Passionné de musique et d’opéra, chroniqueur pour plusieurs titres dont « Le Figaro », Nicolas d’Estienne d’Orves est aussi romancier. Il a publié notamment des romans d’anticipation comme « Les derniers jours de Paris » ou « L’enfant du premier matin ». Amoureux de la capitale, on lui doit aussi un « Dictionnaire de Paris » et « Les petits plaisirs que seul Paris procure ». Paris est d’ailleurs la toile de fond du nouveau roman de Nicolas d’Estienne d’Orves « La gloire des maudits ». Nous voici...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Présentation - Suite
Philippe :
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez Albin Michel : La gloire des maudits. J'ai envie de dire qu'il y a deux Nicolas d'Estienne D'Orves en un, il y a le romancier et le passionné de musique et d'opéra,vous êtes chroniqueur pour plusieurs titres. D'où vous vient ce goût de la musique et en particulier de l'opéra ?
Nicolas : J'ai découvert l'opéra quand j'avais 14-15ans un peu par hasard. Mes parents m'avaient mis en pension, je n'écoutais pas de musique à l'époque et je n'arrivais pas à...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Portrait - Suite
Philippe :
Il y avait eu en 2012 Les fidélités successives où vous nous entraîniez au cœur de la 2nd guerre mondiale, cette fois ci avec La gloire des maudits, on continue dans le XXe siècle, en 1955 à Paris, nous allons faire connaissance avec deux femmes. Il y a Sidonie Porel (personnage fictif) qui est une grande romancière, elle est même à la tête de l'académie Goncourt de l'époque. Et il y a cette jeune Gabrielle dont le père a été, paraît-il collabo, il a été exécuté sous ses yeux. Et un jour, elle va recevoir...
Arletty, un coeur libre de Nicolas d'Estienne d'Orves - Livre - Suite
Nicolas d'Estienne d'Orves
La gloire des maudits
Présentation 2'20Passionné de musique et d’opéra, chroniqueur pour plusieurs titres dont « Le Figaro », Nicolas d’Estienne d’Orves est aussi romancier. Il a publié notamment des romans d’anticipation comme « Les derniers jours de Paris » ou « L’enfant du premier matin ». Amoureux de la capitale, on lui doit aussi un « Dictionnaire de Paris » et « Les petits plaisirs que seul Paris procure ». Paris est d’ailleurs la toile de fond du nouveau roman de Nicolas d’Estienne d’Orves « La gloire des maudits ». Nous voici en 1955, la France se remet à peine de la guerre et les suspicions de collaboration sont encore fortes. Deux femmes sont les héroïnes de cette histoire.
Sidonie Porel, elle est un grand nom de la littérature. Gabrielle Valoria, fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération. Un courrier anonyme propose à Gabrielle d’enquêter sur Sidonie contre une grosse somme d’argent. Fauchée, la jeune femme accepte et bien vite, la voilà prise dans une spirale infernale. Les masques tombent, les certitudes se fissurent. Mystification, trahison, manipulation et vengeance cernent la jolie Gabrielle.
On se laisse embarquer dans cette grande fresque à la fois historique et romanesque. Il y a une vraie jubilation de lecture dans ce livre qui se dévore comme un roman feuilleton. La vérité des personnages n’est jamais celle que l’on croit, les rebondissements sont permanents, l’auteur brouille les pistes et l’intrigue est habilement menée, servie par une écriture inventive et rythmée. Mais surtout, dans ce Paris des années 50 que l’auteur fait renaitre sous nos yeux défile une galerie de personnages hauts en couleurs. Certains sont authentiques, d’autres sont inventés mais inspirés de et surtout, Nicolas d’Estienne d’Orves nous raconte cette drôle de période où la France, sous couvert d’une réconciliation nationale a vu les salauds d’hier devenir les héros d’alors. Voilà un excellent roman qui aborde une page peu connue de notre histoire, une intrigue qui prouve une fois encore que le passé se rappelle toujours à notre bon souvenir.
