Gilles Legardinier
Complètement cramé !
A 60ans passés, quand on attend plus rien de l'existence, que l'amour de sa vie n'est plus, que faire ? Andrew décide de tout plaquer, de quitter l'Angleterre et se fait embaucher comme majordome dans une propriété délabrée. Il pensait qu'on lui ficherait la paix mais rien ne se passe comme prévu. « Complètement cramé », le nouveau roman de Gilles Legardinier.
Après le succès de « Demain j'arrête », retrouvez l'humour et la tendresse de Gilles Legardinier dans ce nouveau titre. « Complètement cramé », de Gilles Legardinier, un livre qui fait du bien !
« Complètement cramé » de Gilles Legardinier, aux éditions Fleuve Noir.
Gilles Legardinier est sur WTC
Gilles Legardinier
Complètement cramé !
Présentation 1'20Après avoir longtemps travaillé dans le milieu du cinéma, Gilles Legardinier s'est fait connaître dans l'univers du livre avec des romans jeunesse comme « Prisonnier des dieux » ou des polars tels « Nous étions les hommes »
En 2011, il change de registre et publie « Demain j'arrête », une histoire loufoque, drôle et tendre qui nous interrogeait sur notre relation aux autres. Formidable succès de librairie, le livre a été traduit en une dizaine de langues.
Gilles Legardinier récidive avec ce nouveau titre « Complètement cramé » dans lequel on retrouve son écriture rythmée et son regard décalé sur la vie et nos petits travers.
« Complètement cramé », c'est l'histoire d'Andrew, un anglais d'une soixantaine d'années, désabusé, qui décide de tout plaquer et de se faire engager comme majordome dans une immense propriété délabrée, en France, là où il avait rencontré sa femme, l'amour de sa vie.
De situations rocambolesques en rencontres étonnantes et détonantes, notre homme va jouer un rôle auquel il ne s'attendait pas.Un joli roman, une histoire pleine d'humanité, des personnages que l'on aimerait avoir pour ami et au final, un livre qui fait du bien.
Ce bonhomme-là doit être un peu magicien… « Complètement cramé! » est aux éditions Fleuve Noir. Rencontre avec Gilles Legardinier sur WTC !
Après avoir longtemps travaillé dans le milieu du cinéma, Gilles Legardinier s'est fait connaître dans l'univers du livre avec des romans jeunesse comme « Prisonnier des dieux » ou des polars tels « Nous étions les hommes »
En 2011, il change de registre et publie « Demain j'arrête », une histoire loufoque, drôle et tendre qui nous interrogeait sur notre relation aux autres. Formidable succès de librairie, le livre a été traduit en une dizaine de langues.
Gilles Legardinier récidive avec ce nouveau titre « Complètement cramé » dans lequel on retrouve son écriture rythmée et son regard décalé sur la vie et nos petits travers.
« Complètement cramé », c'est l'histoire d'Andrew, un anglais d'une soixantaine d'années, désabusé, qui décide de tout plaquer et de se faire engager comme majordome dans une immense propriété délabrée, en France, là où il avait rencontré sa femme, l'amour de sa vie. De situations rocambolesques en rencontres étonnantes et détonantes, notre homme va jouer un rôle auquel il ne s'attendait pas.
Un joli roman, une histoire pleine d'humanité, des personnages que l'on aimerait avoir pour ami et au final, un livre qui fait du bien.
Ce bonhomme-là doit être un peu magicien…
Rencontre avec Gilles Legardinier sur WTC !
Gilles Legardinier
Complètement cramé !
Portrait 3'55Gilles Legardinier, merci beaucoup d'être avec nous. Vous publiez aux éditions Fleuve Noir « Complètement cramé! ». Il y avait eu précédemment « Demain j'arrête » qui avait été un énorme succès il y a quelques mois maintenant.
Et puis avant il y avait eu des thrillers et puis avant il y avait eu des albums jeunesse et puis avant il y a eu le cinéma. J'ai l'impression qu'il y a eu plusieurs Gilles Legardinier. Est-ce le même ?
