Ariégeoise de coeur, mais parisienne depuis toujours, Anne Icart a publié en 2009 un ouvrage très remarqué "Les lit en diagonales" récit dans lequel elle racontait son frère handicapé mental.Ce livre, salué par la critique et les libraires, reçu en 2010 le Prix des lycéens de la fondation Prince Pierre de Monaco.Le nouveau livre d'Anne Icart "Ce que je peux te dire d'elles" vient de paraitre chez Robert Laffont et cette fois-ci elle choisit l'écriture romanesque. Et si certains éléments du récit lui son personnels, il s'agit...
Lettres de Washington Square d'Anne Icart - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Anne Icart. Vous publiez aux éditions Robert Laffont "Ce que je peux te dire d'elles". On va considérer cela comme votre premier roman parce qu'il y a déjà eu un livre au préalable qui s'appelait "Les lits en diagonale" qui avait d'ailleurs été récompensé par le prix Prince Pierre de Monaco. Votre parcours littéraire, pourquoi avoir eu envie d'écrire ? Est-ce que c'est quelque chose qui remonte aà très très loin ou est-ce que finalement c'est arrivé comme ça dans votre vie assez récemment ?Anne...
Lettres de Washington Square d'Anne Icart - Portrait - Suite
Philippe Chauveau :« Ce que je peux te dire d'elles » aux éditions Robert Laffont. Voila une histoire qui va nous emmener de la fin des années 50 jusqu'à nos années 2010-2012, avec une tribu de femmes et il y a trois femmes qu'on va retrouver au fil des pages. Deux soeurs et une cousine. Il y a Babé, Justine et Angèle. Elles ont des parcours chaotiques. Elles ont été élevées par leur grand-mère. Les deux cousines ont perdu leur mère. Angèle, elle sa mère a décidé de partir au-delà de l'atlantique. Elle n'a jamais...
Lettres de Washington Square d'Anne Icart - Le livre - Suite
Anne Icart a une écriture ultra-sensible. D'abord, c'est une histoire de femmes, c'est une très belle histoire de femmes sur quatre générations. Des femmes qui sont en avance sur leur temps, qui vont comprendre qu'il faut qu'elle se battent pour elles et qu'il n'y a qu'avec elles que ça marche. C'est un grand roman épique, générationnel. C'est très important. On commence au début du siècle. On commence sur des femmes qui avaient beaucoup de difficultés.Anne Icart écrit très très bien. C'est très doux, c'est très beau,...
Lettres de Washington Square d'Anne Icart - L'avis du libraire - Suite
Anne Icart
Ce que je peux te dire d'elles
Présentation 1'31Ariégeoise de coeur, mais parisienne depuis toujours, Anne Icart a publié en 2009 un ouvrage très remarqué « Les lit en diagonale » récit dans lequel elle racontait son frère handicapé mental.
Ce livre, salué par la critique et les libraires, reçu en 2010 le Prix des lycéens de la fondation Prince Pierre de Monaco.
Le nouveau livre d'Anne Icart « Ce que je peux te dire d'elles » vient de paraitre chez Robert Laffont et cette fois-ci elle choisit l'écriture romanesque. Et si certains éléments du récit lui son personnels, il s'agit bien d'une fiction.
Des années 60 à nos jours, nous allons suivre le parcours de trois femmes, soeurs et cousines, élevées ensemble par leur grand-mère et qui, au fil des décennies, vont vivre l'évolution et l'émancipation féminine du 20e siècle entre rires et larmes.
De la rudesse de la campagne ariégeoise à la couleur et la chaleur de Toulouse où les trois femmes s'installent, voila un joli roman tendre amère sur la famille, l'amour, les relations entre mère et fille,
le temps qui passe et ceux qui s'en vont en nous laissant au coeur d'une indicible mélancolie. Une histoire de femme, de soeur, de mère donc, mais dans laquelle les hommes aussi ont leur place et ou chacun essaie de tisser les fils pour renouer les liens brisés.
