Mireille Calmel
Le Chant des sorcieres
Née à Martigues sous le soleil de Provence et aujourd'hui installée en Aquitaine, Mireille Calmel a connu le succès avec ses grandes fresques historiques : « Le bal des louves », « Le lit d'Aliénor », « Lady pirate » vendus à plus de deux millions d'exemplaires et traduits dans une dizaine de pays. Aujourd'hui Mireille Calmel nous propose sa nouvelle saga historique « le chant des sorcières » publiée chez XO éditions. Mireille Calmel nous plonge au coeur du quinzième siècle, sur les traces de la belle Algonde. Et dans ce Moyen Age de légende, la jeune femme retrouvera t-elle l'amour de Mathieu ? Parviendra t-elle à déjouer les maléfices de Mélusine ? Et qui est ce prince oriental aux yeux si bleus ? « Le chant des sorcières » une aventure à la fois historique et féerique, foisonnante et sensuelle, dans laquelle on retrouve tout le talent et tout les ingrédients qui font la renommée de Mireille Calmel. A Blaye, sur l'estuaire de la Gironde, Mireille Calmel nous reçoit chez elle. Avec elle nous parlerons de sa vie, de son parcours, de sa passion pour l'écriture qui l'a aidée à surmonter bien des épreuves et avec elle, aussi, nous évoquons cette nouvelle saga « Le chant des sorcières » publiée chez XO éditions. Mireille Calmel est sur Web Tv Culture.
Mireille Calmel
Le Chant des sorcieres
Présentation 1'11Mireille Calmel
Le Chant des sorcieres
Portrait 4'18Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : J'aurais aimé être aventurière ! L'aventure a été dans les couloirs des hôpitaux, donc ça n'était pas très très gai quoi. C'est peut-être ce qui m'a donné l'envie justement de m'évadr et de m'évader à la fois par la lecture et puis très vite par l'écriture pour avoir un but de survie.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Alors je cite ces grandes sagas qui vous ont fait connaître « Le lit d'Aliénor », « Le bal des louves », aujourd'hui « Le chant des sorcières ». Plonger le lecteur dans ces époques tout à fait extraordinaires, le Moyen Age entre autres, c'est important pour vous ? Ce sont des époques dans lesquelles vous plaisez ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Je n'étais pas particulièrement attirée par l'histoire, puis il a fallu que je rencontre Geoffrey Rudel au détour de la citadelle pour qu'à un moment donné le déclic se fasse et que ça donne naissance au « lit d'Aliénor » par la suite. Et puis comme je suis un peu particulière, j'ai des visions… enfin j'ai des rêves un peu curieux qui m'amènent sur les traces de personnages qui ont existé, et bien cette perception-là, un peu particulière des choses, c'est une ouverture sur mes livres. Donc le Moyen Age étant peuplé de magie, je me sens peut-être un peu plus normale quand j'écris là!
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Alors justement vous évoquiez la citadelle de Blaye, les endroits, les lieux sont vraiment très importants pour vous lancer dans l'écriture ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Les lieux sont très importants. Ça a toujours été, si vous voulez, l'écriture, vraiment une rencontre avec soit un personnage, soit un lieu, soit une émotion. On peut parler par exemple de « La rivière des âmes ». « La rivière des âmes » est un livre qui m'a sauvé la vie. Il y a deux ans, si je ne l'avais pas écrit, je ne serais plus là aujourd'hui. Parce que cette héroïne-là, qui est un petit peu mon double quelque part, si elle n'avait pas trouvé le courage d'affronter sa plus grande peur, je pense qu'elle ne m'aurait pas donné le courage d'affronter la mienne. Et la mienne c'était la maladie, c'était recommencer, revivre, repasser par les hôpitaux et accepter ce que la médecine refusait à l'époque ; accepter que j'étais en train de mourir et que j'avais un cancer que me rongeait. Donc chaque fois il y a eu dans ma vie, un personnage, quelque chose qui m'a ramené sur le terrain de l'écriture et qui a fait que l'écriture continue d'être ma survie.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Vos livres sont publiés à plus de deux millions d'exemplaires, c'est fabuleux !
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est assez fabuleux, oui !
