Emmanuel Bonini
Piaf la vérité
Nous sommes à Paris, boulevard des capucines, quartier des théâtres, quartier de l'Olympia, l'Olympia qui garde le souvenir d'Edith Piaf qui se produisit souvent sur cette scène mythique.
Edith Piaf, une voix, une petite robe noire et un destin que chacun croit connaître.
Et pourtant...
C'est justement pour rétablir certaines vérités qu'Emmanuel Bonini a décidé de lui consacrer une biographie, avec ce livre « Piaf, la vérité » aux éditions Pygmalion.
Fort de ces précédents livres, notamment sur Romy Schneider, ou Joséphien Baker, unanimement saluées par la critique, Emmanuel Bonini nous propose un livre très documenté, un livre qui deviendra bientôt un ouvrage de référence.
Outre cette rencontre avec l'auteur Emmanuel Bonini, nous vous proposons sur Web TV Culture, un document exceptionnel, une rencontre exclusive avec Danielle Bonel, qui fut jusqu'à la fin la secrétaire, et l'émie d'Edith Piaf.Danielle Bonel, qui a accordé sa confiance à Emmanuel Bonini, en lui ouvrant ses archives et son coeur pour lui permettre d'écrire ce livre au plus près de la réalité.
"Piaf, la vérité" par Emmanuel Bonini, aux éditions PYGMALION , c'est sur Web TV Culture.
Emmanuel Bonini
Piaf la vérité
Présentation 1'07Edith Piaf, une voix, une petite robe noire et un destin que chacun croit connaître.
Et pourtant... C'est justement pour rétablir certaines vérités qu'Emmanuel Bonini a décidé de lui consacrer une biographie, avec ce livre « Piaf, la vérité » aux éditions Pygmalion.
Fort de ces précédents livres, notamment sur Romy Schneider, ou Joséphien Baker, unanimement saluées par la critique, Emmanuel Bonini nous propose un livre très documenté, un livre qui deviendra bientôt un ouvrage de référence.
Outre cette rencontre avec l'auteur Emmanuel Bonini, nous vous proposons sur Web TV Culture, un document exceptionnel, une rencontre exclusive avec Danielle Bonel, qui fut jusqu'à la fin la secrétaire, et l'émie d'Edith Piaf.Danielle Bonel, qui a accordé sa confiance à Emmanuel Bonini, en lui ouvrant ses archives et son cœur pour lui permettre d'écrire ce livre au plus près de la réalité.
"Piaf, la vérité" par Emmanuel Bonini, aux éditions PYGMALION , c'est sur Web TV Culture.
Edith Piaf, une voix, une petite robe noire et un destin que chacun croit connaître.
Et pourtant... C'est justement pour rétablir certaines vérités qu'Emmanuel Bonini a décidé de lui consacrer une biographie, avec ce livre « Piaf, la vérité » aux éditions Pygmalion.
Fort de ces précédents livres, notamment sur Romy Schneider, ou Joséphien Baker, unanimement saluées par la critique, Emmanuel Bonini nous propose un livre très documenté, un livre qui deviendra bientôt un ouvrage de référence.
Outre cette rencontre avec l'auteur Emmanuel Bonini, nous vous proposons sur Web TV Culture, un document exceptionnel, une rencontre exclusive avec Danielle Bonel, qui fut jusqu'à la fin la secrétaire, et l'émie d'Edith Piaf.Danielle Bonel, qui a accordé sa confiance à Emmanuel Bonini, en lui ouvrant ses archives et son cœur pour lui permettre d'écrire ce livre au plus près de la réalité.
"Piaf, la vérité" par Emmanuel Bonini, aux éditions PYGMALION , c'est sur Web TV Culture.
