Depuis son premier roman paru en 2000, « Je vais bien ne t’en fais pas », Olivier Adam a trouvé une place qui lui sied bien dans le paysage littéraire, séduisant un public fidèle qui s’étoffe au fil des ans. Il a surtout su faire le lien entre une écriture exigeante abordant des sujets sociétaux, et un lectorat qui s’attache autant aux intrigues qu’à la qualité de la syntaxe.
« Falaises », « Chanson de la ville silencieuse » ou « Les lisières », autant de titres salués aussi bien par la critique que par...
Dessous les roses d'Olivier Adam - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Adam.
Olivier Adam :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Vous êtes dans l'actualité avec ce nouveau livre chez Flammarion, Tout peut s'oublier. On a plaisir à suivre votre parcours depuis déjà pas mal de temps. C'est presque un anniversaire. C'était en 2000 votre premier titre.
Olivier Adam :
Lundi 2 janvier 2000.
Philippe Chauveau :
Ne dites pas ça avec nostalgie.
Olivier Adam :
C'était le premier livre du nouveau millénaire.
Philippe Chauveau :
Et puis, très vite, un beau...
Dessous les roses d'Olivier Adam - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Dès que l'on voit ce nouveau titre, Olivier Adam, Tout peut s'oublier, il y a forcément une chanson de Jacques Brel qui vient à l'esprit. La musique est d'ailleurs très présente dans ce livre. Vous citez pas mal d'artistes qui font partie de notre patrimoine commun. Nous allons faire connaissance avec Nathan. Nathan est Breton. Il vit là bas, sur la côte d'Émeraude. Il tient un cinéma. Il a été en couple avec plusieurs femmes et notamment avec Jun, avec qui il a eu un petit Léo. Jun, il l'a rencontré au...
Dessous les roses d'Olivier Adam - Livre - Suite
Olivier Adam
Tout peut s'oublier
Présentation 00'02'50"Depuis son premier roman paru en 2000, « Je vais bien ne t’en fais pas », Olivier Adam a trouvé une place qui lui sied bien dans le paysage littéraire, séduisant un public fidèle qui s’étoffe au fil des ans. Il a surtout su faire le lien entre une écriture exigeante abordant des sujets sociétaux, et un lectorat qui s’attache autant aux intrigues qu’à la qualité de la syntaxe.
« Falaises », « Chanson de la ville silencieuse » ou « Les lisières », autant de titres salués aussi bien par la critique que par les libraires et les lecteurs. Plusieurs des livres d’Olivier Adam ont été adaptés au cinéma, « Les vents contraires » ou « Le cœur régulier » et lui-même est régulièrement sollicité pour l’écriture de projets cinématographiques.
Pour compléter ce portrait, rappelons qu’il écrit aussi pour le jeunesse ou les ados avec par exemple « Ni vu ni connu » ou « La tête sous l’eau ».
Dans ces précédents titres, Olivier Adam a souvent situé ses intrigues dans des lieux qu’il connait bien, la Bretagne et plus particulièrement Dinard et Saint Malo, sur la Côte d’Emeraude mais aussi le Japon où il a effectué de fréquents séjours.
Ces deux univers sont présents dans le nouveau roman d’Olivier Adam, « Tout peut s’oublier » publié chez Flammarion. Nathan dirige un cinéma art & essai dans une petite ville du littoral breton. Après un chagrin d’amour, il a rencontré Jun, une jolie japonaise qui lui a donné un enfant, le petit Léo. Par amour, la jeune femme a quitté son pays pour s’installer dans la Bretagne de Nathan. Mais au fil des ans, la belle histoire s’est émoussée. Et un matin, Jun disparait avec Léo. Nathan retrouve leurs traces au Japon où Jun est retournée, là où la justice ne donne aucun droit aux pères en cas de séparation.
