Des enfants enlevés dès leur plus jeune âge pour devenir des machines à tuer, un homme à l'esprit diabolique prêt à tout pour créer le chaos et façonner la société à son idée.
Avec le troisième volet des voies de l'ombre, Jérôme Camut et Nathalie Hug nous plongent dans un univers à la fois noir et violent mais aussi très réel qui nous place face à nos instincts les plus primaires.
Après Prédation et Stigmate disponibles désormais en livres de poche, Jérôme Camut et Nathalie Hug signent la fin de leur triptyque...
Replay 2018 de Jérôme Camut - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : Jérôme Camut, Nathalie Hug, vous êtes sur WebTvCulture à l'occasion de la sortie de votre nouveau roman « Instinct » aux éditions Télémaque, dernier ouvrage du triptyque les voies de l'ombre. Vous êtes un couple dans la vie et un couple dans l'écriture, mais c'est vous Jérôme qui avez eu le virus de l'écriture. Comment cela s'est-il passé ?
Jérôme Camut : L'envie d'écrire remonte à bien loin mais je ne l'ai pas su tout de suite puisque j'ai commencé à écrire à 28 ans. Je suis le dernier de ma...
Replay 2018 de Jérôme Camut - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Jérôme Camut, Nathalie Hug, vous êtes sur WebTvCulture à l'occasion de la Sortie chez Télémaque de votre nouveau roman « Instinct », ce thriller, c'est la troisième partie de la trilogie « les voies de l'ombre », il y a eu précédemment « Prédation » et « Stigmate » qui existent aujourd'hui en livre de Poche. Avant de parler plus précisément de ce troisième volet, comment sont nées les « voies de l'ombre » ?
Nathalie Hug : Dans le cerveau fou de Jérôme. A la base, « Prédation » c'est un...
Replay 2018 de Jérôme Camut - Le livre - Suite
Librairie Papeterie Doucet
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66 avenue du Général de Gaulle
72000 Le Mans
Tél. : 02 43 24 43 20
Fax : 02 43 24 96 62
Courriel : vguiraud@librairiedoucet.fr
Jérôme et Nathalie, c'est avant tout une formidable rencontre, j'oserai même dire, sans les trahir, un véritable coup de foudre. Ils ont choisi de s'unir à la ville et professionnellement. C'est quand même un pari assez audacieux, assez ambitieux. Il n'y a pas énormément d'auteurs qui décident de mettre leurs égo de côté et de se consacrer à l'écriture....
Replay 2018 de Jérôme Camut - L'avis du libraire - Suite
Jérome Camut, Nathalie Hug
Instinct
Présentation 0'46Avec le troisième volet des voies de l'ombre, Jérôme Camut et Nathalie Hug nous plongent dans un univers à la fois noir et violent mais aussi très réel qui nous place face à nos instincts les plus primaires.
Après Prédation et Stigmate disponibles désormais en livres de poche, Jérôme Camut et Nathalie Hug signent la fin de leur triptyque avec Instinct qui vient d'être publié aux Editions Télémaque.
Instinct, un livre capital qui fait froid dans le dos ; un thriller puissant mais aussi dérangeant qui nous interroge sur nos propres limites.
Jérôme Camut et Nathalie Hug sont sur WebTvCulture.Ils nous recevoient chez eux en Lorraine.
Avec le troisième volet des voies de l'ombre, Jérôme Camut et Nathalie Hug nous plongent dans un univers à la fois noir et violent mais aussi très réel qui nous place face à nos instincts les plus primaires.
Après Prédation et Stigmate disponibles désormais en livres de poche, Jérôme Camut et Nathalie Hug signent la fin de leur triptyque avec Instinct qui vient d'être publié aux Editions Télémaque.
Instinct, un livre capital qui fait froid dans le dos ; un thriller puissant mais aussi dérangeant qui nous interroge sur nos propres limites.
Jérôme Camut et Nathalie Hug sont sur WebTvCulture.Ils nous recevoient chez eux en Lorraine.
Jérome Camut, Nathalie Hug
Instinct
Portrait 3'16Jérôme Camut : L'envie d'écrire remonte à bien loin mais je ne l'ai pas su tout de suite puisque j'ai commencé à écrire à 28 ans. Je suis le dernier de ma fratrie. Mes parents n'avaient rien investi sur mes épaules et j'ai été une espèce de candidat libre à la maison et comme mon père était cultivé, qu'il aimait le livre, je suis parti en compétition dans ce domaine. Malhorne est né de la tristesse. Cela ne se sent pas dans le bouquin, mais c'est né du deuil de gens que j'ai perdu et de mon questionnement depuis tout petit sur : « que deviendra le monde le jour où je ne serai plus là pour le regarder ? ».
