Agnès Martin-Lugand

Agnès Martin-Lugand

Entre mes mains, le bonheur se faufile

Portrait 4'39

Bonjour Agnès Martin-Lugand.
Bonjour.
J'ai plaisir à vous accueillir car vous vivez une belle aventure depuis deux ans maintenant. On se souvient qu'au printemps 2013, aux éditions Michel Lafont, sortait votre premier livre: Les gens heureux lisent et boivent du café.
Mais l'aventure avait commencée avant sur internet. On peut revenir un petit peu sur ce passage de votre vie ? Vous vous êtes lancée dans l'écriture et vous avez publié sur internet.
Oui. Voilà j'ai un parcours... Je me suis mise à écrire, j'ai envoyé à des maisons d'éditions, à quatre. Deux m'ont répondu de façon personnalisées, donc ça c'était l'été 2012 et donc arrivée à la fin de l'automne 2012, plutôt que de le renvoyer à ces mêmes maisons d'éditions,
je décide de m'auto-éditer en numérique, sur internet donc. Le roman sort le lendemain de Noël, le 26 décembre 2012, donc là je rameute ma famille, mes amis, en leur disant : « si vous pouviez acheter le roman, ça me permettrait de rentrer dans le top 100 des meilleures ventes. »
Et c'est ce qui s'est passé dès le premier jour, j'étais au fond, j'était 97ème. La machine s'est emballée, et en l'espace de trois semaines j'étais 1ère des ventes, avec 3000 téléchargements à mon actif. Et c'est à cette époque là que Michel Lafont m'a contactée.
Donc Michel Lafont vous contacte, en vous disant, voilà je vois que votre ouvrage marche bien sur le net, je vous propose de vous publier en version papier.
Oui, ils l'avaient lu, le roman leur plaisait et ils avaient envie d'offrir une nouvelle vie à ce roman, en accès en librairie à des lecteurs papier.
Le fait d'être reconnue, entre guillemets par un éditeur traditionnel, est-ce qu'il y a eu quand même une phase de réécriture, de travail, est-ce que là du coup l'éditeur vous à dit, il faudrait peut être faire telle ou telle correction ou est-ce qu'il l'a repris tel quel le manuscrit ?
Alors il l'a repris tel quel. Il est juste repassé par la moulinette d'une correctrice professionnelle, même si moi même je l'avais fait faire avant la sortie en auto-édition. Mais non parce que ça faisait partie du deal, c'est à dire qu'on ne changeait pas le texte,
on ne changeait pas la couverture et on ne changeait pas le titre. Parce que le roman avait fonctionné comme ça donc je partais du principe que si il voulait un package, il prenait le package, et donc ils ont dit OK et notre folle aventure a commencée à ce moment là.
C'est toujours très difficile de parler d'internet, de parler des nouvelles technologies dans la chaine du livre, parce qu'on sait, que les libraires s'inquiètent, que les éditeurs s'inquiètent, que les auteurs aussi s'inquiètent par rapport à leurs droits d'auteurs.
Vous vous êtes la preuve que les deux peuvent faire bon ménage. Que la littérature et le net peuvent faire bon ménage.
Oui, bon alors moi je vois ça, la possibilité d'auto-édition en numérique. Ca a été un formidable tremplin pour moi, parce que jamais j'aurais pu imaginer qu'il m'arrive ça. Après, moi ce sont deux types de lecture que je n'oppose pas, le numérique et le papier.
C'est une visibilité autre, c'est une autre façon de voir les choses et c'est une possibilité pour des auteurs de toucher des lecteurs et de s'en approcher.
Quel contact avez-vous eu avec les libraires que vous avez été amenés à côtoyer après la sortie du livre ? Est-ce qu'il y a eu un peu de condescendance, est-ce qu'on va a quand même accueillie comme un auteur traditionnel ?
Le sentiment que j'ai, c'est que l'accueil des libraires m'a semblé plus que bon, certains m'ont porté, beaucoup de maisons de la presse m'ont porté aussi.
Lancée sur internet mais toute légitimité aussi en librairie, c'est ça qui est important. Vous êtes psychologue, j'ai envie de dire dans la vraie vie, mais vous vous étiez mise en disponibilité pour raisons familiales, c'est ce qui vous a un petit peu lancée en écriture.
Est-ce que ça aujourd'hui c'est une autre partie de votre vie, ou est-ce que finalement ce métier fait encore partie de votre existence ?
Alors je ne le pratique plus, ça c'est sûr. Après, j'ai des connaissances qui maintenant font partie de moi et ça je ne peux pas le nier.
Que vous distillez dans votre écriture ?
Je ne le fait pas consciemment. Je sais que quand je construit la psychologie de mes personnages, forcément ma formation de base y est pour quelque chose. J'aime traquer les blessures, les fêlures, les traumatismes chez mes personnages.
J'aime qu'ils en ait et j'aime voir ce qui va déclencher telle réaction par rapport à quelque chose de vécu de façon intérieure même au roman. Donc je sais que ça fait partie de mon écriture, mais je n'écris pas en tant que psychologue. Non pas du tout.
Le deuxième livre est déjà là, des projets pour la suite ? Déjà en écriture pour autre chose.
Oui, déjà en écriture pour un troisième.
Vous êtes une femme heureuse ?
Oui, très.
Vous buvez du café.
Beaucoup, oui.
Agnès Martin-Lugand, votre actualité c'est votre deuxième roman, c'est chez Michel Lafont, Entre mes mains le bonheur se faufile.

