Si vous ne le connaissez pas encore, vous avez de la chance, car vous allez avoir le plaisir d'une découverte qui pourrait bien changer votre vie. Trois romans, trois livres pas très épais mais qui vous donnent une pêche d'enfer, trois histoires qui font sourire et donnent l'envie d'être heureux tout simplement. Il s'appelle Jean-Claude Lalumière et il est très discret. Nous l'avons découvert avec « Le front russe », roman digne de Kafka, de Marcel Aymé, mâtiné d'un soupçon d'absurde et de drôlerie, aux répliques...
Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Jean-Claude Lalumière. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est votre nouveau titre, votre troisième roman. Vous êtes fidèle aux éditions Le dilettante. Vous avez aussi une autre casquette puisque vous travaillez aussi dans le domaine artistique. L'écriture arrive comment dans votre vie ? Qu'est ce qui vous a donné un jour envie d'écrire ?Jean-Claude Lalumière :Elle vient finalement assez tardivement. J'avais un goût pour la littérature, mais c'est un peu le hasard des rencontres...
Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :Votre troisième roman Jean-Claude Lalumière avec ce titre pour le moins surprenant « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma ». On ne va pas dévoiler tout de suite qui est ce karatéka belge même si certains l'auront deviné. On va faire connaissance avec un personnage, le narrateur, dont on ne connaîtra pas le prénom. Il a une quarantaine d'années, il vit à Paris avec Anne-Sophie, son épouse. Il vit correctement puisque son beau-père lui verse une pension tous les mois ce qui est pratique. Lui-même...
Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - Le livre - Suite
Librairie La Manoeuvre (Paris)Emilie PautusLe premier sentiment qu'on a quand on a fini le livre de Jean-Claude Lalumière, c'est quelque chose d'assez nostalgique, sensible. On a un livre au titre assez léger, drôle et on rentre dans cette histoire qui finalement ne l'ai pas du tout et qui va quand même finir sur une touche assez belle, avec un peu d'espoir aussi. Donc c'est vraiment ce sentiment assez humain. Un sentiment d'humanité qu'on a en ressortant du livre de Jean-Claude Lalumière.Le style de Jean-Claude Lalumière est lié...
Reprise des acrivés de plein air de Jean-Claude Lalumière - L'avis du libraire - Suite
Jean-Claude Lalumière
Comme un karatéka belge qui fait du cinéma
Présentation 1'31Si vous ne le connaissez pas encore, vous avez de la chance, car vous allez avoir le plaisir d'une découverte qui pourrait bien changer votre vie.
Trois romans, trois livres pas très épais mais qui vous donnent une pêche d'enfer, trois histoires qui font sourire et donnent l'envie d'être heureux tout simplement. Il s'appelle Jean-Claude Lalumière et il est très discret.
Nous l'avons découvert avec « Le front russe », roman digne de Kafka, de Marcel Aymé, mâtiné d'un soupçon d'absurde et de drôlerie, aux répliques savoureuses.
Puis dans « La campagne de France » nous étions embarqué dans un bus avec un groupe de retraités pour une virée touristique sur les petites routes de notre pays et bien sûr rien ne se passait comme prévu.
Dans son nouveau roman « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », on retrouve l'humour décalé de Jean-Claude Lalumière, son écriture ciselée, vive, mais aussi pleine de poésie.
Et pourtant dans ce roman sur la famille, l'enfance, la vie que l'on se rêve confronté à la réalité, l'auteur se fait plus nostalgique, peut-être plus mature. Un homme d'une quarantaine d'années monté à Paris pour échapper à l'étroitesse de son univers familial provincial.
A-t-il pour autant réussi sa vie ? Sa rencontre un soir dans un bar de palace avec un célèbre acteur va lui ouvrir les yeux. Vous ne connaissez pas encore Jean-Claude Lalumière, alors allez-y, laissez-vous séduire par son écriture, son univers et son talent.
« Comme un karatéka belge qui fait du cinéma » de Jean-Claude Lalumière est publié aux éditions Le dilettante. Jean-Claude Lalumière est avec nous sur Web TV Culture.
