Depuis 2002, et « Le lit d’Aliénor », Mireille Calmel est une habituée des succès de librairie. Au fil des ans, dans la veine du roman historique empreint de légende et de fantastique, elle comble ses lecteurs par la diversité de ses intrigues, l’amplitude de son écriture et l’univers qu’elle sait créer en s’appuyant au plus près de la réalité historique.Malmenée par la vie, Mireille Calmel avoue volontiers que l’écriture l’a sauvée. De même, elle n’hésite pas à reconnaître que ce n’est pas elle qui...
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Philippe Chauveau :Bonjour Mireille Calmel. Votre actualité, « La prisonnière du diable » chez XO. C'est une belle histoire d'amitié et de fidélité avec Bernard Fixot puisque c'est dans cette maison que vous avez signé votre premier roman c'était « Le lit d’Aliénor » en 2001. Vous faisiez une entrée fracassante dans le monde littéraire puisque cela a été un succès phénoménal. Mais l'écriture était déjà bien présente dans votre vie notamment par le théâtre et la poésie l'écriture.Comment fait-elle son...
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Philippe Chauveau :Avec ce nouveau titre, Mireille Calmel, nous voici à la fin du 15ème siècle puisque nous sommes en 1494. Nous allons démarrer en Egypte avec cette roue qui tourne et va donner le nom d'une personne possédée qui vraisemblablement sera élimineée. C'est une légende mais qui semble plus ou moins authentique mais d’où vient-elle ?
Mireille Calmel :On retrouve cette légende dans toutes les civilisations, à savoir une roue qui tourne depuis la nuit des temps, indépendante de toute religion et sur la tranche...
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Mireille Calmel
La prisonnière du diable
Présentation 00'02'20"Depuis 2002, et « Le lit d’Aliénor », Mireille Calmel est une habituée des succès de librairie. Au fil des ans, dans la veine du roman historique empreint de légende et de fantastique, elle comble ses lecteurs par la diversité de ses intrigues, l’amplitude de son écriture et l’univers qu’elle sait créer en s’appuyant au plus près de la réalité historique.
Malmenée par la vie, Mireille Calmel avoue volontiers que l’écriture l’a sauvée. De même, elle n’hésite pas à reconnaître que ce n’est pas elle qui cherche les sujets de ses romans mais ce sont bien des personnages authentiques du passé qui viennent à elle pour qu’elle raconte leur histoire. Ainsi sont nés « Le bal des louves », « Lady Pirate », « La fille des templiers » ou « Les lionnes de Venise ». Autant de titres qui font partie de sa bibliographie traduite en une quinzaine de langues avec plus de trois millions d’ouvrages vendus en France.
Pour son 22ème roman, Mireille Calmel nous emmène à Utelle, en Provence. Nous sommes au cœur du XVème siècle, en juin 1494, et une mystérieuse femme arrivée d’Egypte délivre un message secret à la mère supérieure Hersande, qui veille sur le sanctuaire marial qui domine la vallée. Sur ce message d’un ordre religieux secret, le nom d’un homme ou d’une femme, qui doit être exécuté, car ensorcelé par le diable. Sur qui va s’abattre la volonté divine, si tant est que Dieu soit bien derrière tout cela. Et pourquoi Hersande qui doit accomplir le rituel semble-t-elle si troublée ? Car ici, dans ces montagnes, les rivalités, les mystères et les non-dits sont nombreux depuis que le baron Raphaël règne en despote, anéanti par la disparition de sa femme. Quel jeu joue le séduisant maçon Benoît ? La douce Myriam cachet-elle aussi des secrets ? T le chanoine Grimaldi est-il aussi débonnaire que l’image qu’il donner.
Emporté dans un tourbillon de rebondissements, le lecteur se laisse séduire par ce thriller médiéval, cherchant à démêler le vrai du faux et à écarter les fausses pistes.