« La gloire des maudits » de Nicolas d’Estienne d’Orves est publié chez Albin Michel.
Nicolas d'Estienne d'Orves
La gloire des maudits
Portrait 8'06Philippe :
Bonjour Nicolas d'Estienne d'Orves, votre actualité chez Albin Michel : La gloire des maudits. J'ai envie de dire qu'il y a deux Nicolas d'Estienne D'Orves en un, il y a le romancier et le passionné de musique et d'opéra,vous êtes chroniqueur pour plusieurs titres. D'où vous vient ce goût de la musique et en particulier de l'opéra ?
Nicolas : J'ai découvert l'opéra quand j'avais 14-15ans un peu par hasard. Mes parents m'avaient mis en pension, je n'écoutais pas de musique à l'époque et je n'arrivais pas à dormir. J'avais un walkman dans ma maison et un un jour je l'ai emporté, et j'ai piqué des cassettes qui trainaient, je n'écoutais pas du tout de musique. C'était La Vie Parisienne d'Offenbach, j'ai mis le casque sur les oreilles, c'était un dimanche soir, et ça a été une révélation, une vraie révélation. Je suis tombé dans l'opéra par Offenbach auquel j'ai consacré une biographie pas mal d'années plus tard chez Actes Sud. Et ensuite, par effet boule de neige, je me suis plongé dans l'opéra et dans la musique classique en général et je n'en suis jamais sorti, mais je ne suis pas musicien du tout, je suis purement mélomane.
Philippe :
Quel lien voyez vous entre la musique, l'opéra en l'occurence, et l'écriture romanesque ?
Nicolas :
L'écriture est arrivée un peu par hasard dans ma vie, je voulais faire de la mise en scène d'opéra ou de cinéma. Donc pour moi, quand j'écris un roman je mets en scène une histoire. Pour moi l'important c'est le décor, c 'est les personnages, les accessoires. Je scénograhie énormément avec parfois un certain sens de la démesure, voire du grand guignol voire du Rococo, totalement assumé, qui, je pense, descend directement de ma passion pour l'opéra qui est un art extrême, un art de la surcharge et qui en même temps atteint une forme de pureté, de raffinement, par justement cette surcharge.
Philippe :
J'ai l'impression que vous aimez parfois brouiller les pistes, il y a donc Nicolas d'Estienne d'Orves critique musical, Nicolas d'Estienne D'Orves qui écrit parfois des romans d'anticipation, qui écrit dans d'autres univers romanesques et qui aime aussi se plonger dans l'histoire. Vous aimez aller butiner ?
Nicolas :
Alors en fait c'est un problème très français. En France, il faut écrire un même type de roman, si possible chez un même éditeur, et avoir globalement la même inspiration et faire les mêmes déclarations à chaque fois. C'est un problème très français. Moi j'ai toujours été touche-à-tout, c'est ma nature, ce n'est pas du dilettantisme, c'est juste de l'éclectisme. J'ai des centres d'interêt assez divers : l'opéra, la musique, Paris, la BD, l'anticipation... et j'ai toujours essayé de m'orienter vers mes sujets de prédilection : la 2nd Guerre Mondiale, l'occupation, la collaboration. Pour moi c'est très cohérent dans ma tête. Il y a des sortes de lignes directrices dans ce que je fais mais il n'y a pas de plan de carrière, il n'y a pas d'objectif initial. Je me laisse aller au gré des mes goûts, de mes découvertes et de ma curiosité.
Philippe :
Vous nous l'avez dit, l'écriture arrive un peu par hasard dans votre vie, vous nous le dites aussi, vous aimez aller prendre du plaisir dans différents styles littéraires, vous avez eu des influences, des auteurs qui vous ont marqué ? Ou des titres qui sont sur votre table de chevet ?
