Carole Fives est une jeune auteur prometteuse dont nous vous avions déjà parlé sur WTC lors de la sortie de son précédent livre « Quand nous serons heureux » en 2010.Après une licence de philosophie et un master d'arts plastiques, elle obtient le diplôme supérieur national d'art plastique.Ainsi donc, la vie de Carole Fives alterne entre ses créations picturales et ses créations littéraires, qu’il s’agisse de nouvelles, de poésie ou de littérature jeunesse.Voici le 1er roman de Carole Fives « Que nos vies aient...
Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives - Présentation - Suite
Bonjour Carole Fives .Nous avons grand plaisir à vous accueillir . Vous publiez aux éditions Le Passage « Que nos vies aient l'air d'un film parfait ».On avait eu l'occasion de vous découvrir avec ce précédent recueil, « quand nous serons heureux » c'est un recueil de nouvelles .Et puis il y a aussi la poésie, la littérature jeunesse.L'écriture, comment est-ce arrivé dans votre vie?L'écriture, c'est arrivé quand j'étais aux beaux arts. On me demandait toujours de justifier ma pratique picturale, pourquoi tel...
Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives - Portrait - Suite
Carole Fives, « Que nos vies aient l'air d'un film parfait », ce très joli titre est en fait inspiré d'une chanson des années 80, une chanson de Lio, « Amoureux solitaire »,c'était le titre je crois de ce 45 tours.Et les années 80 c'est le décor de votre roman, sans rien dévoiler c'est l'histoire d'une famille avec un couple qui se sépare et qui l'annonce à ses enfants lors d'un weekend de pâques.Pourquoi avoir eu envie de nous plonger au coeur de cette famille qui se disloque ?Parce que je parle d'une époque, début...
Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives - Le livre - Suite
« L'usage du monde »32, rue de la Jonquière75017 ParisTél : 01 42 26 65 68Jean-Philippe Pérou
J'ai beaucoup aimé « Que nos vies aient l'air d'un film parfait » de Carole Fives.C'est une écriture très épurée, très vivante aussi.Et elle parvient de façon très limpide, à nous intéresser à un sujet très complexes : les rapports humains, et surtout les rapports humains au sein de la famille.C'est aussi un livre très réussi parce que ça s'intéresse au divorce. Années 80, grande vague de divorce en France , une famille...
Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives - L'avis du libraire - Suite
Carole Fives
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Présentation 1'11Carole Fives est une jeune auteur prometteuse dont nous vous avions déjà parlé sur WTC lors de la sortie de son précédent livre « Quand nous serons heureux » en 2010.
Après une licence de philosophie et un master d'arts plastiques, elle obtient le diplôme supérieur national d'art plastique.
Ainsi donc, la vie de Carole Fives alterne entre ses créations picturales et ses créations littéraires, qu’il s’agisse de nouvelles, de poésie ou de littérature jeunesse.
Voici le 1er roman de Carole Fives « Que nos vies aient l’air d’un film parfait » et derrière ce titre emprunté à une chanson des années 80
se cache une histoire tendre et bouleversante à la fois, le récit d’un divorce vu à travers les yeux des parents et des enfants.
Des chapitres courts, des mots justes pour un livre sur la famille, l’enfance, la fratrie, la difficulté de dire les choses les plus simples à ceux qu’on aime.
« Que nos vies aient l’air d’un film parfait » de Carole Fives aux éditions Le Passage.
Carole Fives, une jeune femme attachante et un livre qui est l’un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire 2012.
Carole Fives est sur WTC.
Carole Fives est une jeune auteur prometteuse dont nous vous avions déjà parlé sur WTC lors de la sortie de son précédent livre « Quand nous serons heureux » en 2010.
Après une licence de philosophie et un master d'arts plastiques, elle obtient le diplôme supérieur national d'art plastique.
Ainsi donc, la vie de Carole Fives alterne entre ses créations picturales et ses créations littéraires, qu’il s’agisse de nouvelles, de poésie ou de littérature jeunesse.