Avec un souci du détail qui nous mène dans ce Moyen-âge qu’elle affectionne, Mireille Calmel nous offre un roman d’aventures efficace,
« La prisonnière du diable » de Mireille Calmel est publié chez XO.
Mireille Calmel
La prisonnière du diable
Portrait 00'06'33"Philippe Chauveau :
Bonjour Mireille Calmel. Votre actualité, « La prisonnière du diable » chez XO. C'est une belle histoire d'amitié et de fidélité avec Bernard Fixot puisque c'est dans cette maison que vous avez signé votre premier roman c'était « Le lit d’Aliénor » en 2001. Vous faisiez une entrée fracassante dans le monde littéraire puisque cela a été un succès phénoménal. Mais l'écriture était déjà bien présente dans votre vie notamment par le théâtre et la poésie l'écriture.
Comment fait-elle son apparition dans votre vie ?
Mireille Calmel :
De manière très violente puisque j'étais malade. J'étais dans un hôpital, j'avais 9 ans, et entre 9 et 15 ans j'ai fait des séjours assez réguliers et assez difficiles.
Philippe Chauveau :
Quand vous évoquez cette période, vous dites toujours que l'écriture vous a sauvée.
Mireille Calmel :
Absolument. Elle m'a sauvé la vie dans le sens où il fallait se raccrocher à quelque chose et j'avais un combat à mener. Les médecins pensaient que j'étais perdue donc condamnée. Je voyais d'autres enfants mourir autour de moi donc je me suis accrochée à l'idée d'écrire et ça a marché ! Cela n'a pas marché que cette fois-là puisque la mort m'a fait des clins d'œil cinq fois dans ma vie et j'ai réussi à la repousser jusqu'à maintenant. Le fait d'écrire n’est pas un médicament sinon ça se saurait, mais c’est un bon moteur !
Philippe Chauveau :
En tant que lectrice, il y a des auteurs ou des titres qui vous ont aidée ?
Mireille Calmel :
Bien sûr, il y a eu « Le petit prince » parce que ça a été longtemps un livre de chevet mais bien plus que ça puisque l'essentiel est invisible pour les yeux. Et à l'époque, je ressemblais à un petit monstre complètement défiguré, difforme, caillassé dans la rue. Les gens me disent que c'est difficile d'imaginer ça, mais pourtant, c’est vrai, j'ai vécu ça. Donc, dire l'essentiel est invisible pour les yeux, pour moi c'est important parce qu'à l'intérieur j'étais toujours la même et je suis restée la même. Après, il y a eu Alexandre Dumas et Victor Hugo, Anatole France puis Edmond Rostand. Des auteurs classiques, bien sûr, mais pas que parce que j'avais aussi lu Jeannine Brassard, Françoise Dorin, Jacqueline Monsigny qui a été la première à me donner le goût des sagas historiques.
Philippe Chauveau :
Justement, c'est dans la veine du roman historique que vous avez eu envie de mettre vos pas, dès le premier titre avec « Le lit d’Aliénor ». Après, vous avez eu envie, de temps en temps, de vous balader dans d'autres périodes avec « Lady Pirate » ou « Les Lionnes de Venise » mais la période médiévale reste quand même un lieu où vous aimez vous replonger régulièrement. Mais pourquoi le choix du roman historique ?
