Nous sommes à Paris, le 22 mai 1885. Victor Hugo rend le dernier soupir. La France est orpheline du grand homme. L'hommage sera national. Mais derrière la pompe que cette république naissante offre au défunt, quels sont les enjeux, quels sont les risques que cet événement peut provoquer pour le pouvoir en place alors qu'Hugo a toujours été du côté des plus humbles?
C’est ce que raconte Judith Perrignon dans ce passionnant roman « Victor Hugo vient de mourir » paru chez L'iconoclaste.
Ecrivant au présent, multipliant les...
Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon - Présentation - Suite
Philippe :Bonjour Judith Perrignon !Judith Perrignon :Bonjour.Philippe :Merci d'avoir accepté notre invitation. « Victor Hugo vient de mourir » c'est votre actualité, vous êtes publiée chez L'iconoclaste. Avant de parler de Judith Perringon l'auteur, la romancière, la femme écrivain, j'aimerais que l'on parle plus de la journaliste parce que ça aussi, c'est l'une de vos caractéristiques. Mais finalement, est-ce qu'il y a finalement un lien entre l'écriture de romans ou d'essais et votre travail de journaliste ?Judith...
Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon - Portrait - Suite
Philippe :Nous sommes le 22 mai 1885, Victor Hugo rend le dernier soupir, et vous avez voulu Judith Perrignon nous raconter dans votre roman, puisqu'il s'agit d'un roman les dernières heures de Victor Hugo et les jours qui ont suivi jusqu'à ses obsèques nationales. Comment avez-vous découvert Victor Hugo et pourquoi avoir eu envie d'écrire sur cette période précise de sa vie, et de sa mort en l'occurence ?Judith Perrignon :Victor Hugo, c'était une passion d'enfance. J'ai appris Victor Hugo à l'école, je l'avais installé comme...
Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon - Livre - Suite
J'ai trouvé le roman de Judith Perrignon vraiment très intéressant, c'est un roman historique qui nous parle subtilement de notre époque d'aujourd'hui. Elle réussi à donner la parole à des personnes qui ne l'ont pas forcément, dans ce roman elle nous parle de la mort de Victor Hugo donc à priori on pourrait penser qu'elle ne va nous parler que de Victor Hugo,. Or elle nous parle bien plus de ses proches, du peuple et de toutes ces personnes politiques qui veulent récupérer la mort d'Hugo pour servir leur cause.
Je pense que...
Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon - L'avis du libraire - Suite
Judith Perrignon
Victor Hugo vient de mourir
Présentation 1'56Nous sommes à Paris, le 22 mai 1885. Victor Hugo rend le dernier soupir. La France est orpheline du grand homme. L'hommage sera national. Mais derrière la pompe que cette république naissante offre au défunt, quels sont les enjeux, quels sont les risques que cet événement peut provoquer pour le pouvoir en place alors qu'Hugo a toujours été du côté des plus humbles?
C’est ce que raconte Judith Perrignon dans ce passionnant roman « Victor Hugo vient de mourir » paru chez L'iconoclaste.
Ecrivant au présent, multipliant les points de vue, des plus proches du poète au plus anonyme, Judith Perrignon nous plonge dans ces journées qui ébranlèrent notre pays avec une écriture, vive, rythmée, très journalistique.
On ne s'en étonnera pas puisque Judith Perrignon est elle-même journaliste, une journaliste engagée, militante, qui collabora de nombreuses années à Libération avant de rejoindre notamment Marianne.
On connait aussi Judith Perrignon pour ses précédents ouvrages, essais ou romans tels « Les chagrins », « Les faibles ou les forts » et plus récemment le très beau livre écrit avec Marceline Loridan-Ivens « Et tu n’es pas revenu » sur l'expérience des camps d'extermination nazis.
En racontant la mort de Victor Hugo et les journées qui suivirent jusqu'à ses obsèques nationales, Judith Perrignon reste dans la veine militante et si l’auteur s'efface derrière son sujet pendant tout le roman, on la retrouve dans les dernières pages dans lesquelles elle confie l'origine de ce projet d'écriture.