Oui, c'est le même qui s'exprime différemment et puis il faut du temps pour qu'on vous laisse faire votre travail librement. Avant d'écrire des romans, il y a eu des novelisations, c'était une façon de s'entraîner,
mais mon métier ça a toujours été les mots autour d'une image, toujours au service de l'émotion. J'ai commencé par le cinéma et je continue le cinéma, mais après l'écriture est pour moi un moyen plus personnel et plus direct d'être en contact avec les gens, ce qui m'intéresse.
Le cinéma c'est un travail d'équipe, l'écriture on a souvent tendance à penser qu'on est un peu tout seul devant sa feuille ou devant son écran. Est-ce que vous le voyez aussi de cette façon là ?
Pour faire un film il faut au minimum entre cent et deux-cents personnes, pour faire un livre il en faut trois. Ce n'est pas du tout la même façon de travailler, ce n'est pas non plus du tout le même lien avec le spectateur ou le lecteur.
Il y a toujours une distance entre un spectateur et les stars qu'il voit à l'écran alors qu'il y a une proximité immédiate entre un lecteur et son auteur.
Il y a eu « L'exil des anges » ou « Nous étions des hommes », là on était plus dans l'univers du thriller. Et puis ensuite « Demain j'arrête »
et aujourd'hui « Complètement cramé » où là on entre dans l'univers de la comédie humaniste. Pourquoi ce changement qui risque de brouiller les pistes ?
Le but ce n'était pas de brouiller les pistes. Même quand vous êtes un cuisinier, vous n'avez pas envie de faire toujours les mêmes plats. En tant que lecteur on n'a pas toujours envie de lire la même chose, c'est une aspiration que l'on trouve naturellement chez les auteurs.
Je crois pas aux recettes. On finit chez « Flunch ». J'aime bien l'idée d'être quelqu'un qui traite plusieurs types d'histoires. Il y aura d'autres genres. J'y travaille déjà, il y aura d'autres sujets.
Il est évident que la comédie pour moi a trouvé une résonance particulière parce que dans la vie je suis quelqu'un de plutôt joyeux, j'espère être chaleureux et c'est le moyen le plus joyeux, le plus chaleureux de toucher les gens
donc il y a une espèce d'écho par rapport à moi qui est pus évident, mais je compte écrire d'autres thrillers, ja'i déjà des histoires, voilà ne pas se laisser enfermer dans une catégorie.
Votre précédent titre « Demain j'arrête » a été un énorme succès de librairie avec beaucoup de retour des libraires, des lecteurs. Comment l'avez-vous vécu ? Qu'est ce qui vous a touché et comment expliquez-vous ce succès ?
Ce retour très positif je l'ai d'abord vécu comme un cadeau parce que je ne m'y attendais pas. Dans ma première comédie, je me mets dans la peau d'une jeune femme d'une vingtaine d'années. C'était pas gagné pour moi, rien n'est évident, rien n'est gagné d'avance.
Quand je vois l'accueil qu'on a reçu la-dessus, c'est d'abord un cadeau humain qui est extra-ordinaire, parce que j'ai réussi à m'approcher de gens qui ne me connaissaient pas... Un rêve.
Et puis surtout, ça me donne envie de continuer, de multiplier les contact et de retenter et d'aller plus loin. C'est surtout un élan.
Je vais vous titiller un petit peu. C'est de la comédie humaniste, c'est plein de bons sentiments avec des personnages qui ont pleins de coups durs mais qui au final tout se termine très bien. C'est un peu facile ?
Oui, on peut le voir comme ça...
… Je vous cherche...
… Oui, mais il n'y a pas de problème. Je sais quoi faire aux cyniques, mais vous n'avez pas l'air d'être dans ce registre là. Mais je pense que dans notre époque et étant donné ce que je suis, le moyen le plus efficace d'être utile aux gens
c'est de leur proposer quelque chose de plus lumineux. Je n'ai pas de prétention à ce niveau là, mais si jamais j'arrive à les faire rire un peu et si j'arrive à leur montrer que finalement ils ne sont pas tout seuls
et que la vie n'est pas forcément une catastrophe et bien j'aurai très modestement réussi.
Merci Gilles Legardinier. Il y avait votre précédent titre où il y avait déjà un chat sur la couverture « Demain j'arrête » et puis votre actualité « Complètement cramé » aux éditions Fleuve Noir.