Un joli roman et une belle écriture ou l'émotion vous effleures au fil des pages. Ces trois femmes, Justine, Babé et Angèle ont décidément beaucoup de choses à nous raconter.
« Ce que je peux te dire d'elles » d'Anne Icart, aux éditions Robert Laffont. Anne Icart est avec nous sur Web TV Culture.
Ariégeoise de coeur, mais parisienne depuis toujours, Anne Icart a publié en 2009 un ouvrage très remarqué "Les lit en diagonales" récit dans lequel elle racontait son frère handicapé mental.
Ce livre, salué par la critique et les libraires, reçu en 2010 le Prix des lycéens de la fondation Prince Pierre de Monaco.
Le nouveau livre d'Anne Icart "Ce que je peux te dire d'elles" vient de paraitre chez Robert Laffont et cette fois-ci elle choisit l'écriture romanesque. Et si certains éléments du récit lui son personnels, il s'agit bien d'une fiction.
Des années 60 à nos jours, nous allons suivre le parcours de trois femmes, soeurs et cousines, élevées ensemble par leur grand-mère et qui, au fil des décennies, vont vivre l'évolution et l'émancipation féminine du 20e siècle entre rires et larmes.
De la rudesse de la campagne ariégeoise à la couleur et la chaleur de Toulouse où les trois femmes s'installent, voila un joli roman tendre amère sur la famille, l'amour, les relations entre mère et fille,
le temps qui passe et ceux qui s'en vont en nous laissant au coeur d'une indicible mélancolie. Une histoire de femme, de soeur, de mère donc, mais dans laquelle les hommes aussi ont leur place et ou chacun essaie de tisser les fils pour renouer les liens brisés.
Un joli roman et une belle écriture ou l'émotion vous effleures au fil des pages. Ces trois femmes, Justine, Babé et Angèle ont décidément beaucoup de choses à nous raconter.
"Ce que je peux te dire d'elles" d'Anne Icart, aux éditions Robert Laffont. Anne Icart est avec nous sur Web TV Culture.
Anne Icart
Ce que je peux te dire d'elles
Portrait 3'36Bonjour Anne Icart. Vous publiez aux éditions Robert Laffont « Ce que je peux te dire d'elles ». On va considérer cela comme votre premier roman parce qu'il y a déjà eu un livre au préalable qui s'appelait « Les lits en diagonale »
qui avait d'ailleurs été récompensé par le prix Prince Pierre de Monaco. Votre parcours littéraire, pourquoi avoir eu envie d'écrire ? Est-ce que c'est quelque chose qui remonte à très très loin ou est-ce que finalement c'est arrivé comme ça dans votre vie assez récemment ?
Ah non ce n'est pas récent. J'écris depuis très longtemps. Depuis que je suis enfant. J'ai commencé à écrire de petites histoires. J'ai essayé vainement, je l'avoue, d'écrire un journal. Ca n'a jamais été trop mon truc. Mais écrire oui, j'écris depuis longtemps.
Il y avait une influence lorsque vous étiez enfant ? Des livres à la maison ou le besoin d'extérioriser par l'écrit ?
Les deux je pense, oui. Je viens d'une famille qui lisait beaucoup. Moi très tôt j'ai eu des livres dans les mains. En plus je suis d'une génération où il n'y avait pas d'ordinateur. A mon époque la télé était encore en noir et blanc, il n'y avait pas de télécommande.
Donc c'est vrai que j'ai lu assez tôt et que ça m'a certainement influencé. Mais l'écriture ça a été assez vite un besoin d'extérioriser des choses et de mettre sur le papier des interrogations
ou peut-être des inquiétudes que j'avais déjà et qui étaient liées à l'enfance que j'ai eu un petit peu particulière aux côtés d'un frère handicapé.
Justement ça a été le thème de votre premier ouvrage que je citais en préambule «Les lits en diagonale». Ce n'était pas un roman à proprement parlé. C'était le récit de votre parcours aux côtés de votre frère. Pourquoi avoir fait le choix de publier cette histoire ?