PhC : Nathalie, avant d'écrire, vous avez été lectrice, c'est comme cela que vous avez découvert Jérôme. Vous avez été fascinée et vous avez voulu lui montrer votre admiration...
Nathalie Hug : Cette homme avait mon âge et était capable de dire des choses si intelligentes et si belles. J'étais très timide et j'ai quand même réussi à envoyer un mail un dimanche soir à son éditeur en disant que je voulais féliciter Camut pour son livre magnifique. Et le lendemain, j'ai eu une réponse de l'auteur lui-même. J'ai été tellement enthousiasmée qu'il ait pris la peine de m'écrire que je lui ai envoyé un poème et c'est parti comme cela. On a beaucoup parlé de Malhorne, je lui ai posé beaucoup de questions sur ce qu'il avait écrit, et il a décidé de me faire lire le manuscrit suivant parce qu'il trouvait que j'avais des critiques et des suggestions judicieuses et surtout que je n'avais pas d'implication affective. J'étais capable de critiquer le texte de manière objective. Il a fallu que nous nous rencontrions pour cela... on s'est rencontré et notre vie a basculé.
PhC : Écrire à deux n'est pas forcément un exercice facile. Concrètement comment fonctionnez-vous ?
NH : Depuis que nous nous sommes rencontrés, tout est facile, tout est naturel tout est instinctif.
JC : On ne commence jamais à écrire sans avoir mis à plat toute l'histoire, l'avoir découpée et avoir creusé les personnages. Cela fait, on part dans l'écriture en se distribuant les rôles
N.H : Dans la trilogie des voies de l'ombre, Kurtz quand il est vraiment très, très méchant, très dur, c'est Jérôme qui s'en occupe. Quand il est dans une position plus vulnérable ce sera plutôt moi.
PhC : Peut-on imaginer aujourd'hui que Jérôme Camut et Nathalie Hug, écrivent autre chose, aimeriez vous lancer dans une autre style d'écriture ?
NH : On a quelques idées de roman qui sont prêtes
JC : On en a quatre ou cinq qui ne sont pas prêtes à être écrites mais que ne sont pas loin...
NH : On travaille sur un nouveau roman et il est déjà en train de penser, pas au prochain, mais à celui d'après
JC : Et en quinze jours je viens de trouver trois idées qui me plaisent bien dont une qui ne plait pas trop à Nathalie mais...
NH : Il va me convaincre...
Jérôme Camut, Nathalie Hug merci, je vous rappelle le titre de votre dernier roman, Instinct, c'est aux éditions Télémaque, c'est le dernier volet de la trilogie, les voix de l'ombre en précisant que les deux précédents titres Prédation et Stigmate existent aussi en livre de poche.
Jérôme Camut : L'envie d'écrire remonte à bien loin mais je ne l'ai pas su tout de suite puisque j'ai commencé à écrire à 28 ans. Je suis le dernier de ma fratrie. Mes parents n'avaient rien investi sur mes épaules et j'ai été une espèce de candidat libre à la maison et comme mon père était cultivé, qu'il aimait le livre, je suis parti en compétition dans ce domaine. Malhorne est né de la tristesse. Cela ne se sent pas dans le bouquin, mais c'est né du deuil de gens que j'ai perdu et de mon questionnement depuis tout petit sur : « que deviendra le monde le jour où je ne serai plus là pour le regarder ? ».
PhC : Nathalie, avant d'écrire, vous avez été lectrice, c'est comme cela que vous avez découvert Jérôme. Vous avez été fascinée et vous avez voulu lui montrer votre admiration...
Nathalie Hug : Cette homme avait mon âge et était capable de dire des choses si intelligentes et si belles. J'étais très timide et j'ai quand même réussi à envoyer un mail un dimanche soir à son éditeur en disant que je voulais féliciter Camut pour son livre magnifique. Et le lendemain, j'ai eu une réponse de l'auteur lui-même. J'ai été tellement enthousiasmée qu'il ait pris la peine de m'écrire que je lui ai envoyé un poème et c'est parti comme cela. On a beaucoup parlé de Malhorne, je lui ai posé beaucoup de questions sur ce qu'il avait écrit, et il a décidé de me faire lire le manuscrit suivant parce qu'il trouvait que j'avais des critiques et des suggestions judicieuses et surtout que je n'avais pas d'implication affective. J'étais capable de critiquer le texte de manière objective. Il a fallu que nous nous rencontrions pour cela... on s'est rencontré et notre vie a basculé.
PhC : Écrire à deux n'est pas forcément un exercice facile. Concrètement comment fonctionnez-vous ?
NH : Depuis que nous nous sommes rencontrés, tout est facile, tout est naturel tout est instinctif.