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Vous l'expliquez comment ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est vrai que je suis un peu à part parce que ce n'est pas du fantastique, ce n'est pas vraiment de l'historique pur, ce n'est pas du polar, mais j'ai des lecteurs de polar qui s'y retrouvent, ce n'est pas du thriller, mais j'ai des lecteurs de thrillers qui sont accros… Donc je crois que mes livres se sont tellement nourris de toutes mes lectures et je suis assez éclectique dans ce registre. Finalement je suis un petit peu à part dans le milieu de l'édition avec quelque chose qui ne ressemble qu'à ce que j'écris tout simplement, peut-être que c'est ça, je ne sais pas.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Il y a d'autres auteurs comme Ken Follet qui vous ont un petit peu inspiré ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Je lis de tout. Ken Follet, parce que c'est vrai que c'est celui qui est peut-être le plus proche de mon univers littéraire, mais bon voilà…moi j'adore Crichton, j'adore tous les thrillers…Chattam…enfin voilà !
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Est ce que vous auriez envie de rompre complètement et un jour d'écrire un thriller ou quelque chose de complètement différent ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est absolument pas impossible. Bon déjà, voyez « La rivière des âmes » c'est un livre contemporain, qui est plus sur la base du thriller d'ailleurs. Un livre pour moi c'est la rencontre d'un moment, d'une émotion qui passe, quelque chose que je reçois donc mon écriture sera faite de ce que je reçois. Je ne sais pas ce que sera demain. J'ai des projets, pour l'instant ils sont historiques, c'est à dire qu il y a encore la suite du « Chant des sorcières », il y a la suite du « Lit d'Aliénor », il y a une BD ; l'adaptation BD du « Lit d'Aliénor » qui est en projet. Quelques belles histoires à raconter, deux, trois qui ne sont pas historiques, dans mes tiroirs dans un petit coin de ma tête et je crois qu'elles attendent le bon moment pour éclore.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Mireille Calmel, merci beaucoup
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est moi !
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : « Le lit d'Aliénor », « Le bal des louves », « Lady pirate », entre autres. La nouvelle saga de Mireille Calmel « Le chant des sorcières », chez XO éditions évidemment.
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : J'aurais aimé être aventurière ! L'aventure a été dans les couloirs des hôpitaux, donc ça n'était pas très très gai quoi. C'est peut-être ce qui m'a donné l'envie justement de m'évadr et de m'évader à la fois par la lecture et puis très vite par l'écriture pour avoir un but de survie.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Alors je cite ces grandes sagas qui vous ont fait connaître « Le lit d'Aliénor », « Le bal des louves », aujourd'hui « Le chant des sorcières ». Plonger le lecteur dans ces époques tout à fait extraordinaires, le Moyen Age entre autres, c'est important pour vous ? Ce sont des époques dans lesquelles vous plaisez ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Je n'étais pas particulièrement attirée par l'histoire, puis il a fallu que je rencontre Geoffrey Rudel au détour de la citadelle pour qu'à un moment donné le déclic se fasse et que ça donne naissance au « lit d'Aliénor » par la suite. Et puis comme je suis un peu particulière, j'ai des visions… enfin j'ai des rêves un peu curieux qui m'amènent sur les traces de personnages qui ont existé, et bien cette perception-là, un peu particulière des choses, c'est une ouverture sur mes livres. Donc le Moyen Age étant peuplé de magie, je me sens peut-être un peu plus normale quand j'écris là!
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Alors justement vous évoquiez la citadelle de Blaye, les endroits, les lieux sont vraiment très importants pour vous lancer dans l'écriture ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Les lieux sont très importants. Ça a toujours été, si vous voulez, l'écriture, vraiment une rencontre avec soit un personnage, soit un lieu, soit une émotion. On peut parler par exemple de « La rivière des âmes ». « La rivière des âmes » est un livre qui m'a sauvé la vie. Il y a deux ans, si je ne l'avais pas écrit, je ne serais plus là aujourd'hui. Parce que cette héroïne-là, qui est un petit peu mon double quelque part, si elle n'avait pas trouvé le courage d'affronter sa plus grande peur, je pense qu'elle ne m'aurait pas donné le courage d'affronter la mienne. Et la mienne c'était la maladie, c'était recommencer, revivre, repasser par les hôpitaux et accepter ce que la médecine refusait à l'époque ; accepter que j'étais en train de mourir et que j'avais un cancer que me rongeait. Donc chaque fois il y a eu dans ma vie, un personnage, quelque chose qui m'a ramené sur le terrain de l'écriture et qui a fait que l'écriture continue d'être ma survie.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Vos livres sont publiés à plus de deux millions d'exemplaires, c'est fabuleux !
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est assez fabuleux, oui !
