Chaque nouveau titre de Marc Levy est un événement puisqu'il fait partie de ces auteurs qui connaissent le succès pour toute nouvelle publication.Et forcement le succès irrite et la critique n'a jamais été tendre avec Marc Levy.L'auteur s'en moque, il ne brigue pas le prix Goncourt, encore moins le prix Nobel de littérature. Et cherche avant tous à satisfaire son lectorat qui lui est fidèle depuis son premier titre en 2000 « Et si c'était vrai ».Tel un métronome, au rythme d'un livre par ans, Marc Levy prouve un réel...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Marc LevyMarc Levy :Bonjour.Philippe Chauveau :J'ai grand plaisir à vous accueillir avec votre actualité « Une autre idée du bonheur ». C'est toujours un moment un peut particulier quand on vous reçoit. Vous publié tous les ans tel un métronome, et on se dis, que va t-il nous réserver dans son nouveau roman. Est ce que si je dis que vous êtes un conteur, est ce que cette définition vous convient, plus qu'un romancier qu'un écrivain ?Marc Levy :Mais écouté, pourquoi pas, tous les romanciers...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre vous nous emmené à travers les États-Unis, nous allons faire la connaissance de deux jeunes femmes. Il y a Milly qui a une vie bien rangée, et puis il y a Agatha qui est enfermé dans une prison près de Philadelphie et qui se fait la belle alors qu'il ne lui reste plus que quelques années à purger, et qui va prendre Milly en otage dans une station service. À la différence de vos précédents titres, là, il ne s'agit pas d'une histoire d'amour, de sentiments entre un hommes et une femme....
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Le livre - Suite
Marc Levy
Une autre idée du bonheur
Présentation 1'46Chaque nouveau titre de Marc Levy est un événement puisqu'il fait partie de ces auteurs qui connaissent le succès pour toute nouvelle publication.
Et forcement le succès irrite et la critique n'a jamais été tendre avec Marc Levy.
L'auteur s'en moque, il ne brigue pas le prix Goncourt, encore moins le prix Nobel de littérature.
Et cherche avant tous à satisfaire son lectorat qui lui est fidèle depuis son premier titre en 2000 « Et si c'était vrai ».
Tel un métronome, au rythme d'un livre par ans, Marc Levy prouve un réel talent de conteur, imagine des histoires, ou certes les bons sentiments on souvent la part belle, mais la noirceur y est aussi bien présente.
Au fil de ces romans, Marc Levy a su se diversifier et chaque histoire à son propre univers.
Avec plus de 30 millions de livres vendus traduit en 39 langues, Marc Levy est un incontournable, et a tous ceux qui regarde ces livres de façon condescendante, on a envie de dire, avez vous essayé au moins une fois ?
Et avec ce nouveau titre « Une autre idée du bonheur » la surprise est belle.
Nous sommes au État Unis de nos jours, près de Philadelphie
Une femme s'évade de prison et prend en otage une automobiliste. Pendant 5 jours, elles vont rouler à travers l’Amérique,faire des rencontres parfois brutales, se découvrir et apprendre à se connaitre. Un périple qui permet aussi à Marc
Levy de raconter un pan méconnue de l'histoire américaine, ces jeunes des années 1970 assoiffés d'une liberté réprimée au pays de l'oncle Sam.
Quand à ces deux femmes que tous sépare, Milly et Agatha, elles vont très vite vous séduire et vous devenir familière, comme si leur besoin de liberté et de vérité était aussi le notre.
Une autre idée du bonheur » c'est le nouveau titre de Marc Levy, publié aux éditions Robert Laffont et Versilio. Marc Levy est avec nous sur WebTvCullture.
Chaque nouveau titre de Marc Levy est un événement puisqu'il fait partie de ces auteurs qui connaissent le succès pour toute nouvelle publication.
Et forcement le succès irrite et la critique n'a jamais été tendre avec Marc Levy.
L'auteur s'en moque, il ne brigue pas le prix Goncourt, encore moins le prix Nobel de littérature. Et cherche avant tous à satisfaire son lectorat qui lui est fidèle depuis son premier titre en 2000 « Et si c'était vrai ».