Mireille Calmel :
Cela s'est un peu imposé. Ce n'est pas un choix, ça n'a jamais été un choix. J'ai écrit beaucoup d'autres choses avant d'écrire « Le lit d’Aliénor ». J'ai écrit des chansons, des pièces de théâtre, d'autres romans dont certains qui ont été publiés en auto édition quand j'étais plus jeune. Mais non, je ne fais pas un choix. J'ai presqu’envie de dire je me trimballe avec des phénomènes qu'on appelle surnaturels depuis toujours. Le terme surnaturel me dérange parce que j'ai besoin véritablement d'avoir un cadre et je suis quelqu'un de très cartésien. Donc l'idée l'idée de ramener ça à une divinité ou à une religion ne me correspond pas. J'ai vraiment cherché des bases cartésiennes sauf que je n'en ai pas trouvées. Donc, je vis avec des phénomènes que je n'explique pas, qui seront probablement explicables dans 20 ou 30 ans vu l'avancée de notre technologie mais, qui pour l'instant restent encore un mystère. Quoiqu'il en soit, je travaille toujours de la même manière avec des rêves récurrents qui s'imposent et qui, petit à petit, me mènent sur les lieux, auprès des personnages, avec des dates. Et ensuite je vérifie mes recherches. et « Le lit d’Alienor » n'a pas fait la différence.
Philippe Chauveau :
Il est donc important de préciser qu'au-delà des intrigues que vous mettez sur le papier, il y a cette véracité historique à laquelle vous essayez de coller au plus près, d'où des recherches et des échanges avec des historiens, parce que vous souhaitez vraiment que vos personnages, fictifs ou authentiques, évoluent dans un décor qui soit le plus vrai possible.
Mireille Calmel :
Non seulement le décor mais les faits aussi !
Les historiens ont des dates, des lieux, des noms et puis des évènements mais on n'a pas la sensibilité, on n'a pas le ressenti de ces personnages. On ne sait pas pourquoi telle décision a été prise. Le rôle du romancier est justement de ramener le personnage dans sa vérité, dans sa totalité, en redonnant vie à ses personnages disparus mais néanmoins authentiques.
Philippe Chauveau :
Vous êtes-vous sentie investie d'une mission ? Car cela vous oblige à coller au plus près des faits ?
Mireille Calmel :
Cela m'oblige à coller parce que c'est une rigueur que je souhaite moi. N'étant pas historienne, il a toujours été primordial pour moi de respecter les historiens et le travail d'histoire dans la mesure où j'ai voulu aller dans ce sens-là. C'était impossible pour moi de faire des enfants à l'Histoire. Après, l'autre dimension, c’est ce canal, ce biais par lequel les choses arrivent. Ce flux que je n'explique pas et qui me permet d'aller plus loin que les faits avec les dates et les lieux. Ce peut être effectivement le biais de mon imagination, ce peut être le biais de ces images récurrentes qui se déroulent comme si j'avais un film devant moi, exactement de la même manière, mais rien n'est sous contrôle. Après, ma marque de fabrique, véritablement, dans tout ça, c'est le fait que j’aille au plus près de la légende parce que souvent ces histoires là vivent dans leurs légendes. Je vais au plus près de cette légende, de l'histoire de cette légende, et je la réintègre dans son jus
Philippe Chauveau :
Dans quel état d'esprit êtes-vous lorsque vous êtes en écriture ?
Mireille Calmel :
J'écris, donc je pleure, je ris, je suis en colère… J'ai exactement toutes les émotions de mes acteurs, oui, c'est un peu ça. Sauf q’un acteur interprète un rôle. Moi, j'interprète tous les rôles. Il y en a qui sont agréables, d’autres moins…
Philippe Chauveau :
Votre actualité, Mireille Calmel, « La prisonnière du diable ». Vous avez publié chez XO.
Mireille Calmel
La prisonnière du diable
Livre 00'08'29"Philippe Chauveau :
Avec ce nouveau titre, Mireille Calmel, nous voici à la fin du 15ème siècle puisque nous sommes en 1494. Nous allons démarrer en Egypte avec cette roue qui tourne et va donner le nom d'une personne possédée qui vraisemblablement sera élimineée. C'est une légende mais qui semble plus ou moins authentique mais d’où vient-elle ?