S’inspirant d’histoires que relaient régulièrement la presse, Olivier Adam nous raconte une histoire déchirante, celle d’un père prêt à tous les combats pour retrouver son enfant. Avec beaucoup de sensibilité, de pudeur mais de poésie aussi, il nous parle de cette absence abyssale, celle d’un enfant dont on est sans nouvelles. Et pour aller encore plus loin dans la démarche, on s’attachera aussi à un autre personnage du roman, Lise, dont le fils s’est radicalisé politiquement au cours des évènements qui ont marqué la société française ces dernières années et choisit de couper les ponts avec ses parents.
L’écriture d’Olivier Adam touche, émeut, bouleverse, révolte aussi parfois face à ces destins aux prises avec des situations ubuesques.
Comme une chanson triste, le nouveau roman d’Olivier Adam nous dit aussi que les blessures peuvent se refermer et que la vie continue, malgré tout.
« Tout peut s’oublier » d’Olivier Adam est publié chez Flammarion.
Olivier Adam
Tout peut s'oublier
Portrait 00'07'22"Philippe Chauveau :
Bonjour Olivier Adam.
Olivier Adam :
Bonjour.
Philippe Chauveau :
Vous êtes dans l'actualité avec ce nouveau livre chez Flammarion, Tout peut s'oublier. On a plaisir à suivre votre parcours depuis déjà pas mal de temps. C'est presque un anniversaire. C'était en 2000 votre premier titre.
Olivier Adam :
Lundi 2 janvier 2000.
Philippe Chauveau :
Ne dites pas ça avec nostalgie.
Olivier Adam :
C'était le premier livre du nouveau millénaire.
Philippe Chauveau :
Et puis, très vite, un beau succès de librairie, beau succès auprès des critiques, adaptations cinématographiques. Est-ce que parfois, vous avez l'impression que la machine s'était un peu emballée, que tout avait été un peu vite? Ce n'est jamais facile de gérer un succès dès le départ?
Olivier Adam :
Non, parce que ça s'est fait très progressivement. Mon premier roman a eu un succès d'estime, Je vais bien ne t'en fais pas et il est devenu un best seller suite à l'adaptation cinématographique. Et puis, au même moment, à peu près j'ai eu le Goncourt de la nouvelle pour Passer l'hiver. Le premier livre qui a été propulsé sur la liste des meilleures ventes. Et puis ensuite, ça s'est doucement agrégé comme ça. Les libraires qui sont très attentifs à mon travail, la presse, les lecteurs, les ventes ont suivi. Et puis bon, c'est sûr qu'ensuite, ça ne peut pas durer comme ça tout le temps. Donc, il y a des livres qui sont mieux reçus, d'autres moins bien par la critique, par les lecteurs eux mêmes. Donc, c'est plus difficile de durer.
Philippe Chauveau :
Mais néanmoins, vous avez toujours bel et bien votre place en librairie et il me semble que vous faites partie de ces quelques, voire de ces rares auteurs qui savaient réconcilier le grand public, et ça n'a rien de péjoratif dans ce que je dis, à une élite plus littéraire, notamment dans la critique. On a l'impression que vous avez su réconcilier ces deux mondes.
Olivier Adam :
Ce n'est pas un but particulier. Ce n'était pas un objectif. Ce qui est sûr, c'est que j'ai toujours voulu que la sophistication de mes livres soit invisible, que le travail soit caché. Je n'ai jamais voulu montrer que j'étais intelligent ou que j'écrivais bien dans mes livres. Je veux d'abord bâtir des personnages, raconter des histoires et parler de la façon dont on vit, tout simplement. Et cette fluidité là que je cherche et que je revendique, je pense qu'elle donne accès à un lectorat peut être plus large que des livres qui, d'apparence, semblent plus difficiles que les miens. Mais j'ai toujours aimé ça l'évidence. La sophistication se cache derrière l'évidence.
Philippe Chauveau :
Quels sont les auteurs, peut être, qui vous ont fait avancer, qui vous ont fait grandir dans la vie même lorsque vous étiez ado ou jeune adulte? Sont-il ceux qui, justement, vous ont donné envie de prendre la plume à votre tour? Ou bien l'envie de l'écriture vient d'ailleurs?