Tel un métronome, au rythme d'un livre par ans, Marc Levy prouve un réel talent de conteur, imagine des histoires, ou certes les bons sentiments on souvent la part belle, mais la noirceur y est aussi bien présente. Au fil de ces romans, Marc Levy a su se diversifier et chaque histoire à son propre univers. Avec plus de 30 millions de livres vendus traduit en 39 langues, Marc Levy est un incontournable, et a tous ceux qui regarde ces livres de façon condescendante, on a envie de dire, avez vous essayé au moins une fois ? Et avec ce nouveau titre « Une autre idée du bonheur » la surprise est belle ;
Nous sommes au État Unis de nos jours, près de Philadelphie. Une femme s'évade de prison et prend en otage une automobiliste. Pendant 5 jours, elles vont rouler à travers l’Amérique, faire des rencontres parfois brutales, se découvrir et apprendre à se connaitre. Un périple qui permet aussi à Marc Levy de raconter un pan méconnue de l'histoire américaine, ces jeunes des années 1970 assoiffés d'une liberté réprimée au pays de l'oncle Sam.
Quand à ces deux femmes que tous sépare, Milly et Agatha, elles vont très vite vous séduire et vous devenir familière, comme si leur besoin de liberté et de vérité était aussi le notre.
Une autre idée du bonheur » c'est le nouveau titre de Marc Levy, publié aux éditions Robert Laffont et Versilio. Marc Levy est avec nous sur WebTvCullture.
Marc Levy
Une autre idée du bonheur
Portrait 4'22Bonjour Marc Levy
Bonjour.
J'ai grand plaisir à vous accueillir avec votre actualité « Une autre idée du bonheur ». C'est toujours un moment un peut particulier quand on vous reçoit.
Vous publié tous les ans tel un métronome, et on se dis, que va t-il nous réserver dans son nouveau roman. Est ce que si je dis que vous êtes un conteur, est ce que cette définition vous convient, plus qu'un romancier qu'un écrivain ?
Mais écouté, pourquoi pas, tous les romanciers sont des conteurs. C'est difficile d'être un romancier sans être un conteur.
Pour être romancier, il faut avant tous être un conteur. Il y a forcement quelque chose en commun qui relit tous les écrivains du monde entier qui font que l'on est conteur par la plume et pas par la voix.
Justement les mot sont il une façon plus simple pour vous d'exprimer des choses ?
Je crois surtout que c'est une façon de lutter contre la pudeur.
Et c'est un façon de s’octroyer à soi même le droit de dire des choses que l'on arrive pas facilement à dire à voix haute.
Le fait de faire dire des choses à vos personnages vous donnes une plus grande liberté d'expression, parce que vous n'imposez pas un point de vue, vous les partagé, ou non avec vos personnages.
Est ce que l’écriture à apporté un certaine liberté dans votre vie ?
Enorme.En fait ce qui a guidé ces différents parcours de vie, c'est toujours cette quête de liberté.
Mais cette liberté en écriture disparaît à la seconde où on se regarde écrire.
C'est à dire?
Finalement c'est un métier où le romancier ne doit pas apparaître. Comme un marionnettiste ne doit pas apparaître, si on voit les mains du marionnettiste, la magie disparaît.
Et je crois qu'en écriture, il y a deux comportement par rapport à son métier : il y a regarder ce que l'on écrit, ou se regarder soi même écrire. Et là si on adopte cette posture, on a tué cette liberté que l'écriture vous offre.
Vous vous caché aussi derrière l'écriture ?C'est la bouteille à moitié pleine et la bouteille à moitié vide .
Il y a soit l'idée de se cacher de sa pudeur ou de dépasser sa pudeur. Moi je ne le vie pas comme une façon de se cacher, parce que ça ne correspondrait pas cet idéal de liberté. Mais au contraire, comme un façon de transgresser la pudeur.
De repousser ses propres limites. C'est un peu comme le comédien qui vie son texte ou le comédien qui fait du lui-même.
Je ne citerai pas de noms mais certains comédiens joue leur propre personnage qu'ils ont composé et on dit, il fait du lui-même. Il ne faut pas tomber dans le piège de l’habitude. Il n'y a pas d'habitude en écriture.
D'abord, on apprend à écrire en écrivant, ça j'en suis convaincu.
Et puis surtout, il faut avoir cet humilité de se remettre en cause à chaque ouvrage, et de repousser ses propres limites, pas pour faire des pirouettes, mais pour aller plus loin dans ce que l'on a envie de dire.