Si vous ne le connaissez pas encore, vous avez de la chance, car vous allez avoir le plaisir d'une découverte qui pourrait bien changer votre vie. Trois romans, trois livres pas très épais mais qui vous donnent une pêche d'enfer, trois histoires qui font sourire et donnent l'envie d'être heureux tout simplement. Il s'appelle Jean-Claude Lalumière et il est très discret. Nous l'avons découvert avec « Le front russe », roman digne de Kafka, de Marcel Aymé, mâtiné d'un soupçon d'absurde et de drôlerie, aux répliques savoureuses. Puis dans « La campagne de France » nous étions embarqué dans un bus avec un groupe de retraités pour une virée touristique sur les petites routes de notre pays et bien sûr rien ne se passait comme prévu. Dans son nouveau roman « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », on retrouve l'humour décalé de Jean-Claude Lalumière, son écriture ciselée, vive, mais aussi pleine de poésie. Et pourtant dans ce roman sur la famille, l'enfance, la vie que l'on se rêve confronté à la réalité, l'auteur se fait plus nostalgique, peut-être plus mature. Un homme d'une quarantaine d'années monté à Paris pour échapper à l'étroitesse de son univers familial provincial. A-t-il pour autant réussi sa vie ? Sa rencontre un soir dans un bar de palace avec un célèbre acteur va lui ouvrir les yeux. Vous ne connaissez pas encore Jean-Claude Lalumière, alors allez-y, laissez-vous séduire par son écriture, son univers et son talent. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma » de Jean-Claude Lalumière est publié aux éditions Le dilettante. Jean-Claude Lalumière est avec nous sur Web TV Culture.
Jean-Claude Lalumière
Comme un karatéka belge qui fait du cinéma
Portrait 3'56Bonjour Jean-Claude Lalumière. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est votre nouveau titre, votre troisième roman. Vous êtes fidèle aux éditions Le dilettante.
Vous avez aussi une autre casquette puisque vous travaillez aussi dans le domaine artistique. L'écriture arrive comment dans votre vie ? Qu'est ce qui vous a donné un jour envie d'écrire ?
Elle vient finalement assez tardivement. J'avais un goût pour la littérature, mais c'est un peu le hasard des rencontres qui a fait que je me suis mis à écrire avec l'idée de soumettre ce que j'écrivais à des lecteurs. J'écrivais un peu pour moi-même.
Et en arrivant à Paris je rencontre une équipe qui animait une revue, « Antidata », qui me propose, après discussion, d'écrire dans cette revue et j'ai pris goût à écrire pour un lectorat, même si c'était un lectorat confidentiel.
Vous avez également travaillé pour l'écriture radiophonique pour le groupe Radio France. C'est une autre façon d'écrire ça.
Oui et ça reste toujours de l'écriture sous contrainte, ce qui, lorsqu'on débute, est assez confortable, puisqu'on a des garde-fous et c'est à l'intérieur de ces garde-fous que l'on peut s'exprimer.
Et c'est finalement très rassurant d'avoir ces contraintes de temps, de longueur, de format, de genre puisque j'écrivais des fictions policières pour la radio et tout cela m'a permis de renforcer mon écriture et d'apprendre des techniques d'écriture. Ca a été très formateur pour moi.
Sauriez-vous expliquer pourquoi vous aviez le goût de la lecture et de l'écriture ?
C'est peut-être l'absence de livre dans la maison familiale ou la rareté. Il y avait une petite dizaine de livres de poche qui traînaient dans la maison et je les avais rassemblés dans ma chambre.
C'était les seuls livres qu'il y avait et ça a suscité une grande curiosité pour moi. Cet objet assez rare auquel personne ne s'intéressait dans la maison. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là d'ailleurs.
Et ensuite la fréquentation de la bibliothèque municipale de mon village m'a donné le goût de la lecture.
Vous avez un souvenir d'un choc littéraire lorsque vous étiez adolescent ou jeune adulte ?