Olivier Adam :
L'envie de l'écriture, elle est venue d'un rapport au texte. Quand j'étais adolescent, ça passait d'abord par la chanson et la poésie, qui sont pour moi une seule et même chose, quoiqu'on en dise. Et cette attention aux textes et cette émotion que me procurait les mots aussi bien chez chanteurs que j'aimais que chez les poètes que je lisais. C'est ce qui m'a fait commencer à écrire. J'ai commencé en écrivant des chansons pour un petit groupe que j'avais à l'époque. Ensuite, je me suis un peu trouvé engoncé dans ce format de la chanson, donc je me suis délivré en passant à la poésie. Là encore, je me suis un peu trouvé engoncé dans la forme brève. Je suis passé naturellement à la fiction avec des nouvelles, avec des romans et au même moment, ce trajet là, je suis entré aussi en littérature en tant que lecteur, avec des écrivains comme Patrick Modiano, comme Jean-Paul Dubois, comme Philippe Djian. Modiano et Djian est deux auteurs qui m'ont ensuite, par leur propre inspiration, dont ils ne font jamais l'économie de les mentionner, m'ont amené littérature américaine, qui était vraiment un grand déclencheur pour moi, et notamment Raymond Carver. À l'époque, c'était Brautigan, Carver, Fante, Bukowski, etc. Et puis Richard Ford, Jay McInerney. Carver, c'était très important. Ce qui était déterminant, c'est qu'il m'a montré que je pouvais faire des livres avec le monde dont j'étais issu et que je connaissais. Ce n'était pas forcément le cas de la littérature française, qui était très bourgeoise quand même dans ces sociaux types et dans ces sujets. Carver, c'était le pompiste, le chômeur, la barmaid et une manière de ne pas se mettre en surplomb des gens dont il parle, mais de parler de l'intérieur, d'être le type au comptoir qui n'est pas plus avancé que la barmaid dont il relate les affres.
Philippe Chauveau :
Justement pour raconter la vie, pour raconter la société, il y a Olivier Adam, le romancier, celui qui prend la plume. Et il aussi, le mordues, le fondu de cinéma. Alors, il y a certains de vos titres qui ont été adaptés. Vous avez parfois participé à ces adaptations. Et puis, on vous sollicite aussi pour d'autres projets cinématographiques. Pourquoi cette passion pour le cinéma ? Que vous procure le plaisir de l'image?
Olivier Adam :
Le fait que j'ai eu le privilège de pouvoir travailler pour des cinéastes en collaborant à des scénarios les écrivant moi même. C'était vraiment un espèce de cadeau. On ne refuse pas un cadeau comme ça. Moi, j'ai toujours aimé le cinéma et je suis un rat de salle de cinéma. Je continue à me enthousiasmer pour les cinéastes contemporains. Maintenant, c'est une nourriture secondaire pour moi, comme la chanson ou la musique. La nourriture première, la source première artistique dans ma création, mais aussi personnelle, ça reste la littérature.
Philippe Chauveau :
Que ce soit la littérature jeunesse, la littérature générale, la littérature cinématographique, je reprends le terme que vous avez utilisé tout à l'heure : "vous vous sentiez parfois engoncé". C'est ce qui vous a fait avancer dans différentes directions? La littérature, l'écriture, pour vous, c'est un moyen, justement, de ne plus être engoncé? C'est un outil de liberté?
Olivier Adam :
Quand on écrit, on peut faire appel à toutes les composantes de son être intérieur et à l'être social qu'on présente aux uns et aux autres, qui, d'ailleurs, diffèrent en fonction de qui on s'adresse. On n'est pas le même dans le couple, dans la famille, dans la sphère professionnelle, dans les médias, etc. Et puis, il y a en plus un être en soi qui est beaucoup plus indomptable, sauvage, imprésentable, et qui lui a droit de cité. C'est le seul lieu où on se trouve réunis à tous les âges de sa vie et dans toutes les toutes les composantes de son moi, si on peut dire.
