Violette Cabesos est une femme énigmatique, à l’image de ses romans.Après des études d’histoire, de lettres et de sciences-politiques dans son Sud natal, elle s’installe à Paris en 1994. Elle se veut rationnelle, athée et c’est pourtant dans une écriture empreinte d’ésotérisme qu’elle va s’épanouir.Passionnée d’Histoire, de littérature, de musique, mais aussi de danse orientale, Violette Cabesos a plusieurs cordes à son arc. Et quand elle pratique le chant lyrique, telles les sirènes de la légende, elle peut...
Du 30 au 31 Mai 2015 de Violette Cabesos - Présentation - Suite
Philippe ChauveauBonjour Violette Cabesos.Violette Cabesos Bonjour.Philippe ChauveauVotre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune». On ne se connaît pas encore beaucoup mais je vous trouve très énigmatique, j'ai l'impression que vous êtes multi facettes. Alors vous écrivez des romans, mais vous aimez aussi la musique, vous faites du chant lyrique, vous faites aussi de la danse orientale. Qui êtes-vous finalement ?Violette Cabesos Vaste question. Je suis quelqu'un qui s'intéresse à beaucoup de choses dans la vie....
Du 30 au 31 Mai 2015 de Violette Cabesos - Portrait - Suite
Philippe ChauveauDans ce nouveau titre « Le teinturier de la lune » on continue l'exploration si j'ai bien compris, on repart avec se qui vous tiens à cœur, les religions, l'histoire, un lieu, là en l'occurence se sera la ville de Prague que vous aller mettre en évidence. On va faire connaissance avec deux personnages, nous avons Théogène, ce jeune alchimiste, nous sommes au 16ème siècle, qui à un maître qui a créé un élixir de longévité. Et puis nous allons découvrir une autre jeune femme qui elle nous propulse au...
Du 30 au 31 Mai 2015 de Violette Cabesos - Le livre - Suite
Violette Cabesos
Le teinturier de la lune
Présentation 1'50"Violette Cabesos est une femme énigmatique, à l'image de ses romans.?Après des études d'histoire, de lettres et de sciences-politiques dans son Sud natal, elle s'installe à Paris en 1994.?Elle se veut rationnelle, athée et c'est pourtant dans une écriture empreinte d'ésotérisme qu'elle va s'épanouir.?Passionnée d'Histoire, de littérature, de musique, mais aussi de danse orientale, Violette Cabesos a plusieurs cordes à son arc.?Et quand elle pratique le chant lyrique, telles les sirènes de la légende, elle peut vous prendre dans ses filets.?C'est un peu la même chose avec ses romans, on s'y plonge avec un brin d'amusement, et en quelques pages, on est happé par l'intrigue, les personnages mais aussi une écriture originale, très construite, recherchée, loin de toutes facilités.?Après un premier roman « Sang comme neige » en 2003, elle collabore avec son ami Frédéric Lenoir, par ailleurs spécialiste des religions? Ensemble, ils publient « La promesse de l'ange » et « La parole perdue », vendus à plusieurs milliers d'exemplaires et traduits en une vingtaine de langues.?Aujourd'hui, volant de ses propres ailes, Violette Cabesos nous offre un nouveau roman « Le teinturier de la lune » et vous n'êtes pas au bout de vos surprises.?Entre un jeune alchimiste de la Renaissance et une apprentie journaliste de 20 ans dans le Paris des années 1930, quel peut être le point commun.?Et si un vieux grimoire aux papier jauni révélait les secrets les plus enfouis ? Et si la ville de Prague était le point de départ de tous les mystères de notre monde ??Mêlant Histoire et fiction, Violette Cabesos nous propose un formidable thriller ésotérique qui défie les lois de l'espace et du temps. ?« Le teinturier de la lune » de Violette Cabesos aux éditions Albin Michel?Violette Cabesos est sur WTC.??
Violette Cabesos est une femme énigmatique, à l’image de ses romans.
Après des études d’histoire, de lettres et de sciences-politiques dans son Sud natal, elle s’installe à Paris en 1994. Elle se veut rationnelle, athée et c’est pourtant dans une écriture empreinte d’ésotérisme qu’elle va s’épanouir.