Nicolas :
J'ai des livres totem que je relis : Le compte de Monte-Cristo, les nouvelles de Marcel Aymé, les romans de Simenon, les textes de Paul Morand, qui ne sont pas forcément des influences directes, c'est plus des auteurs « bienveillants » auxquels je reviens. J'ai des livres de chevet comme « L'histoire de la littérature française » de Kléber Haedens qui m'a permis de découvrir énormément de choses, qui est un livre qui génère de l'émerveillement. Sinon des choses très diverses comme Le matin des magiciens de Pauwels et Bergier qui a été une découverte quand j'avais 14-15 ans au même moment que l'opéra et qui m'a plongé dans une vision parallèle et un peu ésotérique de l'existence qui est aussi quelque chose qui m'intéresse donc je n'ai pas vraiment de livre culte, j'ai des textes un peu totem que j'aime donner. J'aime bien donner Les Saisons de Maurice Pons, Hécate et ses chiens de Paul Morand, Le locataire chimérique de Roland Topor ou le livre de Kléber Haedens. Mais l'éclectisme fait le personnage que vous avez devant vous et qui n'est pas du tout fabriqué. Souvent les gens ont du mal à me cerner, même les libraires ne comprennent pas que l'on puisse être à ce point éclectique, avoir autant de maisons d'édition, mais justement, ce qui fait la richesse d'un individu, d'un univers, c'est que ce soit une sorte de mosaïque qui au bout du compte forme un univers cohérent malgré son apparente disparité.
Philippe :
Vous êtes le petit neveu du résistant Honoré d'Estienne d'Orves, parfois est-ce lourd à porter un nom comme celui-ci ? Et est ce que ça a pu avoir une influence dans votre envie d'écrire ?
Nicolas :
Alors ça a eu une influence sans doute sur mon inspiration, par ce que mon grand oncle était un des pionniers de la résistance. Je me suis toujours intéressé à cette période parce qu'on me la renvoyait toujours au visage. Il y a des noms plus compliqués à porter, si je m'appelais Pétain ce serait plus compliqué comme je dis toujours. Mon oncle est une vraie figure en tout point inattaquable, c'est le vrai héros au cœur pur. Alors par esprit de provocation je me suis toujours plus intéressé aux collabos qu'aux résistants, dans un compte, j'aime l'ogre, pas le petit Poucet. J'aime le versant noir de la force comme on dit. Mais ce n'est pas par soucis de me faire un prénom que j'ai commencé à écrire. J'ai commencé dans la presse un peu par hasard, mon goût de l'écriture est venu du journalisme, et pour moi, c'est la meilleure des écoles : c'est à dire apprendre à écrire à la commande avec une deadline, une commande très précise et ça apprend à être efficace, précis, concis. Ce que je cherche à faire dans mes romans : aller droit au but. Raconter une histoire, captiver le lecteur, ne pas le lâcher. C'est ce qu'on doit faire dans un article très rapidement. Dans les premières lignes, on doit donner les infos et ne plus lâcher le lecteur jusqu'à la fin du papier. Un roman c'est la même chose, mais sur 500 pages, et c'est plus difficile mais c'est très excitant.
Philippe :
Lorsque vous êtes à votre table de travail, pensez-vous aux futurs lecteurs ? À celui qui va s'emparer de votre histoire, ou êtes-vous concentré sur vous et vos personnages ?
Nicolas :
Je pense aux deux, je fais un va-et-vient, quand tout à coup j'oublie mon lecteur, que je ne pense qu'à mes personnages et que je me fais plaisir, souvent c'est dangereux. Il ne faut pas trop se faire plaisir. Il faut toujours garder en tête que quelqu'un va nous lire, pas uniquement se relire. Parce que quand on prend trop de plaisir à se lire et à se relire, on se regarde le nombril, on se regarde écrire, on n'écrit plus, dans mon travail en l'occurence. C'est toujours important de penser au lecteur mais pas à un certain type de lecteur, et dans le cadre de mes romans qui sont très documentés, précis et très romanesques, il faut que mon livre soit lu et compris et par des spécialistes de la période qui verront qu'il y a de la recherche, et un lecteur qui ne connait rien à la période, qui ne va pas être noyé dans un flot d'informations et qui va juste prendre plaisir à lire une histoire, et si possible à apprendre des choses, et à avoir envie de creuser et de découvrir plus de textes sur certaines périodes et aller au-delà.