Emmanuel Bonini
Piaf la vérité
Portrait 4'17Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : oui, parce que je suis corse, ce sont mes racines.Mais j'ai d'autres racines, des racines guyanaises. Mon arrière grand-père était surveillant militaire au bagne, de 1880, à 1900, il s'est marié avec une autochtone, d'Iracoubo ; ils ont eu dix enfants dont mon grand-père qui est métisse.Il y a le thème du voyage dans la famille.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : le destin de votre famille aurait pu faire un livre , vous êtes très attaché au destin, c'est pour ça que ça vous a donné envi d'écrire des biographies ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : je ne sais pas si c'est vraiment ça, ce que je sais, c'est que je suis fasciné par la vie des autres ; j'ai associé mon arrière grand-mère à Joséphine Baker ; et la fascination que j'avais pour cette grand-mère – que je n'ai pas connue parce qu'elle est morte en 1933 – m'a peutêtre poussé à aimer Joséphine Baker, c'est un coup de foudre que j'ai eu avec cette femme.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : de là à le coucher sur le papier, il y a quand même une distance, l'écriture c'est important pour vous ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : je détestais les maths , et j'adorais le français, j'étais très bon en français. J'ai toujours eu ce besoin, cette envie d'écrire , mais ça ne venait pas . J'étais steward, dans plusieurs compagnies françaises, et j'ai fait ce métier pour pouvoir récolter des informations sur Joséphine Baker, aux quatre coins du monde.C'est ce qui est advenu. J'étais à Washington, dans une chambre d'hotêl, et c'est né comme ça.J'ai écrit quatre pages, je suis rentré à Paris, je suis parti dans les Emirats arabes. J'y ai contracté une hépatite virale, j'ai été cinq mois au repos, pendant ces cinq mois, je n'ai plus arrêté d'écrire.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : il y a eu Joséphine Baker, puis d'autres biographies dans une collection qui s'appelle « la vérité », comment travaillez vous pour avoir des biographies aussi précises, qui font qu'aujourd'hui vous êtes un biographe réputé , dont les livres font référence, quel est votre mode de travail ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : pour Joséphine Baker, comme j'étais tombé dedans tout petit, je suis parti à sa recherche dans le monde, j'ai rencontré sa famille à Saint-Louis du Missouri, j'ai rencontré la famille de son concubin et manager, celui qui a fait Joséphine Baker – Pépito Abatino -, j'ai énormément de documents sur Joséphine, des choses très privées, et je me suis dit que pour les autres, je devais être à la hauteur de ce que j'avais fait pour Joséphine, surtout quand on parle de gens comme Romy Schneider, Tino Rossi, Dalida et Edith Piaf.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : vous auriez pu écrire des biographies sur des personnages historiques, mais c'est plus le monde du spectacle qui vous intéresse ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : j'ai une fascination pour l'histoire, la biographie c'est de l'histoire de toute façon.A partir du moment ou on raconte des choses qui sont passées, et advenues, c'est de l'histoire . Je suis fasciné aussi par le spectacle, je suis très attiré par les fortes personnalités, par les destins un peu …pas cassés…mais par les personnes sensibles, qui ont une âme , qui savent ce que souffrance veut dire. Et qui pour autant n'en deviennent pas des monstres, d'égocentrisme et de dureté.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Emmanuel Bonini, le biographe ; vos projets c'est peut être aussi le roman , est ce que ce sont des envies ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : c'est plus que des envies, c'est du quotidien. En parallèle des biographies, j'écris beaucoup. J'ai écrit un roman sur Marie-Antoinette, complètement déluré, qui revient à notre époque…tout en ayant un fond historique très solide.
Et j'ai quelque chose qui est entamé depuis très longtemps, ça s'appelle la mort d'un fils . ma grand-mère avait un petit garçon, qui est mort à douze ans en montant sur un pylône électrique, il s'est accroché, il avait la fascination de l'électricité, et j'ai écrit une saga familiale à partir de ça.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : alors on attend avec impatience , ces prochains ouvrages, c'est prochains romans.Votre actualité , EmmanuelBonini, « Piaf, la vérité », c'est aux éditions Pygmalion .