Passionnée d’Histoire, de littérature, de musique, mais aussi de danse orientale, Violette Cabesos a plusieurs cordes à son arc. Et quand elle pratique le chant lyrique, telles les sirènes de la légende, elle peut vous prendre dans ses filets. C’est un peu la même chose avec ses romans, on s’y plonge avec un brin d’amusement, et en quelques pages, on est happé par l’intrigue, les personnages mais aussi une écriture originale, très construite, recherchée, loin de toutes facilités.
Après un premier roman « Sang comme neige » en 2003, elle collabore avec son ami Frédéric Lenoir, par ailleurs spécialiste des religions. Ensemble, ils publient « La promesse de l’ange » et « La parole perdue », vendus à plusieurs milliers d’exemplaires et traduits en une vingtaine de langues. Aujourd’hui, volant de ses propres ailes, Violette Cabesos nous offre un nouveau roman « Le teinturier de la lune » et vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Entre un jeune alchimiste de la Renaissance et une apprentie journaliste de 20 ans dans le Paris des années 1930, quel peut être le point commun. Et si un vieux grimoire aux papier jauni révélait les secrets les plus enfouis ? Et si la ville de Prague était le point de départ de tous les mystères de notre monde ?
Mêlant Histoire et fiction, Violette Cabesos nous propose un formidable thriller ésotérique qui défie les lois de l’espace et du temps. « Le teinturier de la lune » de Violette Cabesos aux éditions Albin Michel
Violette Cabesos est sur WTC.
Violette Cabesos
Le teinturier de la lune
Portrait 4'23"Bonjour Violette Cabesos.?Bonjour.?Votre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune». On ne se connaît pas encore beaucoup mais je vous trouve très énigmatique, j'ai l'impression que vous êtes multi facettes. Alors vous écrivez des romans, mais vous aimez aussi la musique, vous faites du chant lyrique, vous faites aussi de la danse orientale. Qui êtes-vous finalement ??Vaste question. Je suis quelqu'un qui s'intéresse à beaucoup de choses dans la vie. En premier lieu la littérature, et la musique étant donné que pour moi c'est quelque part la même chose.?C'est aujourd'hui votre quatrième roman. Très souvent, vous nous promenez d'une époque à une autre, les lieux ont toujours beaucoup d'importance, il y a des personnages qui sont happés par ces choses qui les dépassent. Ca ressemble à la vie que vous voudriez avoir ??A la fois celle que je voudrait avoir mais aussi celle que j'ai. Avant d'être auteur je suis lectrice, et j'aime beaucoup être promenée. Pour moi un livre c'est un peu comme un navire, et j'aime que celui-ci m'emmène vers des contrés qui ne ressemble pas à ma vie quotidienne, qui m'apprenne des chose ou qui m'égare parfois.?Vous avez dis dans une interview que vous étiez quelqu'un de très rationnel et athée, hors dans votre écriture, il est à chaque fois question de religion, d'ésotérisme, parfois on part d'une époque pour aller vers une autre. Donc on est complètement à l'encontre de ce que vous prétendez être ??Alors en fait athée je ne dirais plus çà, grâce ou à cause de « La promesse de l'ange » et de « La parole perdu » qui amenés à relire mais avec un tout autre regard les textes et notamment l'évangile, et je ne peux plus dire que je sois athée, on va dire aujourd'hui agnostique. Et je cherche, et en tous cas je suis très intéressé comme beaucoup de gens par la spiritualité, les grands mystères. Et entre les grands mystères de la religion et l'ésotérisme il n'y a qu'un pas, voilà. Et comme l'histoire, c'est tisser un lien entre les hommes et pour moi écrire c'est vraiment faire parler les morts en quelque sorte, j'aime bien cette image, ceux que l'on a en soi et puis les autres. Donc forcement je m'intéresse beaucoup à ces domaines-là.?Je vais vous titiller un petit peu. Des critiques ont écrit que vous une Steve Berry en jupon ou que Dan Brown avait trouvé sa consoeur. Ca vous flatte, ça vous amuse, ça vous énerve que l'on vous compare à l'auteur du « Da Vinci Code » ??Je préfère me sentir flattée, même si en toute modestie, j'ose espérer que mes recherches historiques sont un peu plus poussées que celles de Dan brown.?Voilà, c'est effectivement où je voulais en arriver, c'est que l'on retrouve la recette de ces livres, c'est-à-dire des époques qui se téléscope.?Sauf que, pardonné moi mais « La promesse de l'ange » est sortie avant le « Da Vinci Code ».?C'était bien de le préciser, donc à chaque fois effectivement, vous emmenez le lecteur dans différentes époques historiques. Il y a des intrigues, la religion à une grande place, l'Histoire avec un H majuscule, mais c'est vrai que vous mettez un point d'honneur à faire des recherches très poussées, ça a été le cas dans les précédents ouvrages, et c'est encore une évidence dans le teinturier de la lune.?Oui, parce que ça me passionne en fait, je suis un vrai rat de bibliothèque, en plus de tout le reste. Les livres m'émeuvent, en particuliers les anciens. Quand je suis face à un manuscrit, j'ai envie de le toucher, de le sentir, et j'adore chercher le petit détail, l'anecdote, la chose que l'on ne sait pas. Ca m'amuse beaucoup, et ensuite d'y réfléchir, d'emmagasiner tous çà, de le digérer et puis d'inventer ma petite histoire avec la grande.?Votre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune». ??