Voici le 1er roman de Carole Fives « Que nos vies aient l’air d’un film parfait » et derrière ce titre emprunté à une chanson des années 80
se cache une histoire tendre et bouleversante à la fois, le récit d’un divorce vu à travers les yeux des parents et des enfants.
Des chapitres courts, des mots justes pour un livre sur la famille, l’enfance, la fratrie, la difficulté de dire les choses les plus simples à ceux qu’on aime.
« Que nos vies aient l’air d’un film parfait » de Carole Fives aux éditions Le Passage.
Carole Fives, une jeune femme attachante et un livre qui est l’un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire 2012.
Carole Fives est sur WTC.
Carole Fives
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Portrait 3'46Bonjour Carole Fives .
Nous avons grand plaisir à vous accueillir . Vous publiez aux éditions Le Passage « Que nos vies aient l'air d'un film parfait ».
On avait eu l'occasion de vous découvrir avec ce précédent recueil, « quand nous serons heureux » c'est un recueil de nouvelles .
Et puis il y a aussi la poésie, la littérature jeunesse.L'écriture, comment est-ce arrivé dans votre vie?
L'écriture, c'est arrivé quand j'étais aux beaux arts. On me demandait toujours de justifier ma pratique picturale, pourquoi tel format, pourquoi tel pinceau, pourquoi vous inspirer de telle photo plutôt que de vidéo?
Bref , il y avait toujours des questionnements?
En gros, on faisait une peinture, il fallait en écrire 3 pages A3 pour justifier sa démarche; il y avait toujours cette question de justifier sa démarche comme si l'ouvre, le tableau, le portrait ne s'imposait pas en lui-même.
Et donc, cela m'a poussée vers l'écriture, parce qu'à force d'essayer d'expliquer mon travail, je me suis rendue compte que c'était presque aussi simple d'écrire.
On l'a compris, vous êtes auteur, vous écrivez, vous peignez, vous êtes artiste, plasticienne. Est ce la même Carole Vives qui peint et qui écrit?
Non, on ne peut vraiment pas dire la même chose avec les deux médiums. La peinture, pour moi, c'est très euphorisant,
si je réussis une toile, je vais avoir un très fort sentiment de bonheur qui va durer quelques jours .
Alors que le livre, comme c'est un travail de longue haleine, il y a un souci de perfection, on peut toujours changer un mot, rendre la lecture plus fluide, toujours améliorer le texte, c'est indéfini.
Donc le sentiment de satisfaction n'est vraiment pas le même.
Vous êtes plus anxieuse à l'écriture, qu'en peinture?
La peinture, on sent vraiment le moment ou on a terminé une toile, ou il ne faut rien rajouter sinon, ça va être la catastrophe.Ce moment-là, je sais le sentir.
Alors qu'en écriture, je pourrai toujours le changer, donc à un moment donné, c'est l'éditeur qui me dit stop, on arrête là.
Y a t il des auteurs qui vous inspirent , qui vous ont donnée envie d'écrire?
Quelqu'un comme Nathalie Sarraute, par exemple, avec un livre comme « tu ne t'aimes pas », qui est un premier livre que j'avais lu d'elle, qui m'a vraiment marquée.
Laurent Mauvignier, que j'aime beaucoup; Sybille Grimbert, qui est une auteur que j'adore, très drôle;
Christine Angot qui m'a « autorisée » a écrire certaines choses que je ne me serais peut être pas autorisée si je ne l'avais pas lue.
C'est quelqu'un dont j'admire beaucoup la démarche en écriture.
Si vous deviez définir votre style, votre façon d'écrire, que diriez-vous?
J'ai fait des études de philosophie,et j'ai une certaine prétention à une certaine vérité, établir une certaine justesse, une certaine vérité, dans l'ordre de la littérature, c'est ce qui m'intéresse.
Lorsqu'on lit votre nouveau titre « Que nos vies aient l'air d'un film parfait » ou le précédent , le recueil de nouvelles, on sent que vous n'êtes pas toujours très tendre avec votre époque, avec vos contemporains.