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : oui, parce que je suis corse, ce sont mes racines.Mais j'ai d'autres racines, des racines guyanaises. Mon arrière grand-père était surveillant militaire au bagne, de 1880, à 1900, il s'est marié avec une autochtone, d'Iracoubo ; ils ont eu dix enfants dont mon grand-père qui est métisse.Il y a le thème du voyage dans la famille.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : le destin de votre famille aurait pu faire un livre , vous êtes très attaché au destin, c'est pour ça que ça vous a donné envi d'écrire des biographies ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : je ne sais pas si c'est vraiment ça, ce que je sais, c'est que je suis fasciné par la vie des autres ; j'ai associé mon arrière grand-mère à Joséphine Baker ; et la fascination que j'avais pour cette grand-mère – que je n'ai pas connue parce qu'elle est morte en 1933 – m'a peutêtre poussé à aimer Joséphine Baker, c'est un coup de foudre que j'ai eu avec cette femme.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : de là à le coucher sur le papier, il y a quand même une distance, l'écriture c'est important pour vous ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : je détestais les maths , et j'adorais le français, j'étais très bon en français. J'ai toujours eu ce besoin, cette envie d'écrire , mais ça ne venait pas . J'étais steward, dans plusieurs compagnies françaises, et j'ai fait ce métier pour pouvoir récolter des informations sur Joséphine Baker, aux quatre coins du monde.C'est ce qui est advenu. J'étais à Washington, dans une chambre d'hotêl, et c'est né comme ça.J'ai écrit quatre pages, je suis rentré à Paris, je suis parti dans les Emirats arabes. J'y ai contracté une hépatite virale, j'ai été cinq mois au repos, pendant ces cinq mois, je n'ai plus arrêté d'écrire.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : il y a eu Joséphine Baker, puis d'autres biographies dans une collection qui s'appelle « la vérité », comment travaillez vous pour avoir des biographies aussi précises, qui font qu'aujourd'hui vous êtes un biographe réputé , dont les livres font référence, quel est votre mode de travail ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : pour Joséphine Baker, comme j'étais tombé dedans tout petit, je suis parti à sa recherche dans le monde, j'ai rencontré sa famille à Saint-Louis du Missouri, j'ai rencontré la famille de son concubin et manager, celui qui a fait Joséphine Baker – Pépito Abatino -, j'ai énormément de documents sur Joséphine, des choses très privées, et je me suis dit que pour les autres, je devais être à la hauteur de ce que j'avais fait pour Joséphine, surtout quand on parle de gens comme Romy Schneider, Tino Rossi, Dalida et Edith Piaf.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : vous auriez pu écrire des biographies sur des personnages historiques, mais c'est plus le monde du spectacle qui vous intéresse ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : j'ai une fascination pour l'histoire, la biographie c'est de l'histoire de toute façon.A partir du moment ou on raconte des choses qui sont passées, et advenues, c'est de l'histoire . Je suis fasciné aussi par le spectacle, je suis très attiré par les fortes personnalités, par les destins un peu …pas cassés…mais par les personnes sensibles, qui ont une âme , qui savent ce que souffrance veut dire. Et qui pour autant n'en deviennent pas des monstres, d'égocentrisme et de dureté.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Emmanuel Bonini, le biographe ; vos projets c'est peut être aussi le roman , est ce que ce sont des envies ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : c'est plus que des envies, c'est du quotidien. En parallèle des biographies, j'écris beaucoup. J'ai écrit un roman sur Marie-Antoinette, complètement déluré, qui revient à notre époque…tout en ayant un fond historique très solide.
Et j'ai quelque chose qui est entamé depuis très longtemps, ça s'appelle la mort d'un fils . ma grand-mère avait un petit garçon, qui est mort à douze ans en montant sur un pylône électrique, il s'est accroché, il avait la fascination de l'électricité, et j'ai écrit une saga familiale à partir de ça.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : alors on attend avec impatience , ces prochains ouvrages, c'est prochains romans.Votre actualité , EmmanuelBonini, « Piaf, la vérité », c'est aux éditions Pygmalion .
Emmanuel Bonini
Piaf la vérité
Portrait 1'45Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : ce n'est pas une commande d'éditeurs , ce sont des gens qui sont entrés en contact avec moi, qui avaient lu mes précédentes biographies, qui étaient assez étonnées de voir que ce j'avais écrit, notamment sur une personne qu'ils connaissaient très bien. Ils m'ont incité à écrire sur Piaf, m'ont conduit chez Danielle Bonel – qui est la secrétaire d'Edith Piaf, elle est toujours vivante, une femme formidable, qui m'a adopté comme un fils.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : avant de commencer l'écriture de « Piaf, la vérité, quelle image aviez vous de Piaf, la chanteuse avec une petite robe noire, ou vous aviez déjà un peut de connaissances ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : comment voulez-vous que j'ai une autre image , que celle, dégradée, qu'offre les télévisions ces dernières années ? Je ne pouvais avoir que cette image-là : une « mater dolorosa », quelqu'un qui n'entraîne pas du tout la joie de vivre , alors qu'en fait, c'est exactement le contrait que j'ai rencontré.C'est la raison pour laquelle on a mis une « Piaf » souriante sur la photo, jolie parce qu'elle était jolie. J'ai découvert quelqu'un d'extrêmement joyeux, agréable à vivre. Même dans la douleur elle restait elle-même, joyeuse, c'est une leçon de vie « Piaf ». J'ai découvert une personne d'une pureté absolue, une pureté d'enfant, ce qui n'empêche pas la cruauté, inhérente à chaque être.C'est un personnage très humain finalement . La générosité, ça on le savait, parce que Piaf donnait, elle ne savait pas recevoir .