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Vous l'expliquez comment ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est vrai que je suis un peu à part parce que ce n'est pas du fantastique, ce n'est pas vraiment de l'historique pur, ce n'est pas du polar, mais j'ai des lecteurs de polar qui s'y retrouvent, ce n'est pas du thriller, mais j'ai des lecteurs de thrillers qui sont accros… Donc je crois que mes livres se sont tellement nourris de toutes mes lectures et je suis assez éclectique dans ce registre. Finalement je suis un petit peu à part dans le milieu de l'édition avec quelque chose qui ne ressemble qu'à ce que j'écris tout simplement, peut-être que c'est ça, je ne sais pas.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Il y a d'autres auteurs comme Ken Follet qui vous ont un petit peu inspiré ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Je lis de tout. Ken Follet, parce que c'est vrai que c'est celui qui est peut-être le plus proche de mon univers littéraire, mais bon voilà…moi j'adore Crichton, j'adore tous les thrillers…Chattam…enfin voilà !
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Est ce que vous auriez envie de rompre complètement et un jour d'écrire un thriller ou quelque chose de complètement différent ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est absolument pas impossible. Bon déjà, voyez « La rivière des âmes » c'est un livre contemporain, qui est plus sur la base du thriller d'ailleurs. Un livre pour moi c'est la rencontre d'un moment, d'une émotion qui passe, quelque chose que je reçois donc mon écriture sera faite de ce que je reçois. Je ne sais pas ce que sera demain. J'ai des projets, pour l'instant ils sont historiques, c'est à dire qu il y a encore la suite du « Chant des sorcières », il y a la suite du « Lit d'Aliénor », il y a une BD ; l'adaptation BD du « Lit d'Aliénor » qui est en projet. Quelques belles histoires à raconter, deux, trois qui ne sont pas historiques, dans mes tiroirs dans un petit coin de ma tête et je crois qu'elles attendent le bon moment pour éclore.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Mireille Calmel, merci beaucoup
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : C'est moi !
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : « Le lit d'Aliénor », « Le bal des louves », « Lady pirate », entre autres. La nouvelle saga de Mireille Calmel « Le chant des sorcières », chez XO éditions évidemment.
Mireille Calmel
Le Chant des sorcieres
Le livre 4'24Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Oui c'est là que tout a commencé, c'est juste ici d'ailleurs, puisque vous avez ce qu'il reste malheureusement du château des Rudel, le château de ce troubadour qui courtisa la dame de compagnie d'Aliénor et qui est à l'origine du « Lit d'Aliénor ». C'est dans ces ruines que j'ai écrit « Le lit d'Aliénor ».
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : « Le lit d'Aliénor » donc et puis après « Lady pirate », « Le bal des louves » et aujourd'hui « Le chant des sorcières ». Comment est né ce personnage, cette jeune Algonde ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Elle est née d'un rêve un petit peu hors norme, un rêve récurrent fait pendant des semaines et des semaines, comme souvent d'ailleurs l'amorce de mes autres livres. Elle est née… tout d'abord dans une image, celle d'un homme enrubanné à la façon turque avec des yeux très très bleus, qui tenait un enfant dans les bras. Et puis une nuit, une date : 1484 qui vient s'ajouter en fond d'écran sur ce rêve. Et puis je me suis levée, j'ai commencé à pianoter sur internet en me disant : « Qu'est qu'y a pu se passer en 1484 en France, ans un endroit pareil ? » Et là, petit portail qui s'ouvre ; 1484, l'arrivée en France d'un prince turc, prisonnier des chevaliers de l'ordre de St Jean, le prince Djem. Alors je cherche un petit peu, et on me dit qu'il était fort amoureux d'une demoiselle Philippine de Sassenage. Alors je cherche « Sassenage » et là le portail s'ouvre encore et je tombe sur cette fameuse rivière qui s'engouffre dans les profondeurs de la montagne. Voilà ça c'est l'origine du chant des sorcières. Puisque la légende veut que dans ces eaux troubles du Furon se cache la fée Mélusine. Et puis je commence à écrire et le nom d'Algonde m'apparaît sous mes doigts.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Alors concrètement l'histoire se passe où ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : L'histoire se passe à Sassenage pour le premier tome et à la Batie-en-Royans pour le deuxième tome. Donc tout ça on est dans la vallée de l'Isère. C'est à la fois un livre qui raconte l'histoire de Mélusine, la prophétie qui est rattachée à la légende de Mélusine et de ses sœurs, et à la fois un livre qui est rattaché à l'histoire de France, avec ce personnage de Djem. Djem sultan, un homme qui a été le fils Mahomet II, l'homme qui un moment donné à conquis Constantinople et qui en a fait Istanbul.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Comme dans chacun de vos romans, chacune de vos fresques historiques, ce sont des histoires romancées, il y a de l'amour, des personnages haut en couleurs. Mais toujours aussi des points de détails sur l'Histoire qui sont très importants, beaucoup de recherches j'imagine ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Oui. Chacune de mes sagas représente en moyenne quatre ans de travail. Je ne suis pas toute seule, parce que moi je ne suis pas historienne. Je travaille avec des spécialistes que se soit de l'armement, de l'art, de la vie médiévale… Chaque région a ses spécificités donc le travail en plus de la connaissance de cette période-là, c'est aussi traquer les petits détails sur place. Donc je sais tous les détails, toutes les petites choses, mais pour moi le plus important ce n'est pas de les dire, c'est qu'on les sente.