Au tout début de l'adolescence, à la pré-adolescence, c'est la lecture de « La gloire de mon père » de Pagnol. Pour la première fois j'avais le sentiment qu'un texte littéraire pouvait parler de moi.
J'étais assez proche du petit Marcel qui courait dans la Garrigue, moi j'évoluais dans un autre paysage, en Gironde, mais j'étais assez proche de cet enfant là et j'avais l'impression que le livre parlait vraiment de moi.
J'ai l'impression qu'il y a une sorte de virage avec ce nouveau titre. Vous allez continuer ce changement ou voulez-vous rester dans cette ligne directrice de l'humour, du côté absurde, de ces récits décalés ?
S'il y a un virage, peut-être que l'humour sera plus diffus à l'avenir. C'est peut-être vers ce type d'écriture que je me dirige si je pense à ce que je suis en train d'écrire actuellement. L'humour est toujours présente, mais de façon plus discrète peut-être.
On attend ça avec impatience. C'est votre troisième roman des éditions Le dilettante « Comme un katatéka belge qui fait du cinéma ». Merci Jean-Claude Lalumière.
Philippe Chauveau :
Bonjour Jean-Claude Lalumière. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est votre nouveau titre, votre troisième roman. Vous êtes fidèle aux éditions Le dilettante. Vous avez aussi une autre casquette puisque vous travaillez aussi dans le domaine artistique. L'écriture arrive comment dans votre vie ? Qu'est ce qui vous a donné un jour envie d'écrire ?
Jean-Claude Lalumière :
Elle vient finalement assez tardivement. J'avais un goût pour la littérature, mais c'est un peu le hasard des rencontres qui a fait que je me suis mis à écrire avec l'idée de soumettre ce que j'écrivais à des lecteurs. J'écrivais un peu pour moi-même. Et en arrivant à Paris je rencontre une équipe qui animait une revue, « Antidata », qui me propose, après discussion, d'écrire dans cette revue et j'ai pris goût à écrire pour un lectorat, même si c'était un lectorat confidentiel.
Philippe Chauveau :
Vous avez également travaillé pour l'écriture radiophonique pour le groupe Radio France. C'est une autre façon d'écrire ça.
Jean-Claude Lalumière :
Oui et ça reste toujours de l'écriture sous contrainte, ce qui, lorsqu'on débute, est assez confortable, puisqu'on a des garde-fous et c'est à l'intérieur de ces garde-fous que l'on peut s'exprimer. Et c'est finalement très rassurant d'avoir ces contraintes de temps, de longueur, de format, de genre puisque j'écrivais des fictions policières pour la radio et tout cela m'a permis de renforcer mon écriture et d'apprendre des techniques d'écriture. Ca a été très formateur pour moi.
Philippe Chauveau :
Sauriez-vous expliquer pourquoi vous aviez le goût de la lecture et de l'écriture ?
Jean-Claude Lalumière :
C'est peut-être l'absence de livre dans la maison familiale ou la rareté. Il y avait une petite dizaine de livres de poche qui traînaient dans la maison et je les avais rassemblés dans ma chambre. C'était les seuls livres qu'il y avait et ça a suscité une grande curiosité pour moi. Cet objet assez rare auquel personne ne s'intéressait dans la maison. Je ne sais pas comment ils sont arrivés là d'ailleurs. Et ensuite la fréquentation de la bibliothèque municipale de mon village m'a donné le goût de la lecture.
Philippe Chauveau :
Vous avez un souvenir d'un choc littéraire lorsque vous étiez adolescent ou jeune adulte ?
Jean-Claude Lalumière :
Au tout début de l'adolescence, à la pré-adolescence, c'est la lecture de « La gloire de mon père » de Pagnol. Pour la première fois j'avais le sentiment qu'un texte littéraire pouvait parler de moi. J'étais assez proche du petit Marcel qui courait dans la Garrigue, moi j'évoluais dans un autre paysage, en Gironde, mais j'étais assez proche de cet enfant là et j'avais l'impression que le livre me parlait.