Peut-être qu'elle n'avait pas assez reçu quand elle était jeune, elle ne savait que donner.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : dans « Piaf, la vérité », vous remettez en évidence des vérités. Entre autres, la mère de Piaf, qui n'était pas la fille des rues comme on la présente souvent , elle été une réelle artiste ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : elle a chanté dans les rues, mais aussi dans des cabarets,et je révèle dans ce livre , toute la relation avec la mère . Dans certains films pleurnichards, on voit que Piaf rejette sa mère , alors qu'en fait c'est faux. Elle n'a pas rejeté sa mère , c'est sa mère qui l'a rejeté quand elle était enfant. Donc Piaf n'avait pas de mère , elle disait, ma mère c'est mon père…Et sa mère est revenue, quand Piaf est devenue célèbre, er riche…
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : vous avez découpé votre livre en différents chapitres, est ce que la vie de Piaf a été faite aussi de différents chapitres ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : il y a six grandes parties. L'enfance , avec le papa, elle adorait son père.Elle n'a jamais été aveugle, elle a seulement été atteinte d'une kératite. A la pharmacie de Bernay, il y a toutes les traces de son traitement : l'athropine. J'ai aussi retrouvé sa fille, la petite Marcelle, qui est morte à deux ans et demi . puis il y a la photo de la petite Marcelle,c'est très émouvant , Piaf gardait ça dans on sac , dans un médaillon, c'est une photo qui n'avait jamais été montrée.
Les autres grandes parties, il y a « le nom, » quand Raymond Asso et Leplée, réussissent à la hisser, là ou elle devait être.
Ensuite il y a l'Amérique, c'est fou ce qu'elle peut souffrir, loin de Paname, de ces petits bistrots, mais elle restait parce qu'elle avait par dessus tout, l'(amour de son métier et du public.Elle s'est imposée aux Etats Unis, durablement.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : la dernière partie c'est le chemin de croix ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : d'abord il y a le règne, parce que c'est la plus grande, c'est pour ça qu'elle a été attaquée de toute part, parce que c'est la plus grande.Ensuite il y a « Piaf en croix », c'est la dégringolade physique.
Et après, c'est la fin, fatale. Et on apprend vraiment les derniers instants de Piaf, la vérité, parce qu'on atellement dit de choses là aussi…
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : lorsque l'on travaille pendant trois ans sur un personnage aussi fascinant qu'Edith Pïaf, comment sort on de ce travail ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : je sais que ça va me mener à autre chose, je crois que je suis sous son aile…
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : en tout cas c'est un livre dont on parle beaucoup, un livre qui fera date, un livre référence , « Piaf, la vérité » , Emmnauel Bonini merci beaucoup. Votre livre est publié aux éditions Pygmalion.
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : ce n'est pas une commande d'éditeurs , ce sont des gens qui sont entrés en contact avec moi, qui avaient lu mes précédentes biographies, qui étaient assez étonnées de voir que ce j'avais écrit, notamment sur une personne qu'ils connaissaient très bien. Ils m'ont incité à écrire sur Piaf, m'ont conduit chez Danielle Bonel – qui est la secrétaire d'Edith Piaf, elle est toujours vivante, une femme formidable, qui m'a adopté comme un fils.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : avant de commencer l'écriture de « Piaf, la vérité, quelle image aviez vous de Piaf, la chanteuse avec une petite robe noire, ou vous aviez déjà un peut de connaissances ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : comment voulez-vous que j'ai une autre image , que celle, dégradée, qu'offre les télévisions ces dernières années ? Je ne pouvais avoir que cette image-là : une « mater dolorosa », quelqu'un qui n'entraîne pas du tout la joie de vivre , alors qu'en fait, c'est exactement le contrait que j'ai rencontré.C'est la raison pour laquelle on a mis une « Piaf » souriante sur la photo, jolie parce qu'elle était jolie. J'ai découvert quelqu'un d'extrêmement joyeux, agréable à vivre. Même dans la douleur elle restait elle-même, joyeuse, c'est une leçon de vie « Piaf ». J'ai découvert une personne d'une pureté absolue, une pureté d'enfant, ce qui n'empêche pas la cruauté, inhérente à chaque être.C'est un personnage très humain finalement . La générosité, ça on le savait, parce que Piaf donnait, elle ne savait pas recevoir .
