Réalisateur dans l’audiovisuel, Frédéric Massot travaille pour des agences de communication, de grandes marques mais aussi des chaines de télévision pour des documentaires et des reportages. En réalisation toujours, plusieurs de ses courts-métrages de fiction ont été primés dans plusieurs festivals.

Aujourd’hui, c’est Frédéric Massot, l’écrivain, que nous recevons pour ce qui peut être considéré comme son premier roman, « Jouer, trahir, crever » aux éditions du Rocher. Car finalement, est-ce bien un roman puisque le personnage central de ce livre est un personnage authentique

A l’heure où la planète foot a les yeux fixés sur le Qatar, revenons en 1930, quand l’Uruguay accueillait la toute première coupe du monde de football. Parmi les champions de l’équipe de France de l’époque, Alexandre Villaplane. Il joue bien, il est séduisant, il a du bagout, on le surnomme le bel Alex. Mais les sirènes du sport, les jolies filles, l’argent facile vont bien vite entrainer le jeune homme vers les combines, la petite délinquance puis la mafia dans ce milieu des gangsters que le cinéma a si bien dépeint.

En 1940, quand la France est occupée, Villaplane aurait pu choisir le camp des héros, il a choisi le camp des salauds.

Et Frédéric Massot de nous raconter dans le détail la descente aux enfers de ce pauvre type qui après avoir même endossé l’uniforme SS dans les derniers mois de la guerre sera fusillé en décembre 1944, quelques jours après son 40ème anniversaire.

Dépeignant très bien l’époque, le milieu, le contexte des années 30 et 40, Frédéric Massot mène son enquête et nous entraine au fil de ses sources, des documents trouvés, des témoignages sur les traces d’Alexandre Villaplane. Et quand il y a des zones d’ombre, l’auteur n’hésite pas à les combler, usant de dialogues qui rende le récit vivant, passionnant, effrayant.

Destin à la fois détestable et tragique, Alexandre Villaplane interroge aussi sur le monde du sport, l’argent facile, les mauvaises rencontres, celles d’hier comme celles d’aujourd’hui. Tout cela est porté par une plume originale et narrative. Si Alexandre Villaplane s’impose comme un personnage éminemment romanesque, il interpelle aussi sur la fragilité d’un destin.

« Jouer, trahir, crever » de Frédéric Massot est publié aux éditions du Rocher

00:00:05:15 - 00:00:06:12

Philippe Chauveau

Bonjour Frédéric Massot.

00:00:06:17 - 00:00:07:05

Fréderic Massot

Bonjour Philippe.

00:00:07:05 - 00:00:25:02

Philippe Chauveau

Vous êtes dans l'actualité avec ce livre Jouer, trahir, crever. C'est aux éditions du Rocher ce que l'on peut considérer comme votre premier roman ? Tout à fait. Vous avez quand même un parcours que l'on va découvrir en parcours dans le monde du livre. Et je parcours aussi dans le monde de l'image puisque vous êtes notamment réalisateur. Vous allez vous expliquer tout ça ?

00:00:25:20 - 00:00:26:24

Philippe Chauveau

Qui êtes vous ? Frédéric Massot.

00:00:28:17 - 00:00:37:14

Fréderic Massot

Je suis un Parisien, un Niçois d'adoption. J'ai fait des études de philosophie et puis très rapidement, j'ai voulu écrire et réaliser des films.

00:00:37:23 - 00:00:41:10

Philippe Chauveau

Pour vous, c'est la même chose l'écriture et l'image, ça va de pair, c'est.

00:00:41:10 - 00:00:56:16

Fréderic Massot

À dire que l'image est une forme d'écriture. Mais en effet, je n'ai jamais considéré le métier sans écrire ou réaliser. C'est à dire c'était pas l'un ou l'autre, ou en tout cas, c'est un ou exclusif. Pour réaliser des films, il fallait que je puisse les écrire.

00:00:57:14 - 00:01:14:10

Philippe Chauveau

On va le dire. Vous faites dans le monde de l'image. Vous travaillez notamment pour des agences de communication, que ce soit pour des institutions, des grandes marques et puis aussi pour des chaînes de télévision comme pour Arte. Pour vous, pour une chaîne pour laquelle vous faites notamment des documentaires. Pourquoi la philosophie à la base dans vos études ?

00:01:14:11 - 00:01:45:03

Fréderic Massot

Un coup de cœur, une rencontre avec un professeur de philosophie en terminale. C'était évident que j'allais entrer en philosophie. C'était. Ça a été une révélation. Et comme on sait très souvent les études que l'on engage, eh bien en tout cas parfois, procède d'une rencontre avec avec un professeur, avec une pédagogie, avec une. Une façon aussi de transmettre de leur part cet amour qu'ils ont de leur vie, leur matière.

