Guy Scarpetta s'est illustré depuis de nombreuses années dans différents domaines artistiques, littérature, cinéma, arts plastiques. Il a le goût de l'échange et du partage mais aussi un regard sans concession sur notre époque et sur une culture fast-food qui vampirise selon luiUne culture plus intellectuelle basée sur la réflexion, l'enrichissement personnel et l'ouverture à l'autre. Depuis son premier livre en 1972 on doit à Guy Scarpetta des essais comme Brecht ou le soldat mort, L'impureté ou Variation sur l'érotisme...
Guido de Guy Scarpetta - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Guy Scarpetta, j'ai plaisir à vous accueillir à l'occasion de la sortie chez Gallimard de votre nouveau roman « Guido », on va faire plus connaissance avec vous, votre première publication c'étais en 1972, mais votre vie est liée à beaucoup de choses,Il y a la littérature, les arts, la peintures, il y a le cinéma aussi puisque vous avez enseigné le cinéma en université, comment vous définiriez vous ? Qui est Guy Scarpetta ?Guy Scarpetta :La vie est trop courte pour qu'on en ai qu'une, j'ai...
Guido de Guy Scarpetta - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Guy Scarpetta dans ce nouveau roman publié chez Gallimard et c'est un prénom Guido, Guido c'est votre grand-père Guido Palmino, dont vous allez nous raconter l'histoire, il a été déporté à Dachau mais surtout il a été plusieurs semaines dans un train, qu'on a appelé le train fantôme.C'est une histoire de déportation mais c'est aussi une histoire de famille que vous avez voulu raconter, mais quelque part le livre que vous souhaitiez faire n'est pas le livre que nous avons ici.Guy Scarpetta :Voilà, c'est...
Guido de Guy Scarpetta - Le livre - Suite
Olivier Renault "L'Arbre à lettres" 14 Rue Boulard75014 Paristél : 01 43 22 32 42www.arbrealettres.com
J'ai aimé ce livre pour plusieurs raison, avec une absence de naïveté et une façon très subtile dans l'écriture d'éviter les clichés, à un certains moment, à un certains moment on se dit que l'on va avoir l'image d'Epinal qui va arriver par exemple avec les pacifiste.Et bien non Guido il est différent il prend pas ce parti là et donc le grand point fort du livre c'est de jouer avec les niveaux de l'histoire tout en...
Guido de Guy Scarpetta - L'avis du libraire - Suite
Guy Scarpetta
Guido
Présentation 1'33Guy Scarpetta s'est illustré depuis de nombreuses années dans différents domaines artistiques, littérature, cinéma, arts plastiques. Il a le goût de l'échange et du partage mais aussi un regard sans concession sur notre époque et sur une culture fast-food qui vampirise selon lui
Une culture plus intellectuelle basée sur la réflexion, l'enrichissement personnel et l'ouverture à l'autre. Depuis son premier livre en 1972 on doit à Guy Scarpetta des essais comme Brecht ou le soldat mort, L'impureté ou Variation sur l'érotisme mais aussi des ouvrage
Sur Antonio Saura et Michel Guy sans oublier ses propres romans dont La suite lyrique et La Guimard. Avec ce nouveau titre Guido c'est un roman certes que nous propose Guy Scarpetta mais c'est aussi une histoire très personnelle qu'il nous raconte,
Celle de son grand-père Guido Palmino originaire du Frioul en Italie, installé en France dans le Berry dans les années 20 avec toutes sa famille et qui entrera dans la résistance avant de mourir à Dachau en 1945 peu avant la fin de la guerre au terme d'un incroyable voyage en train.
C'est à la fois une chronique familiale, le portrait d'un homme héros ordinaire, mais aussi une grande page d'Histoire que retrace ici Guy Scarpetta à travers une véritable enquête qui rend hommage à tous ces déportés politiques dont la mémoire collective perd peu à peu le souvenir.
Guido de Guy Scarpetta est publié chez Gallimard et Guy Scarpetta est avec nous sur WEBTVCULTURE.