JC : On ne commence jamais à écrire sans avoir mis à plat toute l'histoire, l'avoir découpée et avoir creusé les personnages. Cela fait, on part dans l'écriture en se distribuant les rôles
N.H : Dans la trilogie des voies de l'ombre, Kurtz quand il est vraiment très, très méchant, très dur, c'est Jérôme qui s'en occupe. Quand il est dans une position plus vulnérable ce sera plutôt moi.
PhC : Peut-on imaginer aujourd'hui que Jérôme Camut et Nathalie Hug, écrivent autre chose, aimeriez vous lancer dans une autre style d'écriture ?
NH : On a quelques idées de roman qui sont prêtes
JC : On en a quatre ou cinq qui ne sont pas prêtes à être écrites mais que ne sont pas loin...
NH : On travaille sur un nouveau roman et il est déjà en train de penser, pas au prochain, mais à celui d'après
JC : Et en quinze jours je viens de trouver trois idées qui me plaisent bien dont une qui ne plait pas trop à Nathalie mais...
NH : Il va me convaincre...
Jérôme Camut, Nathalie Hug merci, je vous rappelle le titre de votre dernier roman, Instinct, c'est aux éditions Télémaque, c'est le dernier volet de la trilogie, les voix de l'ombre en précisant que les deux précédents titres Prédation et Stigmate existent aussi en livre de poche.
Jérome Camut, Nathalie Hug
Instinct
Le livre 4'02Nathalie Hug : Dans le cerveau fou de Jérôme. A la base, « Prédation » c'est un roman qui était dans un tiroir et que Jérôme avait écrit tout seul. Il me l'avait fait lire à l'époque où l'on n'habitait pas encore ensemble. Il m'envoyait des petits mails avec des choses qu'il avait écrites et moi je passais des nuits entières à les lire. J'ai lu cette ébauche de « Prédation » et j'ai trouvé cela absolument génial... sauf la fin et je lui ai proposé de reprendre le roman, de le compléter, de le nourrir d'autres choses, on a rajouté l'histoire des enfants, on a retravaillé tout cela et j'ai suggéré une fin qui a pu amener à la trilogie car au départ c'était un unitaire.
PhC : Kurtz est le personnage principal des « voies de l'ombre » et, entre autre, de ce dernier volume « Instinct ». Pouvez-vous nous présenter ce personnage d'Olivier Lavergne alias Kurtz ?
Jérôme Camut : C'est un être humain, animal, sans religion, sans éthique. Il prend ce qu'il veut prendre, il détruit ce qu'il veut détruire. Il crée ce qu'il veut créer, car c'est également un être créateur.
NH : Autant il est capable de tuer froidement d'une balle dans la tête une nana qu'il vient de croiser dans la rue parce qu'elle ne veut pas l'emmener là où il lui demande d'aller, autant il est capable de prendre un enfant dans ses bras et lui offrir un chien.
PhC : Dans « Instinct » au milieu de toute cette violence et de toute cette noirceur, il y a le personnage de Malia. Cette femme enceinte, c'est un personnage qui irradie. C'était important pour vous de mettre un tel personnage dans le roman ?
NH : Malia est arrivée par hasard au détour d'un chapitre dans « Stigmate ». Elhia était seul dans un hôtel et j'avais envie de lui faire rencontrer une femme. Quand on a commencé « Instinct », j'avais envie que Elhia soit heureux dans sa vie et pour moi le bonheur c'était l'Afrique, c'était la maison, l'océan et sa femme enceinte.
PhC : Votre roman est froid, sombre, violent... Y a-t-il uniquement le plaisir d'écrire un thriller ou est-ce que derrière il y a autre chose ? Est-ce que vous voulez que le lecteur ait un message, se pose des questions ?
NH : Souvent les lecteurs nous disent : « Mais bon sang, ce que dit Kurtz, on l'a pensé et ca nous rapproche de ce personnage, mais c'est inavouable ». Mais on a tous ce type de pensée, on a tous une fois ou l'autre pensé ce genre de chose. On écrit à travers Kurtz pour faire prendre conscience qu'il serait peut être temps d'assumer ce que l'on pense et de faire attention à ne pas scier la branche sur laquelle on est assis. Tous les soirs pendant l'écriture d' « Instinct » on avait aux infos des banlieues en feux, des gamins hurlants et cagoulés dans la rue avec des flingues. On avait la police débordée, on avait tout cela, on avait plus qu'à le décrire finalement, plus qu'à l'amplifier.
PhC : Les « voies de l'ombre » seront-elles une trilogie ? Est-ce qu'« Instinct » boucle la boucle ? Est-ce que l'on peut espérer quelque chose d'autre derrière ?
JC : C'est en effet une trilogie et on va s'arrêter là. Simplement, on a dans l'idée de poursuivre cet univers en donnant le devenir, quelques années plus tard, des enfants qui sont kidnappés dans « Prédations », qui « paraissent » un peu dans « Stigmate » et qui sont Clara et Louis, les deux gosses qui s'en sortent. On a envie de les faire se rencontrer et de leur rencontre naitra beaucoup d'amour mais pas que...
