Fidèle à ses lecteurs, Gilles Legardinier revient chaque année en librairie avec une nouvelle surprise. Si ses premiers titres « Nous étions les hommes » et « L’exil des anges » étaient imprégnés des codes du polar, du roman d’espionnage saupoudré d’ésotérisme, c’est réellement en 2011 que Gilles Legardinier se fait connaître du grand public avec « Demain j’arrête ». Depuis, le succès ne s’est jamais démenti. « Complètement cramé », « Et soudain tout change » ou encore « Quelqu’un pour...
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Philippe : Bonjour Gilles Legardinier, votre actualité « Une fois dans ma vie », le parcours à été beau depuis 2011, ça a été votre premier grand succès en librairie, sachant qu'avant il y avait eu deux autres titres: « L 'Exil des anges » et « Nous étions les hommes ». Quel souvenir gardez vous de cette avant-grosse notoriété, avant 2011 ?
Gilles : Il n'y a pas tellement d'écart, le plaisir est le même, ça n'a pas changé. Mon contact aux lecteurs est le même, il y en a plus maintenant, mais la qualité et...
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Philippe : Quelle idée originale, Gilles Legardinier de nous emmener dans un théâtre, puisque effectivement c'est le cadre, c'est le décor de votre nouveau roman « Une fois dans ma vie » et dans ce théâtre on va faire connaissance avec un trio de femmes assez insolite, il y a Eugénie, il y a Céline, il y a Juliette mais c'est Eugenie qui tient le premier rôle, elle est la gardienne des lieux, vous pouvez nous la présenter, Eugenie ? Qui est-elle cette femme qui se pose pas mal de questions au milieu de sa vie ?
Gilles...
Mardi soir, 19h de Gilles Legardinier - Livre - Suite
Gilles Legardinier
Une fois dans ma vie
Présentation 2'18Fidèle à ses lecteurs, Gilles Legardinier revient chaque année en librairie avec une nouvelle surprise. Si ses premiers titres « Nous étions les hommes » et « L’exil des anges » étaient imprégnés des codes du polar, du roman d’espionnage saupoudré d’ésotérisme, c’est réellement en 2011 que Gilles Legardinier se fait connaître du grand public avec « Demain j’arrête ». Depuis, le succès ne s’est jamais démenti. « Complètement cramé », « Et soudain tout change » ou encore « Quelqu’un pour qui trembler » ont su émouvoir, attendrir, faire sourire des milliers de lecteurs. L’écriture de Gilles Legardinier est simple, authentique, sans esbroufe. Plaçant ses personnages dans des situations du quotidien, les confrontant aux dilemmes que réserve toute vie, passé maître dans l’art du dialogue qui fait mouche, Gilles Legardinier a une recette que l’on retrouve à chaque fois avec plaisir.
Voilà le nouveau titre de Gilles Legardinier « Une fois dans ma vie ». Trois femmes, trois âges, trois existences mais une amitié à toute épreuve. Eugénie, Céline, Juliette, trois héroïnes, trois femmes d’aujourd’hui, trois façons d’aimer et de voir la vie. C’est Eugénie qui tient le premier rôle dans ce nouveau roman. Et de rôle, il en est question puisque l’intrigue se passe au cœur même d’un théâtre. Un théâtre que certains voudraient bien voir transformer en un lieu plus rentable. Mais le propriétaire n’a pas dit son dernier mot et la troupe qui occupe les lieux va se battre. Mais surtout, avec Eugénie, en quelque sorte la gardienne des lieux, qui veille sur son petit monde, c’est une belle galerie de portraits que nous découvrons. Du comédien narcissique au technicien un peu lunaire, de la costumière à la chorégraphe, ils vivent tous entre deux mondes, celui du théâtre, qui les fascine, et celui du monde réel, où le texte n’est pas écrit à l’avance. Avec humour, générosité, tendresse et pudeur, Gilles Legardinier nous entraine dans les coulisses de ce grand théâtre de la vie et où chacun est en haut de l’affiche, au moins une fois dans sa vie.