Philippe Chauveau :
J'ai l'impression qu'il y a une sorte de virage avec ce nouveau titre. Vous allez continuer ce changement ou voulez-vous rester dans cette ligne directrice de l'humour, du côté absurde, de ces récits décalés ?
Jean-Claude Lalumière :
S'il y a un virage, peut-être que l'humour sera plus diffus à l'avenir. C'est peut-être vers ce type d'écriture que je me dirige si je pense à ce que je suis en train d'écrire actuellement. L'humour est toujours présente, mais de façon plus discrète peut-être.
Philippe Chauveau :
On attend ça avec impatience. C'est votre troisième roman des éditions Le dilettante « Comme un katatéka belge qui fait du cinéma ». Merci Jean-Claude Lalumière.
Jean-Claude Lalumière
Comme un karatéka belge qui fait du cinéma
Le livre 3'59Votre troisième roman Jean-Claude Lalumière avec ce titre pour le moins surprenant « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma ». On ne va pas dévoiler tout de suite qui est ce karatéka belge même si certains l'auront deviné.
On va faire connaissance avec un personnage, le narrateur, dont on ne connaîtra pas le prénom. Il a une quarantaine d'années, il vit à Paris avec Anne-Sophie, son épouse. Il vit correctement puisque son beau-père lui verse une pension tous les mois ce qui est pratique.
Lui-même travaille dans une galerie d'art. En même temps, il est un peu paumé ce garçon. Il aurait aimé faire du cinéma. Il est monté à Paris de sa Gironde natale. Il n'a pas concrétisé son rêve de cinéma. Il est quand même un peu paumé. Vous êtes d'accord avec cette définition ?
Il est très paumé et la lettre qu'il reçoit au début du roman, puisque le roman débute avec la réception d'une lettre...
Dont on ne connaîtra le contenu qu'à la fin...
Uniquement, vient encore perturber d'avantage l'existence qu'il mène
Puis un soir, après un vernissage, il va se balader dans Paris – il y a d'ailleurs une belle description du Paris nocturne – puis il va faire une drôle de rencontre dans le bar d'un palace parisien, le Lutetia pour ne pas le nommer,
il va rencontrer Jean-Claude Van Damme. Quelle idée de faire arriver Jean-Claude Van Damme dans votre roman, ce fameux karatéka belge qui fait du cinéma.
Ce n'est pas un hasard si je voulais Jean-Claude Van Damme. Je voulais un personnage dont le parcours était finalement assez proche du celui du personnage. Le personnage vient d'un milieu très modeste. Il a tenté de faire carrière dans le cinéma, il a échoué.
Jean-Claude Van Damme est lui même le fils d'un fleuriste de la banlieue bruxelloise qui un beau jour s'est envolé pour Hong-Kong, puis Los Angeles pour assouvir son désir de karaté et de cinéma.
Et il a réussi avec le succès qu'on lui connaît. Cependant, il est toujours un karatéka belge qui fait du cinéma. Il est toujours considéré par beaucoup d'acteurs comme une sorte d'intrus, d'ovni dans ce milieu du cinéma
et cette position de personnage qui n'est pas vraiment à sa place, de personnage médiatique de Jean-Claude Van Damme m'intéressait et justifiait qu'il vienne rencontrer le personnage dans le roman.
Était-ce un roman plus difficile à écrire que les deux précédents, qui étaient très drôles, mais où le lecteur était plus en retrait ? Là c'est un roman sur l'enfance, le passé, sur comment réussir à construire sa vie.
En tant qu'auteur, vous étiez-peut-être plus impliqué dans cette histoire. L'écriture a été plus difficile ?
Bien sûr. Tous les romans ne sont pas porteurs de substances intimes comme disait Julien Grac, mais celui ci, sans que je puisse revendiquer un parcours identique à celui du personnage,
j'emprunte énormément à mon parcours personnel et pour l'écrire il fallait que je puisse interroger mon expérience, la questionner, pour nourrir le texte et être au plus proche de ce que le narrateur pouvait éprouver.
