Michel Bussi

Michel Bussi

Un avion sans elle

Portrait 3'27

Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Bussi. Merci de nous accueillir chez vous. Nous sommes juste à côté de Rouen. Nous avons la chance d'être dans votre jardin pour parler de votre actualité littéraire « Un avion sans elle ». C'est votre nouveau roman, polar, aux Presse de la cité. Il y a Michel Bussi l'écrivain et aussi Michel Bussi le géographe, le politologue. Vous êtes professeur à l'université de Rouen. Qu'est ce qui vous a amené la-dedans ?

Michel Bussi :
J'ai longtemps hésité entre une fac de lettres et de géographie. Les lettres m'attiraient peut-être plus, mais j'avais cette hantise à enseigner la grammaire pendant plusieurs années, donc finalement, la géographie me semblait un bon compromis. Il y avait le voyage, l'actualité, l'idée d'être citoyen du monde autour de la géographie. Et enseigner la géographie me plaisait bien donc j'ai choisi la géographie tout en m disant que je pourrai continuer à écrire ou a rédiger mes histoires dans ma tête.

Philippe Chauveau :
Savez-vous d'où vous vient cette envie d'écriture ? C'est un souvenir familial, il y avait une bibliothèque chez vous ? Y-avait-il des auteurs qui vous ont marqués et qui vous ont donnés envie ?

Michel Bussi :
Je ne crois pas. Je crois que c'est vraiment l'idée d'inventer des histoires. Tout petit je lisais, mais je regardais aussi des séries télévisées etc... Et tout ça m'inspirait. Quand je voyais un épisode, une série quelconque à la télé, j'avais vraiment envie d'inventer la suite dans ma tête ou de noter sur des bouts de papier ce qui pourrait arriver à d'autres héros etc... Tout petit, j'ai toujours eu envie d'inventer mes propres histoires à partir des histoires que je lisais et que je découvrais.

Philippe Chauveau :
2006, c'est votre premier polar « Code Lupin » et premier succès. Belle rencontre avec les libraires et les lecteurs. Pourquoi avoir choisi le polar en particulier ?

Michel Bussi :
Le polar, c'est lié à mes goûts. C'est ce que j'aimais lire notamment enfant ou ado. Après il y a presque qu'une solution de facilité, de construire... On part souvent d'histoires qui ne sont pas des polars et je rajoute ensuite la dimension polar, des meurtres etc... C'est une façon de mieux attirer le lecteur, de démultiplier l'intérêt du lecteur.

Philippe Chauveau :
Vous aimez bien tisser des liens un peu ambigus entre les personnages, dénouer des intrigues, des incompréhensions entre des êtres, c'est ça qui vous intéresse ?

Michel Bussi :
Oui. Ce sont les histoires de vengeance, de faux-semblant, de jalousie. Un polar, ce n'est jamais qu'une tragédie. C'est souvent une histoire ordinaire, mais qu'on tourne en tragédie parce que ça touche au crime, mais l'histoire elle-même pourrait être beaucoup plus simple.

Philippe Chauveau :
Et puis les projets, que ce soit les traductions en langues étrangères, les adaptations cinématographiques, ce sont des choses auxquelles vous n'aviez peut-être pas pensé lorsque vous étiez en écriture. C'est aussi une satisfaction ça.

Michel Bussi :
Complètement. On n'y pense pas forcément, même si, au moins en terme d'adaptation, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui ne rêvent pas à un moment donné de voir leur roman adapté. « Un avion sans elle » est racheté pour faire un film, mais le précédent « Nymphéas noirs », je l'avais vraiment pensé comme un scénario de film au départ. Pour moi, c'est avant tout un scénario de film, plus qu'un roman. Mais comme je n'avais pas les moyens de faire un film, j'ai écris le roman, mais pour moi clairement c'est un film et j'espère qu'un réalisateur osera un jour se lancer. J'ai une écriture assez cinématographique et volontiers quand j'écris, je vois les images.

Philippe Chauveau :
Donc beaucoup de projets. Merci beaucoup Michel Bussi. « Un avion sans elle », c'est votre actualité. Prix des maisons de la presse et c'et aux Presses de la cité.