Avec ce nouveau titre, Judith Perrignon nous interpelle nous aussi, lecteur, sur notre place dans la société, sur le conformisme ambiant, sur le rôle de la littérature dans notre quotidien, sur nos institutions contemporaines que l'on ne peut s'empêcher de mettre en parallèle avec celles de l’époque, plus largement sur la citoyenneté.
« Victor Hugo vient de mourir » de Judith Perrignon est publié chez L'iconoclaste.
Judith Perrignon
Victor Hugo vient de mourir
Portrait 6'13Philippe :
Bonjour Judith Perrignon !
Judith Perrignon :
Bonjour.
Philippe :
Merci d'avoir accepté notre invitation. « Victor Hugo vient de mourir » c'est votre actualité, vous êtes publiée chez L'iconoclaste. Avant de parler de Judith Perringon l'auteur, la romancière, la femme écrivain, j'aimerais que l'on parle plus de la journaliste parce que ça aussi, c'est l'une de vos caractéristiques. Mais finalement, est-ce qu'il y a finalement un lien entre l'écriture de romans ou d'essais et votre travail de journaliste ?
Judith Perrignon :
Ah oui. Je le fais en tout cas avec les mêmes convictions, même si l'écriture, la littérature vous emmène plus loin. Souvent dans mes livres, je fais des recherches donc... Soit je vais sur les lieux, soit je fais des recherches dans les archives, comme là pour le Victor Hugo donc quelque part il y a une démarche d'enquête au départ. Donc c'est pas le même métier mais pour moi l'un est le prolongement de l'autre.
Philippe :
L'envie de l'écriture journalistique, comment est-elle née ? D'où vient-elle ?
Judith Perrignon :
Je crois qu'elle vient... Mon père était journaliste et j'adorait l'accompagner le dimanche dans ces moments où les rédactions sont en semi-effectifs. C'était une autre époque, c'était les années 80. Et j'adorais cette ambiance, j'avais l'impression qu'il y avait une espèce de liberté et d'énergie et d'électricité dans les journaux. J'avais une vision très romantique du métier à travers mon père et les gens que je voyais autour de lui. C'était un journal qui s'appelait Le Matin de Paris. Et je crois que ça vient de là au fait.
Philippe :
Vous avez longtemps collaboré au journal Libération, il y a eu aussi Marianne, aujourd'hui vous travailler avec l'équipe du Monde, vous êtes une journaliste engagée, une journaliste militante ? C'est comme ça que vous vous définissez ?
Judith Perrignon :
Moi j'aime bien l'idée d'engagement. Moi donc j'étais 16 ans à Libération, j'étais journaliste politique pendant huit ans donc pendant huit ans moi j'ai suivi les élections, les présidents, les assemblées, les partis. Donc j'ai vu la politique au sommet et j'en ai retenu quelques leçons. J'ai eu besoin d'en partir, je ne voulais pas vieillir avec eux. Après je suis devenu journaliste portraitiste, j'étais la page « Portrait » de Libération, où là j'ai élargi un peu le spectre et j'aimais rentrer dans la vie et les clés des gens, raconter des histoires... Voilà et moi j'ai quitté Libération en 2007, maintenant je suis journaliste pigiste. Mais c'est vrai que pour moi le journaliste, il a une fonction... On parle beaucoup du mot « objectivité » en journalisme et c'est un mot important parce qu'il faut enquêter, il faut peser les pours, les contres et les points de vue, mais pour moi l'engagement du journaliste, c'est un lien entre les gens et le reste du monde, c'est une question importante. Donc je crois aussi à la subjectivité du journaliste.
Philippe :
Pourquoi alors ce besoin d'entrer dans le monde de la littérature ? Il y a eu des essais bien sûr, puis il y a eu des romans, il y eu « Les Chagrins », « Les Faibles et les forts ». Dans les essais, il y a eu l'an dernier, ce très bel ouvrage « Et tu n'es pas revenu » que vous avez écrit en collaboration avec Marceline Loridan-Ivens. Pourquoi ce besoin au delà de l'écriture journalistique, ce besoin d'entrer en littérature ?