Philippe Chauveau :
Gilles Legardinier, merci beaucoup d'être avec nous. Vous publiez aux éditions Fleuve Noir « Complètement cramé! ». Il y avait eu précédemment « Demain j'arrête » qui avait été un énorme succès il y a quelques mois maintenant. Et puis avant il y avait eu des thrillers et puis avant il y avait eu des albums jeunesse et puis avant il y a eu le cinéma. J'ai l'impression qu'il y a eu plusieurs Gilles Legardinier. Est-ce le même ?
Gilles Legardinier :
Oui, c'est le même qui s'exprime différemment et puis il faut du temps pour qu'on vous laisse faire votre travail librement. Avant d'écrire des romans, il y a eu des novelisations, c'était une façon de s'entraîner, mais mon métier ça a toujours été les mots autour d'une image, toujours au service de l'émotion. J'ai commencé par le cinéma et je continue le cinéma, mais après l'écriture est pour moi un moyen plus personnel et plus direct d'être en contact avec les gens, ce qui m'intéresse.
Philippe Chauveau :
Le cinéma c'est un travail d'équipe, l'écriture on a souvent tendance à penser qu'on est un peu tout seul devant sa feuille ou devant son écran. Est-ce que vous le voyez aussi de cette façon là ?
Gilles Legardinier :
Pour faire un film il faut au minimum centre cent et deux-cents personnes, pour faire un livre il en faut trois. Ce n'est pas du tout la même façon de travailler, ce n'est pas non plus du tout le même lien avec le spectateur ou le lecteur. Il y a toujours une distance entre un spectateur et les stars qu'il voit à l'écran alors qu'il y a une proximité immédiate entre un lecteur et son auteur.
Philippe Chauveau :
Il y a eu « L'exil des anges » ou « Nous étions des hommes », là on était plus dans l'univers du thriller. Et puis ensuite « Demain j'arrête » et aujourd'hui « Complètement cramé » où là on entre dans l'univers de la comédie humaniste. Pourquoi ce changement qui risque de brouiller les pistes ?
Gilles Legardinier :
Le but ce n'était pas de brouiller les pistes. Même quand vous êtes un cuisinier, vous n'avez pas envie de faire toujours les mêmes plats. En tant que lecteurs on n'a pas toujours envie de lire la même chose, c'est une aspiration que l'on trouve naturellement chez les auteurs. Je crois pas aux recettes. On finit chez « Flunch ». J'aime bien l'idée d'être quelqu'un qui traite plusieurs types d'histoires. Il y aura d'autres genres. J'y travaille déjà, il y aura d'autres sujets. Il est évident que la comédie pour moi a trouvé une résonance particulière parce que dans la vie je suis quelqu'un de plutôt joyeux, j'espère être chaleureux et c'est le moyen le plus joyeux, le plus chaleureux de toucher les gens donc il y a une espèce d'écho par rapport à moi qui est pus évident, mais je compte écrire d'autres thrillers, j'i déjà des histoires, voilà ne pas se laisser enfermer dans une catégorie.
Philippe Chauveau :
Votre précédent titre « Demain j'arrête » a été un énorme succès de librairie avec beaucoup de retour des libraires, des lecteurs. Comment l'avez-vous vécu ? Qu'est ce qui vous a touché et comment expliquez-vous ce succès ?
Gilles Legardinier :
Ce retour très positif je l'ai d'abord vécu comme un cadeau parce que je ne m'y attendais pas. Dans ma première comédie, je me mets dans la peau d'une jeune femme d'une vingtaine d'année. C'était pas gagné pour moi, rien n'est évident, rien n'est gagné d'avance. Quand je vois l'accueil qu'on a reçu la-dessus, c'est d'abord un cadeau humain qui est extra-ordinaire, parce que j'ai réussi à m'approcher de gens qui ne me connaissaient pas... Un rêve. Et puis surtout, ça me donne envie de continuer, de multiplier les contact et de retenter et d'aller plus loin. C'est surtout un élan.
Philippe Chauveau :
Je vais vous titiller un petit peu. C'est de la comédie humaniste, c'est plein de bons sentiments avec des personnages qui ont pleins de coups durs mais qui au final tout se termine très bien. C'est un peu facile ?
Gilles Legardinier :
Oui, on peut le voir comme ça...
Philippe Chauveau :
… Je vous cherche...