Guy Scarpetta s'est illustré depuis de nombreuses années dans différents domaines artistiques, littérature, cinéma, arts plastiques. Il a le goût de l'échange et du partage mais aussi un regard sans concession sur notre époque et sur une culture fast-food qui vampirise selon lui
Une culture plus intellectuelle basée sur la réflexion, l'enrichissement personnel et l'ouverture à l'autre. Depuis son premier livre en 1972 on doit à Guy Scarpetta des essais comme Brecht ou le soldat mort, L'impureté ou Variation sur l'érotisme mais aussi des ouvrage
Sur Antonio Saura et Michel Guy sans oublier ses propres romans dont La suite lyrique et La Guimard. Avec ce nouveau titre Guido c'est un roman certes que nous propose Guy Scarpetta mais c'est aussi une histoire très personnelle qu'il nous raconte,
Celle de son grand-père Guido Palmino originaire du Frioul en Italie, installé en France dans le Berry dans les années 20 avec toutes sa famille et qui entrera dans la résistance avant de mourir à Dachau en 1945 peu avant la fin de la guerre au terme d'un incroyable voyage en train.
C'est à la fois une chronique familiale, le portrait d'un homme héros ordinaire, mais aussi une grande page d'Histoire que retrace ici Guy Scarpetta à travers une véritable enquête qui rend hommage à tous ces déportés politiques dont la mémoire collective perd peu à peu le souvenir.
Guido de Guy Scarpetta est publié chez Gallimard et Guy Scarpetta est avec nous sur WEBTVCULTURE.
Guy Scarpetta
Guido
Portrait 5'18Bonjour Guy Scarpetta, j'ai plaisir à vous accueillir à l'occasion de la sortie chez Gallimard de votre nouveau roman « Guido », on va faire plus connaissance avec vous, votre première publication c’était en 1972, mais votre vie est liée à beaucoup de choses,
Il y a la littérature, les arts, la peintures, il y a le cinéma aussi puisque vous avez enseigné le cinéma en université, comment vous définiriez vous ? Qui est Guy Scarpetta ?
La vie est trop courte pour qu'on en ai qu'une, j'ai sûrement plusieurs vies, disons que le point d'aimantation c'est quand même un intérêt constant et précoce pour la création contemporaine et puis j'ai écris à partir de là des essais généraux,
Comme « L’impureté » en 1985 ou « L'artifice » qui a été publié trois ans après, qui sont des essais sur les voies de la création artistique dans tous les domaines.
Et puis il y a aussi toute votre production littéraire personnelle.
Et il y a une production romanesque parallèle , peut être un peu plus hétéroclite, c'est à dire que je ne crois pas être quelqu'un qui se sent obligé de pondre tous les deux ans son roman. J'écris un roman que quand il y a une vrai nécessité.
Quand vous avez quelque chose à dire, et j'ai l'impression que vous aimez le partage, outre cette production personnelle, vous nous le dites, vous écrivez sur les autres, vous aimez aller à la rencontre d'autres artistes, vous aimez transmettre puisque vous avez été enseignant
Vous avez ce sentiment d’être un peu passeur ?
Sans doute, la preuve c'est que tous les artistes sur qui j'ai écrit de manière un peu conséquente sont devenus peu à peu des amis, c'est à dire que la relation que j'ai entretenu avec des peintres comme Antonio Saura, des écrivains comme Carlos Fuentes
Ou avec des cinéastes comme Godard, ce sont des relations fortes qui se sont établies. Et j'ai essayé de rompre cette coupure entre le grand public et la création la plus pointue.
Comment Guy Scarpetta, l'auteur, l'écrivain trouve-t-il ses marques dans tous cela, qu'est-ce qui vous donne envie d'écrire, qu'est-ce qui vous influence, qu'est ce qui vous donne envie de transmettre par l'écriture ?
Quand je commence un roman ou une œuvre de fiction, il faut qu'il y ai une nécessite profonde et que je me dise que personne d'autre ne pourrait écrire ça à ma place, c'est le premier point de départ c'est important qu'il y ai des sujets qui me concerne
Sans oublier le lecteur, donc un sujet qui va au delà de mon intérêt personne.
Une question Guy Scarpetta, quel est l'auteur avec qui vous vous sentez le plus d'affinités, que ce soit sur le plan littéraire ou sur le plan de la personnalité.
Plusieurs, mais si je dois en choisir un, je dirais Proust, parce qu’il y a tout chez cet auteur, parce qu'il y a quelqu'un qui invente le genre romanesque en même temps qu'il écrit un roman, il y a quelqu'un qui écrit un roman en même temps qu'il réfléchit sur le roman qu'il écrit.
Il y a un portrait social magnifique, il y a l'enregistrement des petites secousses qui traversent un milieu social très restreint mais que l'on peut étendre à l'infini, il y a une pénétration subjective incroyable, il y a des découvertes
notamment sur la sexualité, aux quelles on aurait pas accès par d'autres voies que celles d'un roman, il y a tout chez Proust mais vous m'avez forcé à me limiter à un nom, j'aurai très bien pu dire Flaubert ou Rabelais.
