Maud Tabachnik fut pendant de longues année kinésithérapeute, puis en 1991 elle décide de tout plaquer, de changer de vie et de se lancer dans l'écriture. Elle choisit un univers qui alors était plutôt masculin, le thriller, le polar. Avec « La vie à fleur de terre », Maud Tabachnik fait une entrée fracassante. Elle rencontre très vite son public qui lui gardera toujours sa fidélité et qui ne cesse de s'élargir. Sa recette, une écriture vive, des situations réalistes, des personnages loin des stéréotypes, des...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :
Bonjour Maud Tabachnik. Votre actualité chez Albin Michel, c'est « Désert barbare », une sorte de western-thriller-pollar, un road movie sur lequel nous allons revenir. L'écriture a fait irruption dans votre vie en 1991, puisqu'avant vous aviez une autre vie, vous étiez kiné. Mais l'écriture était-elle déjà présente dans votre parcours ?
Maud Tabachnik :
Non, elle n'était pas présente, je n'étais que lectrice. Mais une lectrice assidue, je me nourrissais de papiers, entre autre, car comme vous le...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :
Maud Tabachnik, un nouveau roman chez Albin Michel, un nouveau thriller. Ca s'appelle « Désert barbare » avec une couverture qui donne le ton. Vos lecteurs vont être ravis parce que l'on retrouve deux de vos personnages récurrents, Sandra Kahn et Sam Goodman, qui tous les deux vont partir vers des enquêtes qui au départ sont diamétralement opposées et puis ils vont se retrouver dans un endroits absolument horrible, un désert en Arizona. D'où elle vient cette histoire ?
Maud Tabachnik :
Je suis attirée...
Rediffusion des escales littéraires en partenariat avec le Crédit Mutuel Océan de Maud Tabachnik - Le livre - Suite
Maud Tabachnik
Désert barbare
Présentation 1'10Dans « Désert barbare », son nouveau titre chez Albin Michel, on retrouve deux personnages récurrents. Le flic de Boston, Sam Goodman, et la journaliste de San Francisco Sandra Kahn qui chacun de leur côté vont être confrontés à des situations plus que délicates dans le désert hostile de l'Arizona. Vous aimez frissonner. Le dernier Maud Tabachnik est fait pour vous. Ca s'appelle « Désert barbare », c'est publié chez Albin Michel. Maud Tabachnik nous reçoit pour Web TV Culture.
Dans « Désert barbare », son nouveau titre chez Albin Michel, on retrouve deux personnages récurrents. Le flic de Boston, Sam Goodman, et la journaliste de San Francisco Sandra Kahn qui chacun de leur côté vont être confrontés à des situations plus que délicates dans le désert hostile de l'Arizona. Vous aimez frissonner. Le dernier Maud Tabachnik est fait pour vous. Ca s'appelle « Désert barbare », c'est publié chez Albin Michel. Maud Tabachnik nous reçoit pour Web TV Culture.
Maud Tabachnik
Désert barbare
Portrait 3'49Bonjour Maud Tabachnik. Votre actualité chez Albin Michel, c'est « Désert barbare », une sorte de western-thriller-pollar, un road movie sur lequel nous allons revenir. L'écriture a fait irruption dans votre vie en 1991, puisqu'avant vous aviez une autre vie, vous étiez kiné. Mais l'écriture était-elle déjà présente dans votre parcours ?
Maud Tabachnik :
Non, elle n'était pas présente, je n'étais que lectrice. Mais une lectrice assidue, je me nourrissais de papiers, entre autre, car comme vous le voyez, je suis quand même costaud ! Mais jamais l'écriture. Quand je remettais les vertèbres en place, je n'y pensais pas du tout.
Philippe Chauveau :
Comment s'est fait la transition, ce besoin ?