Philippe Chauveau :
Bonjour Michel Bussi. Merci de nous accueillir chez vous. Nous sommes juste à côté de Rouen. Nous avons la chance d'être dans votre jardin pour parler de votre actualité littéraire « Un avion sans elle ». C'est votre nouveau roman, polar, aux Presse de la cité. Il y a Michel Bussi l'écrivain et aussi Michel Bussi le géographe, le politologue. Vous êtes professeur à l'université de Rouen. Qu'est ce qui vous a amené la-dedans ?

Michel Bussi :
J'ai longtemps hésité entre une fac de lettres et de géographie. Les lettres m'attiraient peut-être plus, mais j'avais cette hantise à enseigner la grammaire pendant plusieurs années, donc finalement, la géographie me semblait un bon compromis. Il y avait le voyage, l'actualité, l'idée d'être citoyen du monde autour de la géographie. Et enseigner la géographie me plaisait bien donc j'ai choisi la géographie tout en m disant que je pourrai continuer à écrire ou a rédiger mes histoires dans ma tête.

Philippe Chauveau :
Savez-vous d'où vous vient cette envie d'écriture ? C'est un souvenir familial, il y avait une bibliothèque chez vous ? Y-avait-il des auteurs qui vous ont marqués et qui vous ont donnés envie ?

Michel Bussi :
Je ne crois pas. Je crois que c'est vraiment l'idée d'inventer des histoires. Tout petit je lisais, mais je regardais aussi des séries télévisées etc... Et tout ça m'inspirait. Quand je voyais un épisode, une série quelconque à la télé, j'avais vraiment envie d'inventer la suite dans ma tête ou de noter sur des bouts de papier ce qui pourrait arriver à d'autres héros etc... Tout petit, j'ai toujours eu envie d'inventer mes propres histoires à partir des histoires que je lisais et que je découvrais.

Philippe Chauveau :
2006, c'est votre premier polar « Code Lupin » et premier succès. Belle rencontre avec les libraires et les lecteurs. Pourquoi avoir choisi le polar en particulier ?

Michel Bussi :
Le polar, c'est lié à mes goûts. C'est ce que j'aimais lire notamment enfant ou ado. Après il y a presque qu'une solution de facilité, de construire... On part souvent d'histoires qui ne sont pas des polars et je rajoute ensuite la dimension polar, des meurtres etc... C'est une façon de mieux attirer le lecteur, de démultiplier l'intérêt du lecteur.

Philippe Chauveau :
Vous aimez bien tisser des liens un peu ambigus entre les personnages, dénouer des intrigues, des incompréhensions entre des êtres, c'est ça qui vous intéresse ?

Michel Bussi :
Oui. Ce sont les histoires de vengeance, de faux-semblant, de jalousie. Un polar, ce n'est jamais qu'une tragédie. C'est souvent une histoire ordinaire, mais qu'on tourne en tragédie parce que ça touche au crime, mais l'histoire elle-même pourrait être beaucoup plus simple.

Philippe Chauveau :
Et puis les projets, que ce soit les traductions en langues étrangères, les adaptations cinématographiques, ce sont des choses auxquelles vous n'aviez peut-être pas pensé lorsque vous étiez en écriture. C'est aussi une satisfaction ça.

Michel Bussi :
Complètement. On n'y pense pas forcément, même si, au moins en terme d'adaptation, je pense qu'il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui ne rêvent pas à un moment donné de voir leur roman adapté. « Un avion sans elle » est racheté pour faire un film, mais le précédent « Nymphéas noirs », je l'avais vraiment pensé comme un scénario de film au départ. Pour moi, c'est avant tout un scénario de film, plus qu'un roman. Mais comme je n'avais pas les moyens de faire un film, j'ai écris le roman, mais pour moi clairement c'est un film et j'espère qu'un réalisateur osera un jour se lancer. J'ai une écriture assez cinématographique et volontiers quand j'écris, je vois les images.

Philippe Chauveau :
Donc beaucoup de projets. Merci beaucoup Michel Bussi. « Un avion sans elle », c'est votre actualité. Prix des maisons de la presse et c'et aux Presses de la cité.

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  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
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