« Une fois dans ma vie », de Gilles Legardinier est publié chez Flammarion.
Gilles Legardinier
Une fois dans ma vie
Portrait 6'50Philippe : Bonjour Gilles Legardinier, votre actualité « Une fois dans ma vie », le parcours à été beau depuis 2011, ça a été votre premier grand succès en librairie, sachant qu'avant il y avait eu deux autres titres: « L 'Exil des anges » et « Nous étions les hommes ». Quel souvenir gardez vous de cette avant-grosse notoriété, avant 2011 ?
Gilles : Il n'y a pas tellement d'écart, le plaisir est le même, ça n'a pas changé. Mon contact aux lecteurs est le même, il y en a plus maintenant, mais la qualité et la sincérité du rapport est là aussi. Et j'ai l'impression de faire le même métier : ressentir et écrire des histoires. L'écho que ça trouve grâce à ceux qui me soutiennent change, mais ça ne change pas ma perception, je n'ai pas de regard sur mon parcours, j'avance.
Philippe : Pourtant vous aimez les beaux souvenirs, les rencontres, et pendant toutes ces années vous en avez fait de belles rencontres, elles sont bien quelque part en vous.
Gilles : Elles sont dans ma vie, mais ce sont des rencontres humaines, elle ne sont pas liées au succès ou à moins de succès. Elles sont liées à une qualité, à une densité, à une humanité du moment, c'est ça que j'emmagasine toujours.
Philippe : Justement, ces rencontres humaines que vous faites au fil des années, c'est le terreau de votre écriture ? C'est là votre inspiration ? C'est ce sens de l'observation qui est important ?
Gilles : Observer les gens oui, mais presque à leur insu, quand les gens m'ont lu, ils savent que je vois et il y a une espèce de retenue. Alors que c'est quand ils sont libres et pas observés que les humains sont le plus eux-mêmes, le plus intéressant, le moins policé et d'un seul coup le plus surprenant. Et ce sont des petites choses que je guette. Un hall d'aéroport, un train... Partout où il y a des gens qui vivent sans se soucier qu'on les regarde, j'adore ça, je suis gourmand de ça.
Philippe : On va faire un petit jeu « j'aime-j'aime pas », dans votre métier d'auteur, qu'aimez vous et que n'aimez vous pas ?
Gilles : J'aime écrire, j'aime me mettre dans l'état que j'espère provoquer chez mes lecteurs, j'aime rire et j'aime pleurer pour des belles émotions, j'aime l'idée de surprendre, un peu comme quelqu'un qui prépare un plat pour des gens qu'il aimerait, j'aime pas le côté métier justement parce que pour moi c'est une vie, j'aime pas le côté classement, intérêt, industrie, qui est une nécéssité que je respecte complètement et dont je suis parfaitement conscient mais qui pour moi n'est pas un accélérateur de création ou un facteur de bien être.
Philippe : Le grand public vous connaît avec les titres « Demain j'arrête ! », « Complètment cramé ! », « Et soudain tout change » entre autres, dans lesquels il y a beaucoup d'humanité, de bienveillance, une écriture qui alterne l'humour mais aussi la poésie, la tendresse et l'émotion. Mais je rappelle quand même « L'exil des anges » et « Nous étions les hommes », et il y a eu l'an dernier « Le premier Miracle » où vous reveniez à vos premières amours en parlant d'espionnage, d'ésoterisme, esprit polar...
Gilles : Je cumulais tous les genres. Pour moi « Le premier miracle » qui a, au début, intrigué mon lectorat qui l'avait connu avec les comédies et, maintenant les gens tentent leur chance et il y a une espèce de mouvement ou les gens disent « on a eu peur mais ça valait bien le coup parce que c'est bien vous ».