Maud Tabachnik :
J'ai habité dans la maison de Alexander Calder le sculpteur, dont la fille m'a prêté la maison pendant deux ans. J'ai connu la Touraine, j'ai connu la campagne. Je ne savais pas ce qu'il y avait entre la ville et la mer. J'ai vu qu'il y avait la campagne, ça m'a bien plu. J'ai acheté une maison à côté de Chinon et je me suis retrouvé dénudée de toutes activités à un âge encore tendre. J'ai commencé à écrire. Ca m'a passionné, ça m'a excité ! J'ai commencé à écrire deux-trois livres pour faire mes gammes comme un pianiste. J'ai donné le troisième chez Denoël et « boum » c'est parti !
Philippe Chauveau :
Et dès le premier roman, l'envie d'écrire du polar, des thriller, l'envie de faire frissonner le lecteur ?
Maud Tabachnik :
J'étais fan de thriller, de romans noirs américains, la fameuse Série Noire de Gallimard. J'aime les films américains, j'aime la littérature américaine de ce genre. Je me suis bien retrouvé dans cet univers de suspense, de tension, de folie.
Philippe Chauveau :
Aujourd'hui comment travaillez-vous lorsque vous démarrez un nouveau livre ? Est-ce que vous vous focalisez sur ce bouquin là ? Quel genre d'écrivain êtes-vous ?
Maud Tabachnik :
Je m'y mets le matin, je m'arrête pour déjeuner, vous savez, comme un bureaucrate de la poste !
Philippe Chauveau :
Vous êtes très studieuse !
Maud Tabachnik :
Oui, très studieuse, mais je m'arrête, le jour où j'ai des trucs à faire... L'avantage de notre activité c'est qu'il faut être très discipliné et pouvoir se donner du loisir. Alors moi je ne m'autorise pas beaucoup de loisir, je suis un peu sévère avec moi. Par exemple, moi qui adore lire, je ne lis jamais la journée, je lis que le soir dans mon lit. J'ai l'impression que je pourrais faire autre chose, que je pourrais écrire.
Philippe Chauveau :
La lecture serait une sorte de récompense ?
Maud Tabachnik :
Voilà, c'est ça. Si j'ai bine travaillé, je lis, mais de toute façon même si j'ai pas bien travaillé je lis.
Philippe Chauveau :
Quelles sont les relations que vous entretenez avec vos lecteurs ?
Maud Tabachnik :
Elles sont très agréables. Je rencontre mes lecteurs dans les librairies, dans les salons et ce qui est toujours surprenant dans les premiers lecteurs qui m'ont lu et qui ne m'ont pas connu avant, c'est leur étonnement de voir quelqu'un qui n'est pas armé d'un couteau entre les dents, qui n'a pas un regard de tueur avec ce que j'écris. Les gens, et c'est normal, quand ils lisent mes livres qui sont quand même un peu hard au niveau tension, ils s'imaginent tous quelqu'un de sombre et ils sont étonnés et ravis de voir que je ne corresponds pas trop à ce que j'écris.
Philippe Chauveau :
Cela veut-il dire que vous avez une personnalité à double face ?
Maud Tabachnik :
Oh, si vous saviez !
Philippe Chauveau :
Maud Tabachnik, merci beaucoup. « Désert barbare », c'est votre dernier roman et c'est chez Albin Michel.
Bonjour Maud Tabachnik. Votre actualité chez Albin Michel, c'est « Désert barbare », une sorte de western-thriller-pollar, un road movie sur lequel nous allons revenir. L'écriture a fait irruption dans votre vie en 1991, puisqu'avant vous aviez une autre vie, vous étiez kiné. Mais l'écriture était-elle déjà présente dans votre parcours ?
Maud Tabachnik :
Non, elle n'était pas présente, je n'étais que lectrice. Mais une lectrice assidue, je me nourrissais de papiers, entre autre, car comme vous le voyez, je suis quand même costaud ! Mais jamais l'écriture. Quand je remettais les vertèbres en place, je n'y pensais pas du tout.
Philippe Chauveau :
Comment s'est fait la transition, ce besoin ?
