Le père de Didier van Cauwelaert se rêvait écrivain, sans jamais concrétiser ce souhait. Sans doute est-ce pour cela que très tôt, le jeune Didier décida que l’écriture serait le moteur de sa vie. En 1982, à 22 ans, il publie son premier roman « Vingt ans et des poussières » mais c’est vraiment avec « Un aller simple » pour lequel il reçoit le prix Goncourt en 1994, qu’il entre dans la cour des grands.

Depuis, Didier van Cauwelaert n’a jamais cessé d’écrire et le succès ne s’est jamais tari, en France comme à l’étranger où il est traduit en une trentaine de langues. « La demi-pensionnaire », « L’évangile selon Jimmy », « Jules » ou « Les témoins de la mariée » font partie de ces titres qui ont été des succès de librairie. Parallèlement, l’auteur n’a jamais caché son intérêt pour la défense de la planète ou les relations avec l’au-delà, y consacrant plusieurs titres comme « La maison des esprits » ou « Le journal intime d’un arbre ».

Ces thèmes forts, on les retrouve dans le nouveau roman de Didier van Cauwelaert, « L’enfant qui sauva la terre » publié chez Albin Michel.

Thomas a 12 ans. Depuis longtemps déjà, il est hospitalisé dans une unité spécialisée, étant atteint d’une maladie orpheline sans grand espoir de rémission.

Voilà qu’un jour, une femme entre dans sa chambre, un nez rouge sur le nez. Sans doute l’une de ces bénévoles chargés d’apporter un peu de réconfort aux enfants, pense Thomas en la voyant débarquer. Mais bientôt, celle que le jeune garçon va surnommer Marie-Clown va agir étrangement et surtout proposer à Thomas un pacte étonnant : soigner la terre à distance pour se soigner lui-même.

Mythomane, créature surnaturelle ou simple bénévole prête à tous les stratagèmes, qui est cette inconnue décidée à transformer un enfant malade en sauveur ? Réussira-t-elle le pari fou de donner à un gamin perdu une raison de survivre ?

Faisant parler Thomas à la première personne, alternant le rire et les larmes, Didier van Cauwelaert réussit un très joli roman écrit comme un conte, un livre plein de sensibilité et qui interpelle le lecteur sur des questions essentielles comme celles de l’avenir de la planète ou de notre lien aux autres et de nos interactions autour de la générosité et de la bienveillance.

Un roman résolument optimiste, porteur d’une résilience bienvenue, un livre qui donne foi en l’humanité.

Avec « L’enfant qui sauva la Terre », Didier van Cauwelaert signe un roman touchant, un concentré d’émotion, de drôlerie et d’espoir.

« L’enfant qui sauva la terre » de Didier van Cauwelaert est publié aux éditions Albin Michel.