00:01:45:03 - 00:01:51:06

Fréderic Massot

Et c'était le cas pour pour ses études de philosophie avec cette professeur de philosophie, madame Chantal Poulmaire lit.

00:01:51:15 - 00:02:00:09

Philippe Chauveau

Alors on lui rend hommage. Et ça veut dire que vous, vous vous concevez un bagage autour de la philosophie. Mais comment arrivez vous justement à l'image, aux métiers, dans l'audiovisuel, à la réalisation ?

00:02:00:22 - 00:02:44:17

Fréderic Massot

Parce qu'il était évident que je ne deviendrait ni professeur de philosophie, ni philosophe. Et surtout, j'avais, depuis l'âge de quinze, seize ans, sept, sept, sept. Appétit pour, pour, pour l'écriture et la réalisation. Et donc, en même temps que mes études de philosophie, j'ai commencé à apprendre ici et là différents différents boulots dans différentes sociétés de production, ici assistant ici assistant monteur, ici assistant à la réalisation d'une partie, d'un film, etc etc donc très très vite j'ai voulu, j'ai voulu, j'ai voulu me confronter au terrain très très vite j'ai voulu apprendre très très vite et dans le même temps, il était évident que je ne pouvais pas me limiter qu'au terrain.

00:02:44:17 - 00:02:55:23

Fréderic Massot

Il fallait aussi que je lise, que je vois des films et encore et encore et revoir les films. Je pense que c'est ça la cinéphilie, c'est revoir des films, revoir les mêmes films.

00:02:56:04 - 00:03:09:00

Philippe Chauveau

Alors là, on parle de l'image, on parle de Frédéric Massot, le réalisateur. Mais néanmoins, l'écriture et la lecture sont bien présentes dans votre vie. Vous nous parliez de cette professeur de philosophie. Il y avait aussi, je crois, une professeur qui vous a initié à la poésie. Qu'est ce qui vous a donné envie d'écrire ? De la poésie ?

00:03:09:00 - 00:03:09:19

Fréderic Massot

Absolument.

00:03:10:00 - 00:03:12:00

Philippe Chauveau

Vous enrichit les rencontres, vous enrichissait des rencontres ou tout.

00:03:12:00 - 00:03:28:22

Fréderic Massot

À fait en quatrième. Voilà, c'est cette professeur, madame Elhadj, qui qui effectivement m'a initié à la poésie. D'autant que le programme de quatrième à l'époque était centré dans mon souvenir sur la poésie du Moyen Âge.

00:03:29:11 - 00:03:30:17

Philippe Chauveau

Donc ardu.

00:03:31:08 - 00:03:58:19

Fréderic Massot

Mais. Mais elle avait encore une fois, elle aussi, cette cet amour, cet art de la pédagogie. Et j'ai immédiatement voulu écrire de la poésie. Et puis ensuite, une autre professeure de français qui elle même a initié à Jean Cocteau et immédiatement, j'ai voulu faire du théâtre. Bref, voilà, ce sont comme vous dites, ce sont des rencontres. Et puis surtout cette maman, je pourrais dire, cette envie d'embrasser, voilà, et de.

00:03:58:19 - 00:04:04:15

Philippe Chauveau

Découvrir de nouveaux univers. Vous évoquez Jean Cocteau. On peut rappeler à titre indicatif que vous avez aussi fait un documentaire.

00:04:04:15 - 00:04:07:14

Fréderic Massot

Pour un documentaire court sur Cocteau en observant.

00:04:08:01 - 00:04:18:23

Philippe Chauveau

Et concernant l'écriture, vous êtes une plume régulièrement sollicitée. Il y a eu notamment un livre avec Benjamin Castaldi autour de Simone Signoret. Un livre auquel vous avez collaboré. Participer ?

00:04:19:00 - 00:04:48:03

Fréderic Massot

Tout à fait. Simone Signoret et Yves Montand, nous nous sommes tant aimés. Un couple dans l'histoire. Et en effet, j'ai aimé passionnément déjà travailler avec Benjamin qui, qui est un, un superbe partenaire pour ce genre d'exercice, qui qui se livre et qui et qui est extrêmement généreux. Et puis, et puis pour moi, c'était une évidence que pour.

00:04:48:09 - 00:04:49:06

Philippe Chauveau

Les fans de cinéma.

00:04:49:15 - 00:04:50:02

Fréderic Massot

Oui, c'est à.

00:04:50:02 - 00:04:50:17

Philippe Chauveau

Dire un cadeau.

