Avec plus d'1M500 livres vendus en 2011, Marc Lévy reste l'un des auteurs les plus lus en France. Depuis son 1er roman « Et si c'était vrai » en 2000, Marc Lévy a su créer autour de lui un univers de lecteurs, et surtout de lectrices, fidèles, attendant avec impatience chaque nouveau titres. Le succès est international puisque ses romans sont traduits dans 45 langues.Et comme tout auteur populaire à succès, Marc Lévy subit une sorte de dédain de la part de certains autoproclamés spécialistes littéraires. C'est une attaque...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Marc Levy. Nous avons grand plaisir à vous recevoir à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman « Si c'était à refaire ». On en reparlera. Peut-on dire que l'écriture est arrivée un peu par hasard dans votre vie ?Marc Levy :Oui et non. J'avais beaucoup de problèmes d'expression à l'oral. Il y avait – et il y a toujours – une pudeur, une réserve et une mise en arrière. J'adore être entouré de gens et être au milieu du monde, mais avec l'envie d'être invisible et l'écriture a été...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Marc Levy, il y a eu récemment « L'étrange voyage de Monsieur Daldry » et puis aujourd'hui un nouveau titre « Si c'était à refaire » et on change complètement d'univers parce que là vous nous entrainez dans une sorte de thriller. On est avec Andrew. Andrew est un journaliste qui vit à New-York, un journaliste au New-York Times. Il a gravi les échelons, parce qu'au début il a fait des bio dans la nécrologie, il a écrit ensuite des articles de fond. Il va retrouver une amie d'enfance qu'il va courtiser,...
Samedi 6 avril 2019 de Marc Levy - Le livre - Suite
Marc Levy
Si c'était à refaire
Présentation 1'30Avec plus d'1M500 livres vendus en 2011, Marc Lévy reste l'un des auteurs les plus lus en France. Depuis son 1er roman « Et si c'était vrai » en 2000, Marc Lévy a su créer autour de lui un univers de lecteurs, et surtout de lectrices, fidèles, attendant avec impatience chaque nouveau titres. Le succès est international puisque ses romans sont traduits dans 45 langues.
Et comme tout auteur populaire à succès, Marc Lévy subit une sorte de dédain de la part de certains autoproclamés spécialistes littéraires. C'est une attaque un peu facile, car le style de Marc Lévy, qu'on l'aime ou non, est une réalité. Ses romans sont rythmés, avec des intrigues bien ficelées, du romantisme certes mais aussi un vrai travail de recherches sur les lieux, les époques ou encore les événements historiques mis en écho dans certains de ses titres comme « Les enfants de la Liberté » qui évoquait la Résistance.
« Si c'était à refaire » nous entraîne à New York ou Andrew, grand reporter, est agressé dans la rue, en juillet 2012, au lendemain de son mariage. Lorsqu'il reprend connaissance, le calendrier marque mai 2012. Andrew a 2 mois pour comprendre qui l'a agressé et pourquoi. Un roman plein de suspense, de rebondissements où plane l'ombre de la dictature argentine des années 70 et le trafic d'enfants en Chine.
Du Marc Lévy pur jus qui séduira les inconditionnels. « Si c'était à refaire » est publié chez Robert Laffont et Versilio pour la version numérique.
Marc Lévy se confie en toute sincérité, sur Web TV Culture.
Avec plus d'1M500 livres vendus en 2011, Marc Lévy reste l'un des auteurs les plus lus en France. Depuis son 1er roman « Et si c'était vrai » en 2000, Marc Lévy a su créer autour de lui un univers de lecteurs, et surtout de lectrices, fidèles, attendant avec impatience chaque nouveau titres. Le succès est international puisque ses romans sont traduits dans 45 langues.
Et comme tout auteur populaire à succès, Marc Lévy subit une sorte de dédain de la part de certains autoproclamés spécialistes littéraires. C'est une attaque un peu facile, car le style de Marc Lévy, qu'on l'aime ou non, est une réalité. Ses romans sont rythmés, avec des intrigues bien ficelées, du romantisme certes mais aussi un vrai travail de recherches sur les lieux, les époques ou encore les événements historiques mis en écho dans certains de ses titres comme « Les enfants de la Liberté » qui évoquait la Résistance.