Je ne sais pas si c'est vraiment un choix. Il est tombé à un moment donné dans des mains très bienveillantes, qui ont aimé ce récit, qui ont voulu qu'il soit lu par d'autres que par moi.
Moi au départ, quand j'ai écrit cette histoire, je n'imaginais pas qu'elle serait lu par d'autres que par moi. Je n'avais d'ailleurs même pas imaginé que mes parents là lirait.
Avez-vous l'impression d'être entrée en littérature ? Est-ce que maintenant vous vous dites « je vais essayer d'écrire régulièrement pour avoir des publications régulières » ?
Non je ne me considère pas comme un écrivain. C'est assez curieux d'ailleurs, j'ai l'impression d'être une gamine devant un arbre de Noël. Moi, là avec tout ce qui se passe autour de ça.
Quand vous êtes devant votre feuille ou votre écran que ressentez-vous ? Qu'avez-vous envie de donner ?
Et bien là je me lâche. J'essaie d'avoir une liberté d'écriture totale et donc c'est donner aussi beaucoup de soi. C'est dire ce qui nous passe par la tête, ce en quoi on croît.
Vous avez l'impression de vous découvrir en écrivant ?
Parfois; mais plus à travers les autres en fait. C'est-à-dire, c'est par rapport au retour des histoires que j'écris que parfois je me dis «ah oui effectivement peut être que oui, j'ai peut-être voulu dire ça et peut-être que ça j'y croit. Oui cela arrive».
On va suivre votre parcours de très près en tout cas. Merci beaucoup Anne Icart. Votre nouveau titre, votre roman ça s'appelle « Ce que je peux te dire d'elles ». C'est aux éditions Robert Laffont.
Philippe Chauveau :
Bonjour Anne Icart. Vous publiez aux éditions Robert Laffont "Ce que je peux te dire d'elles". On va considérer cela comme votre premier roman parce qu'il y a déjà eu un livre au préalable qui s'appelait "Les lits en diagonale" qui avait d'ailleurs été récompensé par le prix Prince Pierre de Monaco. Votre parcours littéraire, pourquoi avoir eu envie d'écrire ? Est-ce que c'est quelque chose qui remonte aà très très loin ou est-ce que finalement c'est arrivé comme ça dans votre vie assez récemment ?
Anne Icart :
Ah non ce n'est pas récent. J'écris depuis très longtemps. Depuis que je suis enfant. J'ai commencé à écrire de petites histoires. J'ai essayé vainement, je l'avoue, d'écrire un journal. Mais écrire oui, j'écris depuis longtemps.
Philippe Chauveau :
Il y avait une influence lorsque vous étiez enfant ? Des livres à la maison ou le besoin d'extérioriser par l'écrit ?
Anne Icart :
Les deux je pense, oui. Je viens d'une famille qui lisait beaucoup. Moi très tôt j'ai eu des livres dans les mains. En plus je suis d'une génération où il n'y avait pas d'ordinateur. A mon époque la télé était encore en noir et blanc, il n'y avait pas de télécommande.
Donc c'est vrai que j'ai lu assez tôt et que ça m'a certainement influencé. Mais l'écriture ça a été assez vite un besoin d'extérioriser des choses et de mettre sur le papier des interrogations ou peut-être des inquiétudes que j'avais déjà et qui étaient liées à l'enfance que j'ai eu un petit peu particulière aux côtés d'un frère handicapé.
Philippe Chauveau :
Justement ça a été le thème de votre premièr ouvrage que je citais en préambule "Les lits en diagonale". Ce n'était pas un roman à proprement parlé. C'était le récit de votre parcours aux côtés de votre frère. Pourquoi avoir fait le choix de publier cette histoire ?
Anne Icart:
Je ne sais pas si c'est vraiment un choix. Il est tombé à un moment donné dans des mains très bien veillantes, qui ont aimé ce récit, qui ont voulu qu'il soit lu par d'autres que par moi. Moi au départ, quand j'ai écrit cette histoire, je n'imaginais pas qu'elle serait lu par d'autres que par moi. Je n'avais d'ailleurs même pas imaginé que mes parents là lirait.