Merci Guy Scarpetta, votre actualité c'est « Guido » aux éditions Gallimard.
Philippe Chauveau :
Bonjour Guy Scarpetta, j'ai plaisir à vous accueillir à l'occasion de la sortie chez Gallimard de votre nouveau roman « Guido », on va faire plus connaissance avec vous, votre première publication c'étais en 1972, mais votre vie est liée à beaucoup de choses,
Il y a la littérature, les arts, la peintures, il y a le cinéma aussi puisque vous avez enseigné le cinéma en université, comment vous définiriez vous ? Qui est Guy Scarpetta ?
Guy Scarpetta :
La vie est trop courte pour qu'on en ai qu'une, j'ai surement plusieurs vies, disons que le point d'aimantation c'est quand même un intérêt constant et précoce pour la création contemporaine et puis j'ai écris à partir de là des essais généraux,
Comme « L’impureté » en 1985 ou « L'artifice » qui a été publié trois ans après, qui sont des essais sur les voies de la création artistique dans tous les domaines.
Philippe Chauveau :
Et puis il y a aussi toute votre production littéraire personnelle.
Guy Scarpetta :
Et il y a une production romanesque parallèle , peut être un peu plus hétéroclite, c'est à dire que je ne crois pas être quelqu'un qui se sent obligé de pondre tous les deux ans son roman. J'écris un roman que quand il y a une vrai nécessité.
Phillippe Chauveau :
Quand vous avez quelque chose à dire, et j'ai l'impression que vous aimez le partage, outre cette production personnelle, vous nous le dites, vous écrivez sur les autres, vous aimez aller à la rencontre d'autres artistes, vous aimez transmettre puisque vous avez été enseignant
Vous avez ce sentiment d’être un peu passeur ?
Guy Scarpetta :
Sans doute, la preuve c'est que tous les artistes sur qui j'ai écrit de manière un peu conséquente sont devenus peu à peu des amis, c'est à dire que la relation que j'ai entretenu avec des peintres comme Antonio Saura, des écrivains comme Carlos Fuentes
Ou avec des cinéastes comme Godard, ce sont des relations fortes qui se sont établies. Et j'ai essayé de rompre cette coupure entre le grand public et la création la plus pointue.
Philippe Chauveau :
Comment Guy Scarpetta, l'auteur, l'écrivain trouve-t-il ses marques dans tous cela, qu'est-ce qui vous donne envie d'écrire, qu'est-ce qui vous influence, qu'est ce qui vous donne envie de transmettre par l'écriture ?
Guy Scarpetta :
Quand je commence un roman ou une œuvre de fiction, il faut qu'il y ai une nécessite profonde et que je me dise que personne d'autre ne pourrait écrire ça à ma place, c'est le premier point de départ c'est important qu'il y ai des sujets qui me concerne
Sans oublier le lecteur, donc un sujet qui va au delà de mon intérêt personne.
Philippe Chauveau :
Une question Guy Scarpetta, quel est l'auteur avec qui vous vous sentez le plus d'affinités, que ce soit sur le plan littéraire ou sur le plan de la personnalité.
Guy Scarpetta :
Plusieurs, mais si je dois en choisir un, je dirais Proust, parce qu’il y a tout chez cet auteur, parce qu'il y a quelqu'un qui invente le genre romanesque en même temps qu'il écrit un roman, il y a quelqu'un qui écrit un roman en même temps qu'il réfléchit sur le roman qu'il écrit.
Il y a un portrait social magnifique, il y a l'enregistrement des petites secousses qui traversent un milieu social très restreint mais que l'on peut étendre à l'infini, il y a une pénétration subjective incroyable, il y a des découvertes
notamment sur la sexualité, aux quelles on aurait pas accès par d'autres voies que celles d'un roman, il y a tout chez Proust mais vous m'avez forcé à me limiter à un nom, j'aurai très bien pu dire Flaubert ou Rabelais.
Philippe Chauveau :
Merci Guy Scarpetta, votre actualité c'est « Guido » aux éditions Gallimard.
Guy Scarpetta
Guido
Le livre 4'30Guy Scarpetta dans ce nouveau roman publié chez Gallimard et c'est un prénom Guido, Guido c'est votre grand-père Guido Palmino, dont vous allez nous raconter l'histoire, il a été déporté à Dachau mais surtout il a été plusieurs semaines dans un train, qu'on a appelé le train fantôme.