Philippe Chauveau :
Bonjour Agnès Martin-Lugand.

Agnès Martin-Lugand :
Bonjour.

Philippe Chauveau :
J'ai plaisir à vous accueillir car vous vivez une belle aventure depuis deux ans maintenant. On se souvient qu'au printemps 2013, aux éditions Michel Lafont, sortait votre premier livre: Les gens heureux lisent et boivent du café. Mais l'aventure avait commencée avant sur internet. On peut revenir un petit peu sur ce passage de votre vie ? Vous vous êtes lancée dans l'écriture et vous avez publié sur internet.

Agnès Martin-Lugand :
Oui. Voilà j'ai un parcours... Je me suis mise à écrire, j'ai envoyé à des maisons d'éditions, à quatre. Deux m'ont répondu de façon personnalisées, donc ça c'était l'été 2012 et donc arrivée à la fin de l'automne 2012, plutôt que de le renvoyer à ces mêmes maisons d'éditions, je décide de m'auto-éditer en numérique, sur internet donc. Le roman sort le lendemain de Noël, le 26 décembre 2012, donc là je rameute ma famille, mes amis, en leur disant : « si vous pouviez acheter le roman, ça me permettrait de rentrer dans le top 100 des meilleures ventes. » Et c'est ce qui s'est passé dès le premier jour, j'étais au fond, j'était 97ème. La machine s'est emballée, et en l'espace de trois semaines j'étais 1ère des ventes, avec 3000 téléchargements à mon actif. Et c'est à cette époque là que Michel Lafont m'a contactée.

Philippe Chauveau :
donc Michel Lafont vous contacte, en vous disant, voilà je vois que votre ouvrage marche bien sur le net, je vous propose de vous publier en version papier.

Agnès Martin-Lugand :
Oui, ils l'avaient lu, le roman leur plaisait et ils avaient envie d'offrir une nouvelle vie à ce roman, en accès en librairie à des lecteurs papier.

Philippe Chauveau :
Le fait d'être reconnue, entre guillemets par un éditeur traditionnel, est-ce qu'il y a eu quand même une phase de réécriture, de travail, est-ce que là du coup l'éditeur vous à dit, il faudrait peut être faire telle ou telle correction ou est-ce qu'il l'a repris tel quel le manuscrit ?

Agnès Martin-Lugand :
Alors il l'a repris tel quel. Il est juste repassé par la moulinette d'une correctrice professionnelle, même si moi même je l'avais fait faire avant la sortie en auto-édition. Mais non parce que ça faisait partie du deal, c'est à dire qu'on ne changeait pas le texte, on ne changeait pas la couverture et on ne changeait pas le titre. Parce que le roman avait fonctionné comme ça donc je partais du principe que si il voulait un package, il prenait le package, et donc ils ont dit OK et notre folle aventure a commencée à ce moment là.

Philippe Chauveau :
C'est toujours très difficile de parler d'internet, de parler des nouvelles technologies dans la chaine du livre, parce qu'on sait, que les libraires s'inquiètent, que les éditeurs s'inquiètent, que les auteurs aussi s'inquiètent par rapport à leurs droits d'auteurs. Vous vous êtes la preuve que les deux peuvent faire bon ménage. Que la littérature et le net peuvent faire bon ménage.

Agnès Martin-Lugand :
Oui, bon alors moi je vois ça, la possibilité d'auto-édition en numérique. Ca a été un formidable tremplin pour moi, parce que jamais j'aurais pu imaginer qu'il m'arrive ça. Après, moi ce sont deux types de lecture que je n'oppose pas, le numérique et le papier. C'est une visibilité autre, c'est une autre façon de voir les choses et c'est une possibilité pour des auteurs de toucher des lecteurs et de s'en approcher.