Merci Marc Levy, votre actualité, « Une autre idée du Bonheur ».
Philippe Chauveau :
Bonjour Marc Levy
Marc Levy :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
J'ai grand plaisir à vous accueillir avec votre actualité « Une autre idée du bonheur ». C'est toujours un moment un peut particulier quand on vous reçoit. Vous publié tous les ans tel un métronome, et on se dis, que va t-il nous réserver dans son nouveau roman. Est ce que si je dis que vous êtes un conteur, est ce que cette définition vous convient, plus qu'un romancier qu'un écrivain ?
Marc Levy :
Mais écouté, pourquoi pas, tous les romanciers sont des conteurs. C'est difficile d'être un romancier sans être un conteur. Pour être romancier, il faut avant tous être un conteur. Il y a forcement quelque chose en commun qui relit tous les écrivains du monde entier qui font que l'on est conteur par la plume et pas par la voix.
Philippe Chauveau :
Justement les mot sont il une façon plus simple pour vous d'exprimer des choses ?
Marc Levy :
Je crois surtout que c'est une façon de lutter contre la pudeur. Et c'est un façon de s’octroyer à soi même le droit de dire des choses que l'on arrive pas facilement à dire à voix haute. Le fait de faire dire des choses à vos personnages vous donnes une plus grande liberté d'expression, parce que vous n'imposez pas un point de vue, vous les partagé, ou non avec vos personnages.
Philippe Chauveau :
Est ce que l’écriture à apporté un certaine liberté dans votre vie ?
Marc Levy :
Enorme. En fait ce qui a guidé ces différents parcours de vie, c'est toujours cette quête de liberté.
Mais cette liberté en écriture disparaît à la seconde où on se regarde écrire.
Philippe Chauveau :
C'est à dire?
Marc Levy :
Finalement c'est un métier où le romancier ne doit pas apparaître. Comme un marionnettiste ne doit pas apparaître, si on voit les mains du marionnettiste, la magie disparaît. Et je crois qu'en écriture, il y a deux comportement par rapport à son métier : il y a regarder ce que l'on écrit, ou se regarder soi même écrire. Et là si on adopte cette posture, on a tué cette liberté que l'écriture vous offre.
Philippe Chauveau :
Vous vous caché aussi derrière l'écriture ?
Marc Levy :
C'est la bouteille à moitié pleine et la bouteille à moitié vide . Il y a soit l'idée de se cacher de sa pudeur ou de dépasser sa pudeur. Moi je ne le vie pas comme une façon de se cacher, parce que ça ne correspondrait pas cet idéal de liberté. Mais au contraire, comme un façon de transgresser la pudeur. De repousser ses propres limites. C'est un peu comme le comédien qui vie son texte ou le comédien qui fait du lui-même. Je ne citerai pas de noms mais certains comédiens joue leur propre personnage qu'ils ont composé et on dit, il fait du lui-même. Il ne faut pas tomber dans le piège de l’habitude. Il n'y a pas d'habitude en écriture. D'abord, on apprend à écrire en écrivant, ça j'en suis convaincu. Et puis surtout, il faut avoir cet humilité de se remettre en cause à chaque ouvrage, et de repousser ses propres limites, pas pour faire des pirouettes, mais pour aller plus loin dans ce que l'on a envie de dire.
Philippe Chauveau :
Merci Marc Levy, votre actualité, « Une autre idée du Bonheur ».
Marc Levy
Une autre idée du bonheur
Le livre 5'08Dans ce nouveau titre vous nous emmené à travers les États-Unis, nous allons faire la connaissance de deux jeunes femmes.
Il y a Milly qui a une vie bien rangée, et puis il y a Agatha qui est enfermé dans une prison près de Philadelphie et qui se fait la belle alors qu'il ne lui reste plus que quelques années à purger, et qui va prendre Milly en otage dans une station service.
À la différence de vos précédents titres, là, il ne s'agit pas d'une histoire d'amour, de sentiments entre un hommes et une femme.
Ce sont deux femmes qui vont se rencontrer. Pourquoi nous emmener faire des milliers de kilomètres à travers les États-Unis ? C'est un voyage auquel vous nous conviez.