Évidemment, sur la dictature des apparences, il y a pas mal de choses dont je parle plus subtilement dans mes nouvelles, qu'ici.
Demain, quel parcours auriez vous envie de construire en écriture, vous voulez continuer à vaquer entre la nouvelle, le roman, la littérature jeunesse, ou vous voulez tendre vers la littérature, comme avec ce nouveau titre?
Pour moi, il n'y a pas d'antinomie entre la littérature adulte et la littérature jeunesse.
Les sujets abordés peuvent être les mêmes, parce que mon roman jeunesse « Zara » abordait un sujet qu'était celui de la dépression d'une mère vue par sa fille, donc c'est un sujet très lourd.
Je peux développer l'un et l'autre. Mais j'ai avant tout l'intention de construire une oeuvre effectivement littéraire, c'est plutôt ça qui m'intéresse aussi.
On va suivre votre parcours avec attention, merci Carole Fives . « Que nos vies aient l'air d'un film parfait », c'est votre actualité e c'est aux éditions Le Passage.
Bonjour Carole Fives .
Nous avons grand plaisir à vous accueillir . Vous publiez aux éditions Le Passage « Que nos vies aient l'air d'un film parfait ».
On avait eu l'occasion de vous découvrir avec ce précédent recueil, « quand nous serons heureux » c'est un recueil de nouvelles .
Et puis il y a aussi la poésie, la littérature jeunesse.L'écriture, comment est-ce arrivé dans votre vie?
L'écriture, c'est arrivé quand j'étais aux beaux arts. On me demandait toujours de justifier ma pratique picturale, pourquoi tel format, pourquoi tel pinceau, pourquoi vous inspirer de telle photo plutôt que de vidéo?
Bref , il y avait toujours des questionnements?
En gros, on faisait une peinture, il fallait en écrire 3 pages A3 pour justifier sa démarche; il y avait toujours cette question de justifier sa démarche comme si l'ouvre, le tableau, le portrait ne s'imposait pas en lui-même.
Et donc, cela m'a poussée vers l'écriture, parce qu'à force d'essayer d'expliquer mon travail, je me suis rendue compte que c'était presque aussi simple d'écrire.
On l'a compris, vous êtes auteur, vous écrivez, vous peignez, vous êtes artiste, plasticienne. Est ce la même Carole Vives qui peint et qui écrit?
Non, on ne peut vraiment pas dire la même chose avec les deux médiums. La peinture, pour moi, c'est très euphorisant,
si je réussis une toile, je vais avoir un très fort sentiment de bonheur qui va durer quelques jours .
Alors que le livre, comme c'est un travail de longue haleine, il y a un souci de perfection, on peut toujours changer un mot, rendre la lecture plus fluide, toujours améliorer le texte, c'est indéfini.
Donc le sentiment de satisfaction n'est vraiment pas le même.
Vous êtes plus anxieuse à l'écriture, qu'en peinture?
La peinture, on sent vraiment le moment ou on a terminé une toile, ou il ne faut rien rajouter sinon, ça va être la catastrophe.Ce moment-là, je sais le sentir.
Alors qu'en écriture, je pourrai toujours le changer, donc à un moment donné, c'est l'éditeur qui me dit stop, on arrête là.
Y a t il des auteurs qui vous inspirent , qui vous ont donnée envie d'écrire?
Quelqu'un comme Nathalie Sarraute, par exemple, avec un livre comme « tu ne t'aimes pas », qui est un premier livre que j'avais lu d'elle, qui m'a vraiment marquée.
Laurent Mauvignier, que j'aime beaucoup; Sybille Grimbert, qui est une auteur que j'adore, très drôle;
Christine Angot qui m'a « autorisée » a écrire certaines choses que je ne me serais peut être pas autorisée si je ne l'avais pas lue.
C'est quelqu'un dont j'admire beaucoup la démarche en écriture.