C'est une histoire de déportation mais c'est aussi une histoire de famille que vous avez voulu raconter, mais quelque part le livre que vous souhaitiez faire n'est pas le livre que nous avons ici.
Voilà, c'est vrai qu'il y avait depuis mon enfance cette figure d'un grand-père qui a obtenu la mention « mort pour la France », c'est un martyr avec tout ce que le mot martyr peut signifier dans les familles italiennes ou le fond chrétien est toujours présent même chez les athées.
Et cette histoire m'a hanté pendant très longtemps, et au moment ou j'ai dépassé l'age qu'il avait quand il est mort, j'ai voulu revenir sur cette histoire qui était très flou pour moi, pleine de zones d'ombres.
Oui, justement c'est ce que vous dites dans la famille on n'en parlait pas, même si on savait ce qu'il c'était passé.
Mon grand-père est mort à Dachau, déporté et cette figure du grand-père mort à Dachau avait un peu occulté tout le reste et donc je me suis intéressé au reste, c'est à dire l'histoire d'un maçon du Frioul qui a fait la guerre de 1914 qui en est revenu comme beaucoup complètement écoeuré
Et qui est devenu à ce moment là avec le modèle de la révolution Bolchevique, il a été un des fondateurs du communisme italien dans le Frioul qui a donc été ensuite persécuté par Mussolini.
Et justement il décide de quitter l'Italie avec son épouse Angelina pour rejoindre le Berry pour échapper au régime mussolinien.
Etant traqué et persécuté par Mussolini, il a décidé de faire venir toute sa famille en France, donc voilà plusieurs épisodes sur lequel je passe, très tôt il participe à la résistance, comme si c’était dans le prolongement naturel du combat contre Mussolini en Italie.
C'est un résistant ordinaire qui n'a pas fait d'exploit mais un de ceux sans qui aucun exploit n'aurait pu avoir lieu. Et puis il se fait arrêter un peu par hasard, simplement parce qu’il y avait quelques tractes qui étaient oubliées sur un buffet.
Et commence quelque chose qui s'est avéré à moi au fur et à mesure de mes recherches comme une vraie tragédie, il y a plusieurs actes et à chaque fois ça pourrait bien évoluer et à chaque fois ça va vers le pire, le jugement, il aurait du être libéré après avoir fait ses 15 mois de prison
Mais le préfet décide de l'envoyer dans un camp de concentration français.
Ce qui est dramatique dans l'histoire de votre grand-père c'est que il y a comme vous le dites plusieurs occasions ou le destin aurait pu être différent et finalement bien que nous soyons à la fin de la guerre ce train va arriver à Dachau ou va mourir votre grand-père.
Mais alors pourquoi dans votre famille gardait-on cette histoire secrète ?
Je crois que la mort tragique à Dachau a été quelque chose qui a fait qu'on a pas voulu savoir ce qu'il c'était passé avant, on disposait d'un mot au crayon balancé du train qu'un cheminot avait recueilli et transmis à ma famille mais on savait pas grand chose
Il a fallu que ce soit moi qui en 2008 ailles aux archives départementales de l'Ariège pour découvrir le dossier d'internement de mon grand-père au camp du Vernet, personne n'avait été y voir, il y a des milliers de dossiers que personnes ne va voir et qui sont passionnant.
Merci Guy Scarpetta, votre actualité c'est donc ce nouveau roman, c'est chez Gallimard, ça s’appelle Guido.
Philippe Chauveau :
Guy Scarpetta dans ce nouveau roman publié chez Gallimard et c'est un prénom Guido, Guido c'est votre grand-père Guido Palmino, dont vous allez nous raconter l'histoire, il a été déporté à Dachau mais surtout il a été plusieurs semaines dans un train, qu'on a appelé le train fantôme.
C'est une histoire de déportation mais c'est aussi une histoire de famille que vous avez voulu raconter, mais quelque part le livre que vous souhaitiez faire n'est pas le livre que nous avons ici.
Guy Scarpetta :
Voilà, c'est vrai qu'il y avait depuis mon enfance cette figure d'un grand-père qui a obtenu la mention « mort pour la France », c'est un martyr avec tout ce que le mot martyr peut signifier dans les familles italiennes ou le fond chrétien est toujours présent même chez les athées.
Et cette histoire m'a hanté pendant très longtemps, et au moment ou j'ai dépassé l'age qu'il avait quand il est mort, j'ai voulu revenir sur cette histoire qui était très flou pour moi, pleine de zones d'ombres.
Philippe Chauveau :
Oui, justement c'est ce que vous dites dans la famille on n'en parlait pas, même si on savait ce qu'il c'était passé.