Gilles Legardinier :
… Oui, mais il n'y a pas de problème. Je sais quoi faire aux cyniques, mais vous n'avez pas l'air d'être dans ce registre là. Mais je pense que dans notre époque et étant donné ce que je suis, le moyen le plus efficace d'être utile aux gens c'est de leur proposer quelque chose de plus lumineux. Je n'ai pas de prétention à ce niveau là, mais si jamais j'arrive à les faire rire un peu et si j'arrive à leur montrer que finalement ils ne sont pas tout seuls et que la vie n'est pas forcément une catastrophe et bien j'aurai très modestement réussi.
Philippe Chauveau :
Merci Gilles Legardinier. Il y avait votre précédent titre où il y avait déjà un chat sur la couverture « Demain j'arrête » et puis votre actualité « Complètement cramé » aux éditions Fleuve Noir.
Gilles Legardinier
Complètement cramé !
Le livre 3'58« Complètement cramé », Gilles Legardinier, c'est votre nouveau titre aux éditions Fleuve Noir. Comme sur la couverture de « Demain j'arrête », on retrouve un chat, cette fois-ci dans une casserole.
Un petit résumé. Andrew est un chef d'entreprise en Angleterre et puis il a envie de changer de vie parce qu'il a l'impression qu'il est arrivé au bout de certaines choses et il se fait embaucher comme majordome dans un manoir en France. Comment est née cette histoire ?
Le pitch est fait... L'histoire est née d'un sentiment. On a tous un moment dans notre vie ou on ne se sent pas à notre place et on ne se sent plus en phase avec ces valeurs que le monde semble nous imposer. Ca arrive particulièrement aujourd'hui.
Je crois que c'est un sentiment qui n'est pas lié à l'âge, qui peut être lié à une fatigue. C'est vraiment le sentiment partagé par beaucoup de gens. Et qu'est ce qu'on fait dans ce cas là? Il y a des gens qui fuit au bout du monde...
Lui il fait le choix de se rapprocher de quelque chose qui a compté pour lui à un moment et d'une façon de vivre qui lui irait bien, c'est de servir des gens. Sauf qu'il imaginait ça de sa place et qu'en fait la réalité va lui fausser tous ses plans et ça va se barrer en sucette.
Il arrive dans un manoir au milieu d'une forêt. Madame, c'est Nathalie, un personnage assez énigmatique et puis il y a aussi d'autres personnes qui sont au service de cette patronne.
Il y a entre autre Odile la cuisinière, Manon qui fait le ménage, Philippe qui est le garde-chasse en quelque sorte et ils ont tous des failles, des blessures qu'ils essaient de cacher et Andrew va essayer de mettre un peu de baume sur tous ces personnages.
Il n'arrive pas pour ça. Il espère avoir une vie tranquille. L'idée du livre c'est de confronter les personnages au-delà de l'image qu'ils peuvent avoir... Quand on parle d'une femme de chambre, d'une patronne de manoir, d'un garde-chasse, il y a des images,
une typologie qui s'inscrivent tout de suite là-dessus. L'idée, c'est au-delà des apparences que peuvent donner ces clichés, les faire voler en éclats pour aller dans la réalité humaine de ce que peut être les gens au-delà des étiquettes qu'on leur colle.
La deuxième chose qui m'intéressait avec ce contrat, c'était un Anglais qui vient en France. Et à travers ça, je suis très attaché à la culture française, à l'image de la France, donc on a pris quelque chose d'assez emblématique.
Un manoir, il est question de gastronomie, de savoir-vivre à la française, le tout vu par un étranger. C'est une occasion de dynamiter les clichés, de se remettre en cause, de se comparer, de sortir de notre image de nous-même,
de rafraichir tout ça et de voir ce qu'il y a de très positif, amusant, décalé, ce qui fait notre particularité. Ca venue est aussi un miroir.
Y-a-t-il finalement un peu de vous dans tous ces personnages ?
Dans tous ! Ce n'est pas de la mégalomanie. Je pioche. L'auteur c'est un voleur donc il prend chez les gens qu'il croise un regard, un mouvement de main, une chevelure, une réflexion, quelque chose...
Si le voleur est élégant, il le restitue bien emballé, mais oui je suis dans tous, forcément. J'étais dans la jeune femme de « Demain j'arrête », je suis dans ce vieux majordome,
oui bien sûr. J'insiste pas par mégalomanie, mais parce qu'on est une nature humaine dans laquelle on puise.