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Autour d'Algonde évoluent de nombreux personnages, le baron Jacques ou encore Philippine, Enguerrand, Mathieu évidemment. Tous ces personnages sont-ils maîtres de leur destins ou ne sont-ils que les jouets des maléfices de Mélusine ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Ils vont devoir déjouer toute cette méchanceté, tous ces maléfices, toute cette atmosphère démoniaque autour d'eux et en même temps veiller à ce que cette prophétie s'accomplisse.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : « Le chant des sorcières », trois tomes mais l'aventure ne va pas s'arrêter là ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Non, il faut savoir que le troisième tome clôt le cycle du « chant des sorcières », mais qu'il y aura deux autres livres qui seront rattachés à cette saga et qui termineront la saga avec les enfants. Parce que cette saga a de multiples ramifications. Autour de cette prophétie gravitent le destin de trois couples, il faut qu'ils redeviennent maîtres de leurs destins à un moment donné, il faut qu'ils donnent corps à la prophétie et que l'histoire de France se continue. Je ne vous dis pas tout ! mais croyez moi c'est riche en rebondissement, vous ne vous ennuierez pas.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Et bien cela nous promet encore de belles heures passionnantes de lecture. Mireille Calmel, merci beaucoup de nous avoir reçu ici chez vous en Gironde, à côté de Blaye. Mireille Calmel, « Le chant des sorcières » aux éditions XO.
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Oui c'est là que tout a commencé, c'est juste ici d'ailleurs, puisque vous avez ce qu'il reste malheureusement du château des Rudel, le château de ce troubadour qui courtisa la dame de compagnie d'Aliénor et qui est à l'origine du « Lit d'Aliénor ». C'est dans ces ruines que j'ai écrit « Le lit d'Aliénor ».
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : « Le lit d'Aliénor » donc et puis après « Lady pirate », « Le bal des louves » et aujourd'hui « Le chant des sorcières ». Comment est né ce personnage, cette jeune Algonde ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Elle est née d'un rêve un petit peu hors norme, un rêve récurrent fait pendant des semaines et des semaines, comme souvent d'ailleurs l'amorce de mes autres livres. Elle est née… tout d'abord dans une image, celle d'un homme enrubanné à la façon turque avec des yeux très très bleus, qui tenait un enfant dans les bras. Et puis une nuit, une date : 1484 qui vient s'ajouter en fond d'écran sur ce rêve. Et puis je me suis levée, j'ai commencé à pianoter sur internet en me disant : « Qu'est qu'y a pu se passer en 1484 en France, ans un endroit pareil ? » Et là, petit portail qui s'ouvre ; 1484, l'arrivée en France d'un prince turc, prisonnier des chevaliers de l'ordre de St Jean, le prince Djem. Alors je cherche un petit peu, et on me dit qu'il était fort amoureux d'une demoiselle Philippine de Sassenage. Alors je cherche « Sassenage » et là le portail s'ouvre encore et je tombe sur cette fameuse rivière qui s'engouffre dans les profondeurs de la montagne. Voilà ça c'est l'origine du chant des sorcières. Puisque la légende veut que dans ces eaux troubles du Furon se cache la fée Mélusine. Et puis je commence à écrire et le nom d'Algonde m'apparaît sous mes doigts.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Alors concrètement l'histoire se passe où ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : L'histoire se passe à Sassenage pour le premier tome et à la Batie-en-Royans pour le deuxième tome. Donc tout ça on est dans la vallée de l'Isère. C'est à la fois un livre qui raconte l'histoire de Mélusine, la prophétie qui est rattachée à la légende de Mélusine et de ses sœurs, et à la fois un livre qui est rattaché à l'histoire de France, avec ce personnage de Djem. Djem sultan, un homme qui a été le fils Mahomet II, l'homme qui un moment donné à conquis Constantinople et qui en a fait Istanbul.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Comme dans chacun de vos romans, chacune de vos fresques historiques, ce sont des histoires romancées, il y a de l'amour, des personnages haut en couleurs. Mais toujours aussi des points de détails sur l'Histoire qui sont très importants, beaucoup de recherches j'imagine ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Oui. Chacune de mes sagas représente en moyenne quatre ans de travail. Je ne suis pas toute seule, parce que moi je ne suis pas historienne. Je travaille avec des spécialistes que se soit de l'armement, de l'art, de la vie médiévale… Chaque région a ses spécificités donc le travail en plus de la connaissance de cette période-là, c'est aussi traquer les petits détails sur place. Donc je sais tous les détails, toutes les petites choses, mais pour moi le plus important ce n'est pas de les dire, c'est qu'on les sente.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Autour d'Algonde évoluent de nombreux personnages, le baron Jacques ou encore Philippine, Enguerrand, Mathieu évidemment. Tous ces personnages sont-ils maîtres de leur destins ou ne sont-ils que les jouets des maléfices de Mélusine ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Ils vont devoir déjouer toute cette méchanceté, tous ces maléfices, toute cette atmosphère démoniaque autour d'eux et en même temps veiller à ce que cette prophétie s'accomplisse.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : « Le chant des sorcières », trois tomes mais l'aventure ne va pas s'arrêter là ?