Guy Scarpetta :
Mon grand-père est mort à Dachau, déporté et cette figure du grand-père mort à Dachau avait un peu occulté tout le reste et donc je me suis intéressé au reste, c'est à dire l'histoire d'un maçon du Frioul qui a fait la guerre de 1914 qui en est revenu comme beaucoup complètement écœuré
Et qui est devenu à ce moment là avec le modèle de la révolution Bolchevique, il a été un des fondateurs du communisme italien dans le Frioul qui a donc été ensuite persécuté par Mussolini.
Philippe Chauveau :
Et justement il décide de quitter l'Italie avec son épouse Angelina pour rejoindre le Berry pour échapper au régime mussolinien.
Guy Scarpetta :
Étant traqué et persécuté par Mussolini, il a décidé de faire venir toute sa famille en France, donc voilà plusieurs épisodes sur lequel je passe, très tôt il participe à la résistance, comme si c’était dans le prolongement naturel du combat contre Mussolini en Italie.
C'est un résistant ordinaire qui n'a pas fait d'exploit mais un de ceux sans qui aucun exploit n'aurait pu avoir lieu. Et puis il se fait arrêter un peu par hasard, simplement parce qu’il y avait quelques tractes qui étaient oubliées sur un buffet.
Et commence quelque chose qui s'est avéré à moi au fur et à mesure de mes recherches comme une vraie tragédie, il y a plusieurs actes et à chaque fois ça pourrait bien évoluer et à chaque fois ça va vers le pire, le jugement, il aurait du être libéré après avoir fait ses 15 mois de prison
Mais le préfet décide de l'envoyer dans un camp de concentration français.
Philippe Chauveau :
Ce qui est dramatique dans l'histoire de votre grand-père c'est que il y a comme vous le dites plusieurs occasions ou le destin aurait pu être différent et finalement bien que nous soyons à la fin de la guerre ce train va arriver à Dachau ou va mourir votre grand-père.
Mais alors pourquoi dans votre famille gardait-on cette histoire secrète ?
Guy Scarpetta :
Je crois que la mort tragique à Dachau a été quelque chose qui a fait qu'on a pas voulu savoir ce qu'il c'était passé avant, on disposait d'un mot au crayon balancé du train qu'un cheminot avait recueilli et transmis à ma famille mais on savait pas grand chose
Il a fallu que ce soit moi qui en 2008 ailles aux archives départementales de l'Ariège pour découvrir le dossier d'internement de mon grand-père au camp du Vernet, personne n'avait été y voir, il y a des milliers de dossiers que personnes ne va voir et qui sont passionnant.
Philippe Chauveau :
Merci Guy Scarpetta, votre actualité c'est donc ce nouveau roman, c'est chez Gallimard, ça s’appelle Guido.
Guy Scarpetta
Guido
L'avis du libraire 1'26J'ai aimé ce livre pour plusieurs raison, avec une absence de naïveté et une façon très subtile dans l'écriture d'éviter les clichés, à un certains moment, à un certains moment on se dit que l'on va avoir l'image d'Epinal qui va arriver par exemple avec les pacifiste.
Et bien non Guido il est différent il prend pas ce parti là et donc le grand point fort du livre c'est de jouer avec les niveaux de l'histoire tout en déjouant les clichés, en étant pas la pour flatter la mémoire collective.
En période de crise c'est pas toujours facile à vendre des très bons livres qui jouent la dessus et généralement les gens ont envie de lire autre chose mais je crois que ce livre était nécessaire pour Scarpetta et qu'il s'imposera tranquillement et qu'il marchera dans le temps.
Olivier Renault
"L'Arbre à lettres"
14 Rue Boulard
75014 Paris
tél : 01 43 22 32 42
www.arbrealettres.com
J'ai aimé ce livre pour plusieurs raison, avec une absence de naïveté et une façon très subtile dans l'écriture d'éviter les clichés, à un certains moment, à un certains moment on se dit que l'on va avoir l'image d'Epinal qui va arriver par exemple avec les pacifiste.
Et bien non Guido il est différent il prend pas ce parti là et donc le grand point fort du livre c'est de jouer avec les niveaux de l'histoire tout en déjouant les clichés, en étant pas la pour flatter la mémoire collective.
En période de crise c'est pas toujours facile à vendre des très bons livres qui jouent la dessus et généralement les gens ont envie de lire autre chose mais je crois que ce livre était nécessaire pour Scarpetta et qu'il s'imposera tranquillement et qu'il marchera dans le temps.