Oui c'est road book. D'abord parce que j'avais envie d'emmené le lecteur en voyage, ensuite parce que beaucoup de romancier écrivent des histoires qui se situe en Amérique, je l'ai fait pas mal de fois.
Et très souvent je me suis rendu compte que ces histoires s’arrêtaient à la façade de l'Amérique. Les grandes villes côtières : New York, Boston, Washington, San Francisco, Los Angeles.
Et à l’intérieur personnes n'en parle. A part les romanciers Américains.
C'est vrai que là, vous nous emmenez dans des endroits absolument incroyables.
Et ce pays, je l'ai sillonné dans tous les sens. Et j'avais envie de raconter une Amérique que l'on ne raconte jamais.
Et c'est vrai qu'après avoir vécu aussi longtemps dans ce pays, l'avoir aimé. Je me suis octroyé le droit de le raconter.
Là je maitrise assez mon sujet pour pouvoir en parler. Et pour être très franc, je voulais être un romancier français qui écrit un roman américain.
Ca c'était la deuxième raison, la troisième raison, c'est que c'est un roman d'amour, mais c'est un roman qui parle de l'amour sur deux générations différentes.
De l'amour de l'autre, dans l'affiliation, dans le rapport que l'on entretient avec nos parents, qui parles des histoires d'amours, parce qu'en fait ces deux personnages ne parle que de ça, et vont influé l'une sur l'autre, sur leurs comportement, sur leurs doutes.
Et puis c'est un romans sur le temps présent, c'est pour cela que je l'ai appelé comme ça.
C'est sur un personnage qui ne veut ni vivre dans la nostalgie du passé, ni vivre dans le futur. Alors qu'elle n'ignore ni l'un ni l'autre.
Elle a conscience des deux mais elle veut vivre dans l'instant présent. Parce qu'on lui a volé 30 ans de sa vie.
Votre action se situe de nos jours en 2010, ces deux femmes ne se connaissent pas mais vous allez grâce à elles nous raconter aussi un pan méconnue de l'histoire des États-Unis,
cette période des année 70 avec des jeunes qui avaient un idéal dans l’Amérique de Johnson et Nixon.
Nous sommes au lendemain de la guerre du Vietnam, il y a une soif de liberté, que l'oncle Sam ne va pas leur laissé exprimer.
Non absolument, ce qui m’intéressait c'était de raconter l'histoire de ces jeunes des années 70, qui pour des raisons politiques, on été complètement caricaturés dans la trace et dans le rôle qu'ils ont joués dans la société.
C'est à dire qu'aujourd'hui, quand on repense à la jeunesse des années 70, on repense au hippies qui fumaient des pétards.
Et on oublis complètement que des centaines de jeunes sont morts assassinés par leurs propres gouvernement pour s'être battus pour la fin de la guerre du Vietnam,
contre la politique impérialiste qui était mené en Amérique du sud, et cette jeunesse s'est battu pour les droits de la femme ?
Donc c'est une jeunesse qui s'est battu pour la liberté, contre la plus grande puissance du monde, dans des conditions difficiles puisque c'était une guerre intérieur.
Et bien moi je crois que la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas loin de cette jeunesse là, elle en est même très très proche. Et je pense que dans les années à venir, la jeunesse des pays occidentaux va se réveiller.
Cela veut dire que nos jeunes sont des Milly qui ont besoin de rencontrer des Agatha pour leur ouvrir les yeux ?
Agatha a une phrase clef dans le roman, quand elle parle à Milly, elle lui dit : Parfois le courage saute une génération.
Et je pense que cette génération elle est passé. Celle qui arrive va reprendre possession de la vrai démocratie et de la vrai liberté.
Merci beaucoup Marc Levy. Ce sont en tous cas deux personnages auxquels on s'attache et que l'on va garder en mémoire Agatha et Milly. « Une autre idée du Bonheur ».
Philippe Chauveau :
Dans ce nouveau titre vous nous emmené à travers les États-Unis, nous allons faire la connaissance de deux jeunes femmes. Il y a Milly qui a une vie bien rangée, et puis il y a Agatha qui est enfermé dans une prison près de Philadelphie et qui se fait la belle alors qu'il ne lui reste plus que quelques années à purger, et qui va prendre Milly en otage dans une station service. À la différence de vos précédents titres, là, il ne s'agit pas d'une histoire d'amour, de sentiments entre un hommes et une femme. Ce sont deux femmes qui vont se rencontrer. Pourquoi nous emmener faire des milliers de kilomètres à travers les États-Unis ? C'est un voyage auquel vous nous conviez.