00:04:50:18 - 00:05:22:19

Fréderic Massot

Ça, oui, ça, ça me permettait, ça nous permettait. Au delà d'un livre qui n'aurait été qu'un livre de souvenirs d'un petit garçon, Benjamin Castaldi, vis à vis de sa grand mère et de son grand père par alliance, on va dire. C'était l'occasion de raconter une vraie histoire, une grande histoire, l'histoire de ce couple dans cette histoire, dans ces histoires, l'histoire de France, l'histoire de la guerre, l'histoire du cinéma française, un certain âge d'or du cinéma français, un second âge d'or du cinéma français pour un deuxième plus tôt.

00:05:23:21 - 00:05:39:10

Fréderic Massot

Et puis aussi la fin du grand Hollywood. Bref, il y avait là une vraie vraie matière à raconter une histoire, une histoire et pas simplement une biographie de deux monstres sacrés, comme on disait.

00:05:39:16 - 00:05:58:07

Philippe Chauveau

Lors si je continue à dérouler votre parcours, voilà ce qui est considéré comme votre premier roman jouer, trahir, crever. On va en parler dans un instant, mais néanmoins, c'est encore une nouvelle corde à votre arc. Frédéric Massot, le romancier. Est ce à dire que c'est le début d'une nouvelle aventure ? Vous entamez une nouvelle page de votre vie. Comment le vivez vous ?

00:05:58:08 - 00:05:58:21

Philippe Chauveau

Cela ?

00:06:00:03 - 00:06:24:08

Fréderic Massot

Je le vis avec énormément d'humilité et avec une furieuse envie d'en découdre. Voilà, c'est à dire que je me suis totalement réalisé dans l'écriture de ce roman et évidemment, j'espère que ça continuera et qu'il y en aura un deuxième, puis un troisième, un quatrième. Mais pour moi, c'est, c'est particulièrement épanouissant et particulièrement exaltant.

00:06:25:19 - 00:06:30:03

Philippe Chauveau

Votre premier roman de Frédéric Massot, aux éditions du Rocher Jouer, trahir, crever.

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Philippe Chauveau

Bonjour Frédéric Massot.

00:00:06:17 - 00:00:07:05

Fréderic Massot

Bonjour Philippe.

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Philippe Chauveau

Vous êtes dans l'actualité avec ce livre Jouer, trahir, crever. C'est aux éditions du Rocher ce que l'on peut considérer comme votre premier roman ? Tout à fait. Vous avez quand même un parcours que l'on va découvrir en parcours dans le monde du livre. Et je parcours aussi dans le monde de l'image puisque vous êtes notamment réalisateur. Vous allez vous expliquer tout ça ?

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Philippe Chauveau

Qui êtes vous ? Frédéric Massot.

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Fréderic Massot

Je suis un Parisien, un Niçois d'adoption. J'ai fait des études de philosophie et puis très rapidement, j'ai voulu écrire et réaliser des films.

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Philippe Chauveau

Pour vous, c'est la même chose l'écriture et l'image, ça va de pair, c'est.

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Fréderic Massot

À dire que l'image est une forme d'écriture. Mais en effet, je n'ai jamais considéré le métier sans écrire ou réaliser. C'est à dire c'était pas l'un ou l'autre, ou en tout cas, c'est un ou exclusif. Pour réaliser des films, il fallait que je puisse les écrire.

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Philippe Chauveau

On va le dire. Vous faites dans le monde de l'image. Vous travaillez notamment pour des agences de communication, que ce soit pour des institutions, des grandes marques et puis aussi pour des chaînes de télévision comme pour Arte. Pour vous, pour une chaîne pour laquelle vous faites notamment des documentaires. Pourquoi la philosophie à la base dans vos études ?

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Fréderic Massot

Un coup de cœur, une rencontre avec un professeur de philosophie en terminale. C'était évident que j'allais entrer en philosophie. C'était. Ça a été une révélation. Et comme on sait très souvent les études que l'on engage, eh bien en tout cas parfois, procède d'une rencontre avec avec un professeur, avec une pédagogie, avec une. Une façon aussi de transmettre de leur part cet amour qu'ils ont de leur vie, leur matière.

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Fréderic Massot

Et c'était le cas pour pour ses études de philosophie avec cette professeur de philosophie, madame Chantal Poulmaire lit.

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Philippe Chauveau

Alors on lui rend hommage. Et ça veut dire que vous, vous vous concevez un bagage autour de la philosophie. Mais comment arrivez vous justement à l'image, aux métiers, dans l'audiovisuel, à la réalisation ?

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Fréderic Massot

Parce qu'il était évident que je ne deviendrait ni professeur de philosophie, ni philosophe. Et surtout, j'avais, depuis l'âge de quinze, seize ans, sept, sept, sept. Appétit pour, pour, pour l'écriture et la réalisation. Et donc, en même temps que mes études de philosophie, j'ai commencé à apprendre ici et là différents différents boulots dans différentes sociétés de production, ici assistant ici assistant monteur, ici assistant à la réalisation d'une partie, d'un film, etc etc donc très très vite j'ai voulu, j'ai voulu, j'ai voulu me confronter au terrain très très vite j'ai voulu apprendre très très vite et dans le même temps, il était évident que je ne pouvais pas me limiter qu'au terrain.