Philippe Chauveau :
Avez-vous l'impression d'être entrée en littérature ? Est-ce que maintenant vous vous dites « je vais essayer d'écrire régulièrement pour avoir des publications régulières » ?
Anne Icart :
Non je ne me considère pas comme un écrivain. C'est assez curieux d'ailleurs, j'ai l'impression d'être une gamine devant un arbre de Noël. Moi, là avec tout ce qui se passe autour de ça.
Philippe Chauveau :
Quand vous êtes devant votre feuille ou votre écran que ressentez-vous ? Qu'avez-vous envie de donner ?
Anne Icart :
Et bien là je me lâche. J'essaie d'avoir une liberté d'écriture totale et donc c'est donner aussi beaucoup de soi. C'est dire ce qui nous passe par la tête, ce en quoi on croît.
Philippe Chauveau :
Vous avez l'impression de vous découvrir en écrivant ?
Anne Icart :
Parfois; mais plus à travers les autres en fait. C'est-à-dire, c'est par rapport au retour des histoires que j'écris que parfois je me dis "ah oui effectivement peut être que oui, j'ai peut-être voulu dire ça et peut-être que ça j'y croit. Oui cela arrive.
Philippe Chauveau :
On va suivre votre parcours de très près en tout cas. Merci beaucoup Anne Icart. Votre nouveau titre, votre roman ça s'appelle "Ce que je peux te dire d'elles". C'est aux éditions Robert Laffont.
Anne Icart
Ce que je peux te dire d'elles
Le livre 3'50« Ce que je peux te dire d'elles » aux éditions Robert Laffont. Voila une histoire qui va nous emmener de la fin des années 50 jusqu'à nos années 2010-2012, avec une tribu de femmes
et il y a trois femmes qu'on va retrouver au fil des pages. Deux soeurs et une cousine. Il y a Babé, Justine et Angèle. Elles ont des parcours chaotiques.
Elles ont été élevées par leur grand-mère. Les deux cousines ont perdu leur mère. Angèle, elle sa mère a décidé de partir au-delà de l'atlantique. Elle n'a jamais donné signe de vie donc c'est la grand-mère qui les a élevée et du coup ça a créé un clan.
Effectivement elles ont des parcours assez cabossés. Elles ont des manques d'emblée en fait. Un manque de mère, je pense que c'est quelque chose d'assez cruel.
L'absence de mère pour se construire en tant que femme et en tant qu'éventuellement future mère. C'est quelque chose de compliqué. Alors elles ont eu leur grand mère qui a comblé en partie ce manque là.
Un portrait de la femme du 20e siècle. Je disais cela parce qu'on va suivre des femmes pendant quatre générations, avec parfois les difficultés à communiquer entre mère et filles. Est-ce qu'il y a beaucoup de vous dans cette histoire ?
Beaucoup de moi je ne sais pas. De moi oui je pense, parce que quand j'écris je vais chercher en moi et autour de moi de l'inspiration.
Alors ces trois femmes, Justine, Babé et Angèle, vont rester tout le temps ensemble. Toutes les trois elles vont vivre ensemble, elles vont se battre pour leur indépendance, pour leur travail.
Certaines vont faire le choix d'être complètement libre, d'autres vont avoir envie de se marier, d'avoir des enfants ou de ne pas en avoir par la force des choses. C'est difficile d'être une femme au 20e siècle ?
Oui je pense, mais ce n'est pas insurmontable.
Parce que vous nous racontez aussi toute l'émancipation, l'arrivée du MLF.
C'est vraiment une époque qui m'intéresse beaucoup et j'aurais vraiment voulu être jeune, avoir 20-25 ans, dans ces années là, parce que pour les femmes, il s'est passé des tas de choses.
Je pense que ça a été le début de quelque chose de vraiment important pour elles, que ce soit d'un point de vue professionnel ou personnel.
J'aimerais quand même qu'on s'intéresse aux personnages masculins parce qu'il y en a également, que ce soit Charles, qui va malheureusement disparaître, et puis Henry.