Philippe Chauveau :
Une belle définition de l'écriture. Olivier Adam, c'est votre actualité chez Flammarion, votre nouveau titre, Tout peut s'oublier.
Olivier Adam
Tout peut s'oublier
Livre 00'07'41"Philippe Chauveau :
Dès que l'on voit ce nouveau titre, Olivier Adam, Tout peut s'oublier, il y a forcément une chanson de Jacques Brel qui vient à l'esprit. La musique est d'ailleurs très présente dans ce livre. Vous citez pas mal d'artistes qui font partie de notre patrimoine commun. Nous allons faire connaissance avec Nathan. Nathan est Breton. Il vit là bas, sur la côte d'Émeraude. Il tient un cinéma. Il a été en couple avec plusieurs femmes et notamment avec Jun, avec qui il a eu un petit Léo. Jun, il l'a rencontré au Japon, où il allait souvent en voyage avec sa précédente compagne. Ils ont divorcé, puis Jun part un beau matin. Qui est il, ce fameux Nathan qui dirige avec passion ce cinéma d'art et d'essai?
Olivier Adam :
Nathan, comme il le dit, c'est un type qui a toujours vécu dans la fiction et pour l'amour de la fiction. Longtemps, ça a été quelque chose dont il faisait pas grand chose. Comme disait ses parents, il était bons à rien, à part à regarder des films. Et puis, il s'est trouvé que il avait un oncle qui l'a initié à la magie des salles de projection, qui tenait un cinéma à Dinard et qui l'a pris sous son aile et assuré une forme de passation quand il s'est su malade et a fait en sorte que ce soit lui qui puisse reprendre ce cinéma. Et j'aimais bien l'idée d'adjoindre cette passion pour le cinéma et qui est plus qu'une passion, son métier, son quotidien au caractère de quelqu'un qui est un peu spectateur de sa vie, mais qui est toujours en lisière de lui-même et des autres.
Philippe Chauveau :
C'est ce que lui reprochait sa précédente compagne? Ce que lui reprochera Jun aussi. On lui dit souvent tu passes un peu à côté de ta vie parce que finalement, tu te plaît plus à regarder celle des autres.
Olivier Adam :
Il se laisse un peu balloté et c'est un peu presqu'au hasard qu'il va rencontrer Jun au Japon. Avec Claire, son ex-femme, ils allaient beaucoup au Japon. Ils avaient une passion commune pour Kyoto et ses temples sanctuaires, ses jardins et les campagnes environnantes, les montagnes, les monts sacrées, etc. Et il y retourne un peu en pèlerinage après la séparation. Puis, il va rencontrer une jeune céramiste dans un magasin, un atelier de céramique dans la campagne autour de Kyoto, dans le canton de Sagano.
Philippe Chauveau :
C'est un peu le coup de foudre, quand même?
Olivier Adam :
Et c'est le coup de foudre.
Philippe Chauveau :
Elle est un peu plus délurée que l'image de la japonaise tel qu'on peut le concevoir. Elle est plutôt bien dans ses baskets. C'est elle qui fait un premier pas, d'ailleurs.
Olivier Adam :
Oui, d'ailleurs lui même un peu étonné de comment elle le alpague. Il n'est pas étonné de sa nature extrêmement vivante. Un peu toujours à l'asticoter. Parce que c'est très courant au Japon. Parce qu'il y a beaucoup de clichés qui circulent sur les Japonais en général. Lui se targue un peu de bien connaître ce pays et ceux qui l'habitent. C'est pas vraiment ça qui est qui le surprend, mais il va se laisser embrassé et emporté dans cette histoire d'amour qui va aboutir à ce que elle vienne vivre avec lui.
