération. Le titre « Comme un avion sans elle » rappelle le titre de la chanson de Charlélie Couture. Il y avait une espèce de petite nostalgie. Ca commence en 1981 avec la victoire de Mitterrand. Ca m'amusait aussi de situer cette histoire dans cette période là, ça m'intéressait.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Bussi. « Un avion sans elle », votre nouveau roman, aux Presse de la cité.
Philippe Chauveau :
Michel Bussi, « Un avion sans elle », c'est votre sixième roman, polar, publié au Presses de la cité, avec un point de départ qui est très simple. Nous sommes le 23 décembre 1980, un avion qui relie Istanbul à Paris, une tempête, l'avion s'écrase contre une montagne à la frontière franco-suisse. Un seul rescapé, un enfant, un bébé, une petite fille de trois mois, sauf qu'il y a deux familles qui viennent la réclamer. Et tout le monde va se déchirer autour de cette enfant que certains vont appeler Lyse-Marie et d'autres vont l'appeler Emilie. Nous, nous l'appellerons Libellule. Comment est née cette histoire étonnante ?
Michel Bussi :
Le prétexte, c'était clairement une quête d'identité. Un enfant dont on ne connait pas l'identité. L'ADN n'existe pas encore, mais on peut s'interroger sur la couleur des yeux, sur des photographies qu'on aurait pris de cette enfant avant ses trois mois, mais tous ces indices se contredisent eux-mêmes et on a aucunes certitudes. On va donc avoir une enquête un peu à la Colombo, très précis où chaque détail va compter et puis aussi quelque chose de beaucoup rapide dans l'enquête parce que ce petit enfant miraculé va devenir adulte et va se poser des questions.
Philippe Chauveau :
On suit cette enfant de 1980, la date du début de l'histoire avec ce crash aérien, jusqu'à ses 18 ans en 1998 et un détective privé, Grand-Duc, qui va nous raconter comment se sont passées toutes ces années, les recherches qu'il a fait pour trouver sa réelle identité. Il y a deux familles qui vont se déchirer...
Michel Bussi :
Deux familles que tout oppose. Une famille plutôt riche de la région parisienne et une famille plutôt pauvre ou modeste qui habite Dieppe et qui a un commerce ambulant. Donc je voulais partir, de ce qui peut être un peu caricatural, c'est-à-dire deux familles riches et pauvres, mais c'était pour que tout cela se télescope. C'était aussi la quête d'identité, c'est-à-dire une enfant qui est peut-être une petite fille d'une famille très riche, qui a des moyens colossaux, va finalement être placée dans une famille très pauvre. Et que va devenir cette petite fille qui pourrait avoir énormément de moyens. Cette petite fille, dans cette famille pauvre, il y a une part d'acquis et d'inée, est-ce qu'elle va être douée pour la peinture, est-ce qu'elle va avoir des goûts qui ne correspondent pas à celui de son milieu ? C'est tout ça qui m'intéressait et bien entendu, je rajoute derrière une couche de littérature policière puisqu'il y a du mystère, il y a quelques meurtres. Donc je voulais un mélange des genres, une enquête policière, une quête d'identité et aussi une histoire d'amour derrière.
Philippe Chauveau :
Pourquoi avoir choisi de démarrer le roman en 1980 et jusqu'en 1998 ? C'était par rapport aux évolutions scientifiques ? Il était important de situer dans ce curseur là ?
Michel Bussi :
Il y a deux raisons. D'abord, il fallait que l'ADN n'existe pas. Il fallait que l'ADN intervienne à la moitié de mon roman, sinon le point de départ aurait été différent. Et puis il y avait aussi cette envie de situer mon histoire dans les années 80, elle se situe sur un temps long, dix-huit ans. Voilà, c'est aussi un peu ma génération. Le titre « Comme un avion sans elle » rappelle le titre de la chanson de Charlélie Couture. Il y avait une espèce de petite nostalgie. Ca commence en 1981 avec la victoire de Mitterrand. Ca m'amusait aussi de situer cette histoire dans cette période là, ça m'intéressait.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Michel Bussi. « Un avion sans elle », votre nouveau roman, aux Presse de la cité.
Michel Bussi
Un avion sans elle
L'avis du libraire 0'58Annaïk Kerneuzet – Librairie Dialogues (Brest)
Ce polar est bien écrit. L'intrigue est très bien ficelée. On a envie d'aller jusqu'au bout, de toujours en savoir plus, on veut tout savoir. Tous les personnages sont intéressants, on va jusqu'au bout très facilement. On le referme pas avant la fin. Il n'est pas question dans ce polar de tueur en série, on est plus dans un roman policier d'atmosphère, peut-être plus traditionnel. Il n'y a rien de morbide. On n'est pas non plus dans la mode du polar nordique, sociologique. Il a une réelle originalité qui fait qu'il faut qu'on lise ce roman.
Annaïk Kerneuzet – Librairie Dialogues (Brest)
Ce polar est bien écrit. L'intrigue est très bien ficelée. On a envie d'aller jusqu'au bout, de toujours en savoir plus, on veut tout savoir. Tous les personnages sont intéressants, on va jusqu'au bout très facilement. On le referme pas avant la fin. Il n'est pas question dans ce polar de tueur en série, on est plus dans un roman policier d'atmosphère, peut-être plus traditionnel. Il n'y a rien de morbide. On n'est pas non plus dans la mode du polar nordique, sociologique. Il a une réelle originalité qui fait qu'il faut qu'on lise ce roman.