Marc Levy :
Oui c'est road book. D'abord parce que j'avais envie d'emmené le lecteur en voyage, ensuite parce que beaucoup de romancier écrivent des histoires qui se situe en Amérique, je l'ai fait pas mal de fois. Et très souvent je me suis rendu compte que ces histoires s’arrêtaient à la façade de l'Amérique. Les grandes villes côtières : New York, Boston, Washington, San Francisco, Los Angeles. Et à l’intérieur personnes n'en parle. A part les romanciers Américains.
Philippe Chauveau :
C'est vrai que là, vous nous emmenez dans des endroits absolument incroyables.
Marc Levy :
Et ce pays, je l'ai sillonné dans tous les sens. Et j'avais envie de raconter une Amérique que l'on ne raconte jamais. Et c'est vrai qu'après avoir vécu aussi longtemps dans ce pays, l'avoir aimé. Je me suis octroyé le droit de le raconter. Là je maitrise assez mon sujet pour pouvoir en parler. Et pour être très franc, je voulais être un romancier français qui écrit un roman américain. Ca c'était la deuxième raison, la troisième raison, c'est que c'est un roman d'amour, mais c'est un roman qui parle de l'amour sur deux générations différentes. De l'amour de l'autre, dans l'affiliation, dans le rapport que l'on entretient avec nos parents, qui parles des histoires d'amours, parce qu'en fait ces deux personnages ne parle que de ça, et vont influé l'une sur l'autre, sur leurs comportement, sur leurs doutes. Et puis c'est un romans sur le temps présent, c'est pour cela que je l'ai appelé comme ça. C'est sur un personnage qui ne veut ni vivre dans la nostalgie du passé, ni vivre dans le futur. Alors qu'elle n'ignore ni l'un ni l'autre. Elle a conscience des deux mais elle veut vivre dans l'instant présent. Parce qu'on lui a volé 30 ans de sa vie.
Philippe Chauveau :
Votre action se situe de nos jours en 2010, ces deux femmes ne se connaissent pas mais vous allez grâce à elles nous raconter aussi un pan méconnue de l'histoire des États-Unis, cette période des année 70 avec des jeunes qui avaient un idéal dans l’Amérique de Johnson et Nixon. Nous sommes au lendemain de la guerre du Vietnam, il y a une soif de liberté, que l'oncle Sam ne va pas leur laissé exprimer.
Marc Levy :
Non absolument, ce qui m’intéressait c'était de raconter l'histoire de ces jeunes des années 70, qui pour des raisons politiques, on été complètement caricaturés dans la trace et dans le rôle qu'ils ont joués dans la société. C'est à dire qu'aujourd'hui, quand on repense à la jeunesse des années 70, on repense au hippies qui fumaient des pétards. Et on oublis complètement que des centaines de jeunes sont morts assassinés par leurs propres gouvernement pour s'être battus pour la fin de la guerre du Vietnam, contre la politique impérialiste qui était mené en Amérique du sud, et cette jeunesse s'est battu pour les droits de la femme ? Donc c'est une jeunesse qui s'est battu pour la liberté, contre la plus grande puissance du monde, dans des conditions difficiles puisque c'était une guerre intérieur. Et bien moi je crois que la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas loin de cette jeunesse là, elle en est même très très proche. Et je pense que dans les années à venir, la jeunesse des pays occidentaux va se réveiller.
Philippe Chauveau :
Cela veut dire que nos jeunes sont des Milly qui ont besoin de rencontrer des Agatha pour leur ouvrir les yeux ?
Marc Levy :
Agatha a une phrase clef dans le roman, quand elle parle à Milly, elle lui dit : Parfois le courage saute une génération. Et je pense que cette génération elle est passé. Celle qui arrive va reprendre possession de la vrai démocratie et de la vrai liberté.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Marc Levy. Ce sont en tous cas deux personnages auxquels on s'attache et que l'on va garder en mémoire Agatha et Milly. « Une autre idée du Bonheur ».