J'ai poussé les curseurs au plus loin dans le roman pour raconter cette histoire. Effectivement, ça m'a demandé plus de temps que l'écriture des deux précédents romans et plus d'implication.
Comme votre héros, vous vous promenez dans Paris la nuit et vous allez vous réfugier dans les bars de palaces ?
Ca m'arrive. Je suis un marcheur, de jour comme de nuit, et j'aime me promener dans Paris en effet.
Merci Jean-Claude Lalumière. Voilà un roman drôle, tendre, émouvant, dans lequel il y a de la nostalgie, de la mélancolie, bref, vous aurez compris, c'est un gros coup de coeur. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est aux éditions Le dilettante. Merci beaucoup.
Philippe Chauveau :
Votre troisième roman Jean-Claude Lalumière avec ce titre pour le moins surprenant « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma ». On ne va pas dévoiler tout de suite qui est ce karatéka belge même si certains l'auront deviné. On va faire connaissance avec un personnage, le narrateur, dont on ne connaîtra pas le prénom. Il a une quarantaine d'années, il vit à Paris avec Anne-Sophie, son épouse. Il vit correctement puisque son beau-père lui verse une pension tous les mois ce qui est pratique. Lui-même travaille dans une galerie d'art. En même temps, il est un peu paumé ce garçon. Il aurait aimé faire du cinéma. Il est monté à Paris de sa Gironde natale. Il n'a pas concrétisé son rêve de cinéma. Il est quand même un peu paumé. Vous êtes d'accord avec cette définition ?
Jean-Claude Lalumière :
Il est très paumé et la lettre qu'il reçoit au début du roman, puisque le roman débute avec la réception d'une lettre...
Philippe Chauveau :
Dont on ne connaîtra le contenu qu'à la fin...
Jean-Claude Lalumière :
Uniquement, vient encore perturber d'avantage l'existence qu'il mène
Philippe Chauveau :
Puis un soir, après un vernissage, il va se balader dans Paris – il y a d'ailleurs une belle description du Paris nocturne – puis il va faire une drôle de rencontre dans le bar d'un palace parisien, le Lutetia pour ne pas le nommer, il va rencontrer Jean-Claude Van Damme. Quelle idée de faire arriver Jean-Claude Van Damme dans votre roman, ce fameux karatéka belge qui fait du cinéma.
Jean-Claude Lalumière :
Ce n'est pas un hasard si je voulais Jean-Claude Van Damme. Je voulais un personnage dont le parcours était finalement assez proche du celui du personnage. Le personnage vient d'un milieu très modeste. Il a tenté de faire carrière dans le cinéma, il a échoué. Jean-Claude Van Damme est lui même le fils d'un fleuriste de la banlieue bruxelloise qui un beau jour s'est envolé pour Hong-Kong, puis Los Angeles pour assouvir son désir de karaté et de cinéma. Et il a réussi avec le succès qu'on lui connait. Cependant, il est toujours un karatéka belge qui fait du cinéma. Il est toujours considéré par beaucoup d'acteurs comme une sorte d'intrus, d'ovni dans ce milieu du cinéma et cette position de personnage qui n'est pas vraiment à sa place, de personnage médiatique de Jean-Claude Van Damme m'intéressait et justifiait qu'il vienne rencontrer le personnage dans le roman.
Philippe Chauveau :
Etait-ce un roman plus difficile à écrire que les deux précédents, qui étaient très drôles, mais où le lecteur était plus en retrait ? Là c'est un roman sur l'enfance, le passé, sur comment réussir à construire sa vie. En tant qu'auteur, vous étiez-peut-être plus impliqué dans cette histoire. L'écriture a été plus difficile ?
Jean-Claude Lalumière :
Bien sûr. Tous les romans ne sont pas porteurs de substances intimes comme disait Julien Grac, mais celui ci, sans que je puisse revendiquer un parcours identique à celui du personnage, j'emprunte énormément à mon parcours personnel et pour l'écrire il fallait que je puisse interroger mon expérience, la questionner, pour nourrir le texte et être au plus proche de ce que le narrateur pouvait éprouver. J'ai poussé les curseurs au plus loin dans le roman pour raconter cette histoire. Effectivement, ça m'a demandé plus de temps que l'écriture des deux précédents romans et plus d'implication.