Maud Tabachnik :
J'ai habité dans la maison de Alexander Calder le sculpteur, dont la fille m'a prêté la maison pendant deux ans. J'ai connu la Touraine, j'ai connu la campagne. Je ne savais pas ce qu'il y avait entre la ville et la mer. J'ai vu qu'il y avait la campagne, ça m'a bien plu. J'ai acheté une maison à côté de Chinon et je me suis retrouvé dénudée de toutes activités à un âge encore tendre. J'ai commencé à écrire. Ca m'a passionné, ça m'a excité ! J'ai commencé à écrire deux-trois livres pour faire mes gammes comme un pianiste. J'ai donné le troisième chez Denoël et « boum » c'est parti !
Philippe Chauveau :
Et dès le premier roman, l'envie d'écrire du polar, des thriller, l'envie de faire frissonner le lecteur ?
Maud Tabachnik :
J'étais fan de thriller, de romans noirs américains, la fameuse Série Noire de Gallimard. J'aime les films américains, j'aime la littérature américaine de ce genre. Je me suis bien retrouvé dans cet univers de suspense, de tension, de folie.
Philippe Chauveau :
Aujourd'hui comment travaillez-vous lorsque vous démarrez un nouveau livre ? Est-ce que vous vous focalisez sur ce bouquin là ? Quel genre d'écrivain êtes-vous ?
Maud Tabachnik :
Je m'y mets le matin, je m'arrête pour déjeuner, vous savez, comme un bureaucrate de la poste !
Philippe Chauveau :
Vous êtes très studieuse !
Maud Tabachnik :
Oui, très studieuse, mais je m'arrête, le jour où j'ai des trucs à faire... L'avantage de notre activité c'est qu'il faut être très discipliné et pouvoir se donner du loisir. Alors moi je ne m'autorise pas beaucoup de loisir, je suis un peu sévère avec moi. Par exemple, moi qui adore lire, je ne lis jamais la journée, je lis que le soir dans mon lit. J'ai l'impression que je pourrais faire autre chose, que je pourrais écrire.
Philippe Chauveau :
La lecture serait une sorte de récompense ?
Maud Tabachnik :
Voilà, c'est ça. Si j'ai bine travaillé, je lis, mais de toute façon même si j'ai pas bien travaillé je lis.
Philippe Chauveau :
Quelles sont les relations que vous entretenez avec vos lecteurs ?
Maud Tabachnik :
Elles sont très agréables. Je rencontre mes lecteurs dans les librairies, dans les salons et ce qui est toujours surprenant dans les premiers lecteurs qui m'ont lu et qui ne m'ont pas connu avant, c'est leur étonnement de voir quelqu'un qui n'est pas armé d'un couteau entre les dents, qui n'a pas un regard de tueur avec ce que j'écris. Les gens, et c'est normal, quand ils lisent mes livres qui sont quand même un peu hard au niveau tension, ils s'imaginent tous quelqu'un de sombre et ils sont étonnés et ravis de voir que je ne corresponds pas trop à ce que j'écris.
Philippe Chauveau :
Cela veut-il dire que vous avez une personnalité à double face ?
Maud Tabachnik :
Oh, si vous saviez !
Philippe Chauveau :
Maud Tabachnik, merci beaucoup. « Désert barbare », c'est votre dernier roman et c'est chez Albin Michel.
Maud Tabachnik
Désert barbare
Le livre 4'15Maud Tabachnik, un nouveau roman chez Albin Michel, un nouveau thriller. Ca s'appelle « Désert barbare » avec une couverture qui donne le ton. Vos lecteurs vont être ravis parce que l'on retrouve deux de vos personnages récurrents, Sandra Kahn et Sam Goodman, qui tous les deux vont partir vers des enquêtes qui au départ sont diamétralement opposées et puis ils vont se retrouver dans un endroits absolument horrible, un désert en Arizona. D'où elle vient cette histoire ?
Maud Tabachnik :
Je suis attirée par les déserts. J'en connais quelques uns. Ca me semble fascinant et terriblement angoissant un désert. Je ne sais pas si vous avez déjà parcouru un désert ou dormi dans le désert, la sensation est vraiment à nulle autre pareil. D'être seul dans cette immensité avec des cieux au-dessus de vous absolument formidable, prodigieux, vous êtes bien. Puis tout à coup, vous avez l'angoisse. Et moi j'ai bien aimé placer cette histoire de Sandra Kahn qui cherche une jeune femme qui a quitté sa famille à San Francisco et que sa famille recherche, des gens très riches.