C'était quand même important pour vous de placer ces personnages masculins aux milieu de cette tribu de femmes ?
Oui c'était important parce que c'est vrai qu'elles vont rester ensemble ces trois femmes. Mais elles vont rester ensemble aussi parce que les hommes vont disparaître et que s'ils n'avaient pas disparu,
que ce soit malheureusement parce qu'il meurt accidentellement ou parce que ils décident de partir, elles auraient peut-être pas eu les vies quelles on eu par la suite.
Finalement c'est un roman sur l'abandon sous toutes ces formes ?
Non ce n'est pas un roman sur l'abandon. J'en parle parce que je crois que c'est quelque chose qui peut marquer une vie et qui fait qu'on se construit de telles ou telles façons, mais c'est aussi un roman sur le courage,
c'est aussi un roman sur l'ambition, c'est aussi un roman sur l'amitié, sur la tendresse, sur l'amour maternel, la fraternité, la famille. C'est dans cette tribu qu'elles trouvent le courage et la joie et l'optimisme des lendemains nouveaux.
Merci beaucoup Anne Icart de nous avoir emmené dans l'histoire de ces trois femmes Angèle, Justine et Babé et notamment Angèle qui raconte son histoire. « Ce que je peux te dire d'elles » c'est aux éditions Robert Laffont.
Philippe Chauveau :
« Ce que je peux te dire d'elles » aux éditions Robert Laffont. Voila une histoire qui va nous emmener de la fin des années 50 jusqu'à nos années 2010-2012, avec une tribu de femmes et il y a trois femmes qu'on va retrouver au fil des pages.
Deux soeurs et une cousine. Il y a Babé, Justine et Angèle. Elles ont des parcours chaotiques. Elles ont été élevées par leur grand-mère. Les deux cousines ont perdu leur mère. Angèle, elle sa mère a décidé de partir au-delà de l'atlantique. Elle n'a jamais donné signe de vie donc c'est la grand-mère qui les a élevée et du coup ça a créé un clan.
Anne Icart :
Effectivement elles ont des parcours assez cabossés. Elles ont des manques d'emblée en fait. Un manque de mère, je pense que c'est quelque chose d'assez cruel. L'absence de mère pour se construire en tant que femme et en tant qu'éventuellement future mère. C'est quelque chose de compliqué. Alors elles ont eu leur grand mère qui a comblé en partie ce manque là.
Philippe Chauveau :
Un portrait de la femme du 20e siècle. Je disais cela parce qu'on va suivre des femmes pendant quatre générations, avec parfois les difficultés à communiquer entre mère et filles. Est-ce qu'il y a beaucoup de vous dans cette histoire ?
Anne Icart :
Beaucoup de moi je ne sais pas. De moi oui je pense, parce que quand j'écris je vais chercher en moi et autour de moi de l'inspiration.
Philippe Chauveau :
Alors ces trois femmes, Justine, Babé et Angèle, vont rester tout le temps ensemble. Toutes les trois elles vont vivre ensemble, elles vont se battre pour leur indépendance, pour leur travail. Certaines vont faire le choix d'être complètement libre, d'autres vont avoir envie de se marier, d'avoir des enfants ou de ne pas en avoir par la force des choses. C'est difficile d'être une femme au 20e siècle ?
Anne Icart :
Oui je pense, mais ce n'est pas insurmontable.
Philippe Chauveau :
Parce que vous nous racontez aussi toute l'émancipation, l'arrivée du MLF.
Anne Icart :
C'est vraiment une époque qui m'intéresse beaucoup et j'aurais vraiment voulu être jeune, avoir 20-25 ans, dans ces années là, parce que pour les femmes, il s'est passé des tas de choses. Je pense que ça a été le début de quelque chose de vraiment important pour elles, que ce soit d'un point de vue professionnel ou personnel.
