Philippe Jaenada

Philippe Jaenada

La désinvolture est une bien belle chose

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On le connait bien en librairie. Depuis son premier roman « Le chameau sauvage » en 2007, Philippe Jaenada s’est fait un nom, par la qualité de son écriture et l’originalité de ses sujets.

Car ce sont bien des romans que Philippe Jaenada écrit même si la réalité y est présente, et pour cause.

Ses premiers livres, sous la plume romanesque, parlaient de lui, de ses déambulations dans Paris, de ses rencontres, amicales ou amoureuses ou de ses propres tribulations comme dans « La plage de Manocarra. Puis vint l’envie de détricoter des destins sans avenir, de se plonger dans des faits-divers souvent sordides, ayant fait la une de l’actualité quelques jours avant de tomber dans les limbes de la mémoire collective. Ainsi naissent « La serpe », prix Femina 2017, « Sulak » ou « La petite femelle », des romans qui remettent en lumière des personnages ordinaires confrontés à l’extra-ordinaire mais qui racontent surtout une époque.

Et puis il y a, à chaque fois, la patte Jaenada : des parenthèses sur la vie de l’auteur et de ses proches, des incise sur des sujets inattendus, un esprit d’escalier qui raconte mille histoires en une et un ton léger, impertinent, parfois potache qui vient contrecarrer la noirceur du récit.

C’est ce que l’on retrouve dans le nouveau roman de Philippe Jaenada, « La désinvolture est une bien belle chose ». paru chez Mialet-Barrault.

Que s’est-il passé ce soir de novembre 1953 quand la belle Jacqueline, surnommée Kaki, ancien mannequin chez Dior, tombe du 6ème étage de ce petit hôtel parisien où l’avait rejoint son amoureux. Qui était-elle ? Quel était le petit monde dans lequel elle évoluait ? Quelle était cette société de l’après-guerre qui ne savait pas s’y prendre avec sa jeunesse ?

Racontant ses recherches, son enquête, ses rencontres, ce livre est aussi l’occasion pour Jaenada d’entamer un tour de France et de nous livrer son regard, à la fois tendre et lucide, sur la France d’aujourd’hui qu’il met en parallèle de celle dans années 50.

On se délecte de l’écriture de Philippe Jaenada et l’on se prend au jeu de cette énigme résolue, espérant jusqu’au bout que la belle Jacqueline n’enjambe pas la balustrade de cette fichue fenêtre.

« La désinvolture est une bien belle chose » de Philippe Jaenada est publié aux éditions Miallet-Barrault.

La désinvolture est une bien belle chose MIALET BARRAULT
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  • On le connait bien en librairie. Depuis son premier roman « Le chameau sauvage » en 2007, Philippe Jaenada s’est fait un nom, par la qualité de son écriture et l’originalité de ses sujets.  Car ce sont bien des romans que Philippe Jaenada écrit même si la réalité y est présente, et pour cause. Ses premiers livres, sous la plume romanesque, parlaient de lui, de ses déambulations dans Paris, de ses rencontres, amicales ou amoureuses ou de ses propres tribulations comme dans « La plage de Manocarra. Puis vint l’envie de...La désinvolture est une bien belle chose de Philippe Jaenada - Portrait - Suite