Philippe Chauveau :
On rappelle que Sandra Kahn est toujours journaliste.
Maud Tabachnik :
Elle est toujours journaliste au San Francisco Chronicle. Cette fille, on ne sait pas où elle est partie, mais ses parents s'inquiètent et ils lui demandent de la retrouver. Elle apprend qu'elle a été vu avec des gens peu recommandables. Et c'est gens sont si peu recommandables que c'est vraiment une famille à la « Charles Manson bis », avec un grand cinglé qui a réuni autour de lui une demi-douzaine de jeunes aux cerveaux malléables et il en fait à peu près ce qu'il en veut. Et puis Sam Goodman il est flic, lieutenant à Boston. Il lui arrive une double mésaventure. Lors d'un assaut, l'un de ses inspecteur se fait tuer par un dealer noir et lui en rentrant chez lui, il se trouve nez à nez avec des dealers noirs et il en tue un. Donc on a un flic blanc qui se fait tuer par un noir et un dealer noir qui se fait tuer par un flic blanc. Sa hiérarchie veut vraiment se débarrasser de cette patate chaude parce qu'ils ont peur que Boston se transforme en Los Angeles avec des émeutes. Comme entre temps, il était sur la piste d'un Haïtien qui faisait du trafic d'enfants, qui vendait des enfants aux Etats-Unis, on l'envoi là dessus et il se retrouve lui aussi dans le désert de Sonora, mais en parallèle avec son amie Sandra. Et ni l'un ni l'autre ne sait que l'autre est à côté à cent kilomètres et enquête. Ce sont deux enquêtes parallèles menées par deux personnages bien connus des lecteurs qui vont se retrouver par hasard dans le désert ce qui peut paraître étrange dans un désert aussi grand, mais le romancier est libre !
Philippe Chauveau :
Il y a des thématiques dont vous êtes friande. Les paysages, c'est un personnage à part entière. Il y a vos héros récurrents. Et puis il y a l'actualité qui est là en filigrane. Avec ce trafic d'enfants en Haïti après le tremblement de terre. Ces problèmes d'émeutes raciales dans les banlieues, c'est l'actualité aussi. Vous aimez offrir du plaisir de lecture à vos lecteurs, mais toujours en raccrochant à l'actualité.
Maud Tabachnik :
C'est pour ça que je ne pourrais pas faire des romans fantaisy. Moi j'ai vraiment les deux pieds dans la terre et je regarde notre monde, qui me navre comme vous vous en doutez. Il faut que ce soit vrai. C'est pour ça que ça me donne pas mal de travail aussi parce que chaque chose est vérifié. L'ambiance de Phoenix, de l'Arizona avec la police, c'est vérifié. Ce n'est pas lancé au hasard ces personnages et la façon de se comporter.
Philippe Chauveau :
Le fait d'avoir des héros récurrents comme Sandra Kahn et Sam Goodman, est-ce que pour un auteur, pour vous c'est aussi réconfortant, c'est comme retrouvez des amis ?
Maud Tabachnik :
Ce sont vraiment des proches mes personnages. Ceux là je les connais bien. Il n'y a qu'avec eux que je peux faire de l'humour. Vous savez avec des amis, on est différent avec chacun. On n'a pas la même attitude. Là c'est pareil. Ce sont vraiment des proches, on vit des mois ensemble.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Maud Tabachnik. Votre actualité, c'est « Désert barbare », c'est votre nouveau roman et c'est chez Albin Michel.
Maud Tabachnik, un nouveau roman chez Albin Michel, un nouveau thriller. Ca s'appelle « Désert barbare » avec une couverture qui donne le ton. Vos lecteurs vont être ravis parce que l'on retrouve deux de vos personnages récurrents, Sandra Kahn et Sam Goodman, qui tous les deux vont partir vers des enquêtes qui au départ sont diamétralement opposées et puis ils vont se retrouver dans un endroits absolument horrible, un désert en Arizona. D'où elle vient cette histoire ?