Philippe :
Votre actualité Nicolas d'Estienne d'Orves, ça s'appelle La gloire des maudits, votre nouveau titre est chez Albin Michel.
Nicolas d'Estienne d'Orves
La gloire des maudits
Livre 7'27Philippe :
Il y avait eu en 2012 Les fidélités successives où vous nous entraîniez au cœur de la 2nd guerre mondiale, cette fois ci avec La gloire des maudits, on continue dans le XXe siècle, en 1955 à Paris, nous allons faire connaissance avec deux femmes. Il y a Sidonie Porel (personnage fictif) qui est une grande romancière, elle est même à la tête de l'académie Goncourt de l'époque. Et il y a cette jeune Gabrielle dont le père a été, paraît-il collabo, il a été exécuté sous ses yeux. Et un jour, elle va recevoir une lettre anonyme lui disant que ce serait peut être bien d'enquêter sur la fameuse Sidonie qui n'est peut être pas celle que l'on croit. Et puisqu'elle a besoin d'argent, elle va accepter cette drôle de mission. Ce sont ces deux femmes que nous allons suivre dans ce roman. Pourquoi avoir eu envie de nous entraîner en 1955 dans cette zone grise qui est toujours une période un peu oubliée de notre histoire nationale ?
Nicolas :
La réponse et dans la question, justement parce que c'est une période que l'on connaît mal. La gloire des maudits commence en 1955, deux ans après la fameuse amnistie de 1953 où on ouvre les prisons, on libère les collaborateurs, une sorte de réconciliation nationale. Mais quelle est la trajectoire de ces gens ? Lesquels ont menti ? Lesquels ont assumé ? Comment est ce qu'ils se sont réinscrits dans la société ? Comment ils ont retrouvé du boulot ? Qui les a couvert ? J'avais envie d'explorer tout ça parce qu'il y a plein de non-dits, et j'avais envie de plonger ça dans le milieu littéraire que je connais quand même bien, parce qu'il n'a pas tant changé que ça. J'avais envie d'écrire sur des femmes car le roman Les fidélités successives est un roman plutôt masculin, et de mettre en scène une romancière, parce que c'est mon métier, et ça me permettait de dire des choses que moi même je ressens sur le travail romanesque. Et ça permettait aussi de mettre en scène le Paris des années 50, assez méconnu, un peu caricaturé, c'est globalement le Paris de René Coty et d'OSS 117 mais c'est beaucoup plus que ça, c'est un Paris encore dans les soubresauts de l'après-guerre, c'est un Paris de transition, et c'est le dernier Paris avant les grandes démolitions des années 60-70, c'est un monde perdu, un Paris encore noir de charbon, c'est encore le Paris d'Eugène Sue au cœur du XXe siècle.
Philippe :
Il y a une vraie jubilation de lecture parce qu'il y a plusieurs lectures possibles, on peut y voir un roman historique, il y a des personnages fictifs, des personnages authentiques, il y a aussi la lecture du feuilleton parce que ça se lit comme un feuilleton avec des rebondissement à chaque chapitre, il y a cette peinture amoureuse du Paris des années 50. Vous aviez envie que le lecteur ait plusieurs grilles, qu'il se fasse plaisir.