Andrew va donc arriver dans ce manoir qui était un peu poussiéreux au propre comme au figuré et la vie de chacun va s'en trouver bouleversée. Y-a-t-il un message derrière tout ça ?
Si il y en a un, c'est « mélangeons-nous, discutons ». Lui, il est assez âgé, il a des réponses sur la vie, mais il n'a plus l'occasion de les exploiter. Il va rencontrer des jeunes, une jeune femme de chambre, un gamin de treize ans qui vient au domaine,
qui ont des doutes, n'ont pas les réponses, mais l'énergie pour exploiter. Quand on croise les compétences, on arrive à quelque chose qui peut satisfaire tout le monde.
C'est un message qui peut paraître fleur bleue, mais qui est une réalité. Quand on échange, on va plus loin.
Merci beaucoup Gilles Legardinier. Votre actualité, ça s'appelle « Complètement cramé! » c'est aux éditions Fleuve Noir. Si vous avez envie de passer un bon moment, de vous amuser et d'avoir du baume du coeur, précipitez-vous dans votre librairie.
Philippe Chauveau :
« Complètement cramé », Gilles Legardinier, c'est votre nouveau titre aux éditions Fleuve Noir. Comme sur la couverture de « Demain j'arrête », on retrouve un chat, cette fois-ci dans une casserole. Un petit résumé. Andrew est un chef d'entreprise en Angleterre et puis il a envie de changer de vie parce qu'il a l'impression qu'il est arrivé au bout de certaines choses et il se fait embaucher comme majordome dans un manoir en France. Comment est née cette histoire ?
Gilles Legardinier :
Le pitch est fait... L'histoire est née d'un sentiment. On a tous un moment dans notre vie ou on ne se sent pas à notre place et on ne se sent plus en phase avec ces valeurs que le monde semble nous imposer. Ca arrive particulièrement aujourd'hui. Je crois que c'est un sentiment qui n'est pas lié à l'âge, qui peut être lié à une fatigue. C'est vraiment le sentiment partagé par beaucoup de gens. Et qu'est ce qu'on fait dans ce cas là? Il y a des gens qui fuit au bout du monde... Lui il fait le choix de se rapprocher de quelque chose qui a compté pour lui à un moment et d'une façon de vivre qui lui irait bien, c'est de servir des gens. Sauf qu'il imaginait ça de sa place et qu'en fait la réalité va lui fausser tous ses plans et ça va se barrer en sucette.
Philippe Chauveau :
Il arrive dans un manoir au milieu d'une forêt. Madame, c'est Nathalie, un personnage assez énigmatique et puis il y a aussi d'autres personnes qui sont au service de cette patronne. Il y a entre autre Odile la cuisinière, Manon qui fait le ménage, Philippe qui est le garde-chasse en quelque sorte et ils ont tous des failles, des blessures qu'ils essaient de cacher et Andrew va essayer de mettre un peu de baume sur tous ces personnages.
Gilles Legardinier :
Il n'arrive pas pour ça. Il espère avoir une vie tranquille. L'idée du livre c'est de confronter les personnages au-delà de l'image qu'ils peuvent avoir... Quand on parle d'une femme de chambre, d'une patronne de manoir, d'un garde-chasse, il y a des images, une typologie qui s'inscrivent tout de suite là-dessus. L'idée, c'est au-delà des apparences que peuvent donner ces clichés, les faire voler en éclats pour aller dans la réalité humaine de ce que peut être les gens au-delà des étiquettes qu'on leur colle. La deuxième chose qui m'intéressait avec ce contrat, c'était un Anglais qui vient en France. Et à travers ça, je suis très attaché à la culture française, à l'image de la France, donc on a pris quelque chose d'assez emblématique. Un manoir, il est question de gastronomie, de savoir-vivre à la française, le tout vu par un étranger. C'est une occasion de dynamiter les clichés, de se remettre en cause, de se comparer, de sortir de notre image de nous-même, de rafraichir tout ça et de voir ce qu'il y a de très positif, amusant, décalé, ce qui fait notre particularité. Ca venue est aussi un miroir.