Philippe : Alors justement pourquoi avoir eu envie de mélanger tous ces genres, c'était pour montrer que votre palette est plus large qu'on ne le pensait, pour revenir à vos premières amours ?
Gilles : Non je n'écris pas pour démontrer. À chaque fois j'essaie d'avoir une histoire qui me parle et qui me permet d'aborder des thèmes auxquels je crois. Je ne calcule pas ce que j'écris, j'attends le moment où l'histoire est mûre, « Le premier miracle » j'aurai bien aimé l'écrire un ou deux livres avant pour installer une espèce d'alternance. Mais je me méfie des gens qui ont une recette, mes livres sont à chaque fois une nouvelle aventure. Vous dites qu'il y a des comédies et des polars, mais mes comédies sont elles-mêmes très différentes les unes des autres. A chaque fois j'essaie de varier, j'aime surprendre.
Philippe : Ce qui est impressionant c'est qu'à chaque fois qu'on se rencontre je sais qu'il y a déjà deux ou trois romans qui sont en train d'être écrits. Vous avez besoin d'avoir toujours plein de personnages qui viennent se téléscoper dans votre imagination ?
Gilles : Je ne sais pas si j'en ai besoin mais c'est ce qu'il se passe. Je vis en permanence avec des histoires que je cisèle, que je développe, que je laisse parfois en jachère pour être sur qu'elles sont solides, qu'elles passent l'épreuve du temps, que je modifie après. J'ai besoin de cette maturation intérieure avant de me mettre à écrire, c'est évident. Peut être que ça me rassure mais ce n'est pas conscient en tous cas.
Philippe : Comment définiriez vous la relation que vous avez avec vos lecteurs ? On sait que vous êtes très présent en librairie, vous aimez la rencontre et l'échange, quel mot le traduit le mieux ?
Gilles : C'est un contact qui tue complètement la notion de solitude, ça rapproche des gens par ce qu'ils ont de plus important, de plus essentiel, de vrai. Même si les romans sont des histoires imaginaires, les sentiments qui en découlent sont purement, totalement authentiques, et c'est assez magique. Pour moi c'est une symbiose, j'ai besoin d'eux, ils ont l'air de bien m'aimer, je n'aime pas la solitude, j'aime ressentir à plusieurs, j'aime bien comprendre grâce à ceux qui ont fait le chemin avant moi et qui souvent ont les réponses. Donc quand j'arrive à voir -dans leurs regards, dans leurs parcours- des reponses pour ma vie, ça tue complètement le sentiment de solitude et on se dit qu'on est une même espèce, qu'on a tous les mêmes bases, que personne ne se ressemble. On est vraiment très différents, la façon d'utiliser l'architecture humaine est différente pour chacun mais par contre, faire l'experience de cette espèce d'universalité redonne foi en l'humanité, foi en l'avenir, foi dans les hommes et les femmes, tout ce qui nous manque aujourd'hui !..
Philippe : Et vos romans nous rappellent qu'on est bien quand on est ensemble. « Une fois dans ma vie » c'est votre actualité, Gilles Legardinier, chez Flammarion.
Gilles Legardinier
Une fois dans ma vie
Livre 8'06Philippe : Quelle idée originale, Gilles Legardinier de nous emmener dans un théâtre, puisque effectivement c'est le cadre, c'est le décor de votre nouveau roman « Une fois dans ma vie » et dans ce théâtre on va faire connaissance avec un trio de femmes assez insolite, il y a Eugénie, il y a Céline, il y a Juliette mais c'est Eugenie qui tient le premier rôle, elle est la gardienne des lieux, vous pouvez nous la présenter, Eugenie ? Qui est-elle cette femme qui se pose pas mal de questions au milieu de sa vie ?