Si vous deviez définir votre style, votre façon d'écrire, que diriez-vous?
J'ai fait des études de philosophie,et j'ai une certaine prétention à une certaine vérité, établir une certaine justesse, une certaine vérité, dans l'ordre de la littérature, c'est ce qui m'intéresse.
Lorsqu'on lit votre nouveau titre « Que nos vies aient l'air d'un film parfait » ou le précédent , le recueil de nouvelles, on sent que vous n'êtes pas toujours très tendre avec votre époque, avec vos contemporains.
Évidemment, sur la dictature des apparences, il y a pas mal de choses dont je parle plus subtilement dans mes nouvelles, qu'ici.
Demain, quel parcours auriez vous envie de construire en écriture, vous voulez continuer à vaquer entre la nouvelle, le roman, la littérature jeunesse, ou vous voulez tendre vers la littérature, comme avec ce nouveau titre?
Pour moi, il n'y a pas d'antinomie entre la littérature adulte et la littérature jeunesse.
Les sujets abordés peuvent être les mêmes, parce que mon roman jeunesse « Zara » abordait un sujet qu'était celui de la dépression d'une mère vue par sa fille, donc c'est un sujet très lourd.
Je peux développer l'un et l'autre. Mais j'ai avant tout l'intention de construire une oeuvre effectivement littéraire, c'est plutôt ça qui m'intéresse aussi.
On va suivre votre parcours avec attention, merci Carole Fives . « Que nos vies aient l'air d'un film parfait », c'est votre actualité e c'est aux éditions Le Passage.
Carole Fives
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Le livre 3'51Carole Fives, « Que nos vies aient l'air d'un film parfait », ce très joli titre est en fait inspiré d'une chanson des années 80, une chanson de Lio, « Amoureux solitaire »,c'était le titre je crois de ce 45 tours.
Et les années 80 c'est le décor de votre roman, sans rien dévoiler c'est l'histoire d'une famille avec un couple qui se sépare et qui l'annonce à ses enfants lors d'un weekend de pâques.
Pourquoi avoir eu envie de nous plonger au coeur de cette famille qui se disloque ?
Parce que je parle d'une époque, début des années 80, qui est l'explosion des premières grosses vagues de divorce en France en fait,
suite à la loi sur le consentement mutuel qui a eu lieu en 1975, il y a eu pas mal de.. ça s'est vraiment généraliser fin 70
début 80 et donc c'est le début des divorces on va dire un peu entre guillemets trash dans le sens où là par exemple je raconte un divorce qui se passe en province.
Où c'est pas encore forcement bien perçu par la société, pourtant ça se généralise.
Et puis les conséquences effectivement sur ses enfants parce que c'est un divorce principalement vu par les enfants.
J'aurais pas pu placer cette histoire dans une autre époque en fait, c'était vraiment à ce moment là. Parce que je décris aussi une génération, qui est ma génération qui est aussi le enfants de ces premiers divorces.
On a souvent tendance à placer les années 80 comme une période d'insouciance. Est ce que le fait justement de nous rappeler quelques uns des grands moments ludiques de cette époque,
de citer quelques uns de ces titres qui faisait les succès du top 50, c'est une façon de nous montrer qu'au delà de cet aspect très festif des années 80 et bien il y avait aussi la souffrance avec ce divorce ?
Qui est peut être l'autre image des années 80 ?
Vous vouliez montrer les deux pendants de cette période ?
Je crois que même dans beaucoup de chansons serait présent, les paroles par exemple d' «Amoureux solitaire » ou les paroles des chansons que je chante les petits garçons « Papa Pingouin » qui est un best, un hit. Un tube !
Un tube à cette époque là dans les écoles, c'est des paroles qui sont tristes, c'est un père qui s'en va. « Femme libérée » c'est pareil enfin il y a des chansons quand on regarde les paroles c'est pas forcement très...
mais c'est avec des musiques super gais. Je trouve que c'est intéressant ce décalage aussi même dans la chanson de Lio entre, enfin les paroles sont d'Elli Medeiros,
le décalage entre les paroles qui sont d'une noirceur absolue et puis la musique qui est hyper entraînante, pop.