« Si c'était à refaire » nous entraîne à New York ou Andrew, grand reporter, est agressé dans la rue, en juillet 2012, au lendemain de son mariage. Lorsqu'il reprend connaissance, le calendrier marque mai 2012. Andrew a 2 mois pour comprendre qui l'a agressé et pourquoi. Un roman plein de suspense, de rebondissements où plane l'ombre de la dictature argentine des années 70 et le trafic d'enfants en Chine.
Du Marc Lévy pur jus qui séduira les inconditionnels. « Si c'était à refaire » est publié chez Robert Laffont et Versilio pour la version numérique.
Marc Lévy se confie en toute sincérité, sur Web TV Culture.
Marc Levy
Si c'était à refaire
Portrait 4'01Philippe Chauveau :
Bonjour Marc Levy. Nous avons grand plaisir à vous recevoir à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman « Si c'était à refaire ». On en reparlera. Peut-on dire que l'écriture est arrivée un peu par hasard dans votre vie ?
Marc Levy :
Oui et non. J'avais beaucoup de problèmes d'expression à l'oral. Il y avait – et il y a toujours – une pudeur, une réserve et une mise en arrière. J'adore être entouré de gens et être au milieu du monde, mais avec l'envie d'être invisible et l'écriture a été libératoire, l'écriture est un monologue qui se transforme après cuisson en dialogue.
Philippe Chauveau :
Mais êtes vous un être solitaire lorsque vous écrivez ?
Marc Levy :
Oui, mais pas seulement quand j'écris. Je suis quelqu'un de très solitaire. Mais c'est paradoxal, car je suis quelqu'un de solitaire qui a horreur de la solitude.
Philippe Chauveau :
Avez-vous conscience du bien que vous pouvez procurer à certains de vos lecteurs ?
Marc Levy :
Il y a quelque jours, j'ai reçu une lettre d'un lecteur qui disait cela et je me suis dis pendant dix minutes que cette personne avait dû se tromper, qu'elle devait écrire à Bernard-Henri Lévy ou quelqu'un d'autre. Ca arrive, mais je suis beaucoup trop pudique pour penser à ça. On a toujours peur du cliché quand on écrit, mais on a toujours peur du cliché à propos de ce qu'on dit. Il y a une très grande confusion. Par exemple, je n'ai jamais écrit de roman d'amour. Au début de ma vie d'écrivain, on m'a tout de suite classé dans la catégorie « roman d'amour »...
Philippe Chauveau :
… On aime bien mettre les gens dans des cases...
Marc Levy :
Moi, ça me faisais marrer. Je n'ai jamais écrit de roman d'amour. J'ai écrit des romans dans lesquels, il y avait une empathie pour les personnages, donc dans lesquels il y avait de l'amour. Mais ce ne sont pas des romans des romans d'amour. J'ai écrit à un moment donné une comédie romantique,mais parce que j'avais envie de faire ça. Le bien-être qu'il peut y avoir éventuellement dans mes romans, c'est la sincérité des personnages. Je me souviens de quelqu'un qui disait « dans ce livre il y a beaucoup de bons sentiments » et j'avais envie de lui dire « et alors ? » En quoi est-ce grave. C'est plus intelligent quand il y a beaucoup de mauvais sentiment ?
Philippe Chauveau :
Souffrez-vous encore de ces clichés, bon sentiment, roman d'amour ?
Marc Levy :
Non, au contraire. En fait, je suis très reconnaissant de ça. La critique a un avantage énorme, c'est qu'elle vous maintient dans une humilité permanente. Il vaut mieux avoir un complexe d'infériorité, que de supériorité. C'est moins dangereux. De ce côté là, j'ai trouvé ça très positif. Et le deuxième c'est qu'il y a un côté épris de liberté qui fait que cette tentative de mettre dans des boîtes, m'a donné encore plus l'envie d'en sortir. Ca a certainement contribué à cette prise de conscience, très tôt, dès le troisième roman, que je en ferai jamais deux romans qui se ressemblent.