Philippe Chauveau
Bonjour Violette Cabesos.
Violette Cabesos
Bonjour.
Philippe Chauveau
Votre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune». On ne se connaît pas encore beaucoup mais je vous trouve très énigmatique, j'ai l'impression que vous êtes multi facettes. Alors vous écrivez des romans, mais vous aimez aussi la musique, vous faites du chant lyrique, vous faites aussi de la danse orientale. Qui êtes-vous finalement ?
Violette Cabesos
Vaste question. Je suis quelqu'un qui s'intéresse à beaucoup de choses dans la vie. En premier lieu la littérature, et la musique étant donné que pour moi c'est quelque part la même chose.
Philippe Chauveau
C'est aujourd'hui votre quatrième roman. Très souvent, vous nous promenez d'une époque à une autre, les lieux ont toujours beaucoup d'importance, il y a des personnages qui sont happés par ces choses qui les dépassent. Ca ressemble à la vie que vous voudriez avoir ?
Violette Cabesos
A la fois celle que je voudrait avoir mais aussi celle que j'ai. Avant d'être auteur je suis lectrice, et j'aime beaucoup être promenée. Pour moi un livre c'est un peu comme un navire, et j'aime que celui-ci m'emmène vers des contrés qui ne ressemble pas à ma vie quotidienne, qui m'apprenne des chose ou qui m'égare parfois.
Philippe Chauveau
Vous avez dis dans une interview que vous étiez quelqu'un de très rationnel et athée, hors dans votre écriture, il est à chaque fois question de religion, d’ésotérisme, parfois on part d'une époque pour aller vers une autre. Donc on est complètement à l'encontre de ce que vous prétendez être ?
Violette Cabesos
Alors en fait athée je ne dirais plus çà, grâce ou à cause de « La promesse de l'ange » et de « La parole perdu » qui amenés à relire mais avec un tout autre regard les textes et notamment l’évangile, et je ne peux plus dire que je sois athée, on va dire aujourd'hui agnostique. Et je cherche, et en tous cas je suis très intéressé comme beaucoup de gens par la spiritualité, les grands mystères. Et entre les grands mystères de la religion et l'ésotérisme il n'y a qu'un pas, voilà. Et comme l'histoire, c'est tisser un lien entre les hommes et pour moi écrire c'est vraiment faire parler les morts en quelque sorte, j'aime bien cette image, ceux que l'on a en soi et puis les autres. Donc forcement je m'intéresse beaucoup à ces domaines-là.
Philippe Chauveau
Je vais vous titiller un petit peu. Des critiques ont écrit que vous une Steve Berry en jupon ou que Dan Brown avait trouvé sa consoeur. Ca vous flatte, ça vous amuse, ça vous énerve que l'on vous compare à l'auteur du « Da Vinci Code » ?
Violette Cabesos
Je préfère me sentir flattée, même si en toute modestie, j'ose espérer que mes recherches historiques sont un peu plus poussées que celles de Dan brown.
Philippe Chauveau
Voilà, c'est effectivement où je voulais en arriver, c'est que l'on retrouve la recette de ces livres, c'est-à-dire des époques qui se téléscope.
Violette Cabesos
Sauf que, pardonné moi mais « La promesse de l'ange » est sortie avant le « Da Vinci Code ».