Maud Tabachnik :
Je suis attirée par les déserts. J'en connais quelques uns. Ca me semble fascinant et terriblement angoissant un désert. Je ne sais pas si vous avez déjà parcouru un désert ou dormi dans le désert, la sensation est vraiment à nulle autre pareil. D'être seul dans cette immensité avec des cieux au-dessus de vous absolument formidable, prodigieux, vous êtes bien. Puis tout à coup, vous avez l'angoisse. Et moi j'ai bien aimé placer cette histoire de Sandra Kahn qui cherche une jeune femme qui a quitté sa famille à San Francisco et que sa famille recherche, des gens très riches.
Philippe Chauveau :
On rappelle que Sandra Kahn est toujours journaliste.
Maud Tabachnik :
Elle est toujours journaliste au San Francisco Chronicle. Cette fille, on ne sait pas où elle est partie, mais ses parents s'inquiètent et ils lui demandent de la retrouver. Elle apprend qu'elle a été vu avec des gens peu recommandables. Et c'est gens sont si peu recommandables que c'est vraiment une famille à la « Charles Manson bis », avec un grand cinglé qui a réuni autour de lui une demi-douzaine de jeunes aux cerveaux malléables et il en fait à peu près ce qu'il en veut. Et puis Sam Goodman il est flic, lieutenant à Boston. Il lui arrive une double mésaventure. Lors d'un assaut, l'un de ses inspecteur se fait tuer par un dealer noir et lui en rentrant chez lui, il se trouve nez à nez avec des dealers noirs et il en tue un. Donc on a un flic blanc qui se fait tuer par un noir et un dealer noir qui se fait tuer par un flic blanc. Sa hiérarchie veut vraiment se débarrasser de cette patate chaude parce qu'ils ont peur que Boston se transforme en Los Angeles avec des émeutes. Comme entre temps, il était sur la piste d'un Haïtien qui faisait du trafic d'enfants, qui vendait des enfants aux Etats-Unis, on l'envoi là dessus et il se retrouve lui aussi dans le désert de Sonora, mais en parallèle avec son amie Sandra. Et ni l'un ni l'autre ne sait que l'autre est à côté à cent kilomètres et enquête. Ce sont deux enquêtes parallèles menées par deux personnages bien connus des lecteurs qui vont se retrouver par hasard dans le désert ce qui peut paraître étrange dans un désert aussi grand, mais le romancier est libre !
Philippe Chauveau :
Il y a des thématiques dont vous êtes friande. Les paysages, c'est un personnage à part entière. Il y a vos héros récurrents. Et puis il y a l'actualité qui est là en filigrane. Avec ce trafic d'enfants en Haïti après le tremblement de terre. Ces problèmes d'émeutes raciales dans les banlieues, c'est l'actualité aussi. Vous aimez offrir du plaisir de lecture à vos lecteurs, mais toujours en raccrochant à l'actualité.
Maud Tabachnik :
C'est pour ça que je ne pourrais pas faire des romans fantaisy. Moi j'ai vraiment les deux pieds dans la terre et je regarde notre monde, qui me navre comme vous vous en doutez. Il faut que ce soit vrai. C'est pour ça que ça me donne pas mal de travail aussi parce que chaque chose est vérifié. L'ambiance de Phoenix, de l'Arizona avec la police, c'est vérifié. Ce n'est pas lancé au hasard ces personnages et la façon de se comporter.
Philippe Chauveau :
Le fait d'avoir des héros récurrents comme Sandra Kahn et Sam Goodman, est-ce que pour un auteur, pour vous c'est aussi réconfortant, c'est comme retrouvez des amis ?
Maud Tabachnik :
Ce sont vraiment des proches mes personnages. Ceux là je les connais bien. Il n'y a qu'avec eux que je peux faire de l'humour. Vous savez avec des amis, on est différent avec chacun. On n'a pas la même attitude. Là c'est pareil. Ce sont vraiment des proches, on vit des mois ensemble.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Maud Tabachnik. Votre actualité, c'est « Désert barbare », c'est votre nouveau roman et c'est chez Albin Michel.