Peut-être qu'elle n'avait pas assez reçu quand elle était jeune, elle ne savait que donner.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : dans « Piaf, la vérité », vous remettez en évidence des vérités. Entre autres, la mère de Piaf, qui n'était pas la fille des rues comme on la présente souvent , elle été une réelle artiste ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : elle a chanté dans les rues, mais aussi dans des cabarets,et je révèle dans ce livre , toute la relation avec la mère . Dans certains films pleurnichards, on voit que Piaf rejette sa mère , alors qu'en fait c'est faux. Elle n'a pas rejeté sa mère , c'est sa mère qui l'a rejeté quand elle était enfant. Donc Piaf n'avait pas de mère , elle disait, ma mère c'est mon père…Et sa mère est revenue, quand Piaf est devenue célèbre, er riche…
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : vous avez découpé votre livre en différents chapitres, est ce que la vie de Piaf a été faite aussi de différents chapitres ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : il y a six grandes parties. L'enfance , avec le papa, elle adorait son père.Elle n'a jamais été aveugle, elle a seulement été atteinte d'une kératite. A la pharmacie de Bernay, il y a toutes les traces de son traitement : l'athropine. J'ai aussi retrouvé sa fille, la petite Marcelle, qui est morte à deux ans et demi . puis il y a la photo de la petite Marcelle,c'est très émouvant , Piaf gardait ça dans on sac , dans un médaillon, c'est une photo qui n'avait jamais été montrée.
Les autres grandes parties, il y a « le nom, » quand Raymond Asso et Leplée, réussissent à la hisser, là ou elle devait être.
Ensuite il y a l'Amérique, c'est fou ce qu'elle peut souffrir, loin de Paname, de ces petits bistrots, mais elle restait parce qu'elle avait par dessus tout, l'(amour de son métier et du public.Elle s'est imposée aux Etats Unis, durablement.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : la dernière partie c'est le chemin de croix ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : d'abord il y a le règne, parce que c'est la plus grande, c'est pour ça qu'elle a été attaquée de toute part, parce que c'est la plus grande.Ensuite il y a « Piaf en croix », c'est la dégringolade physique.
Et après, c'est la fin, fatale. Et on apprend vraiment les derniers instants de Piaf, la vérité, parce qu'on atellement dit de choses là aussi…
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : lorsque l'on travaille pendant trois ans sur un personnage aussi fascinant qu'Edith Pïaf, comment sort on de ce travail ?
Emmanuel Bonini ( Piaf, la vérité) : je sais que ça va me mener à autre chose, je crois que je suis sous son aile…
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : en tout cas c'est un livre dont on parle beaucoup, un livre qui fera date, un livre référence , « Piaf, la vérité » , Emmnauel Bonini merci beaucoup. Votre livre est publié aux éditions Pygmalion.
Emmanuel Bonini
Piaf la vérité
Le livre 4'36Je l'ai connue en trente sept, je l'ai connue vingt cinq ans. J'étais danseuse classique ; et ensuite de music-hall.
J'ai souvent travaillé avec elle, j'étais amie avec elle. Mon mari, qui était son accordéoniste est tombé amoureux de moi, moi de lui . Et elle m'a décidée à quitter la dense pour elle.Je suis restée treize ans complètement à ses côtés, comme secrétaire assistante technique, et on ne se quittait plus, jusqu'à la fin , jusqu'au dernier jour.
Elle avait son caractère, et ça dépendait beaucoup de l'homme avec lequel elle était, car elle changeait à chaque fois, elle se transformait selon l'homme du moment, mais elle était merveilleuse, je ne serais pas restée aussi longtemps près d'elle.
Et mon mari est resté dix-huit ans avec elle, elle n'était pas tyrannique du tout.
Comment voulez-vous que j'ai un souvenir, quand on a vécu si longtemps avec quelqu'un… Si, par exemple, des moments comme « Carnegie Hall », évidemment c'était fantastique… »Carnegie hall » de New York , elle ouvrait la porte du music-hall, la plus grande salle de concert du monde, c'était magnifique…
Tous les gens qui l'ont connue et aimée ne l'ont jamais oubliée, elle a marqué notre vie à tout jamais . Elle est toujours populaire, elle atteint aussi bien les jeunes que les vieux, elle reste la plus grande….
Je l'ai connue en trente sept, je l'ai connue vingt cinq ans. J'étais danseuse classique ; et ensuite de music-hall.
J'ai souvent travaillé avec elle, j'étais amie avec elle. Mon mari, qui était son accordéoniste est tombé amoureux de moi, moi de lui . Et elle m'a décidée à quitter la dense pour elle.Je suis restée treize ans complètement à ses côtés, comme secrétaire assistante technique, et on ne se quittait plus, jusqu'à la fin , jusqu'au dernier jour.