Philippe Chauveau :
Une dernière question. Plus tard, Marc Levy, dans une anthologie sur le roman du 21e siècle, que désireriez-vous que l'on dise, que l'on écrive, quels seraient les adjectifs qui traduiraient le mieux votre travail.
Marc Levy :
Je crois que c'est le mot sincérité, humour... Si on dit de moi que je suis quelqu'un qui a fait son métier sérieusement sans jamais se prendre au sérieux, je serai ravi. J'en demande pas plus.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Marc Levy. Votre actualité, c'est ce nouveau titre « Si c'était à refaire » aux éditions Robert Laffont, également disponible chez Versilio.
Philippe Chauveau :
Bonjour Marc Levy. Nous avons grand plaisir à vous recevoir à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman « Si c'était à refaire ». On en reparlera. Peut-on dire que l'écriture est arrivée un peu par hasard dans votre vie ?
Marc Levy :
Oui et non. J'avais beaucoup de problèmes d'expression à l'oral. Il y avait – et il y a toujours – une pudeur, une réserve et une mise en arrière. J'adore être entouré de gens et être au milieu du monde, mais avec l'envie d'être invisible et l'écriture a été libératoire, l'écriture est un monologue qui se transforme après cuisson en dialogue.
Philippe Chauveau :
Mais êtes vous un être solitaire lorsque vous écrivez ?
Marc Levy :
Oui, mais pas seulement quand j'écris. Je suis quelqu'un de très solitaire. Mais c'est paradoxal, car je suis quelqu'un de solitaire qui a horreur de la solitude.
Philippe Chauveau :
Avez-vous conscience du bien que vous pouvez procurer à certains de vos lecteurs ?
Marc Levy :
Il y a quelque jours, j'ai reçu une lettre d'un lecteur qui disait cela et je me suis dis pendant dix minutes que cette personne avait dû se tromper, qu'elle devait écrire à Bernard-Henri Lévy ou quelqu'un d'autre. Ca arrive, mais je suis beaucoup trop pudique pour penser à ça. On a toujours peur du cliché quand on écrit, mais on a toujours peur du cliché à propos de ce qu'on dit. Il y a une très grande confusion. Par exemple, je n'ai jamais écrit de roman d'amour. Au début de ma vie d'écrivain, on m'a tout de suite classé dans la catégorie « roman d'amour »...
Philippe Chauveau :
… On aime bien mettre les gens dans des cases...
Marc Levy :
Moi, ça me faisais marrer. Je n'ai jamais écrit de roman d'amour. J'ai écrit des romans dans lesquels, il y avait une empathie pour les personnages, donc dans lesquels il y avait de l'amour. Mais ce ne sont pas des romans des romans d'amour. J'ai écrit à un moment donné une comédie romantique,mais parce que j'avais envie de faire ça. Le bien-être qu'il peut y avoir éventuellement dans mes romans, c'est la sincérité des personnages. Je me souviens de quelqu'un qui disait « dans ce livre il y a beaucoup de bons sentiments » et j'avais envie de lui dire « et alors ? » En quoi est-ce grave. C'est plus intelligent quand il y a beaucoup de mauvais sentiment ?
Philippe Chauveau :
Souffrez-vous encore de ces clichés, bon sentiment, roman d'amour ?
Marc Levy :
Non, au contraire. En fait, je suis très reconnaissant de ça. La critique a un avantage énorme, c'est qu'elle vous maintient dans une humilité permanente. Il vaut mieux avoir un complexe d'infériorité, que de supériorité. C'est moins dangereux. De ce côté là, j'ai trouvé ça très positif. Et le deuxième c'est qu'il y a un côté épris de liberté qui fait que cette tentative de mettre dans des boîtes, m'a donné encore plus l'envie d'en sortir. Ca a certainement contribué à cette prise de conscience, très tôt, dès le troisième roman, que je en ferai jamais deux romans qui se ressemblent.
Philippe Chauveau :
Une dernière question. Plus tard, Marc Levy, dans une anthologie sur le roman du 21e siècle, que désireriez-vous que l'on dise, que l'on écrive, quels seraient les adjectifs qui traduiraient le mieux votre travail.