Philippe Chauveau :
Comme votre héros, vous vous promenez dans Paris la nuit et vous allez vous réfugier dans les bars de palaces ?
Jean-Claude Lalumière :
Ca m'arrive. Je suis un marcheur, de jour comme de nuit, et j'aime me promener dans Paris en effet.
Philippe Chauveau :
Merci Jean-Claude Lalumière. Voilà un roman drôle, tendre, émouvant, dans lequel il y a de la nostalgie, de la mélancolie, bref, vous aurez compris, c'est un gros coup de coeur. « Comme un karatéka belge qui fait du cinéma », c'est aux éditions Le dilettante. Merci beaucoup.
Jean-Claude Lalumière
Comme un karatéka belge qui fait du cinéma
L'avis du libraire 2'01Le premier sentiment qu'on a quand on a fini le livre de Jean-Claude Lalumière, c'est quelque chose d'assez nostalgique, sensible. On a un livre au titre assez léger, drôle et on rentre dans cette histoire qui finalement ne l'ai pas du tout
et qui va quand même finir sur une touche assez belle, avec un peu d'espoir aussi. Donc c'est vraiment ce sentiment assez humain. Un sentiment d'humanité qu'on a en ressortant du livre de Jean-Claude Lalumière.
Le style de Jean-Claude Lalumière est lié à quelque chose de sarcastique. C'est un auteur qui maîtrise très bien le cynisme. Ca se retrouve dans son écriture. On a souvent des phrases très percutantes, très courtes et très travaillées. C'est vraiment à ça qu'on le reconnaît.
C'est un livre assez étonnant qui a quelque chose de « balzacien ». On retrouve cette distinction entre Paris et la province qui était très présent dans les romans du 19e siècle.
Finalement, on pourrait se dire que c'est ringard de parler de ça aujourd'hui, mais ça prend tout son sens dans le livre de Jean-Claude Lalumière et c'est un sujet encore d'une grande actualité. Cette histoire d'un homme qui veut conquérir la capitale, c'est loin d'être dépassé.
C'est quelqu'un de très sympathique, de perspicace et drôle. C'est un auteur qu'on suit déjà depuis ses premiers romans. On le soutiendra et on le suivra pour les prochains.
Librairie La Manoeuvre (Paris)
Emilie Pautus
Le premier sentiment qu'on a quand on a fini le livre de Jean-Claude Lalumière, c'est quelque chose d'assez nostalgique, sensible. On a un livre au titre assez léger, drôle et on rentre dans cette histoire qui finalement ne l'ai pas du tout et qui va quand même finir sur une touche assez belle, avec un peu d'espoir aussi. Donc c'est vraiment ce sentiment assez humain. Un sentiment d'humanité qu'on a en ressortant du livre de Jean-Claude Lalumière.
Le style de Jean-Claude Lalumière est lié à quelque chose de sarcastique. C'est un auteur qui maîtrise très bien le cynisme. Ca se retrouve dans son écriture. On a souvent des phrases très percutantes, très courtes et très travaillées. C'est vraiment à ça qu'on le reconnaît.
C'est un livre assez étonnant qui a quelque chose de « balzacien ». On retrouve cette distinction entre Paris et la province qui était très présent dans les romans du 19e siècle. Finalement, on pourrait se dire que c'est ringard de parler de ça aujourd'hui, mais ça prend tout son sens dans le livre de Jean-Claude Lalumière et c'est un sujet encore d'une grande actualité. Cette histoire d'un homme qui veut conquérir la capitale, c'est loin d'être dépassé.
C'est quelqu'un de très sympathique, de perspicace et drôle. C'est un auteur qu'on suit déjà depuis ses premiers romans. On le soutiendra et on le suivra pour les prochains.