Judith Perrignon :
Parce que ça aussi c'était en moi depuis j'étais petite. J'aimais l'écriture, vraiment le bruit, la musique de l'écriture. Et le journalisme, on peut écrire en journalisme mais à un moment, il y a une limite, il y a un cadre là où en terme littéraire il n'y en a pas. On peut s'impliquer encore davantage, on peut aller plus loin, on peut tout à coup basculer, faire un flashback cent-cinquante ans plus tôt, on peut expliquer les choses et vraiment rentrer en profondeur dans les sujets.
Philippe :
Quel regard portez vous aujourd'hui sur la vie littéraire française ?
Judith Perrignon :
Quand on est journaliste, j'ai été journaliste politique je vous disais, on observe énormément les vanités des sommets et donc j'observe ça de très loin. Vraiment la vie littéraire parisienne, je l'observe comme journaliste même si aujourd'hui je publie. Je ne me sens faire partie d'une famille. Après j'aime écrire donc entre auteurs on peut partager des goûts communs, des passions communes mais sinon un écrivain, c'est quelqu'un qui travaille seul. On est seul quand on écrit.
Philippe :
On est seul lorsque l'on écrit. C'est-à-dire que lorsque vous écrivez, vous le faites avant tout pour vous ou pensez-vous déjà au lecteur ?
Judith Perrignon :
Non, je le fais pour moi. Je le fais pour moi. Le lecteur, j'y pense pas, je sais pas qui il est encore. Si je pense à lui, c'est que je ne voudrais pas être ennuyeuse. Je fais jamais des livres très longs. Là où je pense à moi, c'est que je cherche une musique du style et de l'écriture qui je pense m'est personnelle. Là peut-être où je me prépare rencontrer le lecteur, c'est dans la construction, la narration. Je n'ai pas envie de m'imposer entre les mains de quelqu'un, je n'ai pas envie de prendre trop de place, donc je cherche un mode de récit qui peut-être sera agréable et empoignera le lecteur. Mais ce n'est pas par calcul, le lecteur il n'est pas encore là au fait et écrire un livre, c'est s'engager pour deux ans, c'est un défi, c'est un face-à-face avec soi-même d'abord.
Philippe :
Vous qui observez notre société, vous qui observez vos contemporains, est-ce que l'écriture, et notamment l'écriture romanesque, est-ce une façon peut-être de vous isoler, de vous mettre à part justement pendant le temps d'écriture, pendant deux ans ? Est-ce une façon de vous isoler du reste du monde ?
Judith Perrignon :
Oui et de prendre le temps d'y réfléchir aussi. C'est-à-dire que le livre dont on va parler toute à l'heure « Victor Hugo vient de mourir », moi je m'enfermais dans mes archives, je basculais dans des dossiers jaunis, je basculais 130 ans en arrière et c'était comme une bulle. C'était comme une bulle qui me protégeait des débats ambiants, qui me protégeait de la réalité du moment et je m'y sentais très très bien. Effectivement, on est avec ses personnages, on pense à eux comme on pense à ses amis, à ses proches. Pendant deux ans, on les a en tête même quand on écrit pas. On est ailleurs dans un train, en famille, entre amis et ils sont avec vous. Ils sont avec vous, ils vous accompagnent et c'est une douce compagnie parce que vos personnages ils sont pas contre vous, ils sont avec vous.
Philippe :
Votre actualité Judith Perrignon : « Victor Hugo vient de mourir ». Vous êtes publiée par L'iconoclaste.
Judith Perrignon
Victor Hugo vient de mourir
Livre 6'01Philippe :
Nous sommes le 22 mai 1885, Victor Hugo rend le dernier soupir, et vous avez voulu Judith Perrignon nous raconter dans votre roman, puisqu'il s'agit d'un roman les dernières heures de Victor Hugo et les jours qui ont suivi jusqu'à ses obsèques nationales. Comment avez-vous découvert Victor Hugo et pourquoi avoir eu envie d'écrire sur cette période précise de sa vie, et de sa mort en l'occurence ?