Marc Levy :
Je crois que c'est le mot sincérité, humour... Si on dit de moi que je suis quelqu'un qui a fait son métier sérieusement sans jamais se prendre au sérieux, je serai ravi. J'en demande pas plus.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Marc Levy. Votre actualité, c'est ce nouveau titre « Si c'était à refaire » aux éditions Robert Laffont, également disponible chez Versilio.
Marc Levy
Si c'était à refaire
Le livre 3'43Philippe Chauveau :
Marc Levy, il y a eu récemment « L'étrange voyage de Monsieur Daldry » et puis aujourd'hui un nouveau titre « Si c'était à refaire » et on change complètement d'univers parce que là vous nous entrainez dans une sorte de thriller. On est avec Andrew. Andrew est un journaliste qui vit à New-York, un journaliste au New-York Times. Il a gravi les échelons, parce qu'au début il a fait des bio dans la nécrologie, il a écrit ensuite des articles de fond. Il va retrouver une amie d'enfance qu'il va courtiser, qu'il va même épouser. Et puis un matin, il fait son footing, nous sommes en juillet 2012 et il se fait agresser et il va se réveiller deux mois avant...
Marc Levy :
Oui, il se fait assassiner. Il se voit mourir et quelques secondes après sa mort, il se réveille deux mois avant son assassinat.
Philippe Chauveau :
On est en mai 2012. Et il va essayer de remonter l'histoire pour savoir qui a voulu intenter à ses jours.
Marc Levy :
Après son assassinat, sa vie change beaucoup.
Philippe Chauveau :
Ca c'est différent parce que vous ne nous aviez pas habitué à ça, à un thriller, ou on tourne la page en se demandant ce qui va se passer après. Il y a plusieurs suspects potentiels et le lecteur est en train de se dire « ça pourrait être elle, ça pourrait être lui ». Vous aviez envie de brouiller les pistes, que le lecteur se perde au fil des pages en imaginant des situations ?
Marc Levy :
J'avais envie de changer. J'ai pris beaucoup de plaisir l'année dernière à écrire un roman « lent », qui était « L'étrange voyage de Monsieur Daldry ». Et cette année, j'avais envie d'écrire un roman hyper-tonique et h'avais aussi envie d'écrire un roman qui soit comme une montagne russe. J'avais envie de me mettre moi-même dans une intrigue indémêlable et de voir si j'allais réussir à m'en sortir et en fait, je me suis mis dans la peau de ce type.
Philippe Chauveau :
Ca veut dire qu'au début, vous ne saviez pas qui allait être le coupable ?
Marc Levy :
J'avais aucune idée. Entendez-bien qu'il est très important quand on écrit un roman, un thriller, un polar, une enquête, une chose est très importante, c'est qu'on ne peut pas mentir sur la finalité. Ca ne peut pas être un lapin qui sort du chapeau au dernier moment. Il faut qu'il y ait une vrai logique. D'ailleurs, dans ce roman, c'est le retour de l'inspecteur Pilguez, un de mes personnages récurrents et il a cette phrase où il dit : « trouvez un coupable sans comprendre son motif, c'est que la moitié du boulot accompli ». Donc ce qui est important, c'est de comprendre le motif et je trouve que le plus excitant dans un roman de ce genre là, c'est pas tant de trouver le coupable, c'est de comprendre pourquoi il a fait ça. Il y a six ou sept coupables potentiels, il y a une chance sur sept. Mais ce qui est intéressant c'est de ce dire « est-ce que j'ai chopé le motif qui a conduit à cet assassinat? » Ce qui obsède le personnage d'Andrew dans le roman, c'est pas seulement trouver qui, c'est de comprendre pourquoi ? D'ailleurs au début du roman, il s'installe dans un café et il commence à faire la liste des gens qui pourrait avoir envie de le tuer et c'est le plus grand malaise de sa vie. Tout-à-coup, il prend vraiment conscience qu'il y a des gens qui pourraient avoir envie de le dessouder.
Philippe Chauveau :
Andrew, aurions-nous un jour la chance de le revoir dans un autre roman ?