Elle avait son caractère, et ça dépendait beaucoup de l'homme avec lequel elle était, car elle changeait à chaque fois, elle se transformait selon l'homme du moment, mais elle était merveilleuse, je ne serais pas restée aussi longtemps près d'elle.
Et mon mari est resté dix-huit ans avec elle, elle n'était pas tyrannique du tout.
Comment voulez-vous que j'ai un souvenir, quand on a vécu si longtemps avec quelqu'un… Si, par exemple, des moments comme « Carnegie Hall », évidemment c'était fantastique… »Carnegie hall » de New York , elle ouvrait la porte du music-hall, la plus grande salle de concert du monde, c'était magnifique…
Tous les gens qui l'ont connue et aimée ne l'ont jamais oubliée, elle a marqué notre vie à tout jamais . Elle est toujours populaire, elle atteint aussi bien les jeunes que les vieux, elle reste la plus grande….
Emmanuel Bonini
Piaf la vérité
L'avis du libraire 1'41Je l'ai connue en trente sept, je l'ai connue vingt cinq ans. J'étais danseuse classique ; et ensuite de music-hall.
J'ai souvent travaillé avec elle, j'étais amie avec elle. Mon mari, qui était son accordéoniste est tombé amoureux de moi, moi de lui . Et elle m'a décidée à quitter la dense pour elle.Je suis restée treize ans complètement à ses côtés, comme secrétaire assistante technique, et on ne se quittait plus, jusqu'à la fin , jusqu'au dernier jour.
Elle avait son caractère, et ça dépendait beaucoup de l'homme avec lequel elle était, car elle changeait à chaque fois, elle se transformait selon l'homme du moment, mais elle était merveilleuse, je ne serais pas restée aussi longtemps près d'elle.
Et mon mari est resté dix-huit ans avec elle, elle n'était pas tyrannique du tout.
Comment voulez-vous que j'ai un souvenir, quand on a vécu si longtemps avec quelqu'un… Si, par exemple, des moments comme « Carnegie Hall », évidemment c'était fantastique… »Carnegie hall » de New York , elle ouvrait la porte du music-hall, la plus grande salle de concert du monde, c'était magnifique…
Tous les gens qui l'ont connue et aimée ne l'ont jamais oubliée, elle a marqué notre vie à tout jamais . Elle est toujours populaire, elle atteint aussi bien les jeunes que les vieux, elle reste la plus grande….
Dominique MONIN
Les Guetteurs de Vent
108 av Parmentier
75011 PARIS
01 43 57 52 15
C'est une bio assez foisonnante, d'abord le personnage est assez singulier puisqu'il s'agit d'Edith Piaf, on sait qu' Edith Piaf est un personnage très haut en couleurs, Bonini le met très bien en avant puisque du début à la fin, de la naissance de Piaf, jusqu'à sa mort, il insiste toujours sur le caractère exceptionnel de son destin.
C'est vrai qu'il y a énormément de détails, c'est très travaillé ,très fouillé.on retraverse non seulement l'époque, mais la sociologie de l'époque et de sa famille et de ses environnements familiaux.
Et puis , petit à petit, c'est Paris, c'est Pigalle, on perçoit assez bien les ambiances, et je trouve que Bonini nous fait extrêmement voyager , aussi bien dans l'introspection psychologique de Piaf , également dans l'époque.
On a une vision très française de Piaf, en tout cas c'était mon point de vue, mon impression.Et en fait, la bio nous apprend qu'aux Etats Unis, elle avait un succès incroyable. C'est vrai que le succès américain de Piaf mérite d'être souligné, et toute cette partie américaine, je l'ai trouvée particulièrement passionnante.
On ne perd jamais de vue en fait, le principal sujet du livre, et c'est une des forces de la bio ; ça peut être aussi une de ses faiblesses, quelquefois on est porté plus par le texte que par le contenu ; là en fait on est porté plus par le contenu que le texte.
Je crois que ce n'est pas une bio réservée à es spécialistes, c'est une bio qui s'adresse, soit à des gens qui aiment Piaf - et Dieu sait qu'ils sont nombreux- ; ça peut s'adresser également à des gens qui connaîtraient peu Piaf, et qui ont envie de s'approprier le destin d'une femme tout simplement extraordinaire, et je crois qu'Emmanuel Bonini le porte très bien dans son texte.