Judith Perrignon :
Victor Hugo, c'était une passion d'enfance. J'ai appris Victor Hugo à l'école, je l'avais installé comme ça dans mon panthéon, je lisais ses poèmes, j'avais adoré ce film Adèle H de Truffaut. Donc, je ne suis pas devenue une spécialiste de Victor Hugo mais il m'a toujours accompagné comme la figure, figure importante. Et il y a des années, je me suis dit « mais qu'est-ce que c'est que ces funérailles ? ». On nous a toujours dit – c'est quand même un moment d'Histoire, il y a quand même une espèce de gravure républicaine sur les obsèques de Victor Hugo.
Philippe :
Avec ce char qui défile dans les rues de Paris...
Judith Perrignon :
Ce char... Paris, les rues de Paris n'ont jamais été aussi pleines, on découvre la foule, une foule pacifique... C'est une espèce d'imagerie républicaine, de la République, voilà : l'unanimité républicaine. Et au fait, il y a des années, j'me dis « qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce qui fait que les gens sont si tristes ? ». Parce que la tristesse qui s'est exprimée à ce moment-là, elle fait que.. On savait déjà que Victor Hugo allait parler pour des siècles encore et que le lien de ces gens-là en 1885, il existe encore au 20ème siècle, il existe encore quand moi je suis gamine. Cet homme a créé quelque chose, a tissé un lien avec les gens, qui l'ont lu ou ne l'ont pas lu d'ailleurs, mais il est là.
Philippe :
Vous avez donc choisi une écriture romanesque. Je le précise tout de suite, il ne s'agit pas d'un roman historique, ce n'est pas du tout votre ambition. Vous avez voulu raconter ce qu'il se passe dans la tête des gens, des plus proches du pouvoir, ceux de la famille mais aussi des anonymes. Comment avez-vous construit votre roman ? Puisqu'il y avait quand même les impératifs de la réalité historique.
Judith Perrignon :
Oui parce que c'est vrai que je commence par les archives quand même donc par le document historique. Mais moi dans ces rapports de police que je trouve aux Archives de la préfecture de police de Paris, je trouve des rapports de gens qui appellent les gendarmes et demandent aux gendarmes de faire taire ces crieurs de journaux qui annoncent l'agonie de Victor Hugo. Je me dis ça c'est incroyable ça : les gens sont tellement marqués, tellement anxieux à l'idée qu'il meurt... Et c'est plein de petits faits comme ça que j'ai trouvé dans les Archives, dans la presse de l'époque. Et je me suis dit : ça c'est des personnages, c'est des personnages de roman, je vais les faire bouger donc j'ai voulu mettre tout ça en scène.
Philippe :
Et donc volontairement, les obsèques on va les faire un jour de semaine pour que les petites gens ne puissent pas y assister...
Judith Perrignon :
En tout cas les ouvriers.
Philippe :
Oui. On va faire passer le cortège dans les quartiers les plus huppés...
Judith Perrignon :
C'est-à-dire que la République, elle a peur de l'émotion populaire donc elle sent très vite que l'émotion populaire va être vive. Historiquement, et donc ça va faire débat, historiquement il aurait fallu que le cortège passe par la place de la République qui est emblématique de tant de combats et que Victor Hugo avait beaucoup défendu. Mais non, le cortège va rester dans les beaux quartiers, rive gauche, et les ouvriers quand il se rendent compte qu'ils ne pourront pas en être, ils écrivent. Mais c'est des lettres magnifiques, ils écrivent à plusieurs les ouvriers du faubourg Saint-Denis. Ce qui dit tout leur attachement à cet homme.