Marc Levy :
Oui. C'est un personnage avec qui j'ai passé un long hiver et je pense qu'il ne me lâchera pas comme ça.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Marc Levy. Votre actualité, c'est ce nouveau titre « Si c'était à refaire » aux éditions Robert Laffont, également disponible chez Versilio.
Philippe Chauveau :
Marc Levy, il y a eu récemment « L'étrange voyage de Monsieur Daldry » et puis aujourd'hui un nouveau titre « Si c'était à refaire » et on change complètement d'univers parce que là vous nous entrainez dans une sorte de thriller. On est avec Andrew. Andrew est un journaliste qui vit à New-York, un journaliste au New-York Times. Il a gravi les échelons, parce qu'au début il a fait des bio dans la nécrologie, il a écrit ensuite des articles de fond. Il va retrouver une amie d'enfance qu'il va courtiser, qu'il va même épouser. Et puis un matin, il fait son footing, nous sommes en juillet 2012 et il se fait agresser et il va se réveiller deux mois avant...
Marc Levy :
Oui, il se fait assassiner. Il se voit mourir et quelques secondes après sa mort, il se réveille deux mois avant son assassinat.
Philippe Chauveau :
On est en mai 2012. Et il va essayer de remonter l'histoire pour savoir qui a voulu intenter à ses jours.
Marc Levy :
Après son assassinat, sa vie change beaucoup.
Philippe Chauveau :
Ca c'est différent parce que vous ne nous aviez pas habitué à ça, à un thriller, ou on tourne la page en se demandant ce qui va se passer après. Il y a plusieurs suspects potentiels et le lecteur est en train de se dire « ça pourrait être elle, ça pourrait être lui ». Vous aviez envie de brouiller les pistes, que le lecteur se perde au fil des pages en imaginant des situations ?
Marc Levy :
J'avais envie de changer. J'ai pris beaucoup de plaisir l'année dernière à écrire un roman « lent », qui était « L'étrange voyage de Monsieur Daldry ». Et cette année, j'avais envie d'écrire un roman hyper-tonique et h'avais aussi envie d'écrire un roman qui soit comme une montagne russe. J'avais envie de me mettre moi-même dans une intrigue indémêlable et de voir si j'allais réussir à m'en sortir et en fait, je me suis mis dans la peau de ce type.
Philippe Chauveau :
Ca veut dire qu'au début, vous ne saviez pas qui allait être le coupable ?
Marc Levy :
J'avais aucune idée. Entendez-bien qu'il est très important quand on écrit un roman, un thriller, un polar, une enquête, une chose est très importante, c'est qu'on ne peut pas mentir sur la finalité. Ca ne peut pas être un lapin qui sort du chapeau au dernier moment. Il faut qu'il y ait une vrai logique. D'ailleurs, dans ce roman, c'est le retour de l'inspecteur Pilguez, un de mes personnages récurrents et il a cette phrase où il dit : « trouvez un coupable sans comprendre son motif, c'est que la moitié du boulot accompli ». Donc ce qui est important, c'est de comprendre le motif et je trouve que le plus excitant dans un roman de ce genre là, c'est pas tant de trouver le coupable, c'est de comprendre pourquoi il a fait ça. Il y a six ou sept coupables potentiels, il y a une chance sur sept. Mais ce qui est intéressant c'est de ce dire « est-ce que j'ai chopé le motif qui a conduit à cet assassinat? » Ce qui obsède le personnage d'Andrew dans le roman, c'est pas seulement trouver qui, c'est de comprendre pourquoi ? D'ailleurs au début du roman, il s'installe dans un café et il commence à faire la liste des gens qui pourrait avoir envie de le tuer et c'est le plus grand malaise de sa vie. Tout-à-coup, il prend vraiment conscience qu'il y a des gens qui pourraient avoir envie de le dessouder.
Philippe Chauveau :
Andrew, aurions-nous un jour la chance de le revoir dans un autre roman ?
Marc Levy :
Oui. C'est un personnage avec qui j'ai passé un long hiver et je pense qu'il ne me lâchera pas comme ça.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Marc Levy. Votre actualité, c'est ce nouveau titre « Si c'était à refaire » aux éditions Robert Laffont, également disponible chez Versilio.