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Fréderic Massot

Il fallait aussi que je lise, que je vois des films et encore et encore et revoir les films. Je pense que c'est ça la cinéphilie, c'est revoir des films, revoir les mêmes films.

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Philippe Chauveau

Alors là, on parle de l'image, on parle de Frédéric Massot, le réalisateur. Mais néanmoins, l'écriture et la lecture sont bien présentes dans votre vie. Vous nous parliez de cette professeur de philosophie. Il y avait aussi, je crois, une professeur qui vous a initié à la poésie. Qu'est ce qui vous a donné envie d'écrire ? De la poésie ?

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Fréderic Massot

Absolument.

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Philippe Chauveau

Vous enrichit les rencontres, vous enrichissait des rencontres ou tout.

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Fréderic Massot

À fait en quatrième. Voilà, c'est cette professeur, madame Elhadj, qui qui effectivement m'a initié à la poésie. D'autant que le programme de quatrième à l'époque était centré dans mon souvenir sur la poésie du Moyen Âge.

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Philippe Chauveau

Donc ardu.

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Fréderic Massot

Mais. Mais elle avait encore une fois, elle aussi, cette cet amour, cet art de la pédagogie. Et j'ai immédiatement voulu écrire de la poésie. Et puis ensuite, une autre professeure de français qui elle même a initié à Jean Cocteau et immédiatement, j'ai voulu faire du théâtre. Bref, voilà, ce sont comme vous dites, ce sont des rencontres. Et puis surtout cette maman, je pourrais dire, cette envie d'embrasser, voilà, et de.

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Philippe Chauveau

Découvrir de nouveaux univers. Vous évoquez Jean Cocteau. On peut rappeler à titre indicatif que vous avez aussi fait un documentaire.

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Fréderic Massot

Pour un documentaire court sur Cocteau en observant.

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Philippe Chauveau

Et concernant l'écriture, vous êtes une plume régulièrement sollicitée. Il y a eu notamment un livre avec Benjamin Castaldi autour de Simone Signoret. Un livre auquel vous avez collaboré. Participer ?

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Fréderic Massot

Tout à fait. Simone Signoret et Yves Montand, nous nous sommes tant aimés. Un couple dans l'histoire. Et en effet, j'ai aimé passionnément déjà travailler avec Benjamin qui, qui est un, un superbe partenaire pour ce genre d'exercice, qui qui se livre et qui et qui est extrêmement généreux. Et puis, et puis pour moi, c'était une évidence que pour.

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Philippe Chauveau

Les fans de cinéma.

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Fréderic Massot

Oui, c'est à.

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Philippe Chauveau

Dire un cadeau.

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Fréderic Massot

Ça, oui, ça, ça me permettait, ça nous permettait. Au delà d'un livre qui n'aurait été qu'un livre de souvenirs d'un petit garçon, Benjamin Castaldi, vis à vis de sa grand mère et de son grand père par alliance, on va dire. C'était l'occasion de raconter une vraie histoire, une grande histoire, l'histoire de ce couple dans cette histoire, dans ces histoires, l'histoire de France, l'histoire de la guerre, l'histoire du cinéma française, un certain âge d'or du cinéma français, un second âge d'or du cinéma français pour un deuxième plus tôt.

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Fréderic Massot

Et puis aussi la fin du grand Hollywood. Bref, il y avait là une vraie vraie matière à raconter une histoire, une histoire et pas simplement une biographie de deux monstres sacrés, comme on disait.

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Philippe Chauveau

Lors si je continue à dérouler votre parcours, voilà ce qui est considéré comme votre premier roman jouer, trahir, crever. On va en parler dans un instant, mais néanmoins, c'est encore une nouvelle corde à votre arc. Frédéric Massot, le romancier. Est ce à dire que c'est le début d'une nouvelle aventure ? Vous entamez une nouvelle page de votre vie. Comment le vivez vous ?

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Philippe Chauveau

Cela ?

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Fréderic Massot

Je le vis avec énormément d'humilité et avec une furieuse envie d'en découdre. Voilà, c'est à dire que je me suis totalement réalisé dans l'écriture de ce roman et évidemment, j'espère que ça continuera et qu'il y en aura un deuxième, puis un troisième, un quatrième. Mais pour moi, c'est, c'est particulièrement épanouissant et particulièrement exaltant.

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Philippe Chauveau

Votre premier roman de Frédéric Massot, aux éditions du Rocher Jouer, trahir, crever.