Philippe :
Mais dans les toutes dernières pages, vous faites un parallèle entre 1885 et notre époque contemporaine et vous vous posez des questions, du coup vous interpellez aussi le lecteur : aujourd'hui y aurait-il encore un auteur capable de faire descendre dans la rue autant de monde ? Comment nos sociétés réagissent-elles à ces genre d'événement ? Quelle est la place de la citoyenneté, aujourd'hui par rapport à cette fin de 19ème siècle ? Là encore on a la journaliste engagée, militante, qui revient, c'est que vous voulez que votre lecteur ferme son livre en réfléchissant, en se posant des questions.
Judith Perrignon :
C'est-à-dire que moi, plus je fouillais ces archives, papier jauni comme je vous dit, et pourtant plus je pensais à aujourd'hui, plus l'écho était fort. Et effectivement, cette phrase, Hugo après Rousseau, après Voltaire a porté les grandes illusions françaises, a porté une utopie formidable et Hugo nous a laissé l'utopie. Quand on voit l'époque obscurantiste que l'on traverse et on se dit « qu'est-ce qu'on a fait de cet héritage ? Qu'est-ce qu'on a fait de ces utopies-là ? ». Et je pense que la clé elle est aussi dans ce lien entre la figure de l'écrivain engagé qui embrassait la société, qui regardait justement ces catégories des ouvriers, qui se sentaient si attachés à lui et je me suis senti pétrifié de voir que comment aujourd'hui, nous héritiers de cette époque-là, on vit l'envers, on est en train de tout défaire.
Philippe :
Vous écrivez : « Nous sommes devenus de moins en moins sensibles aux époques poétiques et au bonheur des peuples, moins tendres, moins naïfs aussi, plus froidement personnels. La phrase est au mieux un très beau livre, au pire un cache-misère aux tribunes officielles ». C'est sévère ?
Judith Perrignon :
Bah oui mais c'est vrai... Je veux dire : aujourd'hui on tue un peu Victor Hugo, les discours de la République sont truffés de Victor Hugo et pourtant la République n'est pas fidèle à ce qu'il avait toujours défendu. Donc c'est facile aujourd'hui de citer Victor Hugo, tout le monde se drape de Victor Hugo mais toute la dimension radicale de Victor Hugo, on voudrait un peu la... Et moi, cette dimension là de l'homme, elle parcourt toute son œuvre, elle est importante et c'est celle-là qu'il faut laisser en vie.
Philippe :
Vous nous avez confié être une enfant hugolienne... Qui vous séduit le plus, est-ce le poète, est-ce le romancier, est-ce le politique l'homme engagé, avec aussi ses raisons et ses erreurs parfois, ses ambiguïtés... Quel est le Victor Hugo qui vous semble le plus proche de vous ?
Judith Perrignon :
Ah c'est un tout, je ne peux pas. Pour moi c'est un tout. C'est un homme qui est pétri d'humanisme de manière magnifique.
Philippe :
Judith Perrignon, « Victor Hugo vient de mourir », vous êtes publiée par l'Iconoclaste. Merci beaucoup.
Judith Perrignon :
Merci.
Judith Perrignon
Victor Hugo vient de mourir
L'avis du libraire 1'59J'ai trouvé le roman de Judith Perrignon vraiment très intéressant, c'est un roman historique qui nous parle subtilement de notre époque d'aujourd'hui. Elle réussi à donner la parole à des personnes qui ne l'ont pas forcément, dans ce roman elle nous parle de la mort de Victor Hugo donc à priori on pourrait penser qu'elle ne va nous parler que de Victor Hugo,. Or elle nous parle bien plus de ses proches, du peuple et de toutes ces personnes politiques qui veulent récupérer la mort d'Hugo pour servir leur cause.
Je pense que c'est un roman que l'on peut recommander à pleins de personnes différentes, à des jeunes gens qui ont lu Victor Hugo à l'école, pour leur permettre d'apercevoir l'homme derrière ses œuvres. On peut le recommander aussi à des personnes qui sont intéressés par la période, car la période de l'après-commune est finalement peu traité par les écrivains et je trouve qu'elle donne un aperçu intéressant, avec le développement de la presse, du socialismes et d'autres idéologies politiques qui avaient cour à cette période.