Mireille Calmel :
On retrouve cette légende dans toutes les civilisations, à savoir une roue qui tourne depuis la nuit des temps, indépendante de toute religion et sur la tranche de laquelle s'inscrit de temps en temps un nom, une date, un lieu. Le nom est celui d’une personne qui doit mourir, non pas pour ce qu'elle a fait mais parce qu'elle est devenue la prisonnière du diable. Sachant qu'évidemment le diable, à la nuit des temps, on ne connaissait pas, Dieu non plus ! La plus ancienne mention de cette roue date de l'époque sumérienne, référence ou bien au mal.
Quelques variantes aussi, par exemple, dans le nord de l'Inde, on parle de métiers à tisser qui délivrent le message à transmettre. Quoi qu'il en soit, toutes les légendes parlent de famille d'exécuteurs réparties de par le monde depuis la nuit des temps et le fait que cette roue est gardée par des femmes. Voilà donc, c’est le Bien le Mal.
Philippe Chauveau :
C'est donc le point de départ de votre roman. Vous situez cette roue en Egypte mais ensuite, vous allez nous transporter au cœur de la Provence, dans le petit village d’Utel où il y a un sanctuaire marial. Et c'est là qu’Ersande, qui gère le sanctuaire marial, va recevoir une visiteuse venue d'Egypte avec ce fameux nom diabolique qui donne le nom de la personne à exécuter.
Mireille Calmel :
Oui mais le souci, c'est que une fois qu'elle a ouvert l'enveloppe, elle se rend compte que ce nom là ne devrait pas s'y trouver…
Philippe Chauveau :
Qui est-elle Ersande ? C’est une femme de caractère !
Mireille Calmel :
Oui, une femme de caractère élevée dans la violence avec un père, charpentier de marine, qui battait sa mère. Son père a disparu très tôt mais je ne vous dis pas dans quelles circonstances, ce serait dommage… Ersande s'est forgée très vite une attitude, et une notion, du bien et du Mal notion dans laquelle évidemment la présence de cette roue va être très forte. Elle a consacré sa vie à l'attente de ce fameux le message, et c’est d'autant plus difficile pour elle de le voir arriver et de découvrir que la surprise n'est pas à la hauteur de son attente.
Philippe Chauveau :
C'est un beau personnage féminin mais il y en a d'autres. Il y a notamment Myriam qui a perdu son mari Pascal. 'était un couple fusionnel. Il était maçon, tailleur de pierre et il est mort, tombant d'un échafaudage trois mois plus tôt et la laissant enceinte de son troisième enfant. Le souci de Myriam, c'est qu'elle vit dans une maison qui appartient au baron Raphaël qui veut récupérer cette maison. Il y a un marchandage… On ne peut pas faire en dire trop !
Mireille Calmel :
La mort de son époux la met en situation de précarité totale. C'est en cela que c'est un personnage réel je précise un personnage réel comme Ersande. Elle a des préoccupations très modernes. Elle veut garder sa maison, elle veut élever ses enfants et le seul moyen qu'elle a, c'est de travailler dans une auberge malgré son terme pour essayer de payer ses dettes et garder ce qu'elle a.
Donc on est vraiment dans des préoccupations très modernes alors qu'on est à la fin du 15ème siècle.
Philippe Chauveau :
Dans votre roman, il y a le poids de la religion avec Dieu et le diable. Il y a aussi cette reconstitution de la vie médiévale dans ce village, que ce soit l'auberge, que ce soit dans le monde des tailleurs de pierre. Il y a aussi ce baron qui vit avec ses enfants dans ce château isolé et qui est devenu complètement acariâtre depuis la disparition de sa femme de son épouse. Vous aimez reconstituer ces ambiances.
Mireille Calmel :
On est dans une ambiance très particulière parce qu'on est presque dans un huis-clos. Un village, c'est à huis clos. Tout le monde se connaît, tout le monde partage des secrets et a évidemment des choses à cacher. Utel ne fait pas exception à la règle. C'est un village où il s'est vraiment passé des choses très graves, très particulières et tout le monde a quelque chose à cacher. En clair, tout le monde pourrait être soit la cible, soit l'exécuteur. C’est ça qui est intéressant !