Philippe Chauveau :
Y-a-t-il finalement un peu de vous dans tous ces personnages ?
Gilles Legardinier :
Dans tous ! Ce n'est pas de la mégalomanie. Je pioche. L'auteur c'est un voleur donc il prend chez les gens qu'il croise un regard, un mouvement de main, une chevelure, une réflexion, quelque chose... Si le voleur est élégant, il le restitue bien emballé, mais oui je suis dans tous, forcément. J'étais dans la jeune femme de « Demain j'arrête », je suis dans ce vieux majordome, oui bien sûr. J'insiste pas par mégalomanie, mais parce qu'on est une nature humaine dans laquelle on puise.
Philippe Chauveau :
Andrew va donc arriver dans ce manoir qui était un peu poussiéreux au propre comme au figuré et la vie de chacun va s'en trouver bouleversée. Y-a-t-il un message derrière tout ça ?
Gilles Legardinier :
Si il y en a un, c'est « mélangeons-nous, discutons ». Lui, il est assez âgé, il a des réponses sur la vie, mais il n'a plus l'occasion de les exploiter. Il va rencontrer des jeunes, une jeune femme de chambre, un gamin de treize ans qui vient au domaine, qui ont des doutes, n'ont pas les réponses, mais l'énergie pour exploiter. Quand on croise les compétences, on arrive à quelque chose qui peut satisfaire tout le monde. C'est un message qui peut paraître fleur bleue, mais qui est une réalité. Quand on échange, on va plus loin.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Gilles Legardinier. Votre actualité, ça s'appelle « Complètement cramé! » c'est aux éditions Fleuve Noir. Si vous avez envie de passer un bon moment, de vous amuser et d'avoir du baume du coeur, précipitez-vous dans votre librairie.
Gilles Legardinier
Complètement cramé !
L'avis du libraire 1'44Ma première impression en lisant, c'était une impression agréable. En fait, j'avais lu déjà la première comédie de Gilles et j'avais passé un très bon moment.
Et en lisant celle-ci, j'ai retrouvé un peu le côté humain qu'il aime dans ses personnages et la façon qu'ils ont de traiter les situations.
Je connaissais ses thrillers, c'est comme ça que j'ai découvert Gilles Legardinier et j'ai été vraiment très surprise de voir ce qu'il allait faire avec des comédies. On retrouve l'envie d'avoir une intrigue, un petit suspense qu'il mettait dans ses thrillers
et là, c'est un peu pareil. Il y a toujours un petit quelque chose qui va se dénouer à un moment donné. Il a un style vraiment agréable. C'est très facile à lire, très fluide comme style et du coup il a vraiment gagné son pari.
Je dirai au lecteur qu'il s'agit d'un livre amusant, émouvant. On est un peu remué au niveau des sensations. C'est un livre optimiste, positif. C'est une vraie cure de vitamine pour aborder l'hiver. C'est vraiment un bon moment.
On se met dans un canapé avec un bon thé ou un bon café et on est sûr de passer un bon moment et de faire plaisir à noël si vous offrez ce livre là.
Valérie Caffier Le Divan (Paris)
Ma première impression en lisant, c'était une impression agréable. En fait, j'avais lu déjà la première comédie de Gilles et j'avais passé un très bon moment. Et en lisant celle-ci, j'ai retrouvé un peu le côté humain qu'il aime dans ses personnages et la façon qu'ils ont de traiter les situations.
Je connaissais ses thrillers, c'est comme ça que j'ai découvert Gilles Legardinier et j'ai été vraiment très surprise de voir ce qu'il allait faire avec des comédies. On retrouve l'envie d'avoir une intrigue, un petit suspense qu'il mettait dans ses thrillers et là, c'est un peu pareil. Il y a toujours un petit quelque chose qui va se dénouer à un moment donné. Il a un style vraiment agréable. C'est très facile à lire, très fluide comme style et du coup il a vraiment gagné son pari.
Je dirai au lecteur qu'il s'agit d'un livre amusant, émouvant. On est un peu remué au niveau des sensations. C'est un livre optimiste, positif. C'est une vraie cure de vitamine pour aborder l'hiver. C'est vraiment un bon moment. On se met dans un canapé avec un bon thé ou un bon café et on est sûr de passer un bon moment et de faire plaisir à noël si vous offrez ce livre là.