Mireille Calmel (Le chant des sorcières) : Non, il faut savoir que le troisième tome clôt le cycle du « chant des sorcières », mais qu'il y aura deux autres livres qui seront rattachés à cette saga et qui termineront la saga avec les enfants. Parce que cette saga a de multiples ramifications. Autour de cette prophétie gravitent le destin de trois couples, il faut qu'ils redeviennent maîtres de leurs destins à un moment donné, il faut qu'ils donnent corps à la prophétie et que l'histoire de France se continue. Je ne vous dis pas tout ! mais croyez moi c'est riche en rebondissement, vous ne vous ennuierez pas.
Philippe Chauveau (Web TV Culture) : Et bien cela nous promet encore de belles heures passionnantes de lecture. Mireille Calmel, merci beaucoup de nous avoir reçu ici chez vous en Gironde, à côté de Blaye. Mireille Calmel, « Le chant des sorcières » aux éditions XO.
Mireille Calmel
Le Chant des sorcieres
L'avis du libraire 0'51Le libraire Sylvain BOUNY
Maison de la presse
2 rte St Savin
33920 SAINT CHRISTOLY DE BLAYE
05 57 42 46 10
Ecrivain à succès, toujours la même, accessible à tout le monde. Simple, disponible. C'est vrai qu'avec un roman, elle peut en faire trois, quatre, cinq tomes et puis ça peut partir avec des romans de milles pages et on ne s'ennuie pas. Il y a toujours plein de rebondissements dans l'histoire. Et puis la fluidité de son écriture, toutes ses recherches, parce que, on sait que pour le premier ouvrage, qui a énormément marché, mais elle a fait quatre ans de recherche. C'est ce qui plaît énormément à la clientèle, une clientèle de passage, de proximité mais on a même des gens de Bordeaux qui viennent. Le premier ouvrage a donné envie aux gens de le lire et à quarte vingt quinze pour cent c'est la même clientèle, qui s'élargit un petit peu du fait de son premier succès. Le public est vaste, il est assez élargi aussi bien je dirais une clientèle de vingt cinq, trente ans et après jusqu'à quatre vingt, quatre vingt dix ans sans soucis.
Le libraire Sylvain BOUNY
Maison de la presse
2 rte St Savin
33920 SAINT CHRISTOLY DE BLAYE
05 57 42 46 10
Ecrivain à succès, toujours la même, accessible à tout le monde. Simple, disponible. C'est vrai qu'avec un roman, elle peut en faire trois, quatre, cinq tomes et puis ça peut partir avec des romans de milles pages et on ne s'ennuie pas. Il y a toujours plein de rebondissements dans l'histoire. Et puis la fluidité de son écriture, toutes ses recherches, parce que, on sait que pour le premier ouvrage, qui a énormément marché, mais elle a fait quatre ans de recherche. C'est ce qui plaît énormément à la clientèle, une clientèle de passage, de proximité mais on a même des gens de Bordeaux qui viennent. Le premier ouvrage a donné envie aux gens de le lire et à quarte vingt quinze pour cent c'est la même clientèle, qui s'élargit un petit peu du fait de son premier succès. Le public est vaste, il est assez élargi aussi bien je dirais une clientèle de vingt cinq, trente ans et après jusqu'à quatre vingt, quatre vingt dix ans sans soucis.