Philippe Chauveau :
Si je dis que c'est je dis que c'est un thriller, vous êtes d'accord ?
Mireille Calmel :
Complètement ! Un thriller médiéval ! On est dans une enquête. D'abord parce qu'il y a un fait marquant au début du livre, qui se passe en Egypte il y a un fait marquant qui se passe en arrivant à Utel, au moment où je démarre ce livre. Il y a plein d'évènements historiques dramatiques qui vont toucher ce village d’Utek et qui sont à l'origine de beaucoup de choses. Evidemment, je ne peux pas tout vous dire mais effectivement, l'atmosphère est extrêmement serrée, dense et un peu oppressante.
Philippe Chauveau :
Puisque nous sommes au cœur du Moyen-âge, il y a aussi les légendes. Il y a la part de fantastique qui vient s'agréger sur le thriller et sur les personnages que vous mettez en scène. Jusqu'où la romancière historique que vous êtes peut elle mettre du fantastique dans son histoire ?
Mireille Calmel :
Je peux mettre du fantastique tant que le fantastique est logique, c'est à dire qu'il appartient à la légende ou qu'il appartient aux croyances de cette époque. Après, reste à savoir jusqu'où on peut aller ou pas. Je crois que c'est l'intuition. Et puis, comme je vous l'ai dit, j'ai une espèce de petit canal qui me dit jusqu’où je peux aller.
Philippe Chauveau :
Justement ce flux, ce canal, que vous évoquez et qui est à l'origine de vos différents romans, quel a t il été pour « La prisonnière du diable » ? Quel est le personnage qui vous a parlé ?
Mireille Calmel :
C'est Myriam qui est venue me parler. Mais la première image que j'ai eue, c'est celle de la roue. Ca m'a interpellé parce que j’avais le sentiment de quelque chose de connu. Je l'ai placée en Egypte mais elle n'y peut-être. Il fallait la placer quelque part, je pense que si c'était si facile de la situer, on aurait déjà on l'aurait déjà découverte. Cela étant, sa légende existe, elle est puissante et elle m'a donc amenée là. La première image, celle de la roue, deuxième image, celle du village d’Utel et troisième image, la date, 1494 et même plus précisément, celle du 21 juin 384.
Philippe Chauveau :
Puisque vous nous avez expliqué que Myriam s'était imposée à vous en quelque sorte et que ce fut le cas d'ailleurs pour tous vos précédents romans, c'est à dire que vous redonnez vie à des personnages authentiques de l'Histoire, une fois que le point final est , avez-vous le sentiment d'une mission accomplie ?
Mireille Calmel :
Je n'ai jamais eu le sentiment d'avoir à accomplir une mission même si quelque part, c'est assez impérieux tout de même. Mais peut-être que c'est une question de modestie, naturelle et profonde, je ne sais pas...Je ne me sens pas en devoir de mission vis à vis de qui que ce soit ou quoi que ce soit. J'ai juste l'impression que je suis juste là, que je suis toujours en vie parce qu'effectivement il faut que je raconte ces histoires là. Pourquoi ? Comment ? Je n'en sais rien !
Philippe Chauveau :
Justement, une fois que le point final d'un roman est mis, et notamment celui-ci avec Ersande et Myriam, les personnages reviennent t-ils vers vous ?
Mireille Calmel :
Ils reviennent quand le livre est terminé. C'est à dire que vous les avez entre les mains. C’est là qu’ils me disent au revoir. Mais d'autres sont déjà là.
Philippe Chauveau :
Que s'est-il passé en juin 1494 à Utel. Quel est le nom que la roue a gravé et que cette messagère venue d'Egypte a laissé à Ersande qui garde le sanctuaire marial d’Utel ? Vous le saurez mais vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! C'est le nouveau titre de Mireille Calmel, « La prisonnière du diable »publié chez XO. Merci Mireille Calmel.