PhC : Jérôme Camut, Nathalie Hug, je rappelle le titre de votre roman « Instinct », c'est aux éditions Télémaque. « Instinct » qui vient donc clore cette trilogie « les voies de l'ombre », les deux précédents titres « Prédations » et « Stigmate » sont toujours disponibles aux éditions Télémaque mais vous pouvez également désormais les retrouver en Livre de Poche.
Nathalie Hug : Dans le cerveau fou de Jérôme. A la base, « Prédation » c'est un roman qui était dans un tiroir et que Jérôme avait écrit tout seul. Il me l'avait fait lire à l'époque où l'on n'habitait pas encore ensemble. Il m'envoyait des petits mails avec des choses qu'il avait écrites et moi je passais des nuits entières à les lire. J'ai lu cette ébauche de « Prédation » et j'ai trouvé cela absolument génial... sauf la fin et je lui ai proposé de reprendre le roman, de le compléter, de le nourrir d'autres choses, on a rajouté l'histoire des enfants, on a retravaillé tout cela et j'ai suggéré une fin qui a pu amener à la trilogie car au départ c'était un unitaire.
PhC : Kurtz est le personnage principal des « voies de l'ombre » et, entre autre, de ce dernier volume « Instinct ». Pouvez-vous nous présenter ce personnage d'Olivier Lavergne alias Kurtz ?
Jérôme Camut : C'est un être humain, animal, sans religion, sans éthique. Il prend ce qu'il veut prendre, il détruit ce qu'il veut détruire. Il crée ce qu'il veut créer, car c'est également un être créateur.
NH : Autant il est capable de tuer froidement d'une balle dans la tête une nana qu'il vient de croiser dans la rue parce qu'elle ne veut pas l'emmener là où il lui demande d'aller, autant il est capable de prendre un enfant dans ses bras et lui offrir un chien.
PhC : Dans « Instinct » au milieu de toute cette violence et de toute cette noirceur, il y a le personnage de Malia. Cette femme enceinte, c'est un personnage qui irradie. C'était important pour vous de mettre un tel personnage dans le roman ?
NH : Malia est arrivée par hasard au détour d'un chapitre dans « Stigmate ». Elhia était seul dans un hôtel et j'avais envie de lui faire rencontrer une femme. Quand on a commencé « Instinct », j'avais envie que Elhia soit heureux dans sa vie et pour moi le bonheur c'était l'Afrique, c'était la maison, l'océan et sa femme enceinte.
PhC : Votre roman est froid, sombre, violent... Y a-t-il uniquement le plaisir d'écrire un thriller ou est-ce que derrière il y a autre chose ? Est-ce que vous voulez que le lecteur ait un message, se pose des questions ?
NH : Souvent les lecteurs nous disent : « Mais bon sang, ce que dit Kurtz, on l'a pensé et ca nous rapproche de ce personnage, mais c'est inavouable ». Mais on a tous ce type de pensée, on a tous une fois ou l'autre pensé ce genre de chose. On écrit à travers Kurtz pour faire prendre conscience qu'il serait peut être temps d'assumer ce que l'on pense et de faire attention à ne pas scier la branche sur laquelle on est assis. Tous les soirs pendant l'écriture d' « Instinct » on avait aux infos des banlieues en feux, des gamins hurlants et cagoulés dans la rue avec des flingues. On avait la police débordée, on avait tout cela, on avait plus qu'à le décrire finalement, plus qu'à l'amplifier.
PhC : Les « voies de l'ombre » seront-elles une trilogie ? Est-ce qu'« Instinct » boucle la boucle ? Est-ce que l'on peut espérer quelque chose d'autre derrière ?
JC : C'est en effet une trilogie et on va s'arrêter là. Simplement, on a dans l'idée de poursuivre cet univers en donnant le devenir, quelques années plus tard, des enfants qui sont kidnappés dans « Prédations », qui « paraissent » un peu dans « Stigmate » et qui sont Clara et Louis, les deux gosses qui s'en sortent. On a envie de les faire se rencontrer et de leur rencontre naitra beaucoup d'amour mais pas que...
PhC : Jérôme Camut, Nathalie Hug, je rappelle le titre de votre roman « Instinct », c'est aux éditions Télémaque. « Instinct » qui vient donc clore cette trilogie « les voies de l'ombre », les deux précédents titres « Prédations » et « Stigmate » sont toujours disponibles aux éditions Télémaque mais vous pouvez également désormais les retrouver en Livre de Poche.
Jérome Camut, Nathalie Hug
Instinct
L'avis du libraire 2'52