Si vous voyez le nom de Vanessa Caffin sur des livres consacrés au football, c’est normal ! Arrivée au journalisme par les hasards de la vie, elle intègre l’équipe d’Eugène Saccomano dans « On refait le match » sur RTL dans les années 2000 et collabore aussi aux pages sport du JDD. Une immersion dans le monde footballistique qui l’amène au service communication de la Ligue de football professionnel. Mais tout ça, c’était dans une autre vie.

Désormais, Vanessa Caffin se partage entre la création cinématographique et l’écriture.

En 2008, elle est largement remarquée à la sortie de son premier roman « J’aime pas l’amour ou trop peut-être », chassé-croisé à la fois psychologique et amoureux dans un roman choral contemporaine bien construit. Suivent d’autres titres dont certains traduits à l’étranger comme « Mémoire vive », « Rossmore avenue » ou « L’indésirable ». Soucieuse de partager son savoir-faire, elle a elle-

même créé une maison d’édition spécialisée dans le premier roman et organise de ateliers d’écriture. Quant au cinéma, elle a signé plusieurs courts métrages et travaille actuellement à l’adaptation de l’un de ses livres.

Le nouveau roman de Vanessa Caffin, le voici, « Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour ». Et tenez-le-vous pour dit, ce livre est addictif !

Alice a une trentaine d’années. Ses études l’ont amené à devenir traductrice littéraire. Les relations familiales sont complexes et la jeune femme est un peu paumée dans sa vie sentimentale. Un jour, la découverte de lettres dans une boite à chaussures va faire vaciller sa vie. Qui sont Simon, Marianne et Florence. A en croire les courriers retrouvés, ils étaient les meilleurs amis d’Alice a l’adolescence. La jeune femme n’a aucun souvenir d’eux. Et quand dans l’une des missives, Alice lit, la concernant « Tu es un monstre. Elle a vu ce que tu as fait… », la voilà complètement paniquée. Comment a-t-elle pu oublier ces personnes qui semblent avoir tant compté dans vie et surtout, quel est ce drame évoqué dont elle serait l’instigatrice. Sur ce point de départ, Vanessa Caffin construit un thriller psychologique haletant, habilement ficelé, aux limites de la folie et de la manipulation. Le passé et le présent s’entremêlent, les secrets se dévoilent l’ambiance devient de plus en plus oppressante. Les dernières pages, magistrales, feront vaciller toutes vos certitudes.

« Les heures de la nuit ne rattrapent jamais celles du jour » de Vanessa Caffin est publié aux éditions de la Martinière.