Philippe Chauveau
C'était bien de le préciser, donc à chaque fois effectivement, vous emmenez le lecteur dans différentes époques historiques. Il y a des intrigues, la religion à une grande place, l'Histoire avec un H majuscule, mais c'est vrai que vous mettez un point d'honneur à faire des recherches très poussées, ça a été le cas dans les précédents ouvrages, et c'est encore une évidence dans le teinturier de la lune.
Violette Cabesos
Oui, parce que ça me passionne en fait, je suis un vrai rat de bibliothèque, en plus de tout le reste. Les livres m'émeuvent, en particuliers les anciens. Quand je suis face à un manuscrit, j'ai envie de le toucher, de le sentir, et j'adore chercher le petit détail, l’anecdote, la chose que l'on ne sait pas. Ca m'amuse beaucoup, et ensuite d'y réfléchir, d’emmagasiner tous çà, de le digérer et puis d'inventer ma petite histoire avec la grande.
Philippe Chauveau
Votre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune».
Violette Cabesos
Le teinturier de la lune
Le livre 4'26"Dans ce nouveau titre « Le teinturier de la lune » on continue l'exploration si j'ai bien compris, on repart avec se qui vous tiens à cœur, les religions, l'histoire, un lieu, là en l'occurence se sera la ville de Prague que vous aller mettre en évidence. On va faire connaissance avec deux personnages, nous avons Théogène, ce jeune alchimiste, nous sommes au 16ème siècle, qui à un maître qui a créé un élixir de longévité. Et puis nous allons découvrir une autre jeune femme qui elle nous propulse au début du 20ème siècle dans les années 1390. Elle s'appelle Victoire, c'est une jeune journaliste plaine de vie. Et forcement ces deux personnages, au delà du temps, vont se croiser d'un façon ou d'une autre. Alors d'où vient-elle cette histoire et qu'avez-vous eu envie de nous raconter ??Elle vient de ce coup de foudre amoureux que j'ai eu pour Prague la première fois que j'y suis allé, une fois de plus presque par hasard. Ma petite sœur m'a fait en cadeau un voyage surprise pour mon anniversaire. Je m'y attendais pas du tout. Et arrivé là-bas, j'ai été saisie d'éblouissement, d'admiration, malgré la foule de touriste.?Happé par la ville ??Totalement happé par la ville. Par les rues dans lesquelles je n'avais qu'une envie, c'était de m'égarer, par le château, par le vieux cimetière juif. Et puis immédiatement par l'histoire de cette ville. J'ai voulu tous savoir, tous comprendre, tous lire dessus. Et là j'ai découvert un monde très complexe, et j'ai eu envie d'en faire une histoire. Théogène, l'alchimiste à la renaissance.?Et puis Victoire dans les années 30, là on change complètement de registre.?Totalement, en plus Victoire est quelqu'un de très Cartésien. Pour le coup, athée, donc forcement la confrontation entre les deux m'a amusé. C'est le premier chapitre, ça commence comme çà : Victoire pour son journal, elle se rend dans la célèbre bibliothèque parisienne Mazarine qui est un lieu totalement magique. Elle visite les resserves et elle tombe sur un vieux manuscrit qu'elle prend et à partir de là sa vie est bouleversée. La nuit elle se met à écrire dans un état de somnambule, des vers e vieux Français dont le sens lui échappe totalement. Des vers qui parlent de chose totalement bizarres, de soleil, de lune, de rose mystique, de corbeau, de signe. Et elle va essayer de comprendre. Voilà le début de l'histoire.? Moi ce que j'ai aimé, c'est que dans cette histoire il y a une intrigue. On est tous de suite happé parce que l'on sait bien que ces deux personnage vont forcement avoir un lien. L'intrigue marche bien, la recherche historique est brillante. Il y a Prague à la renaissance, et puis il y a toute cette France des années 30. Vous évoquez les camelots du roi, la monté du fascisme, avec Hitler qui prend le pouvoir. Plus les années avancent, plus victoire va être confrontée à ces événements là.?Le romans est en fait en trois parties, qui s'appelle respectivement « Nigredo », « Albedo », « Rubedo », pour les trois phases du grand œuvre alchimiste. Donc l'oeuvre noir, blanche et rouge.?Et vraiment cette première partie c'est l'oeuvre noire, et les années 30, c'est cette phase de monté des angoisses. Et à ces angoisses collectives correspond l'angoisse individuel de Victoire.?Si l'on dit qu'il s'agit d'un thriller ésotérique, est-ce réducteur ou est-ce une bonne définition ??Je pense que la définition est assez bonne mais c'est en même temps un romans historique, c'est en même temps un romans d'amour, c'est aussi un roman sur la poésie, et sur le pouvoir des livres. Voilà, il y a beaucoup de choses.?Votre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune». ??