Ça ça m'intéresse beaucoup, ce décalage entre... Oui puis je trouve que c'est aussi pas mal de faire passer un message lourd de façon gai aussi parfois.
En tout cas c'est une époque que j'aime bien pour ça aussi, pour son ambiguïté et puis aussi parce que c'est une sorte de transition vers ce qu'on est aujourd'hui.
C'est ça qui m'intéressait vraiment dans cette époque là en fait.
Et puis derrière ce roman, c'est aussi toute la difficulté de communiquer en famille lorsqu'une épreuve vient vous séparer,
la difficulté de se dire que l'on s'aime, la difficulté de crever certains abcès, c'est aussi ce que vous avez voulu dire à travers ces mots ?
On est vraiment dans une société hérité du freudisme, avec l'influence sur, à mon avis, surestimé des parents sur les enfants
et là j'ai voulu aussi montrer vraiment l'influence du manque du frère ou de la soeur sur les enfants.
Et puis aussi l'importance de cette relation, comme on parle aujourd'hui de résilience, l'importance de la relation frère soeur qui est vraiment mise en avant dans ce livre,
qui va permettre aux enfants d'aller mieux et j'ai vraiment voulu parler de ça en fait dans la relation familiale, je voulais vraiment mettre l'accent là dessus en fait.
Merci Carole Fives et en tout cas on se souviendra très longtemps de ce personnage de Tom, de sa soeur bringuebalé dans ce roman.
« Que nos vies aient l'air d'un film parfait » c'est votre actualité et c'est aux éditions le Passage.
Carole Fives, « Que nos vies aient l'air d'un film parfait », ce très joli titre est en fait inspiré d'une chanson des années 80, une chanson de Lio, « Amoureux solitaire »,c'était le titre je crois de ce 45 tours.
Et les années 80 c'est le décor de votre roman, sans rien dévoiler c'est l'histoire d'une famille avec un couple qui se sépare et qui l'annonce à ses enfants lors d'un weekend de pâques.
Pourquoi avoir eu envie de nous plonger au coeur de cette famille qui se disloque ?
Parce que je parle d'une époque, début des années 80, qui est l'explosion des premières grosses vagues de divorce en France en fait,
suite à la loi sur le consentement mutuel qui a eu lieu en 1975, il y a eu pas mal de.. ça s'est vraiment généraliser fin 70
début 80 et donc c'est le début des divorces on va dire un peu entre guillemets trash dans le sens où là par exemple je raconte un divorce qui se passe en province.
Où c'est pas encore forcement bien perçu par la société, pourtant ça se généralise.
Et puis les conséquences effectivement sur ses enfants parce que c'est un divorce principalement vu par les enfants.
J'aurais pas pu placer cette histoire dans une autre époque en fait, c'était vraiment à ce moment là. Parce que je décris aussi une génération, qui est ma génération qui est aussi le enfants de ces premiers divorces.
On a souvent tendance à placer les années 80 comme une période d'insouciance. Est ce que le fait justement de nous rappeler quelques uns des grands moments ludiques de cette époque,
de citer quelques uns de ces titres qui faisait les succès du top 50, c'est une façon de nous montrer qu'au delà de cet aspect très festif des années 80 et bien il y avait aussi la souffrance avec ce divorce ?
Qui est peut être l'autre image des années 80 ?
Vous vouliez montrer les deux pendants de cette période ?
Je crois que même dans beaucoup de chansons serait présent, les paroles par exemple d' «Amoureux solitaire » ou les paroles des chansons que je chante les petits garçons « Papa Pingouin » qui est un best, un hit. Un tube !