Nicolas :
Toujours ! Pour moi la notion de plaisir est essentielle. Je suis un lecteur de Dumas, de Simenon, qui sont des auteurs qui nous disent énormément de choses tout en ayant le respect du récit. Je suis un passionné du récit à épisode. Le soir, on est autour du feu, et le conteur nous raconte : « et alors, il ouvrit la porte... » et, vous aurez la suite demain, et pour moi c'est la plus belle chose du monde, attendre une histoire. Etre fébrile comme les lecteurs d'Alexandre Dumas attendaient la livraison du journal et se jetaient sur les kiosques pour savoir la suite.
Philippe :
À la différence d'Alexandre Dumas, au-delà du plaisir de lecture, il y a aussi la précision historique et on sent que vous avez quand même cherché pour que votre cadre soit certifié, il y a tout ce travail sur le Paris des années 50, sur les collaborateurs et ce qu'ils sont devenus, il y a les personnages authentiques et ceux qui sont fictifs, mais quand il y a cette grande marque de cosmétique luxe, on devine un petit peu de qui vous voulez nous parler. Sidonie Porel, on sent bien qu'elle est inspirée par Colette, Elsa Triolet, Simone de Beauvoir... Il y a quand même eu un plaisir de recherche historique ?
Nicolas :
C'est merveilleux de découvrir des choses ! La curiosité est pour moi le plus beau des défauts. Quand je me plonge dans de la documentation, je prend des notes et je mets tout ça dans un petit carnet, les personnages se créent comme ça, au fur et à mesure. Pour moi la précision est essentielle, le principe c'est de faire du vrai avec du faux et du faux avec du vrai, et on ne sait plus ce qui est réel ou ce qui ne l'est pas mais l'important c'est que ce soit vraisemblable et réaliste et qu'on y croit.
Philippe :
C'est un roman dans lequel les masques tombent pratiquement à chaque page, certains de vos personnages vous ont dérouté, surpris ou vous avez réussi à les canaliser de la première à la dernière page ?
Nicolas :
J'ai tendance à avoir un contrôle assez précis de ce que je fais. Je fonctionne comme une sorte de scénariste, je séquence mon texte très précisément, avec un plan chapitre par chapitre que je suis quasiment à la virgule prêt. Je fais une bible des personnages, j'ai des plans, des chronologies, des arbres généalogiques, pour être sûr de ne pas me perdre. Parfois je m'autorise des petites échappées mais souvent ce sont des échappées que je coupe au montage, parce que je me rends compte que, à priori, comme disait Hitchcock, le film est fini quand le storyboard est fait, ensuite il reste à le faire, et puis toute la dimension littéraire pour avoir une langue à la fois élégante et discrète, précise mais pas trop emphatique, j'aime bien que ça coule. Je veux que le lecteur, petit à petit, oublie qu'il a des mots devant les yeux, et il y a un écran qui se met en place, et il est plongé dans le film, il rentre à l'intérieur du film. Il entend les bruits du Paris de l'époque, il sent l'odeur du chauffage au charbon, il entend le bruit des pages dans les librairies, ce genre de choses...
Philippe :
Il y a eu Les fidélités successives pendant la 2nd Guerre Mondiale, La gloire des maudits qui se passe dans les années 50, ce n'est pas vraiment une suite mais il y a quand même une chronologie, vous avez envie de vous balader sur le XXe siècle, de continuer ?
Nicolas :
Si tout se passe bien, je vais commencer demain les recherches sur les années 60. Je voudrais faire une trilogie sur l'histoire de la France avec à chaque fois comme nœud initial les quatre ans d'occupation. Les années 60, c'est 20ans après les faits mais c'est encore vibrant de cette période, De Gaulle est au pouvoir, je crois qu'il y a encore beaucoup de choses à dire, de personnages à créer, d'histoires à inventer et de rebondissements à trouver.
Philippe :
Qui est Sidonie Porel ? Est-elle la femme que l'on croit ? Vous allez vous régaler, un vrai plaisir de lecture avec ce nouveau roman de Nicolas d'Estienne d'Orves, ça s'appelle La gloire des maudits et c'est chez Albin Michel. Merci beaucoup.
Nicolas :
Merci beaucoup.