Philippe Chauveau
Dans ce nouveau titre « Le teinturier de la lune » on continue l'exploration si j'ai bien compris, on repart avec se qui vous tiens à cœur, les religions, l'histoire, un lieu, là en l'occurence se sera la ville de Prague que vous aller mettre en évidence. On va faire connaissance avec deux personnages, nous avons Théogène, ce jeune alchimiste, nous sommes au 16ème siècle, qui à un maître qui a créé un élixir de longévité. Et puis nous allons découvrir une autre jeune femme qui elle nous propulse au début du 20ème siècle dans les années 1390. Elle s'appelle Victoire, c'est une jeune journaliste plaine de vie. Et forcement ces deux personnages, au delà du temps, vont se croiser d'un façon ou d'une autre. Alors d'où vient-elle cette histoire et qu'avez-vous eu envie de nous raconter ?
Violette Cabesos
Elle vient de ce coup de foudre amoureux que j'ai eu pour Prague la première fois que j'y suis allé, une fois de plus presque par hasard. Ma petite sœur m'a fait en cadeau un voyage surprise pour mon anniversaire. Je m'y attendais pas du tout. Et arrivé là-bas, j'ai été saisie d'éblouissement, d'admiration, malgré la foule de touriste.
Philippe Chauveau
Happé par la ville ?
Violette Cabesos
Totalement happé par la ville. Par les rues dans lesquelles je n'avais qu'une envie, c’était de m'égarer, par le château, par le vieux cimetière juif. Et puis immédiatement par l'histoire de cette ville. J'ai voulu tous savoir, tous comprendre, tous lire dessus. Et là j'ai découvert un monde très complexe, et j'ai eu envie d'en faire une histoire. Théogène, l'alchimiste à la renaissance.
Philippe Chauveau
Et puis Victoire dans les années 30, là on change complètement de registre.
Violette Cabesos
Totalement, en plus Victoire est quelqu'un de très Cartésien. Pour le coup, athée, donc forcement la confrontation entre les deux m'a amusé. C'est le premier chapitre, ça commence comme çà : Victoire pour son journal, elle se rend dans la célèbre bibliothèque parisienne Mazarine qui est un lieu totalement magique. Elle visite les resserves et elle tombe sur un vieux manuscrit qu'elle prend et à partir de là sa vie est bouleversée. La nuit elle se met à écrire dans un état de somnambule, des vers e vieux Français dont le sens lui échappe totalement. Des vers qui parlent de chose totalement bizarres, de soleil, de lune, de rose mystique, de corbeau, de signe. Et elle va essayer de comprendre. Voilà le début de l'histoire.
Philippe Chauveau
Moi ce que j'ai aimé, c'est que dans cette histoire il y a une intrigue. On est tous de suite happé parce que l'on sait bien que ces deux personnage vont forcement avoir un lien. L'intrigue marche bien, la recherche historique est brillante. Il y a Prague à la renaissance, et puis il y a toute cette France des années 30. Vous évoquez les camelots du roi, la monté du fascisme, avec Hitler qui prend le pouvoir. Plus les années avancent, plus victoire va être confrontée à ces événements là.
Violette Cabesos
Le romans est en fait en trois parties, qui s'appelle respectivement « Nigredo », « Albedo », « Rubedo », pour les trois phases du grand œuvre alchimiste. Donc l'oeuvre noir, blanche et rouge.
Et vraiment cette première partie c'est l'oeuvre noire, et les années 30, c'est cette phase de monté des angoisses. Et à ces angoisses collectives correspond l'angoisse individuel de Victoire.
Philippe Chauveau
Si l'on dit qu'il s'agit d'un thriller ésotérique, est-ce réducteur ou est-ce une bonne définition ?
Violette Cabesos
Je pense que la définition est assez bonne mais c'est en même temps un romans historique, c'est en même temps un romans d'amour, c'est aussi un roman sur la poésie, et sur le pouvoir des livres. Voilà, il y a beaucoup de choses.
Philippe Chauveau
Votre actualité chez Albin Michel «Le teinturier de la lune».
Violette Cabesos
Le teinturier de la lune
L'avis du libraire 1'36"