Gilles Legardinier : C'est un personnage qui me touche beaucoup parce que c'est un personnage qui a tout pour être heureux, qui ne l'est pas, c'est-à-dire que souvent les gens font une espèce de bilan de leur existence et, si on parle d'une femme il leur manque un mari, il leur manque des enfants, il leur manque de l'argent, il leur manque un mode de vie, il leur manque un lieu. Mais là grosso modo elle a tout pour être heureuse pourtant ça ne fonctionne pas, et c'est quelque chose qui existe, c'est-à-dire que le bonheur est possible dans des conditions pas évidentes et le malheur est possible dans des conditions qui pourraient paraître l'être. J'aime bien ce personnage-là parce que ça me rappelle beaucoup de gens que je vois et qui ont besoin d'une espèce de prise de conscience sur eux-mêmes pour trouver leur vrai chemin.
Philippe : Elle a fait le choix de venir avec son époux, vivre et travailler dans ce théâtre, son mari Victor est un type adorable. Il est amoureux fou de sa femme et essaye de lui prouver chaque jour et puis il y a deux autres amies qui n'ont pas les mêmes âges, il y a Céline qui a quitté son mari, ça a été difficile, et puis il y a Juliette qui est une croqueuse d'hommes mais qui cherche le grand amour.
Gilles Legardinier : Parce qu'elle est jeune. En fait pour moi ce qui était important, c'était trois femmes. La base de leur relation, c'est une phrase de ma grand-mère qui, je pense, a déjà été dite par toutes les grand-mères : « si jeunesse savait ; si vieillesse pouvait » et en fait Juliette qui est à l'âge des passions, est à l'âge des illusions, elle est à l'âge des désillusions, du désir, de l'approche physique ; Céline elle, est après un premier échec, quelque chose qui l'a cassée et qui peu potentiellement la priver d'un futur, elle élève seule son fils. Et donc Eugénie qui semble avoir coché toutes les cases et pourtant des points de repères lui manquent, ses enfants notamment, un souffle qui lui manque. Et en fait, chacune ne peuvent pas s'en sortir par elles-mêmes parce que elles n'ont, soit pas les réponses soit pas les moyens. Quand elles se mettent à discuter, ou pire, à oeuvrer ensemble, elles trouvent ces moyens et ces réponses qui leur manquent et il y a une espèces de mécanique humaine qui se met en route et qui, pour moi, est jubilatoire.
Philippe : Il y a une belle amitié entre elles trois et des scènes assez cocasses, ce sont donc les trois héroïnes : Céline, Eugénie, Juliette. Une question comme ça en passant, comment choisissez vous les noms de vos personnages notamment Eugénie qui est assez suranné. C'est important le choix des prénoms pour vos personnages ?
Gilles Legardinier : Alors je ne l'explique pas mais c'est essentiel. Le prénom pour moi un prénom c'est une vibration, alors y a des gens qui expliquent qu'un prénom contient le caractère d'une personne, c'est comme les signes astrologiques. On donne à cela la valeur que l'ont veut mais ce qui est certain, c'est qu'il y a des points communs entre les personnes qui portent le même prénom et Eugénie pour moi c'est presque inclassable, qui porte le poids de l'impératrice, il y a quelque chose d'à la fois impressionant, impérial et suranné et je pense qu'Eugénie reviendra parce que c'est un prénom qui a une puissance intrinsèque qui est énorme et j'ai été heureux de me glisser dans l'image que ce prénom véhicule. Le choix du prénom est d'une importance capitale pour moi.
Philippe : Alors on parle beaucoup de ces trois femmes, de ces trois héroïnes mais les hommes sont très présents dans ce roman il y a une belle galerie de portraits puisque nous sommes au coeur même de ce théâtre, un théâtre que les promoteurs voudraient bien s'approprier pour le raser mais le propriétaire qui fait tout pour le sauver, et puis on va faire connaissance avec toute cette troupe dont Eugénie est en quelque sorte la marraine, elle est la gardienne des lieux, elle couve tout ce petit monde de ses soins, c'est une vrai famille, une famille qui se débat entre les rôles qu'elle joue sur scène et les rôles qu'elle joue dans la vie.