Philippe Chauveau :
J'aimerais quand même qu'on s'intéresse aux personnages masculins parce qu'il y en a également, que ce soit Charles, qui va malheureusement disparaître, et puis Henry. C'était quand même important pour vous de placer ces personnages masculins aux milieu de cette tribu de femmes ?
Anne Icart :
Oui c'était important parce que c'est vrai qu'elles vont rester ensemble ces trois femmes. Mais elles vont rester ensemble aussi parce que les hommes vont disparaître et que s'ils n'avaient pas disparu,que ce soit malheureusement
parce qu'il meurt accidentellement ou parce que ils décident de partir, elles auraient peut-être pas eu les vies quelles on eu par la suite.
Philippe Chauveau :
Finalement c'est un roman sur l'abandon sous toutes ces formes ?
Anne Icart :
Non ce n'est pas un roman sur l'abandon. J'en parle parce que je crois que c'est quelque chose qui peut marquer une vie et qui fait qu'on se construit de telles ou telles façons, mais c'est aussi un roman sur le courage, c'est aussi un roman sur l'ambition, c'est aussi un roman sur l'amitié, sur la tendresse, sur l'amour maternel, la fraternité, la famille. C'est dans cette tribu qu'elles trouvent le courage et la joie et l'optimisme des lendemains nouveaux.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Anne Icart de nous avoir emmené dans l'histoire de ces trois femmes Angèle, Justine et Babé et notamment Angèle qui raconte son histoire. « Ce que je peux te dire d'elles » c'est aux éditions Robert Laffont.
Anne Icart
Ce que je peux te dire d'elles
L'avis du libraire 1'33Anne Icart a une écriture ultra-sensible. D'abord, c'est une histoire de femmes, c'est une très belle histoire de femmes sur quatre générations. Des femmes qui sont en avance sur leur temps, qui vont comprendre qu'il faut qu'elle se battent pour elles
et qu'il n'y a qu'avec elles que ça marche. C'est un grand roman épique, générationnel. C'est très important. On commence au début du siècle. On commence sur des femmes qui avaient beaucoup de difficultés.
Anne Icart écrit très très bien. C'est très doux, c'est très beau, mais c'est très dur et c'est vraiment un livre sur les femmes. On sent que c'est une amoureuse de la condition féminine et ça c'est merveilleux parce que c'est rare des livres aussi puissant sur la condition féminine.
Anne Icart a quand même quelque chose de spécial. C'est son écriture. Elle a une écriture ultra-sensible, elle a une écriture magnifique. On rentre dans la vie des personnages et ça c'est quand même un don, surtout qu'elle les fait penser, donc on est complètement dans leurs sentiments.
Ca c'est très beau parce qu'on voit les personnages de l'intérieur et c'est rare. Elle sait vraiment faire vivre le personnage. On a envie de savoir ce qu'elle va écrite ensuite, on a envie de la suivre complètement.
Anne Icart a une écriture ultra-sensible. D'abord, c'est une histoire de femmes, c'est une très belle histoire de femmes sur quatre générations. Des femmes qui sont en avance sur leur temps, qui vont comprendre qu'il faut qu'elle se battent pour elles
et qu'il n'y a qu'avec elles que ça marche. C'est un grand roman épique, générationnel. C'est très important. On commence au début du siècle. On commence sur des femmes qui avaient beaucoup de difficultés.
Anne Icart écrit très très bien. C'est très doux, c'est très beau, mais c'est très dur et c'est vraiment un livre sur les femmes. On sent que c'est une amoureuse de la condition féminine et ça c'est merveilleux parce que c'est rare des livres aussi puissant sur la condition féminine.
Anne Icart a quand même quelque chose de spécial. C'est son écriture. Elle a une écriture ultra-sensible, elle a une écriture magnifique. On rentre dans la vie des personnages et ça c'est quand même un don, surtout qu'elle les fait penser, donc on est complètement dans leurs sentiments.
Ca c'est très beau parce qu'on voit les personnages de l'intérieur et c'est rare. Elle sait vraiment faire vivre le personnage. On a envie de savoir ce qu'elle va écrite ensuite, on a envie de la suivre complètement.