Philippe Chauveau :
Elle vient s'installer en France, mais non seulement en Bretagne, à Dinard. Elle a son propre atelier. Lui continue à mener son cinéma. Ils ont ce petit garçon, Léo, qui vient couronner cet amour, tout pourrait bien se passer. Oui, mais un jour, ça ne va plus dans le couple. Elle décide de partir. D'abord, elle prend un autre appartement.
Olivier Adam :
Là encore, cette séparation, il n'a rien vu venir. Il n'a même pas vu l'amour s'effilocher ou le lien. Du jour au lendemain, elle lui a dit :"Bah voilà, je vais prendre un appartement. Et puis, je crois que je crois qu'on va se séparer". Il a un peu subi ça, interloqué. Il s'est réfugié comme d'habitude, dans sa salle de cinéma. En espérant que ça passe un peu. Jusqu'au jour l'institutrice de Léo appelle et dit : "Léo n'était pas là à l'école ce matin. J'espère qu'il va bien. J'ai pas réussi à contacter sa mère". Jun ne répond plus au téléphone. Nathan va arriver, il découvre que l'Atelier et l'appartement ont été vidés.
Philippe Chauveau :
Et justement, à partir de là, Olivier Adam a travers l'histoire de Nathan et de Jun, vous allez nous raconter ces histoires qui font régulièrement l'actualité, à savoir celles de ses pairs français qui se retrouvent complètement démunis face à leur ancienne compagne japonaise qui est retournée au pays en tenant les enfants. Et c'est le cas de Nathan, qui va partir à leur recherche.
Olivier Adam :
Il y a deux étapes. D'abord, il faut leur trouver dans un pays aussi grand que le Japon, un pays où en plus le droit à la disparition est une espèce de droit sacré. On connaît le phénomène des évaporées au Japon, mais il va vite se rendre compte que ce n'est qu'une première étape et que même dans le cas où il retrouverait Jun et son fils, il va se heurter à un problème encore plus épineux qui est qu'au Japon, le partage de l'autorité parentale, le partage de la garde et même le droit de visite sont des notions qui n'existent pas, juridiquement parlant.
Philippe Chauveau :
Dans ce roman, vous nous parlez donc de Nathan avec son fils Léo. Vous nous parlez aussi, même si ce sont des personnages en lisière, de Lise qui essayent de renouer le lien avec son fils Gabriel. C'est à la fois un roman où l'on parle de la relation parent enfant. Et puis on parle aussi surtout de comment vivre une absence lorsqu'elle est choisie.
Olivier Adam :
C'est à dire qu'une histoire d'amour, elle porte en elle l'hypothèse de sa fin. En général, on l'espère pas, mais enfin, on sait très bien que ça peut finir une histoire d'amour. Une histoire de père ou de mère, la paternité, la maternité, même si ça arrive des ruptures, a priori, ça sera toujours notre père, notre mère, notre enfant. C'est un amour inconditionnel qui ne subit pas de temporalité. Et c'est comparable, c'est à dire que Nathan comme Lise doivent faire avec le fait d'aimer quelqu'un qui est toujours en vie, mais auquel ils n'ont plus accès. Comme c'est le cas après une rupture amoureuse, mais une rupture amoureuse on s'en remet d'une certaine manière parce que potentiellement, c'est dans l'ordre des choses. C'est une possibilité. La rupture entre un enfant et ses parents, quel que soit le sens dans lequel elle se déroule. Ce n'est pas dans le contrat à la base. Est-ce qu'on peut se remettre d'avoir perdu entre guillemets son fils alors qu'il est toujours en vie? J'en sais rien. Fondamentalement, je ne pense pas.
Philippe Chauveau :
Bon, on laisse le point d'interrogation. " Après tout, la vie est comme ça. Les grandes joies se mêlent aux chagrins les plus profond. Les espoirs les plus fous à l'incertitude la plus absolue. On n'y pouvait rien. C'était le grand manège. Foutu bordel. Du grand n'importe quoi". C'est votre actualité, Olivier Adam. C'est votre nouveau titre. Ça s'appelle Tout peut s'oublier. C'est aux éditions Flammarion. Merci beaucoup.