Gilles Legardinier : Tout à fait, j'ai choisi le théâtre pour moi c'est important, c'est pas tant qu'il soit comme beaucoup de lieux, comme un cliché guetté par les promoteurs, mais ces lieux là sont moins rentables, moins au centre des vies qu'ils ne l'étaient à une époque, et qu'on leur préfère des commerces. C'est la faiblesse de lieux qui ont eu un âge d'or, qui l'ont un peu perdu, parce que la société a évolué, d'autres médias sont nés. Je ne suis pas un passéiste, mais le théâtre est pour moi particulier. Je viens du cinéma, j'écris, j'aime la musique, la sculpture, tout ce qui véhicule les émotions. Le théâtre a une particularité, c'est qu'au moment de la performance, il y a un contact physique entre ceux qui jouent et le public, tout le monde est dans le même lieu. C'est le seul art qui permet ça. Et je trouve ça extraordinaire que des gens, la première fois, aient eu l'idée de venir exhiber leurs sentiments intimes, leur fragilité, leurs failles sur scène pour permettre à ceux qui restent dans l'ombre de les épier anonymement et de trouver des réponses à leurs vies. La démarche est extraordinaire, c'est la démonstration de ses faiblesses et de ses forces pour que d'autres puissent venir y picorer leurs réponses. Il n'y a que le théâtre qui permet ça. L'essence du théâtre, c'est une émotion, ce n'est pas une abstraction. C'est quelque chose de très concret. Les pièces où des gens tout nus se roulent dans des sacs poubelle en tenant une note.... Honnêtement ça me fait beaucoup rire, et je crois que ça n'est pas fait pour ça. Mais ça ne me touche pas alors que dans un Britanicus ou du Vaudeville, il y a toujours une scène dans laquelle il y a de la vie, quelque chose de joli, c'est après ça que je cours moi.
Philippe : Il me semble que par rapport à vos précédents romans, c'est celui où il y a vraiment une communauté avec cette troupe qui vit quasiment en permanence, avec cette figure tutellaire d'Eugenie. Il me semble qu'il y a peut être moins de solitude que dans vos précédents titres.
Gilles : Je pense que c'est le lieu qui donne cette illusion car ce sont tous des personnages très seuls au début. Que ce soit Eugénie, qui est en doute et très seule, même si elle a un mari aimant et qu'elle travaille là où elle veut travailler, elle porte une solitude qui est peut être plus marquée que pour beaucoup de mes personnages. Le lieu donne l'illusion, -et c'est tout l'art du théâtre- d'une vie et d'une communauté.
Philippe : Vous savez que vos livres font du bien, je le dis sans flagornerie... Ce sont des histoires qui nous ressemblent, ce sont des histoires du quotidien. Par fois est-ce difficile à assumer ?
Gilles : Je ne me suis pas mis de filtres avec une obligation de faire rire ou d'émouvoir. Le seul diapason c'est ma personnalité, ce que je suis. C'est à dire un mélange de sensibilité, d'envie de s'en sortir et de rire. Pour le reste, une fois que c'est fini, ça ne m'appartient plus, je suis déjà dans l'histoire d'après. Vous imaginez le maçon qui voudrait garder ses murs, ou le boulanger qui voudrait garder tout ses pains ? L'alchimie de l'écriture est ailleurs que dans la possession de l'histoire, elle est dans le partage de l'histoire, dans la transmission, surtout dans le véhicule que cette histoire peut permettre aux sentiments de voyager. Elle est là, la vraie utilité de la littérature.
Philippe : Un livre plein de bienveillance, plein d'humanité, d'humour et d'amour. C'est votre actualité Gilles Legardinier, ça s'appelle « Au moins une fois dans ma vie » vous êtes publié chez Flammarion.