Un tube à cette époque là dans les écoles, c'est des paroles qui sont tristes, c'est un père qui s'en va. « Femme libérée » c'est pareil enfin il y a des chansons quand on regarde les paroles c'est pas forcement très...
mais c'est avec des musiques super gais. Je trouve que c'est intéressant ce décalage aussi même dans la chanson de Lio entre, enfin les paroles sont d'Elli Medeiros,
le décalage entre les paroles qui sont d'une noirceur absolue et puis la musique qui est hyper entraînante, pop.
Ça ça m'intéresse beaucoup, ce décalage entre... Oui puis je trouve que c'est aussi pas mal de faire passer un message lourd de façon gai aussi parfois.
En tout cas c'est une époque que j'aime bien pour ça aussi, pour son ambiguïté et puis aussi parce que c'est une sorte de transition vers ce qu'on est aujourd'hui.
C'est ça qui m'intéressait vraiment dans cette époque là en fait.
Et puis derrière ce roman, c'est aussi toute la difficulté de communiquer en famille lorsqu'une épreuve vient vous séparer,
la difficulté de se dire que l'on s'aime, la difficulté de crever certains abcès, c'est aussi ce que vous avez voulu dire à travers ces mots ?
On est vraiment dans une société hérité du freudisme, avec l'influence sur, à mon avis, surestimé des parents sur les enfants
et là j'ai voulu aussi montrer vraiment l'influence du manque du frère ou de la soeur sur les enfants.
Et puis aussi l'importance de cette relation, comme on parle aujourd'hui de résilience, l'importance de la relation frère soeur qui est vraiment mise en avant dans ce livre,
qui va permettre aux enfants d'aller mieux et j'ai vraiment voulu parler de ça en fait dans la relation familiale, je voulais vraiment mettre l'accent là dessus en fait.
Merci Carole Fives et en tout cas on se souviendra très longtemps de ce personnage de Tom, de sa soeur bringuebalé dans ce roman.
« Que nos vies aient l'air d'un film parfait » c'est votre actualité et c'est aux éditions le Passage.
Carole Fives
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
L'avis du libraire 1'06J'ai beaucoup aimé « Que nos vies aient l'air d'un film parfait » de Carole Fives.
C'est une écriture très épurée, très vivante aussi.
Et elle parvient de façon très limpide, à nous intéresser à un sujet très complexes : les rapports humains, et surtout les rapports humains au sein de la famille.
C'est aussi un livre très réussi parce que ça s'intéresse au divorce. Années 80, grande vague de divorce en France , une famille qui se disloque .
Surtout, ça s'intéresse aux rapports, et à l'amour fraternel dans une épreuve comme le divorce .
Et ça , c'est très beau, très bien traité parce qu'on a l'impression qu'il va se passer quelque chose de tragique à chaque page.
Et c'est comme ça qu'on dévore le livre , qu'on ne le lâche plus.
On a l'impression qu'il a été écrit dans un souffle, qu'il se lit d'une traite, et elle parvient à décrire de façon très limpide, quelque chose de très compliqué pour moi, les rapports humains dans une famille
« L'usage du monde »
32, rue de la Jonquière
75017 Paris
Tél : 01 42 26 65 68
Jean-Philippe Pérou
J'ai beaucoup aimé « Que nos vies aient l'air d'un film parfait » de Carole Fives.
C'est une écriture très épurée, très vivante aussi.
Et elle parvient de façon très limpide, à nous intéresser à un sujet très complexes : les rapports humains, et surtout les rapports humains au sein de la famille.
C'est aussi un livre très réussi parce que ça s'intéresse au divorce. Années 80, grande vague de divorce en France , une famille qui se disloque .
Surtout, ça s'intéresse aux rapports, et à l'amour fraternel dans une épreuve comme le divorce .
Et ça , c'est très beau, très bien traité parce qu'on a l'impression qu'il va se passer quelque chose de tragique à chaque page.
Et c'est comme ça qu'on dévore le livre , qu'on ne le lâche plus.
On a l'impression qu'il a été écrit dans un souffle, qu'il se lit d'une traite, et elle parvient à décrire de façon très limpide, quelque chose de très compliqué pour moi, les rapports humains dans une famille