Philippe Chauveau :
Quel contact avez-vous eu avec les libraires que vous avez été amenés à côtoyer après la sortie du livre ? Est-ce qu'il y a eu un peu de condescendance, est-ce qu'on va a quand même accueillie comme un auteur traditionnel ?

Agnès Martin-Lugand :
Le sentiment que j'ai, c'est que l'accueil des libraires m'a semblé plus que bon, certains m'ont porté, beaucoup de maisons de la presse m'ont porté aussi.

Philippe Chauveau :
Lancée sur internet mais toute légitimité aussi en librairie, c'est ça qui est important. Vous êtes psychologue, j'ai envie de dire dans la vraie vie, mais vous vous étiez mise en disponibilité pour raisons familiales, c'est ce qui vous a un petit peu lancée en écriture. Est-ce que ça aujourd'hui c'est une autre partie de votre vie, ou est-ce que finalement ce métier fait encore partie de votre existence ?

Agnès Martin-Lugand :
Alors je ne le pratique plus, ça c'est sûr. Après, j'ai des connaissances qui maintenant font partie de moi et ça je ne peux pas le nier.

Philippe Chauveau :
Que vous distillez dans votre écriture ?

Agnès Martin-Lugand :
Je ne le pas fait consciemment. Je sais que quand je construit la psychologie de mes personnages, forcément ma formation de base y est pour quelque chose. J'aime traquer les blessures, les fêlures, les traumatismes chez mes personnages. J'aime qu'ils en ait et j'aime voir ce qui va déclencher telle réaction par rapport à quelque chose de vécu de façon intérieure même au roman. Donc je sais que ça fait partie de mon écriture, mais je n'écris pas en tant que psychologue. Non pas du tout.

Philippe Chauveau :
Le deuxième livre est déjà là, des projets pour la suite ? Déjà en écriture pour autre chose.

Agnès Martin-Lugand :
Oui, déjà en écriture pour un troisième.

Philippe Chauveau :
Vous êtes une femme heureuse ?

Agnès Martin-Lugand :
Oui, très.

Philippe Chauveau :
Vous buvez du café.

Agnès Martin-Lugand :
Beaucoup, oui.

Philippe Chauveau :
Agnès Martin-Lugand, votre actualité c'est votre deuxième roman, c'est chez Michel Lafont, Entre mes mains le bonheur se faufile.

Entre mes mains, le bonheur se faufile Michel Lafon
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Agnès Martin Lugand a fait grand bruit l'an passé dans le petit monde feutré de l'édition traditionnelle. C'est effectivement sur le Net qu'elle s'est d'abord fait connaitre avant que Michel Lafon ne la repère et publie son livre en version  papier. Au final, « Les gens heureux lisent et boivent du café » aura été l'un succès de l'année 2013 avec plus de 150 000 ouvrages vendus, un roman traduit dans 20 pays et une adaptation prévue pour le cinéma.Pas simple dans ses conditions de concrétiser l'essai. Agnès Martin...Rediffusion - Dimanche 21 avril d'Agnès Martin-Lugand - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Agnès Martin-Lugand. Agnès Martin-Lugand :Bonjour. Philippe Chauveau :J'ai plaisir à vous accueillir car vous vivez une belle aventure depuis deux ans maintenant. On se souvient qu'au printemps 2013, aux éditions Michel Lafont, sortait votre premier livre: Les gens heureux lisent et boivent du café. Mais l'aventure avait commencée avant sur internet. On peut revenir un petit peu sur ce passage de votre vie ? Vous vous êtes lancée dans l'écriture et vous avez publié sur internet. Agnès...Rediffusion - Dimanche 21 avril d'Agnès Martin-Lugand - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Dans ce nouveau titre,  Agnès Martin-Lugand, Entre mes mains le bonheur se faufile, nous allons faire connaissance avec une jeune femme, elle s'appelle Iris, ils vivent en province avec son mari Pierre, qui lui, travaille dans un hôpital, est médecin en hôpital. Iris à toujours rêvé de travailler dans le milieu de la mode, et puis elle va découvrir au cours d'une réunion de famille, que ses parents, finalement, se sont opposés à son rêve sans qu'elle le sache. Ce qui va lui ouvrir une nouvelle perspective...Rediffusion - Dimanche 21 avril d'Agnès Martin-Lugand - Le livre - Suite